18 juin 2012

Ma série so girly, Drop Dead Diva

http://rosecocoon.be/wp-content/uploads/2012/06/castshot.pngJe ne vous cache pas que derrière mon allure de fille à fort caractère, se cache une goumiche au grand coeur qui a besoin de sa dose quotidienne d’histoire à l’eau de rose.

Autant Sex & the City a toujours été ma série phare dans cette catégorie, autant je me suis fort éloignée de ce genre-là depuis quelques mois, pour plutôt m’intéresser à des séries plus hard (mentalement) comme Misfists, Six Feet Under, Twin Peaks, où les scènes marshmallows n’avaient pas du tout leur place.

Comme je fonctionne par phases, il y a toujours un moment où j’ai envie de revenir aux sources.
C’est un besoin, un sentiment de vide, de perte, j’ai besoin de me sentir cheerleader, de voir des filles qui parlent de trucs de filles en se faisant des couettes et en rêvant en rose.

Bref.

Quand je suis en perte totale, je demande conseil sur twitter, et une âme bienveillante m’a recommandée DDD, alias LA série qu’il me fallait.

 

Synopsis

Deb Dobkins, un mannequin pas très futé, meurt dans un accident de voiture. Arrivée aux portes du paradis, elle supplie le gardien Fred de lui donner une nouvelle chance de revenir sur Terre. Fred refuse alors elle appuie elle-même sur le bouton « Retour ». Elle est effectivement ramenée sur Terre mais dans le corps d’une autre personne, tout juste décédée. Sa nouvelle apparence est celle de Jane Bingum, une brillante avocate, très intelligente, mais en surpoids.

J’ai regardé la première saison, mais la saison deux me démange déjà.

Au début je me disais « oh non, encore la série de base avec le stéréotype de la grosse qui n’arrive pas à s’intégrer, qu’on plaint », en gros, la fat lady qu’on abaisse au rang de chose larmoyante et pitoyable et qui s’habille forcément comme un sac.

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Et bien, j’ai eu tort.

(Moi et mes a priori, je vous jure)

La Jane prend des poses de diva (son petit déhanché et sa marche rapide les ongles en l’air me font toujours sourire), a une assistante absolument divine et visionnaire et une meilleure amie pimbêche mais adorable au possible.

 

Elle se retrouve à bosser en tant qu’avocate dans un grand cabinet, où un de ses collègues n’est autre que…son sexy de mari aux yeux de biche.
Enfin, le mari de Deb.

Et pour lequel elle n’est autre que la bonne amie, celle a qui il confie ses peurs et ses doutes.

Tout ça baigne dans des tensions amoureuses, de belles répliques cyniques, une peste insupportable(forcément, on travaille pas toujours avec des bisounours), et un boss bronzé qui se la pète et fait trimer tout le monde.

 

C’est une série qui me fait un peu penser à Glee, dans la manière de tourner les histoires, le côté un peu too much à certains moments, la musique, certaines situations un peu attendues.

Mais ça reste une formule qui marche très bien sur moi, j’avoue, j’ai ce quart de midinette qui m’agite et reste difficile à cacher.

 

Donc pour celles qui cherchent une série sympathique, sans prise de tête, et qui sonne bien (REGARDEZ en VO, c’est tellement différent), je vous la conseille sans détours.

Surtout que l’actrice principale est vraiment superbe dans son rôle.

Du coup je ne sais pas vous, mais moi j’ai une nouvelle série à terminer.

 

Des bises les roses !

Caribouland
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15 juin 2012

Bifurque la tête

Il y a des gens chez qui les connections entre les neurones ont du mal à se faire, il y a court-circuit quelque part sous la caboche, et ça te donne envie de créer nouveau jeu concurrent de “où est charlie”,  intitulé “mais où est ton QI ?”

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Je sais qu’il y a comme une frontière entre la sphère intellectuelle et manuelle, que parfois passer d’un monde à l’autre, c’est comme de parler chinois puis français, c’est difficilement faisable pour tout un chacun.

Enfin moi ça va, j’y arrive. Mais je suis une wonder woman.

 

A mon petit job étudiant, il y a un jeune homme, qu’on appellera J., pour qui l’adaptation au milieu est aussi difficile qu’un accouchement de triplés : il pense à beaucoup de choses en soufflant, mais y a rien qui sort.

(Je vous passe le cliché qui va avec)

Quand on commence la journée, on doit remplir les frigos, vérifier que tous les gâteaux sont là pour les anniversaires de l’après-midi, que la plaine de jeu est clean, et qu’il n’y a pas un couteau qui traîne à terre.
Une fois que tout est en place, on ouvre, et les clients commencent à affluer.

