19 avril 2012

Non, l’eau micellaire ne se boit pas

 

eau-mic.jpg

 

Au début je voulais écrire un article sur la question « alors, cette eau, on la rince ou pas », un article gentillet tu vois.

Mais à force de tomber sur des blogs où les filles sont très mal renseignées, et se lavent limite les aisselles avec, il semblerait qu’il faille reprendre le problème à la source, pour le bien des peaux françaises, belges, etc.

Amen le peuple.

 

Tout d’abord

Une eau micellaire c’est une eau (waouw) dans laquelle il y a des particules appelées micelles qui en s’agglutinant comme de joyeux comparses s’amusent à décoller ce qui rend ta peau cracra.

Donc, non l’eau micellaire ne se boit pas ni ne fait la vaisselle. Il s’agit d’un produit à utiliser comme DEMAQUILLANT ou NETTOYANT pour le visage, histoire d’ôter les impuretés et les crassouilles qui squattent ton épiderme.

Aparté pour celles qui l’utiliserait en lotion : ça peut dépendre des marques, mais dans la majorité des cas (et pour la Bioderma en particulier), il ne s’agit clairement pas d’un SOIN.

 

Ensuite

On applique l’eau micellaire sur un coton qu’on passe délicatement sur le visage (ne pas frotter, les micelles sont déjà assez costaud comme ça, tu risquerais de t’irriter la peau pour rien).
On renouvelle l’opération jusqu’à ce que le coton soit blanc.

um-poiuopiyh.jpg

Le mieux c’est de le tenir comme Joëlle de chez Avène, testé et approuvé, ça passe bien mieux sur la peau, et tu n’en ressors pas rouge tomate.

 

Et voilà la grande question : on fait quoi après ?

En regardant la bouteille il est écrit « sans rinçage », une expression qui a pas mal chiffonné la blogosphère depuis quelques temps, ça s’est battu à coups de jets de Bioderma en veux-tu en voilà.

En effet, les micelles ainsi agencées sont des tension-actifs, formule que l’on retrouve en général, de manière plus concentrée dans des produits comme des shampoings ou nettoyants pour le corps.

Or, même s’ils sont présents en quantité réduite dans l’eau micellaire, il y en a.

« Les tensioactifs peuvent jouer des différents rôles mais dans les produits dites « nettoyants » se sont souvent des détergents. Un détergent est souvent un composé chimique issue de pétrochimie qui facilite l’élimination des saletés en les « solubilisant » ce qui permet leur élimination lors du rinçage. » [source Kleo Beauté]

 

L’eau micellaire n’est donc pas une eau à proprement dire, mais bien une solution qui contient des substances chimiques pas si inoffensives.

Les marques vous diront : « oh tu sais pour la quantité que ça laisse sur l’épiderme, t’es pas obligée de rincer », les dermatologues vous diront : « un nettoyant, ça laissera toujours des dépôts, il faut impérativement rincer ».

Et moi je te dirai : « Tu fais comme tu veux, je suis pas ta mère, mais il est vrai que si tu as une peau qui a une grosse tendance aux crevasses et montagnes russes, les dépôts ils vont pas se gêner pour squatter tes pores et à terme, ça va devenir difficile à gérer.

Pareil, si tu as la peau sensible, il y a un chouilla de composants dans la bioderma qui peuvent irriter ton visage. Donc moi, je préfère rincer et m’éviter des problèmes ».

 

L’info en plus

Comme je me suis permise de faire ma petite enquête, il y en a beaucoup qui m’ont dit « oui mais moi, j’utilise l’eau micellaire pour éviter justement l’usage de l’eau du robinet. »
FT_trombone-lavande.png    eau-thermale-avene-thermal-spring-water.jpg

Dans une routine qui fait l’impasse sur le robinet, le mieux c’est qu’après l’eau micellaire, tu pshittes de l’eau thermale sur ton visage et tu essuies ou tamponnes délicatement avec un mouchoir. Ou alors tu utilises effectivement un tonique, un hydrolat (type eau de rose, de ce genre-là), ou autre chose qui finira bien le nettoyage.

Et ces produits-là ne se rinçent pas vu qu’effectivement il s’agit de soins qui hydratent la peau.

