5 janvier 2013

Katherine Pancol, La valse lente des tortues

Je pense que j’avais été conquise par le premier titre de la saga peu avant que cela ne devienne la coqueluche des rayons en librairie. Je suis comme ça moi, une fois que tout le monde se jette sur des livres plébiscités par la critique, j’en ai plus envie et j’y reviens quand tout se calme.

Pour preuve, j’avais commencé Harry Potter avait que tout le monde ne commence à devenir hystérique à chaque sortie mais l’engouement public avait calmé l’ardeur de mes lectures.

J’avais fini par suivre le mouvement des conquis, mais force est de constater que quand on lit un best-seller, on n’en attend pas moins que le meilleur.

 

Et moi j’aime pas être déçue.

 

Le volet un, donc, « les yeux jaunes des crocodiles », m’avait beaucoupplu.

Il y avait quelque chose de simple sans être idiot qui traînait dans ses mots, l’auteur savait où nous emmener et le faisait sans ambages.

Le rythme était quelque peu lent mais l’histoire assez intrigante que pour continuer la lecture sans s’ennuyer de trop.

 

Comme une suite logique, on m’a donc offert le second volet que j’ai mis du temps à ouvrir.

Il faut dire que Pancol n’écrit pas d’une manière si fluide ou légère, elle tend vers le bon gros texte qui demande un temps de pause avant de reprendre l’histoire.

J’ai donc digéré les yeux jaunes, puis j’ai attaqué les tortues.

 

La valse lente des tortues

katherinepancoll-copie-1.jpg Le résumé 

 » Qu’un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s’en moque désormais. Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l’argent de son best seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s’attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs. Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode. Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu’au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l’aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d’oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l’a chavirée. Le bonheur est en vue, à condition d’éliminer l’inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d’immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes. « 

 

Mon avis

Comment vous dire ?

Ce livre m’a laissé la même impression estomaquée que quand on regarde un film absurde ou l’émission strip-tease, j’avais les yeux chamboulés et la bouche ouverte, un carnage s’opérait dans ma tête sans que je puisse arrêter l’ouragan.

 

Vous avez sûrement du lire des livres qui composent une saga et vous retrouver avec un de ces bouquins qui est devenu un véritable fourre-tout légendaire.

Hé bien là c’est pareil.

 

Pancol nous a servi une soupe en mettant dedans tout ce qu’elle avait dans son frigo sans se demander si la mayonnaise allait prendre (je vous ai dit que j’ai fait une indigestion ?).

C’est un livre chorale, dans lequel chaque personnage se retrouve à la dérive, ou croit en ses rêves mais est trop prétentieux que pour rester un peu sur terre.

Joséphine est devenue une nouvelle riche incapable de satisfaire ses gosses autrement qu’avec de l’argent, Hortense est une hypocrite, Iris est internée, Philippe se fait la tante pendant qu’ils cuisent la dinde, Hortense se fait tabasser par un gros dodu, Iris sort de clinique, Josiane est envoûtée (oui oui, par un marabout, comme quoi tout arrive), et junior comprend déjà les conversations des adultes parce que dedans y a un ange ou quelque chose du genre qui a investi le cervelet.

Puis dans cette cacophonie, on continue à tuer des gens, Joséphine se fait agresser mais est sauvée par une chaussure, Antoine est mort mais peut-être pas (le doute comme situation la plus haletante du livre), Iris complètement dépressive finit par être l’esclave obéissante du voisin avant d’être tuée sans opposer de résistance, et on arrête un des méchants (l’autre se tue, c’est évident), et la tante et l’oncle peuvent forniquer heureux dans le meilleur des mondes « possibles », s’il existe.

Tcheu.

 

What the f*** ?

Je crois que quand j’ai terminé le livre, j’ai éteint ma liseuse, j’ai regardé au loin et me suis demandée si j’avais bien lu ce que j’avais lu.

Autant je peux comprendre qu’on soit en perte d’inspiration totale et que les personnages puissent devenir une échappatoire heureuse pour un auteur, mais de là pousser l’imagination jusqu’à faire basculer le récit dans un univers complètement fade qui ne tienne ni de la fiction ni du roman d’amour, et soit cousu comme un patchwork désagréable, je dis non.

