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5 juin 2014

Everything Eyes de Bobbi Brown, ou le bouquin de la déception

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Quand  j’étais gosse, j’avais droit aux fêtes d’anniversaire bien orchestrées, avec déballage de cadeaux en public sous les « ho » et les « ha » amusés des adultes qui étaient venus trinquer et, accessoirement, laisser leurs mômes gambader avec moi.

Je ne demandais jamais rien, je laissais les invités m’acheter ce que mes parents leur suggéraient, et je recevais toujours des bouquins (les piles faisant ma taille en fin de soirée), pas de surprise en perspective mais j’étais heureuse comme un ange avec un sourire plaqué sur le visage.

Jusqu’au jour où quelqu’un a décidé de sortir des sentiers battus et de m’offrir des patins à quatre roues multicolores qui faisaient penser à Elmer en pleine crise d’indigestion, j’ai donc regardé l’assistance avec l’air dégoûté d’une gamine difficile et j’ai lancé un « j’aime pas ! ».

« Moh Mona, on ne dit pas ça ! »

Heureusement que ce n’étaient pas des chaussures, sinon on m’aurait sûrement obligée de les mettre (remarque, j’étais une adepte des godasses aux diodes intégrées dans la semelle et qui s’activaient à chaque fois que je posais le pied à terre, on ne peut pas tous être fashion à 8 ans, mais je pensais que j’avais la classe internationale).

Tout ça pour dire que depuis ce jour-là, j’ai commencé à vouloir des choses, profondément.
A choisir ce dont j’avais envie, pour mon anniversaire, devant le stand de churros d’une fête foraine, quand je devais cocher latin-sciences ou sciences-éco, j’avais déjà tracé les contours d’un avenir immédiat.

Madame oui-non en puissance, sans quartier, qui dit ce qu’elle pense avec des aveux de plus en plus affirmés avec les années.

Et avec les désirs viennent les obsessions.

 

J’avais entendu que Bobbi Brown avait sorti un nouveau livre, Everything Eyes, et après plus d’un mois de patience, je l’avais enfin reçu chez moi. En bonne mono-maniaque de la marque, je m’attendais à quelque chose de fabuleux, une petite bible de la beauté riche en découvertes, même sur les basiques.

Mais une fois le colis ouvert, je l’ai rapidement feuilleté et s’est passé la même chose que lorsque j’ai reçu mes patins moches à la roue en gomme rouge, j’ai dit « j »aime pas, bordel », et j’ai un peu râlé.

 

Everything Eyes

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Le bouquin se compose de trois parties :

  • une qui englobe les basiques, comment appliquer son correcteur, le choisir, tout ce qui concerne les fards à paupières, les sourcils, l’eye-liner, les cils
  • une autre qui regroupe des looks
  • et enfin, celle qui aborde le grand sujet des lunettes (parce que Bobbi est une grosse bigleuse)

 

Les basiques 

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Après une présentation des pinceaux nécessaires au maquillage des yeux et des conseils pour ne pas se lever avec l’oeil qui mime un coquard, on passe aux fameux basiques.

Loin de moi l’idée d’être une pro, j’ai très vite passé cette partie étant donné que je n’y ai strictement rien appris, à part dans la partie sur les liners et leurs différentes textures, le reste faisait office de rappel et était franchement redondant.

Avec des phrases comme « le recourbe-cils est génial pour ouvrir le regard. Ne l’utilise pas sur des yeux qui ont déjà été couverts de mascara », c’est comme m’expliquer que A est la première lettre de l’alphabet, il y a des choses qui tombent sous le sens que diantre.

 

Les Looks

Au cas où vous ne sauriez pas qui est Bobbi Brown, il s’agit d’une femme qui a inventé sa propre ligne de make-up dans l’optique d’offrir aux consommatrices des produits qui puissent leur permettre d’améliorer leur canevas naturel, et non de se maquiller comme des voitures volées.

Cette approche se retransmet énormément dans les photos des looks de ce bouquin vu que la plupart des photos sont extrêmement réalistes, et n’évoquent pas la retouche.

