12 août 2012

Un dimanche en forme de pancake

Ce matin, on a eu envie de se faire un trip au Canada,

de manger des pancakes couverts de sirop d’érable,

et de s’en mettre plein les doigts.

 

J’aimais pas trop le goût de ce sirop quand j’étais petite.

C’était comme de manger du sucre qui avait un peu ranci, n’avait pas vraiment la couleur qu’il fallait, quelque part entre du caramel et du wiskhy, mais je m’y suis faite.

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Pas de grand discours en ce jour Saint, je vous laisse avec Hervé qui nous cuisine ces petites merveilles.

Il les fait un chouilla énormes, apparemment il est plutôt du genre à les aimer de la taille d’un freesbie.
Dans sa recette, il ne mets pas de beurre, mais ma mère en met, ça rend le pancake plus moelleux.

 

Notre reuchette !

  • 185gr de farine
  • 1 cuiller à café de levure
  • 2 càs de sucre
  • 1 pincée de sel
  • 2 oeufs légèrement battus
  • 250ml de lait
  • 60gr de beurre fondu

Pour la marche à suivre, c’est plus ou moins comme Hervé, le cuicuisinier (il est presque choupi le petit), donc rien de bien difficile.
Juste faire attention à ce que la poêle soit bien chaude, et ça ira comme sur des roulettes

A vous de jouer !

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11 août 2012

Sud Pacifique me donne envie de manger du Bounty

Je vous avoue que c’est toujours compliqué de parler d’un parfum.

Même si vous aviez un NEZ et étiez capable d’énumérer les notes de tête et tout le toutim, y a pas grand monde qui suivrait la conversation parce que tout simplement les gens SENTENT différemment.

J’ai reçu il y a peu de temps un super cadeau de la marque Sud Pacifique, une petite bouteille argentée toute rangée dans sa boîte bleue, et j’avais déjà envie de vacances.

Faut savoir que moi et le bleu, le turquoise même, c’est une histoire qui dépasse les limites de l’entendement.

C’est une couleur qui me rapelle les eaux de Sardaigne, l’été qui n’est pas encore fini, les glaces, le soleil, les embruns, bref, y a pas d’autre teinte qui me mette en appétit de cette manière.

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J’ai très vite plongé dans la lagune, il y avait une odeur toute gourmande qui m’entourait alors que je me mettais l’eau de toilette dans le creux des poignets.

Ca sentait le bounty, ou plutôt l’intérieur du bounty, la coco naturelle mais avec un truc en plus qui me rappelait la sucrerie.

Je me suis dit que c’était trop fort pour être vrai, et qu’il fallait que je vérifie si ce que je sentais était véridique.
Du coup, j’ai fait reniflé mon poignet à ma soeur, et même verdict : c’était de l’eau de bounty.

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Ce qui revient à dire que j’aime beaucoup ce parfum.

Je suis plutôt du genre à aller vers des fragrances plus fruitées en général (faut sentir l’Eau de Rochas, une pure merveille), mais ce petit flacon m’a conquise comme il faut.

 

Si vous êtes en grand manque de vacances, que le masque et le tuba sont une seconde peau pour vous, et qu’une journée au travail ne se pense pas sans un cocktail et une danse de groupe, il y a de grande chance que ce Coco Extrême vous plaise.

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Bonne Saturday Night Fever à tou(te)s !

Le site de la marque

Caribouland
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10 août 2012

Un soleil moutarde sur les doigts

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J’ai craqué.

J’étais partie pour m’acheter un bête vernis à paillettes, le genre de top coat qui te fiche le peps rien qu’en passant le vernis sur l’ongle.

Mais mon oeil a comme toujours fait cavalier seul, et m’a attirée vers la collection Cucuba de Catrice.

Les vernis Catrice et moi, c’est une petite histoire d’amour qui dure depuis quelques mois : pour leur prix, leur tenue, et leur rendu souvent topau niveau…des paillettes justement.

 

Cucuba Sunny Side

Dans le genre « je suis un vernis couleur soleil qui s’est pris une grosse raclée de moutarde, je demande « SUNNY SIDE « !
Je me suis dis, que, plutôt que d’étendre encore ma collection du côté des verts, turquoises, et autres bleus, j’ai choisi d’aller à l’opposé en faisant le choix d’une couleur plus flashy que d’habitude.


Le vernis

  • toujours le même embout plus large de la dernière génération
  • se donne super bien dès la première couche
  • y a des paillettes dedans
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Alors je pense que c’est pas une couleur FACILE à porter. Sur du bleu c’est très joli, vaut peut-être mieux être plus bronzée que moi aussi.

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Mais en fait, je suis super fan.

