6 avril 2012

Le millefeuille c’est la vie, premier bilan

Le millefeuille, c’est la vie.

Non mais vraiment.

Quand j’avais commencé, il y a deux mois de ça, j’avais fait une virée shopping, et je m’étais rabattue sur des produits de parapharmacie, dont je vous avais parlé ici.

La plupart d’entre eux m’ont été bénéfiques, j’ai réussi à stabiliser ma peau mixte avec (ENFIN), mais il fallait passer à l’étape supérieure.

Pour celles et ceux qui me suivent régulièrement, ils sauront que j’ai un peu viré « produits naturels », en me dirigeant vers des essentiels, des huiles végétales pures qui me chouchoutent la peau depuis une semaine sans me donner AUCUN bouton.

Donc « TADAM TADAM » voici ma routine version améliorée

(pour rappel, il s’agit d’une routine pour peau mixte déshydratée et un peu gnangnan)

1° J’ai gardé la bioderma en première étape, elle est top, tout ce que tu veux pour réveiller la peau (aussi bien qu’un splash d’eau froide).

Je vais juste faire un rappel de grande envergure : une eau micellaire SE RINCE, les petits gars. JE SAIS qu’il est écrit SANS RINCAGE sur l’étiquette, et que du coupça se relaye partout comme une traînée de poudre, mais ce genre de produit est un nettoyant. Et un nettoyant ça se rince.

2° Mon savon d’alep, dont je vous ai parlé ici il y a quelques jours, je l’aime toujours autant d’amour. Alors, le mien est bien composé de 40% d’huile de baies de laurier et de 60% d’huile d’olive, mais pas un pet de sécheresse une fois la peau essuyée. Donc un super TOP.

3° L’eau qui pue, alias l’hydrolat de Romarin à verbénone, recommandée pour les teints brouillés et les peaux mixtes, elle purifie en profondeur (il paraîtrait qu’elle ferait même des miracles sur les points noirs, à voir).

J’adore l’odeur du romarin, mais sous forme d’eau comme ça, elle est tellement forte que j’ai du mal à l’utiliser tous les matins. Du coup j’alterne avec la lotion astringente d’effaclar, par défaut on va dire.

4° Deux pressions d’aloe vera + 1 goutte d’HE d’arbre à thé (PAS TOUS LES JOURS !!!), et ça nous fait une sorte de sérum purifiant (pour le coup de fouet, c’est pas raté !), hydratant au possible.

Pour avoir un maximum d’effet, regardez bien les ingrédients, il faut un gel composé à plus de 97% d’extrait de feuille d’aloe barbadensis.

Comme ça tu sais tout.

5° Comme crème, j’ai abandonné la crème.

Parce que l’aloe vera hydrate la peau comme un dingue, juste après j’applique un mélange huile de nigelle et jojoba (à quantité égales).

Je vous en reparlerai de ces deux huiles, parce que même si ça peut faire peur de prime abord, une huile n’est pas forcément quelque chose extrêmement gras en texture, ni forcément un foyer comédogène, et ça, ça vaut la peine qu’on revienne dessus dans un prochain article.

Des infos quand même : l’huile de nigelle a des propriétés assez larges, c’est un peu l’huile à tout faire mais version luxe.

À noter : elle contient de l’huile essentielle de nigelle, en petite quantité, mais tout de même. Du coup, pour éviter une réaction violente de la peau, il vaut mieux la mélanger à une autre grassouillette.

1° Je pré-démaquille les noeils avec la bioderma, et j’en profite pour passer le coton sur tout le visage.

2° Ah ma liérac. Velours toujours, elle a diminué d’un tiers en un mois et demi, c’est raisonnable, vois-tu, et elle fait surkiffer ma peau, donc on se tiendra la main encore longtemps. (Sauf si Shu Uemura décide de me léguer son huile)

3° Savon d’alep, scroutch scroutch, tu rinces.

4° L’eau qui pue mais qui (j’avais oublié de le dire) resserre aussi grandement mes pores.

5° Le CDY, que je mets matin et soir et qui réduit tellement mes poches que je n’en ai plus.

Par contre le tube a sacrément morflé depuis que je l’ai acheté.

6° JE SAIS, j’avais dit plus de crème plus haut, mais faut bien finir ses tubes QUAND MÊME !

A terme, je devrais me retrouver à appliquer la nigelle aussi le soir.

Mais pour l’instant donc, ma crème neostrata aux AHA sur la zone T, et mélangée à la caudalie sur les joues.