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Un bon point qui apporte un plus et rend les modèles encore plus jolies. Ceci étant dit, sur les 10 looks proposés, il n’y a que le smokey (cf. photo) qui sort du lot, le reste s’attardant trop sur le liner à toutes les sauces sans vraiment aborder le cas des différentes formes d’yeux dans les cas pratiques (une seule photo pour la forme asiatique).

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Les Lunettes

Je suis myope depuis mes 8 ans, donc le sujet me concerne plutôt de près, mais j’imagine qu’une personne qui n’a aucun problème de vue va trouver étrange de voir Bobbi jouer à l’oculiste en t’expliquant comment choisir tes lunettes, leur couleur, leur forme, et le maquillage qui va avec.

Je pense que cela aurait eu son sens il y a trois ans, quand tout le monde portait des fake pour se donner du style et passer pour hype, maintenant c’est devenu ringard.

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A la fin de la section on trouve quelques idées pour que nos yeux ressortent bien derrière les vitres, mais BB a un peu bâclé le sujet, vu qu’elle voulait vraiment me faire comprendre qu’elle aurait voulu faire opticien chez Pearle et non maquilleuse professionnelle.

Elle a pris le sujet avec un tel sérieux qu’on a droit à une histoire de la binocle en accéléré, un flash back dans l’enfance de Bobbinette et toutes les lunettes qu’elle a pu/du porter depuis son adolescence jusqu’à la création de sa première ligne d’eyewear.

En parlant de sa collection, elle la présente en long et en large en mettant certains modèles en exemple pour bien signifier que « si tu as un visage rond, il te faut des cat-eye comme sur la photo ».

Les gens ne sont pas idiots, mais le placement de produit a son petit effet vu que même pour mon cas (la tête ovale), elle aurait pu me convaincre de jeter mon dévolu sur une magnifique paire rose pâle si j’avais eu une bourse plus remplie.
Damn.

 

Je n’aurais jamais du acheter ce bouquin…à mon âge 

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Quinze euros plus tard, ce livre ne m’a rien appris, ni sur la vie, ni sur mes habitudes, ni sur mes yeux.

Je reste sur ma faim, sans avoir vraiment pu découvrir des astuces que j’ignorais jusqu’alors ou des petits secrets pour rendre le regard éblouissant, il manque des idées de MU de fête au milieu des looks vus et revus.

 

Je me trouve toute bête, débutante que je suis, à me dire que finalement, j’aurais bien aimé le recevoir à un de mes anniversaires, quand dix ans plus tôt, je commençais à me maquiller et m’appliquer des sclotchs de crayon noir dans la muqueuse du bas et du haut.

Sale Emo.

Oui, je suis sûre qu’ado, j’aurais dit « oh merci ! » à un cadeau comme celui-là.

Il y a une gamine en moi qui me serre bien fort dans ses bras tellement elle est contente, mais ça n’a pas suffit pour me conquérir.

 

Des bisous les Caribous ! 
Edition originale (en Anglais)
à 15 euros sur le site de la Fnac 

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9 mai 2014

My Little Week-End Box

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Le jour où deux personnes délurées lancent la sauciflard-box, je signe direct.

En attendant, y a la Little Box.

 

Pour vous donner une idée du topo général

  • je n’aime pas le concept des boxes parce qu’on ne peut pas vraiment choisir ce qu’on reçoit
  • parce que la dose de mystère est élevée
  • parce les blogueuses partagent leur contenu comme des crevards (tiens donc, je fais partie de la bande pour une fois), et que donc, si j’étais une abonnée, j’en voudrais sûrement à la moitié des nanas qui peuplent la blogo-atmo-sphère
  • parce que souvent, ça n’a pas l’air transcendant, ou déjà vu

 

Étant ado, le concept m’aurait sans doute fait trépigner, à attendre le facteur comme un bulldog réclame son nonos avant l’heure, il aurait fallu m’accrocher avec une laisse pour éviter de voir un enthousiasme débordant me manger des pieds à la tête.

Calme enfant.

Toujours est-il que ce matin, j’ai reçu la box de la part d’un koala breton, et même si j’ai adoré la surprise, le soufflé retombe doucement quand on creuse les goodies.

Oui, je suis dure à conquérir.