 

Le mot de la fin

Je ne sais pas si pour vous il y a une logique dans tout ça, en retournant le web dans tous les sens, les réponses que je pouvais recevoir tenaient soit d’une formule marketing toute répétée, soit d’on-dit.

Si vous ne rinçez jamais l’eau micellaire et que sur votre peau il n’y a aucun présage d’une catastrophe à venir, c’est qu’a priori votre peau n’est pas bégueule.

Personnellement les dépôts de savon même en petite quantité m’irritent la peau.

J’utilise donc l’eau micellaire comme pré-démaquillant, juste avant de passer à l’huile. (Pas pour me frire, ignare).

Reste qu’il s’agit d’un produit que j’apprécie, mais qu’on utilise encore assez mal.

 

Avec tout ça, j’ai choisi deux liens à voir :

La vidéo de Joëlle d’avène, avec plein d’astuces !

La vision de Kleo sur les eaux micellaires

 

Des bises les roses

[NB : mon avis se base sur l’usage de la Sebium H2O de Bioderma, et ne concerne en rien les autres eaux micellaires du marché, même si certaines informations peuvent s’appliquer à plusieurs de ces produits en vente pour le grand public]

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
18 avril 2012

Je n’ai pas des pieds de mademoiselle

On a tous un corps qui commence par une tête et finit par des pieds.

A priori.

En tout cas moi je suis née comme ça, avec des petons tous petits, tous mignons, qui tenaient dans les mains de ma mère, ont fait leurs premiers pas.

Puis se sont fait oublier à mesure que je grandissais, puisqu’ils s’éloignaient de mes mains, que je prenais de la hauteur.

tumblr_lxj53nZJ1K1qi1c55o1_500_large.jpg

Même si c’est bien chouette de pouvoir marcher, j’aime pas mes pieds.

Ils sont un peu malingres, fins, leurs doigts ne sont pas longs, mais tous courts, on dirait que sur mon plan de montage on a voulu faire des économies sur les phalanges.

Les ongles n’en parlons pas, le vernis n’a pas sa place sur une surface aussi péniblement étroite.

Je ne marche pas droit, ils font leur vie, surtout le matin, quand je ne suis pas bien éveillée, y en a toujours un pour dire merde à l’autre.

Je vois toutes ces filles qui se baladent en faisant des petits pas, perchées sur des échasses, la gambette aussi longue qu’un chewing-gum qu’on étire.

Il y a comme un air fleuri dans leur sillage, une idée de classe à la Audrey Hepburn.

audrey_hepburn_reference.jpg

Ça s’invente pas une belle démarche, y en a pour qui c’est inné.

Je pourrais faire comme elles, passer des chaussons merveilleux, me sentir comme dans une pantoufle alors que j’ai pris 10 centimètres en un tour de main.

Mais mes pieds n’aiment pas ça.

Ça se recroqueville, se tord dans l’escarpin, et la douleur paraît sur mon visage, bien présente, intenable.

J’ai essayé, mais rares sont les paires dans lesquelles je me sente bien.

Du coup je reste à regarder les chaussures à talons haut, assise sur un pouf dans un magasin, avec un vague sourire collé au visage quand je vois une pimbêche marcher comme un canard.

 

Je n’ai pas des pieds de mademoiselle.

Mais je les chouchoute quand même.

On ne sait jamais que je tombe un jour sur un fétichiste du panard demi-portion.

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
16 avril 2012

La Malbouffe, ou quand t’es gros c’est de ta faute

621461-fat-man.jpg

Belgique, patrie d’humour et de frite, patrie de mayonnaise et de bière, où l’on rigole la bouche pleine à tout ce qui nous entoure.

Il y a ici, dans mon pays une partie de la sphère politique qui a tendance à donner dans le surréalisme, jusqu’à écoeurer notre bon peuple.

Une publicité est parue il y a peu, à l’initiative de la région wallonie-bruxelles, donc pas du petit machin bricolé, sensée sensibiliser la population au problème de malbouffe.

A regarder le spot, on comprend les raccourcis faciles qui ont été pensés, que si l’on mange sain, on gagne plus d’argent, du coupon est plus attirant, et on ramasse plus de filles.

Point à la ligne, la vie est belle.

Hum.

Ca me pose un problème.