Joséphine n’a d’ailleurs toujours pas trouvé de sujet pour son deuxième livre.

Je crois que Pancol était un peu dans la même situation et qu’elle essayé de planquer les trous de son imagination avec un poil de magie trop dérangeante à mon goût.

 

Vraiment je suis déçue.

Du coupje lirai le troisième volet, parce que j’aime pas me faire flouer comme une imbécile après 600 pages de lecture.

Mais tout de même, Katherine, t’aurais pu faire mieux.

Caribouland
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3 janvier 2013

Le moustique châtain clair

Parfois.

mossk.jpg

Un matin, tu te réveilles en parfaite harmonie avec la nature, la bouche pâteuse comme de la boue et les cheveux en compétition avec un buisson mal taillé.

Tu sors ton chien, tu t’habilles, et tu penses que tout roule comme sur des roulettes jusqu’à ce que tu arrives au boulot.

En somme tu y vas parce que t’aimes bien les clients, le contact humain, la lueur amusée dans leurs yeux quand tu places un blague au bon endroit dans la conversation.

Bref, tu gères le côté social avec les gens normaux, civilisés et dotés d’un brin d’humour.

Puis arrive Mégère.
Blonde, petite, la trentaine, un enfant un peu à l’ouest collé à ses basques.

 

Elle, elle s’est levée ce matin en parfaite harmonie avec la population des moustiques, et à décider de piquer tout ce qui bouge et tant pis si ça fait mouche.

Donc, Mémé a dégainé sa raquette pour taper de la balounette sur le terrain et s’est présentée au bar comme une actrice en manque d’attention.

Tandis que je branche mon regard sur elle comme on allume un projecteur, elle me lance dans un soupir :

« Je vais sur le terrain quatre ».

Ah mais oui mais non que je lui réponds.

Je poursuis en lui disant, toute confuse (mais souriante)(puis cordiale), que je l’ai mise sur le terrain du bout parce que les trois premiers sont occupés et qu’un monsieur vient de descendre pour prendre le quatrième.

Sur ce, elle me réplique que si il y a des stages il faut le noter sur le site, en se fendant d’une moue adorable qui fait concurrence à la mienne.

J’essaye de rester calme en lui expliquant que je gère et que si il n’y a a pas assez de terrains disponible, je bloque ceux qui restent pour permettre aux joueurs de pouvoir respirer aisément pendant le jeu-set-match.

 

Ca n’a pas l’air de la satisfaire.

Au fur et à mesure de la conversation, sa mâchoire se crispe légèrement, ses mains se resserrent sur sa raquette mais elle reste lumineuse.

La faux-cul en ensemble du dimanche envoie des fleurs avec ses yeux tout en crachant du venin.

 

Elle commence une tirade, me pousse dans mes retranchements pour essayer de me faire réagir, me fait passer pour une idiote complètement allumée tout en essayant de m’épingler sur son mur des trophées de la journée.

 

Je reste diplomate, l’informe que je ne suis pas webmaster et que ce dont elle parle dépasse mes compétences en matière de maintenance de site internet (oui parce que mettre une banderole à paillettes pour dire qu’il y a des courts occupés par des enfants, je ne vois pas en quoi ça la regarde, ELLE A QUAND MÊME UN TERRAIN grâce à moi, bourdel).

Re-sourire émail diamant.

Faut pas croire que ça l’a laissé coite, mais au moins, ça l’a motivée pour m’abandonner et descendre sur le terrain.

Elle m’a lancé un dernier sourire tropbrillant pour l’occasion et s’est tournée vers la porte.

Elle n’est pas blonde en fait, elle est châtain.
La lumière lui joue des tours au moustique.

 

NB : deux fois qu’elle passe et qu’elle me fout en rogne, la troisième fois, je lui joue le rôle d’une serveuse ivrogne. Juste pour rire

Caribouland
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1 janvier 2013

Le zeste du jour : les zombies sont lents

Le lendemain du nouvel an, tout le monde a changé de tête.

Il y avait des rayons de soleil qui passaient à travers les arbres et le ciel était bleu, mais avec chaque passant dans le paysage se dessinait une ambiance au ralenti.