 

Inside MY LITTLE WEEK-END BOX

Il y a une évidence indéniable (reine des menteuse repentie) : les visuels sont vraiment à mon goût et me rappellent un peu ceux qu’on peut trouver chez Marabout dans les petits carnets pour Paresseuses. Un esprit girly sans trop en faire qui a le don de me caresser dans le sens du poil (épilé le pwal), je suppose que je suis faible parfois.

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Le magazine My Little World

J’aime bien lire ce genre de papelard, c’est ce que j’emporte dans mon sac quand je n’ai pas envie de prendre ma kobo, ou que je sais que je veux me vider un peu l’esprit (Einstein, sors de ce corps). Rien de particulier à dire dessus si ce n’est qu’il y a une chouette interview de MADAME ABSOLUTION dedans, celle qui est derrière le soin purifiant dont je te parlais l’autre jour. La classe.

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Une petite trousse de voyage

Elle est large et pratique, et étant une grand fan des trousses en tout genre (j’ai un élevage arc-en-ciel du mini au maxi), ça en fait une de plus qui rejoint ma collection. Juste un regret me reste en travers de la gorge : « Aubade » s’inscrit comme une invitation à la lingerie, mais pas de string foufou à l’intérieur de la pochette, cherchez l’erreur.

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MLB5.jpgLe pochon à produits

On arrive enfin dans le coeur du sujet avec trois produits censés vous assurer un week-end d’or et d’argent : un après-shampoing, une mousse nettoyante et un lait pour le corps.
Right.

En fait, quand je pars en week-end, moi j’aime bien qu’on m’offre une nappe à carreaux vichy, un masque pour le visage et un vernis pour peinturlurer mes petons pendant que je regarde un bon film gnangnan le dimanche (oui, je veux bien aussi une idée cinématographique, si tu en as dans ta besace).

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Les produits en eux-mêmes 

L’après-shampoing dove : j’ai beau aimer la marque pour ses déodorants qui ont toujours été des monstres d’efficacité sur mes aisselles de demoiselle, jamais plus je n’achète de produits pour les cheveux chez eux. Déjà testé et détesté leur gamme capillaire, encore un produit pour mon sample bag.

Le lait corps hydratant My Little Beauty : vendu 18 euros les 100ml, avec comme deuxième ingrédient la paraffine, j’ai vu plus excitant sur mon échelle du cocooning. Là où le bât blesse le plus, c’est au niveau de l’odeur; on se balade entre le torse d’un homme velu et le parfum d’une midinette, la fragrance est trop forte pour mes narines et me rend pompette.

 

La mousse nettoyante Nominoë en format mini : grande nouvelle, vu qu’il s’agit ici de la toute récente version reformulée du nettoyant dont je vous ai déjà tant parlé, dans un packaging qui rappelle celui du philtre de beauté.

Je viens de l’essayer et elle est effectivement PLUS DOUCE que l’ancienne version (ils doivent avoir des doigts de fées dans leurs labos, ou un Dumbo qui chante une salsa adoucissante pour accomplir un exploit pareil). À voir sur le long terme, mais je déclare qu’elle est désormais à égalité avec la mousse Cattier. Olé !

PS : Nominoë a lancé son site internet sur lequel on peut commander et ce sans frais de port (oui je sais, c’est émouvant). Enjoy enjoy, surtout l’huile !

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Pour finir, il y avait aussi une sorte bandeau foulard dans tout le toutim, mais, n’ayant pas une tête à chapeau ou à quoi que ce soit qui se porte sur mon chef (j’ai déjà tenté, en gros j’ai l’air d’une cruche), il ira directement dans le sac à main de ma soeur pour son plus grand bonheur.

 

Au final, je pense que la boîte est équilibrée pour son prix, et que le visuel joue grandement sur mon avis modéré à son égard, vu qu’un peu plus de « gourmandise » cosmétique m’aurait plu. Si je ne devais garder que trois choses, ce serait la trousse de beauté, le livret et le nettoyant (parce qu’il reste un de mes favoris de tous les temps), et rien de plus.

Je suis d’ailleurs très contente (la gamine qui s’approprie la joie bretonne) que les personnes qui ont reçu cette MLB du week-end puissent enfin découvrir la marque Nominoë via cette mousse flambant neuve. Vous me direz ce que vous en pensez, de mon côté je vous décortiquerai l’objet en profondeur dans une revue comparative une fois le flacon bien usé, just…wait for it.