Il y a un amalgame sérieux, vu que selon la publicité « le gros mange de toute façon mal, et le mince forcément bien ».
Les créateurs du film ont dit vouloir viser une catégorie plutôt jeune et la sensibiliser au problème de malbouffe et non pas stigmatiser l’obésité.

Il semble toutefois que la vidéo appuie la thèse que si l’on mange mal c’est parce qu’on est gros, et qu’on est gros parce qu’on mange mal.

Les jeunes obèses qui seront face à cette vidéo n’auront-ils pas tendance à se sentir concernés par ce manque d’avenir qu’on lie directement à leur surpoids ?

 

La délicatesse des médias a parfois du mal à trouver son chemin.

Mais, ha ça, on revient déjà de loin.

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram

Défi du lundi : je vais te donner envie de manger des sushis ♥

My beauty Quebec lance un défi comme ça, chaque lundi, histoire qu’on soit unis autour d’un même thème, et là ça m’a tellement fait plaisir, que j’ai décidé de le relever.

 

« Défi du jour : l’Asie à l’honneur. »

tumblr_lzam3kPGl51rp0jigo1_500_large.jpg

Quand j’étais petite, il y a eu un moment où on n’entendais que ça: « de toute façon, ça, c’est du made in china« .

C’était devenu une sorte de ritournelle qui habitait la cour de récré, comme quand les gosses se trouvent une nouvelle mode. On se regardait les étiquettes des vêtements pour voir qui en avait le plus qui venait de là-bas.

Puis c’est passé.

On a reçu des tamagotchis, puis j’ai eu un gsm panasonic pendant que mes amis avaient des furbys. On regardait sailor moon, les power rangers, tout ce genre de dessin-animés assez différents.

tumblr_lci4pjfuad1qbezbuo1_500_large.jpg

Puis c’est passé.

Et une fois arrivée dans la grande école, l’Asie n’avait plus trop de prise sur moi.
J’ai continué à vivre comme ça, à errer de classe en classe, jusqu’à acheter à une foire du livre le nouveau roman d’Haruki Murakami, et je suis devenue mordue.

J’ai acheté méthodiquement tous ses livres, ou quasiment, je me renseignais sur d’autres auteurs, je dérivais de plus en plus vers les mangas, Tezuka, et l’humour particulier de la plume à la japonaise.

Parce que ce qui m’attirait le plus ce n’était pas la Chine, mais le Japon.

La folie du Japon, l’île aux merveilles roses et kawaï, à la population toujours plus dense, avec ses catastrophes, et une population aussi meurtrie par les évènements naturels.

J’allais chez le coiffeur, je voulais les cheveux lisses-baguette, j’ai commencé à aimer les sushis (que je huais avant) et à apprendre des mots, poussant le vice jusqu’à acheter un livre sur « apprendre le japonais en 10 leçons ».

Ca a influé sur moi jusque dans mes dessins, dans ma manière de tenir mon pinceau, d’appréhender la feuille de papier.

japan.jpg

Pour ce qui est des cosmétiques, j’ai adopté la technique du millefeuille, les masques en coton, j’ai dévoré des yeux les sites asiatiques en faisant des waouw et des oooooh.

Mais je n’ai qu’un produit dans ma salle de bains qui vienne d’Asie, parce que je suis frileuse, peur des frais de douane, le temps d’attente qui me rend nerveuse (:D ), et que surtout pour l’instant, j’ai une routine en béton et qui fonctionne vraiment bien, donc pas besoin de plus.

 

Le produit que j’ai, c’est le dieu Tamagohada, un tube à avoir, que j’utilise uniquement quand j’ai « ma poussée de boutons » du mois, contre laquelle je ne sais rien faire, même pas avec le meilleur layering du monde.

img-2046.jpg

Les boutons sont vite éradiqués, en deux jours plus ou moins. C’est un produit qui mousse à souhait et laisse vraiment la peau nickel.

Il y a une revue complète par ici, sur Modjo.

 

Si je ne devais vous citer qu’un seul lien qui vaille le coup d’oeil pour les articles cosmétiques qu’il y a dessus et leur qualité ce serait celui-ci :

Les beautés testent

 

Je crois que j’ai fait le tour, je vous laisse en compagnie de Maru, le chat, ça égayera votre journée au boulot puisqu’on a un lundi sous le soleil/la grêle/la pluie.

20120312-01.jpg
Sayonara les roses !

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram