14 juin 2013

Une nouvelle boutique Kiehl’s à Bruxelles

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Ce matin j’ai été à la présentation du nouveau produit phare de la marque Kiehl’s, le Skin Rescuer !

 

Il me faudra un peu de temps pour le tester mais l’explication sur les dommages que subit une peau stressée tenait la route et le produit a une formulation plutôt bonne, donc why not ?

Ce qui me rend zoupidingue, c’est la prochaine ouverture d’une boutique Kiehl’s pas loin de l’avenue Louise, où l’espace promet d’être bien roots comme j’aime (ils projettent d’y mettre une Harley !).

 

Moi qui avait l’habitude de m’approvisionner chez Senteurs d’Ailleurs, sur la place Stephanie, je pourrai enfin joyeusement baver sur le crâne de Mr Bones, la mascotte sexy-côtelette  à blouse blanche.
Des bisous les Caribous !

Kiehl’s Boutique Bruxelles, Avenue de la toison d’or 34
Ouverture prévue le 4 juillet 2013

Caribouland
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13 juin 2013

Sans statut

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Je pensais qu’en finissant mes études, tout irait vite.

Que mes compétences seraient gage de qualité, qu’elles donneraient envie de travailler avec moi.

Que je serais quelqu’un qu’on a ENVIE d’embaucher sans se poser de questions.

 

En réalité, il n’y a pas d’envie dans ce monde de brute.

Tout le monde passe par un trou de souris pour essayer de décrocher le job de ses rêves, et tant pis si la foule en écrase certains.

J’ai un peu du mal avec cette notion de gagne, d’y arriver à tout prix.

Je sais qu’on a rien sans rien, et que, qui reste assis ne se cause que du soucis.

Quand je suis volontaire, je postule puis j’attends incrédule, parfois on ne me répond rien parfois je fais des tests auxquels j’échoue.

 

La déception est moins grande quand on s’imagine déjà rater la marche.

C’est ce qu’il me manque, le pouvoir d’y croire, celui qui s’est tellement affadi depuis quelques mois qu’il n’a plus que la taille d’un petit pois insignifiant.

J’ai l’impression de souffler sur un feu dont on m’enlève les braises une à une, qu’on ne me laisse jouer qu’avec une carte quand les autres ont un accordéon de possibilités.

 

C’est dur d’encore se dire qu’on est bon, qu’on vaut quelque chose, quand on est dans cette période de transition, celle où l’on sort de ses études, qu’on n’est pas encore au chômage, sans véritable statut à part celui de demandeur d’emploi.

Je demande à travailler.

Et je me sens inutile en attendant, c’est surtout ça.

 

Mais, si personne ne peut changer le cours des choses à part moi, comment avancer quand on ne sait plus trop quelle direction prendre ?
Comment garder un cap quand Madame Motivation baisse les bras, elle aussi ?

Il faut rester motivé, attendre qu’une opportunité se présente, plonger, et espérer avoir atteint son but sans s’être fait doubler.

Bah oui, c’est aussi simple que ça.

Je fais de mon mieux en tout cas.

Caribouland
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7 juin 2013

Le diable s’habille en Prada a une suite !

prada.jpgAvec ma petite soeur, j’ai du regarder le premier volet au moins une bonne dizaine de fois.

A chaque fois le changement du petit canard en bombe fashion, le tissus lourds et chers et le milieu de la mode nous rendaient foudingues.

 

Pourtant c’est typiquement le genre de film à l’eau de rose qu’on se repasse en boucle comme Bridget Jones, mais qu’on préfère cacher derrière des DVD plus intellectuels, histoire de ne pas passer pour une sous-catégorie de femme (rapport à l’hystérie consumériste, le célibat qui menace, triompher à tout prix dans une jungle de nanas, et les latte macchiato de chez starbucks).

 

J’assume mon côté midinette sur ce terrain-là, dès que ça parle de fringues, de mec aux yeux verts perçants, et de boss tyrannique, je suis aux aguets.