Moi je reste au bar, c’est mon espace, c’est là que je règne, parfois je cours après un client, mais comme mes pamplemousses m’assomment à plus de 2km/h, souvent j’abandonne.
Lui, J., il traîne la patte.

 

Il commence sa journée à 12h, comme tout le monde, mais il fait déjà une pause à 12h01.
Tu te dis qu’arrivant sur la fin de son adolescence, il est possible qu’il soit encore un peu lent, le gamin.

Tu tolères.  

Trente minutes plus tard, il est toujours assis sur son tabouret moelleux, il attend patiemment que sa pizza cuise dans le four tout en  tapant la discute avec le patron (qui n’a pas capté pour un sou que le J. n’a encore rien foutu de la matinée).

Et plutôt que de m’aider à faire les vidanges et à porter quelques fournitures qui pèsent sur mes biceps (j’ai les bras comme des brindilles pas forcément adaptés à la tâche), il m’observe 20 longues minutes avant de me lâcher un « c’est lourd, non? ».

“Non. C’est super léger, regarde, avec un doigt je peux tenir le bac de 40 cocas et même faire une culbute avec”.

Après ce grand moment de rigolade (parce qu’il n’a pas saisi le second degré, c’est évident), il reçoit enfin son assiette devant lui et commence à manger.

Lentement.

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Ça mastique large pendant que je m’applique à servir les clients affamés, que je sue, que moi aussi j’ai tout à coup vraiment faim. Il prend le temps de s’essuyer la bouche d’un coin à l’autre, moi j’ai juste envie de le pendre haut et court avec sa serviette.

C’est un manège  qui se répète souvent.

 

À quatre heures, alors qu’il devrait être occupé à animer un anniversaire, il est posté devant les frigidaires, à chercher la boisson qu’il va bien pouvoir prendre pour s’hydrater un peu (moi, depuis le matin, j’ai viré papyrus craquant tellement je manque d’eau), me bouchant le passage derrière le bar,  OSANT me demander si ça va.

“Oui oui ça va, mais t’es dans le chemin”.

Encore un grand moment de rigolade, je renverse deux cafés parce qu’il me bouscule en retournant “travailler”.
Là, je pense plutôt à le manger, tout cru, ou roulé dans une crêpe Nutella et rôti à la broche. La violence peut me faire virer cannibale, mais j’arrive encore à prendre sur moi.

Parce qu’il me fait penser à Patrick l’étoile de mer, dans Bob l’éponge. Tellement nouille, tellement tarte, avec aucun éclair de lucidité sur son inactivité latente, il passe et repasse dans mon champ de vision comme un nounours malingre qui ne trouve pas son chemin.

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Parfois il me fait des frayeurs en me disant qu’il manque un cake, alors qu’en fait il ne l’a pas vu parce qu’il n’a pas bifurqué la tête.

Je lui dis bifurque la tête, et il me regarde comme si je lui avait parlé de me présenter comme présidente des bouffons sur Mars.
Je lui dis de regarder plus à droite en cuisine, ça percute un peu mieux.

Du coup il repart pour la salle d’anniversaire. Sans le gâteau.
Tu penses bien, il l’a trouvé, c’est pas une raison pour le prendre avec lui.

 

Je pourrais écrire un roman sur J. tellement il me divertit au boulot sans le savoir.

Il paraît qu’il a commencé des études d’ingénieur, “qu’il est calé” dans son domaine, moi je l’imagine plutôt bloqué quelque part entre Idiot-ville et Incapable-land.

Et dire qu’une semaine me sépare à chaque fois de lui.

Pitié, priez pour les neurones qu’il lui reste.

Caribouland
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14 juin 2012

Le shampooing de l’été, Garnier Ultra Doux aux 5 plantes

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Il y a peu de temps, j’avais découvert le shikakai qui était devenu mon shampooing de manière quasiment permanente.

S’il est vrai qu’il s’agit d’une poudre vraiment magique pour les cheveux, il y a des impératifs dans la vie d’une jeune femme sédentaire mais néanmoins un peu nomade qui font qu’on ne peut pas forcément tambouiller partout où l’on va/dort, et qui donc imposent de trouver une alternative.

 

J’ai acheté ce shampooing chez di, et après recherche sur internet je me suis rendue compte qu’en fait il n’était pas encore disponible en France (chose étrange vu qu’en général il se passe l’inverse).

Du coup, aucune revue sur le produit sur le net, ou très peu.