 

Passez un excellent week-end les Caribous !
My Little Box 16.90 par mois (+3 euros pour la Gelbik)

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30 avril 2014

Culture beauté : trois livres pratiques sur les cosmétiques

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Quand j’ai commencé à faire ma goumiche et à m’intéresser à la peau et ses mouvements (flexion de la bouche, clignement de l’oeil, point noirs à volonté), il a fallu que je me renseigne.
Dans n’importe quel domaine, on vous tiendra le même discours  » si tu veux parler de patate, cultive la pomme de terre ».

J’ai donc organisé mon potager et commandé plusieurs bouquins qui m’ont beaucoup appris depuis et que je consulte encore régulièrement pour ne pas dire de conneries et me rappeler si une huile essentielle particulière convient pour une peau réactive, ou si les parabens c’est le mal.

 

Ma bible en trois parties

Le number one : La vérité sur les cosmétiques

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Rita Stiens, l’auteure, est à considérer comme une personne très éclairée qui charcute les codes et appellations chimiques pour les rendre plus clairs aux yeux du consommateur.

Quand je me suis procuré cette édition de 2012 (mise à jour régulièrement), j’étais au commencement du blog, je n’y connaissais rien, et dans ma recherche de vérité et de réponses par rapport à la jungle cosmétique, j’avais envie de faits claquants bien imprimés sur le papier.

 

Ce qu’on y trouve :

  • tout ce qui concerne les labels et les certifications européennes : sur son site on peut trouver un codage avec des petits smileys, qui classifie les ingrédients des plus bénéfiques à ceux qui sont douteux
  • on y parle des différents champs de la cosmétique : naturelle, bio, traditionnelle, de quoi avoir une vue d’ensemble sur le secteur
  • on y parle de la peau, à quoi sert un sérum ou une crème, ce que sont les actifs efficaces en cosmétique naturelle
  • des produits pour le corps, les cheveux, de ces ingrédients jugés contestables dans les produits du commerce

 

Chaque catégorie propose l’analyse d’un produit de base avec une explication des composants et leur action au sein du soin.

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Je conseille ce bouquin à ceux qui veulent absolument mettre leurs mains dans le cambouis et ont soif d’apprendre de nouvelles choses sur le sujet. Selon moi, il faut vraiment prendre du recul et rester plus qu’objectif en lisant ce livre car il est clairement dirigé et met en garde de façon très (trop) alarmante sur les soins qu’on a l’habitude d’utiliser mais qui contiennent une grande part de chimique.

Néanmoins, il reste un bouquin que j’adore toujours autant et qui éclaire bien le terrain de la beauté et son commerce (parfois abusif) sans que cela soit pompant et inaccessible pour une personne lambda.

 

Le number two : le guide Marabout des Huiles essentielles

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Dans les rayons, j’avais énormément hésité avec la bible de Festy, qui est considérée comme la bible à avoir quand on s’intéresse de près aux plantes et huiles essentielles.

Mais en le feuilletant, je ne sais pas, il y a un bidule qui n’a pas pris, c’était trop alambiqué et pas assez festif (Festy, festif, allez rigole), donc je me suis rabattue sur l’édition de Marabout, en me disant que de toute façon, je n’avais pas besoin d’informations poussées mais surtout d’une petite mise en bouche sur ce milieu.

 

Ce qu’on y trouve

  • les méthodes d’extraction, de quoi clairement comprendre les différentes bases que l’on peut obtenir à partir d’une plante
  • des descriptions pour comprendre la composition d’une huile essentielle (cette partie-là est courte et un peu plus poussée mais toujours intéressante)
  • les précautions d’emploi (parce que NON les HE ne sont pas des huiles, mais des bombes naturelles très actives !), les moyens de les utiliser, les huiles végétales
  • certains hydrolats et HE les plus répandus sont dans le livre, avec leurs bienfaits, usage, et dosage (à creuser, parce qu’il n’est pas précis, on parle de dilué, non dilué, etc.)
  • et une partie sur ce que l’on peut soigner avec les huiles essentielles

 

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Comme livre de base pour en apprendre plus sur les plantes et leur pouvoir à travers les huiles essentielles, il est vraiment bien fait.