J’ai jamais autant été inspirée par un vernis, je me baladais partout avec ma main en l’air pour voir ce que ça donnait sur le bleu du ciel, et bien c’était concluant !

Comme quoi, changer la couleur de ses ongles, ça peut immédiatement mettre de bonne humeur une fifille comme moi.

 

Et à vous, il vous plaît ?

Un superbe après-midi à toutes mes petites roses !

Caribouland
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9 août 2012

Faire ses courses, mode d’emploi #2

Depuis le premier épisode, rien n’a changé.

Enfin si, moi j’ai fait des efforts pour être encore plus agréable avec les inconnus qui me bousculent à l’entrée du magasin, mais pour le reste, tout est sensiblement pareil.

Bataille de ketchup au rayon sauce et salade mal placée sur les dalles du supermarché, j’ai encore des conseils à donner pour vous éviter des surprises.

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Step one : tuer l’adorable enfant qui crie comme un porc

Y a pas d’horaire particulier, mais c’est plutôt le soir qu’on croise ce genre de spécimen.

J’arrive comme une fleur au supermarché, je me suis fais une séance de Yoga maison, y a rien qui peut m’atteindre, j’ai le front lisse et les plis du jean incroyablement bien faits.

Et alors que je regarde un gros pot de Nute-choco-lla qui me fait de l’oeil, à deux mètres de moi une alarme se met en marche.

La maman, aussi sereine que moi, a une couette sur le côté, un chewing-gum de trois jours dans la bouche parce qu’elle veut faire des économies, et son môme lui tire la jupe jusqu’à terre pour avoir des carambars.

Elle est complètement anesthésiée, tous les gens du magasin passent devant le rayon, me regardent pour savoir si je vais réagir, lancer une boîte de conserve sur le pied du gosse pour qu’il crie pour une bonne raison.

Mais moi je fais rien.

La mère non plus, elle réagit pas.

Elle continue à faire ses courses, sa loque de fils essuyant tout le supermarché avec ses fesses qui glissent sur le sol.

Et moi après ça, je sais toujours pas si j’ai envie de Nutella.

 

Step two : couper les mains du client

Je pense que, parfois, les gens oublient qu’ils ne sont plus chez eux, qu’ils ont pris leur carlingue pour venir jusqu’au magasin.

Ils arrivent dans la grande surface avec un air hagard, comme quelqu’un qui cherche le chemin de la cuisine pour se verser des corn flakes dans un bol et les noyer dans du lait.

Ils envisagent le rayon fruit et légumes, s’arrêtent devant les poires, reniflent, passent un doigt dans leur nez, touchent tous les fruits du cageot, puis repartent.

Sans rien.

(WTF)

Parfois ils ouvrent tous les packs de six bouteilles, ce qui fait que, bien que je sois en colère, j’écris un mot gentil sur le carton de la palette, type : « bande de sagouins, prendre une bouteille dans un pack déjà ouvert, ça vous pète dans la raie du cul ça vous ennuie ? ».

Puis je fais un sourire au type du rayon, et je repars avec mes 3 tiers de pack pour avoir six bouteilles, tout en fusillant du regard ceux qui croisent le mien.

Faut pas pousser bobonne, comme on dit.

 

Step three : envisager de remplacer la caissière

Choisir sa caisse, c’est toujours un moment délicat et très important.
Je regarde la tête de la caissière, l’allure à laquelle elle va, puis seulement je décide de poser mes affaires sur le tapis roulant.

MAIS, parfois, il est vrai, je n’ai pas le temps de faire du scan de faciès, et je me pointe dans une file sans avoir trop fait attention.

Grossière erreur.
La dernière caissière que j’ai eu, c’était un bonheur d’absurdité.

Je suis restée 25 mn dans une file de quatre personnes, et j’en ai pas bougé, parce que le magasin était grand et que j’avais peur de tomber sur pire à la caisse d’à-côté.

Elle avait une choucroute de la taille de celle de la reine d’Angleterre, notait tous les bons qu’on lui donnait, archivait tout ça dans un classeur, rangeait son classeur, comptait un à un les timbres cadeaux qu’elle allait donner au client. Rebelotte avec le client suivant.

Elle faisait des appels au micro, acceptait le payement de cinq étudiants d’un montant de 35 euros en pièce de cinq cent (véridique), et moi j’avais juste envie de lui taper la tête contre sa caisse enregistreuse.

Plus jamais je vais à la caisse d’une dame choucroutée.

D’ailleus tout mon sac de frites de 5 kilos avait eu le temps de décongeler. Ca a dégouliné partout sur ses mains.

Oui, là, j’ai trouvé ça drôle.