Je tiens ça de mon époque Sex & the city, quand je regardais Carrie habillée comme une reine et Samantha jeter les mecs un à un, en étant plus carriériste que la plus ambitieuse des New-Yorkaises.

C’était grisant à voir, on avait cette impression de liberté qui habitait tous ces personnages.

 

Il y a un peu d’eau qui a coulé sous les ponts depuis, mais j’ai des petits bouts comme ça, qui restent vivaces en moi et font de ma personne un kaléidoscope humain.

Je n’ai pas tropenvie de changer ces soirées où je regarde des films cul-cul la praline, complètement anesthésiée par la jouissance de voir une fille banale passer à un statut de presque mannequin.

La petite revanche, je suppose que c’est cette envie-là qui m’électrise quand je commence la lecture de Revenge Wears Prada.
En espérant que ce soit d’aussi bon goût que le premier opus.

 

Des bisous les Caribous !
Dispo en version anglaise sur Kobobooks
Au prix de 7, 70 euros

Caribouland
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5 juin 2013

Sunday Funday d’Essie

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En général, le dimanche n’est pas mon jour de prédilection.

J’aime bien les mercredis, comme aujourd’hui, parce qu’un milieu de semaine ragaillardit tout le monde et on sent une envie d’arriver au week-end.

Il y a dans mes journées des petites doses de couleur qui commencent à laisser une note d’été dans l’air : mes orchidées qui refleurissent, les fruits bien rouges de mon plant de tomates qui s’épanouit sur le rebord de la fenêtre, les arbres bien verts sur fond bleu, la razzia de fruits au supermarché pour faire un smoothie plein de vitamines, le vernis d’Essie qui m’a fait craquer sans réfléchir, mes nouvelles converses aux bouts encore blancs, les affiches colorées des festivals placardées un peu partout, et puis surtout les dalles grises dans la rue qui n’ont pas vu la pluie depuis quelques jours.

 

On y est presque, je pense, à la saison chaude.

En tout cas, moi ça me donne envie de parer mes ongles de teintes bien punchy et de ne plus trop porter de noir ; il est temps de profiter du moment.

 

Des bisous les Caribous !
Sunday Funday D’ESSIE collection été
10.90 euros

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3 juin 2013

De l’égoïsme à l’altruisme, pour retourner à l’égoïsme

ol-copie-3.jpg Dans des situations qui font la vie de tous les jours, il y a des petites attentions qui nous font plaisir et d’autres que nous sommes fiers d’offrir aux gens qui les méritent.

 

Me concernant, je n’ai pas la notion de mérite dans l’immédiat.
En général, je suis extrêmement généreuse avec tout le monde, et, même si j’ai un caractère de chien, je le cache bien derrière des cadeaux et toutes sortes de gestes qui font de moi une personne qui « donne beaucoup » d’elle-même.

Je donne beaucoup de moi-même sans rien attendre en retour, parce que je suis naturellement habituée à devancer les besoins de mes proches.

 

Je passe souvent de moi à l’autre quitte à un peu oublier mes besoins, pour faire en sorte que quand tout le monde rentre à la maison, il n’y ait pas trop de choses qui dépassent (tout est rangé, soigné, j’ai pris le courrier, fait des petites courses, nettoyé, dépendu le linge, rependu le linge) et que chacun se sente bien au quotidien.
Il y a donc tous ces petits bouts de moi éparpillés un peu partout sur lesquels ces gens qui reviennent de leur longue journée jettent leur sac, râlent quand même, parlent de plein de choses sans jamais voir que du matin au soir, il y a eu un « effort » qui s’est opéré.

C’est pourquoi je fais sans arrêt ce passage de moi aux autres, pour revenir à moi.
Parce que, parfois, au détour d’une conversation, je me rend compte que finalement ce que j’ai fait est inutile, que malgré le fait que je sois au service des autres, personne n’est à mon service.

 

Alors, ce n’est pas grave en soi, c’est dans ma nature de donner plus que de recevoir, mais j’ai des limites.

Et je n’aime pas qu’on me donne l’impression de profiter de moi.

Caribouland
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