Plus de micro-kystes nulle part, sauf sur le menton, t’en as 3, qui doivent se payer des bières sur ma face depuis des années, voire des lustres. Mais je vais me les faire.

Pour conclure

J’ai fait quelques réajustements sur les produits que je mets en fin de chaîne, parce que je pense que soit je mettais trop de crème et que ma peau n’a jamais aimé ça (ça doit exister un cas comme moi, forcément), soit on ne traitait pas ce qu’il fallait.

D’où les huiles.

D’où un prochain article coup de coeur là-dessus.

Nota Bene (le dernier, promis) : ça me prend 10 minutes le soir, 5 minutes le matin pour faire tout ce que je viens de vous décrire, dans le genre mer à boire, y a pire.

Sur ce je vous laisse, avec ce superbe week-end et le soleil !

Caribouland

3 avril 2012

Le Jardinach’ et moi

Ou jardinage, c’est le genre de truc qui me prend comme quand on a une sacré dzin le matin : on devient dingo, on veut planter des fleurs jusqu’au trottoir d’en face, fleurir sa vie et celle des voisins (sans leur avis c’est encore mieux).

Le printemps me rend gaie.

Il y a un grand magasin pas loin de chez moi, dans le genre « VIENS, ON VA TE RENDRE PRO DU JARDINAGE », ça attire, c’est hypnotique, et toujours à la même époque j’y vais pour m’approvisionner.

Il y a eu des épisodes catastrophiques, comme quand j’ai cru que je pouvais gérer 80 plants de tomates (oui oui), et que finalement, tout ce qui a poussé des quelques survivants étaient des boules rouges farineuses et sans aucune tenue.

Mais, vous en conviendrez, tant qu’on n’a pas essayé, on ne peut pas savoir, n’est-ce pas.

D’autres plantes ont fini à la poubelle, mais là, c’était la faute de ma mère.

Mon bégonia avait décidé d’hiberné, et elle avait cru qu’il avait décédé, du coup, paf, à la benne.

Du coup, de cette hécatombe, il y a une seule plante qui a tenu depuis l’an passé, c’est mon Yucca.

Ca ressemble à ça, un Yucca

Je l’avais déterré du jardin pour le mettre dans un pot grand comme ça. Tu parles de l’énergie déployée, j’aurai pu te gérer du mammouth ce jour-là.

Tout ça pour dire qu’hier, j’ai à nouveau craqué.

Pour une plante.

Alors, j’ai fait dans l’air du temps, j’ai choisi un saule tortueux (aussi appelé arbre de pâques). Seulement avec mon manque d’information au magasin, je n’ai vu qu’une fois à la maison, en consultant internet, que oui ce n’était pas un arbuste nain, mais plutôt un arbre destiné au gigantisme.

La bête, taille « adulte », devrait atteindre dans les 5 mètres de haut et autant de large.

Autrement dit, on me doit une palme pour ce mastodonte de compète en devenir, tu vas voir que le voisin va encore prétexter qu’on bouche trop sa vue.

Je m’en fiche, je fais ce que je veux, et cette fois, je me suis assez renseignée pour éviter de tuer mes plantes les unes après les autres.
Super woman, tope là, cette fois je suis parée pour gérer dans le jardin.

Caribouland

2 avril 2012

Une blogosphère au naturel, tu me suis ?

Cette semaine, mon côté revanchard fait du zèle, il a envie de passion, de déchaînement sur la blogo, que les filles se lâchent et osent se montrer AU NATUREL.

Une idée qui m’a traversée, comme ça, au passage, à force de lire les blogs beauté.

Je me suis demandée si, avec tout ce que vous vous mettiez sur le visage, est-ce qu’à nu, ça portait ses fruits ?

La peau reflète l’état général d’un corps, elle peut avoir des réactions assez violentes à certains produits, aux hormones, à un traitement.

J’ai décidé de VRAIMENT prendre soin de ma peau il y a de cela 3 mois, sans avis de dermatologues, qui m’avaient trop souvent recommandé des crèmes qui brûlent, des pilules qui ne fonctionnaient pas.

Un ras le bol qui m’avait poussé à consulter le net plutôt qu’un vrai praticien.

Ceci dit, en ligne, on trouve de tout et n’importe quoi, et à moins d’être armé d’un grand sens objectif, pour démêler les vrais avis positifs des faux, ça m’a mis du temps.

J’ai commencé avec le millefeuille, puis j’ai bidouillé, j’ai fait ma popote, avec des produits naturels, et des valeurs sûres.

Et ma peau va mieux.