Comme une tendance à ne pas vraiment avoir envie de marcher vite, de crier sur son téléphone, ou de s’énerver parce que le tram n’est pas à l’heure alors qu’il n’y en a pourtant que un toutes les vingt minutes.

Non.

2013 a peint sur les visages des passagers un air béat tandis qu’ils regardaient par la fenêtre les voitures défiler sur les routes.
Un homme en vert virevoltait sur les touches blanches d’un passage pour piéton en souhaitant la bonne année à deux coureurs prétentieux déjà partis, vite.

 

Les portes s’ouvraient et se refermaient sur des manteaux fripés et des tenues extravagantes, j’avais l’impression déjà de ne plus rien avoir dans le ventre.

Sauf un peu de peur.

Parce que 365 jours c’est grand, mais ensuite, mises bout à bout, les années font une écharpe qui coule autour du cou comme un festival coloré dont on aimerait bien se défaire mais sans pouvoir s’en passer.

 

Je ne prendrai pas de « bonne » résolution en fait, parce que de toute façon je ne les tiens pas.
Aujourd’hui, je suis juste rentrée chez moi.

Et j’ai dormi.

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Crédit photo

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31 décembre 2012

Tout ce qu’il y avait dans les étoiles la nuit

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Quand on débute une année, on l’attaque avec une envie de revanche, de redevenir le roi du monde, de sa vie, de son corps, on aimerait tout changer d’un coup parce qu’on pense que la nouveauté est forcément mieux.

Même si ce site existe depuis mars 2011, j’ai réellement décidé d’y investir plus d’énergie le premier janvier de cette année.
Parce que j’avais l’envie de bâtir quelque chose de nouveau, oui.

 

Ca a commencé doucement, comme une petite folie qui me faisait traîner des heures sur l’ordinateur.

C’est ensuite devenu une addiction qui s’immisçait dans mes courses en fin de journée, dans ma tête quand j’étais debout sous la douche à déverser des litres d’eau tout en me rappelant ce que j’avais à faire, je me disais chaque fois « tiens CA, c’est une bonne idée d’article ».

Et naturellement, on commence à parler de soi pour que les autres vous parlent d’eux.

Et jour après jour, en à peine quelques mois, vous avez été tellement nombreux à passer par ici pour lire mes articles que je n’osais plus vraiment avancer par moments, de peur de décevoir.

 

Parce que oui, quand j’ai décidé d’écrire pour moi mais tout en partageant toutes mes folies, mes envies, mes peurs aussi, c’était avec la volonté qu’à quelqu’un d’aider les autres, d’en apprendre plus, d’aller toujours plus loin dans la thérapie par le bonheur.

Les moments de créativité succédaient assez vite aux moments plus vides, et finalement, mon petit train est resté sur ses rails et a poursuivi son chemin comme si de rien n’était.

 

J’ai découvert tellement de blogueuses cette année, que cela reste uniquement en tant que « visiteur » sur leur site, mais aussi dans la vie réelle.
Je vous remercie pour votre gentillesse, vos articles colorés et votre fougue.

 

J’aimerais remercier mes lecteurs réguliers, ceux qui passent chaque jour pour voir si un nouvel article a été posté, ceux qui ne commentent jamais, ceux qui commentent tout le temps et ceux qui posent plein de questions intelligentes.

Et même si je parle plus souvent de beauté qu’avant, que les soins pour la peau sont devenus mon dada, je vous promets de vous emmerder avec des billets pleins d’humour qui vous feront oublier le boulot, le bébé et bobby votre chien.

 

En ce début d’année je déménage, j’ai eu 25 ans, aucun cadeau pour Noël, n’ai toujours pas le permis, je suis à la recherche d’un emploi, je suis jeune et dynamique, et j’aime le gratin dauphinois.
Et le homard.

JE VOUS AIME ET VOUS GÂTERAI D’ARTICLES

DES BISOUS ET UNE EXCELLENTE ANNÉE PAILLETÉE À TOUS !

Caribouland
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29 décembre 2012

La lotion du mois (mais en fait pas), la Kiehl’s oil free toner

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Si vous êtes venus par ici pour lire une histoire d’amour, je préfère vous prévenir, ça va mal finir.

J’ai commencé à utiliser ce tonique un peu par hasard.

