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1 août 2013

Les blogs beauté sont non fiables, sans contenu et remplis de vernis

Ce matin, troisième jour de migraine, un peu dans le gaz mais carrément pompette à cause de la fatigue, ma soeur me sort un article de sous sa manche et me dit « tu devrais lire ça, c’est pas joli joli ce qu’ils disent sur les blogueuses beauté ».

Bon déjà, rectification du tir, moi je ne suis qu’une blogueuse « spécialisée » dans les soins de la peau, c’est ça mon créneau, mon dada, les actifs végétaux, l’épiderme en crise, la donzelle qui crie « pustule » sur le bord du trottoir.

Donc je me dis que j’aurai forcément du recul pour lire ce genre de compte-rendu blogosphérique.

Tu parles.

J’ai tout lu attentivement comme une bonne élève et l’article m’est resté en travers de la gorge.

 

Envie de faire dans le cynisme gratuit, ou dans la généralité abusive, que sais-je, ça a eu le don de me grimper sur le pompon.

 

Les sept vérités sur les blogueuses beauté selon Gaël

Magazine féminin belge // Gaël Août 2013

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1. Elles ont de l’humour…(Enfin certaines)

Bon là, pas trop de faux-pas, ça parle de Mouchtique très drôle et de Psycho et ses phrases assassines. Forcément ça tranche avec l’univers beauté-cul-cul que tout le monde se fait de la blogosphère beauté. Ils auraient du parler de Melon & Torchon tiens, pour rester dans le ton.

 

2. Elles sont vernies ! Ah ça oui !

La charmante journaliste dit que, chez eux, parce qu’ils sont fichtrement bien informés, ça va parler nouvelles technologies qu’une marque a mis 20 ans à développer dans son laboratoire mais que la pimbêche de blogueuse beauté, elle ne sait pas trop parler de ça, et que du coup ça se vernit jusqu’au derrière (les fesses bariolées, c’est funky).

Alors, de un, soit on nous prend pour des prunes incapables de chercher (une revue de presse c’est bien, mais ça ne révèle rien sur la vraie nature d’un sérum, dont on cache les silicones derrière « l’innovation hydro-activo-cellulo-pas-trop-tôt » qui t’envoie du rêve), soit on se dit que si la blogueuse elle ne cherche pas, et bien elle file fissa dans sa salle de bains pour se badigeonner les nongles, la langue coincée entre les dents pour une concentration au top.

Rapport choucroute.

 

3. Des esprits libres…Faut voir !

Je ne sais pas si vous êtes blogueuse à « beaucoup de tout votre » plein temps, mais personnellement, mon site fait corps avec mon esprit. Ce qui fait que je suis toujours en totale découverte de ce qui m’entoure pour être au courant de ce qui se fait et ne rien laisser passer.

La liberté des blogueurs, c’est surtout leur écriture, ce qu’ils veulent dire, ce qu’ils s’autorisent à révéler à leurs lecteurs, ou pas d’ailleurs.

 

Quand j’ai décidé de commencer à tester des produits de marques, il est évident que s’il s’était avéré qu’une crème pour le visage n’avait pas tenu ses promesses, il ne m’aurait servi à rien de lui lancer des fleurs dessus, parce que j’aurais :

  • perdu en crédibilité
  • me serais rendue ridicule (et gratuitement en plus)
  • je serais passée pour une tarte pas cuite

 

Ceci étant dit, si une blogueuse se fait sponsoriser par une marque, j’ose espérer que c’est parce qu’elle lui fait confiance et qu’elle a pesé le pour et le contre.

Sûr que si je me fais payer par Charal pour parler d’un steak alors que je suis végétarienne, il va y avoir un ch’ti problème dans le potager.

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4. Ce sont des As en marketing. Genre médailles d’or.

Ah bah, Gaël, t’es pas mal non plus. Démaquillages a son « question-réponse » sur la page d’en face et un rappel dans ce petit encart numéro quatre.

Un blog, au départ, c’est un lieu d’échange, alimenté par une personne qui souhaite rendre compte, comme dans un journal de bord, de ce qu’il a pu se passer au niveau personnel, politique, mondial, les envies ne manquent pas.

Une interview sur un blog et c’est une gommette ? Ne joue-t-on pas alors avec la limite qui sépare le journaliste du blogueur, qui, lui, peut souvent dire ce qu’il veut car il n’est pas limité par une contrainte financière, de hiérarchie ou d’éthique ?

Lorsque l’on fait de son site une source de revenu unique, la donne est tout de même différente, mais alors, autant tout arrêter, plutôt que de déblatérer des louanges sur une marque qui nous fait vomir.

 

5. Il arrive qu’elle écrivent pour ne rien dire.

Mon encart préféré, de loin. Parce que JE NE VOIS PAS LE RAPPORT entre un magazine qui ne sort pas le bon jour, mon chien qui pisse sur le pallier et moi qui le prend en photo pour amuser la galerie, et les articles écrits avec les pieds où les images sont tellement belles qu’elles nous font oublier que l’auteure ne s’est pas foulée pour écrire un texte de plus de trois mots.

Après, il y a testeuse et testeuse du dimanche, si on a pas l’intelligence de fermer une fenêtre où l’on a un compte-rendu plutôt mince sur le dernier hit en matière de make-up, c’est qu’on s’autorise à tomber dans le panneau.

 

6. Ce sont vos copines. Et les vraies alors ?

Encore une fois, dans quel monde vivez-vous ?

Depuis quand une blogueuse s’adresse à ses lecteurs comme à sa meilleure amie ? Qu’y a-t-il de mal à montrer ce qui traîne comme accessoires beauté dans le fond de notre sac ? (Tu sais bien, l’amas douteux et collant où se mêlent chewing-gum, brosse à cheveux et tampons).

L’idée même du blog, c’est de se vider la tête, de parler de ce qui nous passionne, nous dérange, nous fait envie, nous transporte. Alors si on veut faire de son site un journal « intime », why not ?

Il y en a pas mal qui existent, sous forme de BD ou autre, et qui nous rapprochent souvent de ressentis qu’on a pu partager pendant la semaine, c’est aussi l’échange sur des évènement platement quotidiens qui permettent parfois d’avancer. Alors si on est plusieurs à se réunir sur un site internet, les barrières paraissent parfois moins hautes, on se confie plus facilement.

L’humain et le naturel, c’est le plus important.

 

7. Les blogueuses, c’est le futur. Pas si sûr.

Pourquoi cette comparaison systématique entre les blogs et les magazines ?

Ils ont souvent l’impression qu’on joue sur les mêmes terrains qu’eux, qu’on complète le monde des torchons féminins.

Que neni.

La force du blogueur, c’est qu’il pourra dire ce qu’il veut, il n’aura de comptes à rendre à personne. Il pourra émettre un avis négatif sur MAC, on ne lui renverra pas un pot de poudre libre à la face.

Les blogs sont pourtant bien souvent plus à jour que les magazines, plus à la pointe, plus précis, et ciblent souvent de vraies problématiques (mise en situation, budget réduit donc plus d’inventivité que lorsqu’on fait partie d’une rédaction).

 

Je ne suis donc pas du tout d’accord avec l’idée « qu’un magazine permet un traitement plus approfondi de l’info ». En tout cas pas les papelards que je connais, et qui à l’heure actuelle sont souvent :

  • en retard sur les tendances beauté
  • à la ramasse parce que même si la régie publicitaire est séparée de l’espace rédactionnel, il reste qu’on voit encore de trop les placements produits dans des phrases glissées par-ci par-là
  • trop peu intéressés par les innovations à l’international, les tutos de youtubeurs archi-connus, etc.

 

La dernière phrase mérite une ola, un super shooting réalisé par des artistes photographes ne suffit pas. C’est comme un mannequin magnifique qu’on aura habillé avec une robe de soie, elle sera JUSTE belle, mais sans charme où est l’envie ?

 

En bref

On apprécie le « c’est quoi un bon tuto ? » avec une réponse qui n’en est pas une (et une petite promo en outre).

Et je passerai sur la mise en avant de Garance Doré et de Babillages, qui sont, certes, des sites très bien lissés et accessibles, mais la blogosphère a plus de contours que ces éternels « gourous » qui restent souvent sur les mêmes routes (et me barbent).

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Conclusion

Je pense que, de plus en plus, et face à l’ampleur du phénomène que constituent les blogs en général, les responsables de magazines ont souvent tendance à banaliser tout ce qui se fait sur internet pour donner un avis hautain et tranchant sans prendre la peine de creuser trop profond.

Auraient-ils peur qu’on prennent leur place ?

 

Je déplore qu’il persiste encore trop de condescendance envers les blogueurs beautés, à ce jour.

Certes, il existe des sites qui ne méritent même pas d’être et qui pourtant, grâce à leur contenu tellement succinct qu’il en devient inutile, arrivent à se placer dans le peloton de tête en terme de popularité.

Mais il faut devenir un as du tri, savoir se renseigner et puis apprécier les vraies belles découvertes, ces autodidactes qui sont devenues des artistes, ces passions qui donnent de la couleur à la blogosphère, ces accès de folie qui font voler les pigments.

La beauté ce n’est pas qu’une affaire de superficialité, mais aussi de redonner confiance, de se prendre pour quelqu’un d’autre, d’innover dans des matières qui donnent envie de se faire belle et de s’aimer.

 

On ne peut pas plaire à tout le monde, mais qu’on ne vienne pas me faire croire A MOI que les blogs beauté sont tenus par des idiotes, j’ai une liste longue comme ça de fifilles au talent grand comme le ciel.

 

Non mais !

Caribouland
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3 mai 2012

Hypnôse drama de Lancôme, que j’aime. Voilà.

J’ai reçu un coffret parfum il y a de ça quelques mois, un cadeau que je n’avais pas demandé, ni listé, mais qui avait trouvé son chemin jusqu’à mes mains.

Le coffret était tellement classe que j’ai eu du mal à le lâcher pendant la soirée, passant tout mon temps à sniffer le flacon Midnight Rose en veux-tu en voilà.

Tout ça avec une classe monumentale, tu penses bien.

Depuis, je voue une sorte de culte à Lancôme.
Il y a comme une irrésistible attraction entre cette marque et moi, question de logo, ou de suavité dans le nom, j’ai du mal à m’en détacher.

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L’idée faisant son chemin, j’étais allée me plaindre auprès d’une tante qui travaille dans la cosmétique comme quoi je voulais, DESIRAIS, l’hypnôse drama de Lancôme, et ce le plus vite possible.

Deux semaines plus tard, elle m’offrait le coffret.

Il n’y a pas de favoritisme là-dedans, juste une très grande habilité à faire les yeux du chat de shrek pour avoir ce que je veux.

Dans la boîboîte, il y avait le mascara (encore heureux), le démaquillant bi-facil et un échantillon de généfique yeux.

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J’ai testé la fiole bleue, et je dois dire que j’aime assez peu la texture huileuse du biphasé.

Question de principe, puis surtout je m’en suis mis aussi dans l’oeil, du coup je voyais plus rien, et j’ai du enlever ma lentille avec mes doigts pleins de produit et de bouts de coton : la grande gogole qui ne sait plus se démaquiller autrement qu’avec de l’huile démaquillante, c’est bibi.

Par contre, rien d’irritant, ce qui est un excellent point.

Le contour des yeux génifique, je vous en reparlerai, je suis encore en pleine phase de test même s’il me plaît déjà.

 

Concernant le mascara

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C’est un mascara super sensuel, tout en courbes, que ça soit à l’extérieur, comme à l’intérieur.

521191-hypnose-drama-un-mascara-aux-pigments-637x0-2 Il peut être un peu difficile à manier, mais comme il épouse parfaitement l’arc des cils, on gère la bête assez vite.

Je n’ai aucun avis objectif à émettre sur ce mascara, parce qu’aussi bien au niveau de la tenue, qu’au niveau des pigments, il est juste comme j’aime.

J’ai déjà les cils assez longs, il les étoffe pas mal et les allooooooonge comme des lianes.

 

J’ai un peu triché, parce que je l’avais déjà depuis des mois en version échantillon, donc j’avais pu me faire un pré-avis avant d’aller supplier ma tante comme une mendiante.

Mais il vaut son prix, c’est du tube de qualité que je dégaine comme un sabre laser histoire de jouer à star wars dans ma salle de bains.

Et rien que pour ça, je l’aime bien.

 

Voilou les roses !

Caribouland
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