Ca peut donc vous paraître superflu, mais cacher ses imperfections sans chercher à essayer de les éradiquer une bonne fois pour toute, c’est mettre un cache-misère qui va transformer le problème en grosse montagne (un truc purulent et innommable, suis mon regard.)

Je me trouve de toute façon plus jolie maquillée, c’est un fait, mais c’est comme lorsqu’on met un masque, ça me permet de se sentir un petit plus forte quand on se trouve face aux autres.

Donc voilà, se tartiner c’est bien, mais c’est encore mieux si ça permet de sortir la peau nue le matin, quand on doit sortir le chien, ou faire un tour en boulangerie.

Blogosphère, sors ton appareil photo, je veux voir du pore et des peaux sans complexes !

Caribouland

1 avril 2012

Titanic de retour au cinéma

Quand j’étais petite, il y avait des films que j’avais du mal à voir. Comme les gremlins, avec cette injustice qui traînaient tout le long du film et me torturait le cerveau.

Parce que je savais qui étaient les méchants, que les gens dans le film les trouvaient super mignons et moi pas du tout.

En gros, impossible de les avertir, avant qu’ils ne se rendent compte de ce qui n’allait pas dans la tête de ces monstres, et évidemment, c’était toujours trop tard.

Ce genre de scénario, tu le retrouves dans énormément de films.

Qu’ils soient d’action ou pas, c’est vraiment le genre d’histoire qui me met mal à l’aise.

Quelques années plus tard, en 1997, Titanic sortait au cinéma.

En cours d’histoire on n’avait pas été jusqu’aux années 1900, mais qui ne connaissait pas cette tragédie ?

Je m’étais échouée chez une amie, quelques mois après la sortie, et on avait mis la cassette dans le magnétoscope (riez, les DVD ça n’existait pas), des popcorns attendaient dans un grand bol posé sur la table.

Je savais pertinemment que toutes ces pauvres personnes allaient mourir.

Je voyais cette eau, qui envahissait tout, par tous les trous du paquebot, et je restais impassible.

J’étais juste éblouie.

Par les grands vacarmes, les effets spéciaux, la fatalité qui s’abattait sur les passagers, un par un, pour n’en épargner que quelques uns.

Je ne pouvais prévenir personne de ce qui allait arriver. Ça me torturait aussi, mais ça se mélangeait à quelque chose de brillant.

Je n’étais plus mal à l’aise.

Sûrement parce qu’il y avait cette romance, coincée entre le regard de Jack et de Rose.

Comme une chaleur si forte qui ne pouvait qu’envoûter l’adolescente que j’étais.

Et ce 4 avril, 100 ans après le naufrage, une version 3D du film sort en salles.

Je vais m’asseoir dans un fauteuil rembourré, des lunettes bleues et rouges qui me donneront l’impression de faire partie de l’histoire, de pouvoir agir sur le destin de ces personnages.

Je vais revoir Titanic au cinéma, et je suis comme une gosse.

Caribouland

29 mars 2012

Alep et Alun, deux nouveaux potes dans ma salle de bain

Il y a bientôt deux mois de ça, je vous avais écrit un article sur le bio.

Si ma consommation alimentaire n’a pas fortement changé depuis, mes habitudes cosmétiques ont pris une autre tournure.

A force de me renseigner sur des sites concernés par le phénomène, j’ai commencé à lire les étiquettes des produits posés sur mon évier et pour la plupart d’entre eux, selon le classement de leurs ingrédients, cela faisait froid dans le dos.

Ceci étant dit, loin de moi l’idée de tomber dans une logique bio et naturelle d’un coup.

Parce que ça demande du temps, que certains produits bien chimiques m’ont quand même aidée.

Il y a quelques jours, j’ai fini mon nettoyant visage, tout comme mon déo, il me fallait trouver des remplaçants…d’un autre genre.

J’ai fait ma commande sur le site d’Alepia, et sachant que j’habite en Belgique, en 5 jours c’était chez moi, le top!

Le site est vraiment bien fourni en produits naturels de base, cela va du savon noir, aux huiles végétales simples (certains coûtent assez cher), le produit star de leur site restant le savon d’alep.

La pierre d’alun

J’en avais pas mal entendu parlé, à cause du battage autour des sels d’aluminium contenus dans les déodorants classiques (sprays en GMS), mais avec tous les amalgames qui avaient pu se faire pour finir tout le monde ne savait plus trop sur quoi s’entendre.

Pour faire simple :

Il faut d’abord distinguer la pierre d’alun naturelle qui est faite de potassium alum, et la pierre synthétique faite d’Ammonium Alum.

une pierre de 60g dure environ un an

elle a de multiples vertus, mais est essentiellement utilisée comme déodorant : empêche la prolifération des bactéries à la surface de la peau tout en régulant la transpiration

concernant les risques éventuels : après renseignement, si vous vous fournissez sur des sites de confiance, il n’y a à priori pas de problème déjà, tant que vous en prenez une qui est naturelle

Je vous renvoie vers Wikipédia pour le complément d’infos :

« Au contact de l’eau, la pierre d’alun libère des oxydes et des hydroxydes d’aluminium (forme stable d’aluminium) qui sont réputés inertes.

Aucun renseignement toxicologique ni restriction d’utilisation ne concernent actuellement l’alun naturel.

Ces composés sont même autorisés en cosmétologie naturelle et biologique à la différence du chlorhydrate d’aluminium ou du chlorure d’aluminium fabriqués industriellement et dont l’innocuité a été remise en cause par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé en tant que composants de déodorants ou d’anti transpirants.

Néanmoins quelle que soit sa forme, l’aluminium demeure une substance toxique à partir du moment ou elle pénètre dans l’organisme; ce qui remet en cause l’utilisation de la pierre d’alun sur une peau lésée. »

Mon avis

Je l’ai prise avec une petite cordelette, et sous forme de stick, mais on peut également la prendre sous une forme plus brute.

Il suffit de la passer sous un filet d’eau froide puis de l’appliquer sur les aisselles (propres, hein, c’est toujours mieux :D)

Puis on laisse sécher, et on s’habille.

Alors niveau efficacité sur l’odeur, c’est assez dingue. Comme elle régule la transpiration, la mienne est réduite de moitié environ, comparé à quand j’utilise un déo classique.

Mais même si je transpire, ça ne sent RIEN.

Genre, QUEDALLE.

Et rien que pour ça, j’ai été assez bluffée.

Après, je sais que chez certaines personnes, au niveau de la régulation de la transpiration, ça leur a amené le niveau d’humidité proche de zéro.

Ca dépend donc d’une personne à l’autre, mais rien que pour le fait de ne rien sentir (même après une petite séance de course), je la recommande.

L’astuce en plus : un fois qu’on a appliqué la pierre d’alun sur les aisselles, rajouter une noix de gel d’aloe vera pour l’effet régulateur d’humidité.

Le savon d’Alep

Soyons brutes, soyons fous, j’ai tenté le retour au savon carré.

Le savon d’alep(quand il est bien fait) est composé de quatre ingrédients : l’huile d’olive (ici à 60%), l’huile de baie de laurier (40%), de l’eau, et du sodium hydroxyde issu de la saponification. Et c’est tout.

Le pourcentage d’huile de baies de laurier (HBL) dedans va à la fois influer sur le problème de peau visé, mais également sur le prix.

Un savon qui aura un pourcentage moyen d’HBL (entre 12 et 20 %) sera plus adapté aux peaux sensibles et déshydratées. Le mien culmine à 40% d’HBL, ce qui est le maximum acceptable dans un savon d’alep, car au delà normalement la saponification devient trop complexe. Il est plus recommandé pour les peaux à imperfections moyennes.

Le savon d’alep convient aussi très bien pour traiter l’eczéma, le psoriasis, mais également comme shampoing, pour venir à bout des pellicules dans les cheveux.

Mon avis

Faut que je vous avoue, je détestais le savon depuis ma plus tendre enfance.

Mais alors celui-ci a franchement remonté la barre.

Je l’adore, je l’aime, si je pouvais en manger je le ferais.

Il sent fort le laurier, comme si je mettais ma tête dans la plante ; c’est une odeur qui peut ne pas plaire, mais de toute façon elle part avec le lavage, donc on peut en faire abstraction.

A l’utilisation, c’est simple, on mouille ses mains, on les imprègne du savon, puis on se lave le visage.

On peut laisser poser pendant une minute maximum, puis on rince.

Alors, oui ça fait un peu crisser la peau, mais personnellement ça ne me l’assèche pas.

Ma peau n’a fait aucune réaction depuis que je l’ai (quatre jours, utilisé matin et soir), les micros boutons du mois (j’aime mes hormones) ont disparu en un jour et demi alors que d’habitude ils se la jouent plus longue.

J’aurai bien envie de crier « FABULEUX », mais j’attends de voir sur le plus long terme.

En tout cas pour un début, on tient le bon bout.

La pierre coûte 6 euros pour 120gr

Le savon est à 10 euros pour 190 gr (mais j’ai craqué pour le plus cher du site)

Les deux disponibles sur Alepia.com

Des bises !

Caribouland