 

Step four : pousser mamy dans les rhododendrons

J’aime les mamies.

Elles sont adorables, te donnent un caramel, te posent des questions du genre « alooo-hoho-rs, ça va bien la maternelle ? ».

Mais celles du supermarché, elles jouent dans deux autres/hautes catégories : les teignes et les je-suis-quelque-part-mais-je-sais-pas-trop-où.

La teigne c’est la mamie tout juste pensionnée, qui a décidé de te chourraver tout les dernier articles en rayon alors que t’avais le bras tendu.
Elle te sourit et fait « oh désolée, c’était le dernier », et tu la regardes partir en te jurant de la lui faire à l’envers la prochaine fois.

Puis il y a la mamie chamboulée, celle qui te colle à la caisse, te regarde mais tu n’es pas vraiment sûre si elle TE regarde, ou si elle regarde juste dans ta direction.

Bref.

C’est le genre à avoir la tête par dessus ton épaule quand tu dois taper le code secret de ta carte, et comme t’en fais un cérémonial, t’aimerais bien qu’elle recule un peu, mais elle a pas l’air de comprendre.

Tu te dis qu’au pire, si elle capte ton code, elle va sûrement pas le retenir.

Et même si elle le retenait,tu vois pas trop ce qu’elle en ferait.
Mais quand même, j’aime pas trop les mamies qui font du rentre-dedans.

 

Pour conclure

Ça sert à rien de se la jouer gros dur, c’est toujours l’anguille qui gagne.
Être un pro du supermarché demande des années de pratique, mais si moi j’y arrive, il n’y a pas de raison que vous échouiez.

Caribouland
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6 août 2012

« La Couleur Des Sentiments », un livre coup de coeur

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J’ai traîné ce livre à tellement d’endroits, de ma salle de bains à ma chambre, il m’a même suivie jusqu’en Sardaigne, c’est dire si je tenais à le finir.

C’est une brique, un vrai bouquin qui pèse dans les mains, et pourtant je l’ai lu plutôt vite tellement l’histoire m’a plu.

 

Quatrième de couverture

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité.

En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.

Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Passionnant, drôle, émouvant, La couleur des sentiments a conquis l’Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d’exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.

 

Le livre est découpé en trois parties qui s’entrecroisent, le récit de Minny, celui de Skeeter et celui d’Aibileen.

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Bien ancré dans l’époque dans laquelle les personnages évoluent, il y a dans l’air comme un goût d’injustice qui traîne, un respect rempli de désarroi, des gosses dont on s’occupe et qu’on laisse pour aller en élever d’autres tout juste sortis du ventre de leurs mères.

Il y a Aibileen qu’on imagine comme une vraie Mamma, adorable, bigrement intelligente et consciente de sa situation sociale.

Il y a Minny et sa bouche qui s’ouvre toujours tropgrand devant ses patrons, ce qui lui vaut parfois des renvois, souvent des représailles, mais Minny elle s’en fiche, c’est ce qui la rend fière d’avoir au moins le droit de l’ouvrir.

Il y a enfin Skeeter, et sa bande d’amies blanches, toute guindées, vraisemblablement chignonnées jusqu’au trognon, mais la petite Phelan voit plus loin, pense à mieux, à écrire un bouquin sur ce décalage : ce que veulent les blancs, ce que voient les noirs.

Il n’y a pas forcément plusieurs réalités, il y a surtout des mentalités fermées, d’autres qui essayent de faire changer les choses. C’est plus qu’une histoire de couleur, c’est aussi un combat pour une dignité qui a du mal à trouver son chemin.

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Mon avis

Ca déborde d’amour ce livre. Les passages d’Aibileen sont à la fois croquants, mordants, fichent la chair de poule tellement elle fait preuve d’aisance et de contenance devant les gens qui l’emploient.

Il y a tous les personnages autour, l’atmosphère qui dégouline des pages, on se balade dans les rues de Jackson avec les personnages.
Il y a aussi les moments de terreur sur la fin, on se demande si tout le monde va sortir vivant du fou projet que Skeeter a voulu monter.

C’est un livre que je recommande parce que chaque fois que je reprenais la lecture, je restais enfermée dans ce petit univers de papier, ça me tenait en haleine comme une gosse.

C’était sûrement l’univers, la prose un peu rude des deux bonnes ou les envies de Skeeter qui déjouaient les plans de ses parents qui me plaisaient autant.

J’en parlais comme d’un petit bijou tellement ça a fait briller mon été, et du coup je crois que vous devriez l’acheter.
Faut lire pour aimer, moi j’aime lire.

 

Bonne soirée !

Caribouland
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