C’est donc à moi que revient la « lourde » tâche de faire la presque première revue dessus.

 

Zoom sur les ingrédients

Je pense que c’est un des gros plus : il n’y a ni paraben ni silicone dans la composition.
Certes il reste du SLS en haut de liste, mais moi je n’y suis que peu sensible/ça dépend des périodes, donc je fais l’impasse dessus.

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Et puisque c’est le sujet, il y a effectivement cinq plantes dedans, du thé vert, du citron, de l’eucalyptus, de l’ortie et la verveine, un bon petit mélange bien sympathique.

 

Le shampooinage en tant que tel

L’odeur est à tomber.

Un pur bonheur, je n’ai jamais utilisé un ultra doux avec une odeur pareille.

C’est une fragrance à la fois sucrée, fraîche, verte, qui appelle l’été et la gourmandise.

Ah non vraiment je suis conquise.

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Le résultat sur les cheveux

  • Le cheveu n’est pas alourdit : VRAI
  • Parfum qui procure une sensation de bien-être : VRAI
  • Mes cheveux sont éclatants de santé et resplendissent de beauté : VRAI


Pour conclure

J’ai toujours bien aimé certains UD, comme celui au vinaigre de mûre et henné qui reste mon préféré de leurs gammes.
Mais celui-ci je pense le garder sous la main un long moment.

J’ai voulu le sentir en magasin et ça n’a pas manqué: je me suis retrouvée avec une noisette de shampooing en plein dans le nez, et un air de grosse maligne pour compléter le tableau.

Il a vraiment rendu mes cheveux presque (je dis bien PRESQUE) aussi doux qu’avec le shikakai, et surtout j’avais vraiment une impression de BON lavage au niveau du cuir chevelu, avec plus de volume aux racines une fois ma touffe séchée.

C’est vraiment mon produit coup de coeur du jour, je voulais partager mon impression.
Où le trouver ? 

Pour le belges c’est chez Di.
Pour les françaises, vous pouvez vous inscrire prochainement sur le site de garnier pour le tester. Mais il devrait sûrement bientôt arriver en magasin.

 

Bonne journée les roses !

Caribouland
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13 juin 2012

De l’art de trouver un bikini qui nous va

Quand j’étais plus jeune (mouahahaha), trouver un bikini à ma taille était encore plus ardu que de finir un mot-croisé niveau 3 dans le New-York Times.

tumblr_lxeno1UBxI1qfnm47o1_500_large.jpgIl y avait comme une barrière entre les vendeuses et moi, et malgré ma bonne volonté, la plupart d’entre elles ne voulaient pas se plier à mes envies.

Parce que oui, à l’époque, mon plus grand problème c’était ces cintres sur lesquels étaient attachés la culotte ET le soutien-gorge, sous-entendu que chaque femme avait forcément une taille de bassin en relation direct avec la profondeur de son bonnet.

Alors que pas du tout.

J’avais une amie qui était peu fournie du haut, mais avait un bassin à tomber, et moi j’étais sa parfaite antithèse, petit bassin et pamplemousses giant-size.

Autant dire que d’entrer en boutique, c’était passer une frontière où commençait une sacré galère.

Les modèles qui convenaient pour le dessus me donnaient l’impression de pouvoir faire un parachute avec le dessous, ça aurait pu me faire rire dix ans plus tard, mais quand le slip tombait lamentablement sur le sol de la cabine d’essayage, j’étais plutôt en colère.
Ou dépitée.

Certains magasins ont commencé à faire le « tu peux choisir séparément le haut du bas », c’était une bien bonne idée, sauf que le haut en question ne soutenait rien et donnait l’impression de s’être fait un soutien gorge avec un bout de ficelle.
Bonjour les douleurs au cou.

 

Et surtout, j’avais une chance sur cinq de finir avec un maillot dépareillé, avec un malentendu sérieux entre l’imprimé pois sur mes seins et les lignes sur mes fesses.

 

Par dépit, j’ai fini par me rabattre sur les espaces de lingerie, les enseignes spécialisées dans le confort des mesdemoiselles à vraie poitrine, celle qui ne tient pas toujours tout droit, mais qui a besoin d’un grand soutien (même psychologique).

Et c’est seulement l’an passé que j’ai trouvé un bikini qui m’allait.

Parce que j’ai pris le temps de parler avec la dame, qui m’a dit d’oublier les modèles triangles tout de suite, sous peine de finir quasimodo femelle.

On était alors parties sur des tons plutôt gris et blanc, de quoi bien faire ressortir le bronzage (absent) de ma peau, et puis surtout de belles dentelles sur les contours qui m’ont fait craquer.