Je l’avais reçu en échantillon lorsque j’avais acheté mon sérum midnight recovery de chez Kiehl’s, et j’étais tellement contente de recevoir plus qu’une fiole de 10ml que ça m’est monté au cerveau et j’ai commencé à me lotionner le visage avec.

 

Ultra facial oil free toner par Kiehl’s

Avant ça j’étais à un régime d’hydrolat après le nettoyage, ou simplement un pshiiit d’eau thermale, donc j’appréhendais un peu le retour à une lotion plus chimique, mais QUI NE TENTE RIEN NE SAIT RIEN, tu vois.

 

Au début :

Ça a été une catastrophe, parce que j’ai introduit ce produit-là et deux sérums de la marque d’un coup(ne jamais faire ça, vraiment), et du coup je ne savais pas QUI me causait une poussée phénoménale de boutons partout.

Ca ressemblait à une poussée d’imperfections due à l’usage d’un produit non adapté, du coup j’ai tout arrêté.

ultr.jpgJe l’ai réintroduite comme il fallait dans ma routine quelques semaines plus tard et là, pas de réaction, aucune pustulette de compète sur le bas du visage, j’ai alors continué.

Je l’appliquais soit au coton soit à la main, mais personnellement, (et bien que j’applique les hydrolats à la main), je trouve que cette lotion donne un meilleur « rendu » sur la peau quand on la passe au coton.

ultr3.jpg

Puis après avoir vidé l’échantillon, j’ai été me prendre le grand format en boutique.

 

Pour tout vous dire, c’est la première fois que je suis vraiment conquise par une lotion qui ne soit pas une eau florale :

  • elle convient aux peaux normales à grasses (ça fait laaaaarge)
  • elle hydrate comme il faut
  • elle laisse un fini collant qui s’estompe après une minute si vous la laissez sécher sur le visage (moi je préfère appliquer mes soins par-dessus quand c’est encore légèrement humide)
  • elle est sans silicone, sans corps gras, sans parabènes et sans parfum

 

De plus elle a un PH neutre ce qui (selon leurs dires) rééquilibre le PH de la peau, mais je fais plutôt confiance à la nature pour régler ce problème-là après le nettoyage.

utr3.jpgDonc en soi, c’est vraiment un tonique basique, qui fait bien son boulot, mais le hic c’est que j’ai enfin regardé sa composition hier.

Après quasiment trois mois d’usage, je viens de découvrir que cette lotion contient du phénoxyethanol en quatrième position dans la liste des ingrédients.

 

Rappelons que cette bêbette a fait son ramdam au journal de 20h parce que sa présence dans les lingettes pour bébés inquiétait les sphères de la santé.

Son impact

 » Il existe peu de données concernant la toxicité du 2-phénoxyéthanol chez l’homme. Les effets décrits sont des allergies cutanées et des troubles neurologiques. Concernant la toxicité aiguë, les concentrations jusqu’à 10 % (dans la vaseline) appliquées sur la peau de volontaires ne provoquent pas d’effets irritants. Par contre plusieurs cas de sensibilisation cutanée (eczéma ou urticaire) sont rapportés. La fréquence est faible et les cas sont le plus souvent en rapport avec une utilisation régulière dans des cosmétiques. On ne dispose pas de données sur les risques cancérigènes ou les effets sur la reproduction liés au 2-phénoxyéthanol. Toutefois il est déconseillé depuis le 26 novembre 2012 par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du médicament) dans les lingettes pour bébés car il est suspecté d’être toxique au niveau du développement et de la reproduction « 

Source Wikipedia

 

Alors, même si j’ai décidé d’être moins rigide avec les produits qui viennent de l’industrie plus conventionnelle, j’ai un peu du mal à me dire que j’applique tous les jours une lotion que ma peau ADORE réellement, alors qu’elle contient un ingrédient qui a une réputation qui craint.

Une fois que je l’aurai terminée, je n’irai pas la racheter alors que j’aime réellement l’utiliser.

Kiehl’s reste une marque qui me fascine pas mal et dont j’aimerais tester plusieurs produits encore à l’avenir, mais pour celui-ci, je profite de ses derniers instants puis j’irai voir ailleurs.

 

Passez d’excellentes fêtes de fin d’année

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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