 

Je n’ai pas encore porté ce bikini.

L’année dernière, j’ai pris dix kilos en quelques mois.

Que je viens de reperdre sans rien faire (plus passif que mon corps, tu meurs).

Et je me fais un plaisir de décompter les jours qui me séparent de mon voyage en Sardaigne.

Plus que huit et je vois le soleil, je foule le sable chaud et fais ma belle.
Plus que huit, et je prends le large.

 

Bouhouhou, j’ai peur de l’avion, moi.

Caribouland
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11 juin 2012

Les cheveux de Disney

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Un jour, j’ai eu les cheveux très courts, aussi courts que ceux d’un garçon.

C’était quelqu’un de mal intentionné dans ma famille qui avait décidé de m’emmener chez le coiffeur parce que mes boucles étaient peut-être trop rondes, ou ma tignasse indomptable, j’avais sûrement été très méchante ou eu de mauvaises notes.

Tu sais, à l’époque, il se passait beaucoup de choses contre mon gré.

 

Résultat, j’étais ressortie du salon avec une coupe à la garçonne et des larmes dans les yeux, une petite tape sur l’épaule qui disait « bien fait pour toi ».

Bizarrement ça m’allait très bien vu que j’avais un visage plutôt allongé, mais comme on m’avait coupé dans mon élan de féminité imaginaire (à 12 ans, t’as pas forcément les atouts d’une ado à peau grasse mais tu te prends déjà pour une bombasse), j’ai mis des mois à m’en remettre.

Le temps que tout repousse.

 

Alors, oui j’en ai voulu à la personne qui a dit au coiffeur « faites comme vous le sentez », parce qu’il devait pas se sentir dans son assiette ce jour-là, le coupe-tif, et mon crâne en a sacrément pâti.

Bref.
Tout a repoussé lentement.

Je voulais mes lianes, ça tombait toujours pas sur mes épaules, et les garçons regardaient plus les filles qui avaient une croupe balayée par la pointe de leur capillarité qu’une pote comme moi qui ressemblait à l’un des leurs.

tumblr_lw0w65EsyP1r7ez26o1_500_large.jpg C’est à ce moment là, entre le jadis et le naguère de mon histoire, que j’ai découvert le hair power.

Pour certaines filles c’était comme une fatalité.
Même après une heure de sport, pendant laquelle la prof nous faisait faire trois tours d’un stade en plein été, elles restaient aussi belles qu’Ariel la sirène le jour de son mariage avec son brun de mari.

Je pouvais pas lutter.

 

C’est quand je me suis rappelée les Disney de mon enfance que j’ai été frappée par une chose : à part blanche neige et son chignon de grand-mère, toutes ces pipelettes d’héroïnes avaient le cheveu long.

Et elles avaient toutes des amoureux (ou tombaient en amour pour le bel homme du coin).

Et à la fin on voyait en grand « and they lived happily ever after ».

Puis le rideau tombait. Et tu rembobinais la cassette pour la voir une vingtième fois.

Tout se rejoignait, Ariel faisait du gringue à toute la faune et la flore qui l’entouraient, et il ne traînait pas une seule fille avec des cheveux courts dans cette imagerie enfantine, à part la grosse Ursula, méduse à poil court et abominable cruauté des fonds marins.

Du coup tout ça s’était mélangé en moi, et depuis toute petite j’adhérais à cette conception de la beauté féminine : avoir des cheveux longs ça faisait fille.

Puis j’ai eu des amies à short hair.

Des amis à long hair.

 

La guerre des sexe à commencé dans la cour de récré, Disney a été mis à mal dans mon esprit, et j’admettais, des années après, avoir été jolie avec ma coupe à la garçonne.

 

Mais c’est tenace cette envie de longueur, chaque été, depuis quelques années, je me retrouve avec des cheveux jusque-là.

Parce que j’aime bien, que ça me fait me sentir femme.

Même si je m’accroche avec dans les branches, que je dois faire attention quand je remonte la tirette de mon pull à capuche, j’ai plus confiance en moi quand j’ai ma grosse tignasse qui me tombe par-dessus les épaules qu’avec le cou nu.

 

J’ai peut-être inconsciemment envie de me sentir comme Ariel, de me peigner avec une fourchette, faire ma biche rousse et que le gros chien du beau brun me fasse de grosses lèches.

 

Le futur s’annonce langoureux, je te le dis.

J’ai juste pas encore trouvé de crabe à qui parler pour m’aider à trouver mon Bogoss attitré.

 

Bonne journée les roses !

Caribouland
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