Il trouve ses limites dans la posologie qu’on aimerait plus complète à certains endroits, mais on découvre tellement, des appellations recommandées aux maux du quotidiens que l’on peut soigner simplement, que je lui pardonne.

Et puis le fait qu’il soit très lisible (comme tous les ouvrages Marabout) et peu cher est plus qu’appréciable.

 

Le Number three : La Peau (la dermatologie au service de la beauté)

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Cet  ouvrage est sûrement celui qui me concerne le plus, parce que je l’ai acheté dans le désir d’en savoir plus sur « la peau, la peau, la peau »!

 

Ce qu’on y trouve

  • de tout : la cosméto pure et dure, les ingrédients, comment choisir ses produits, et des conseils santé
  • chaque partie passe en revue tous les aspects du thème abordé : si l’on parle de la peau, on parle des muscles, des pores, du sébum, du film hydrolipidique, de la sueur, etc.
  • énormément de pistes pour certains problèmes, citées ci et là

 

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Clairement, il ne s’agit pas d’un livre écrit pour être fluide. Même si les rubriques sont très claires, la lecture me fait l’effet d’être dans un rayon de bibliothèque dont je passe en revue les titres en suivant l’alphabet.

Donc, plus on avance, plus on a l’impression qu’on nous lance plein d’idées sans recevoir assez d’explications, mais il se cache une manière logique de voyager dans « La Peau » sans s’y perdre : imaginez un dictionnaire qui aborde la dermo-cosmétique de manière décomplexée et vous aurez ce bouquin.

Il n’est absolument pas nécessaire de le lire en un coup (comme Mona la Maboule), mais plutôt d’y prendre de temps en temps les informations qui vous intéressent sur le moment.

 

Bien sûr on trouve généralement tout ce qu’on veut sur internet aujourd’hui, mais avoir des bouquins spécialisés sur les domaines qui nous passionnent peut souvent changer la donne : parce qu’ils sont écrits par des personnes qui sont inscrites dans le milieu qu’elles décrivent (dermatologue, spécialiste de la cosméto naturelle, diplômée en phytothérapie) et apportent donc une vision toute neuve à celle que l’on s’est forgée.

Mes trois petites bibles sont totalement abordables (financièrement et intellectuellement) et il ne faut pas avoir fait Bac + 10 pour capter chaque mot.

A vous de voir si vous voulez plutôt l’avis d’une justicière de la liste INCI, d’une passionnée de plantes ou d’un spécialiste du plus grand organe du corps humain, à mon avis ils se complètent impeccablement.

 

Des bisous les Caribous, et bonne lecture !
La vérité sur les cosmétiques – Rita Stiens (23 euros)
Le guide Marabout des HE – Fabienne Millet (18 euros)
La Peau – Hill-Sylvestre et Ottavy (16 euros)

Caribouland
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13 avril 2014

Because beauty is a state of mind

Parfois, on s’étonne soi-même.

Ce pouvoir de croire en des choses et de regarder plus loin avec un placebo qui nous donne le sourire, nous aide vraiment sans avoir de réelle action sur notre corps.

J’ai commencé à admettre que tout était dans le psychisme et qu’un body n’était pas qu’une maison, mais aussi un endroit qu’on décorait et qu’on habitait avec plus ou moins de conviction, savoir qu’en poussant la porte, on découvrirait une ambiance chaleureuse plutôt qu’un désert me confortait dans l’idée que ce qui fait avancer est définitivement lié à l’esprit et la positivité.

Et puisque qu’avec ce qu’on l’on a à l’intérieur on peut changer l’extérieur, j’ai appris à ne plus me regarder comme quelqu’un qui a un côté du visage un peu plat, l’autre plus mobile, comme une image presque entièrement refaite, j’ai juste essayé de me construire avec un nouveau sourire, un nouveau-moi, tout ce qui est une nouveauté précède un changement n’est-ce pas.

 

Ce qui me donne le courage de m’accepter passe par tout ce que j’écris ou lis, voir d’où je viens, ce que j’ai déjà vécu et surmonté avec ma petite personne, les changements physiques sont sûrement les plus durs à assumer, mais j’ai fait de mon mieux pour m’y habituer.

On ne devient pas qui on est d’un coup de baguette magique, on passe par des moments où un bout de madeleine trop trempé qui tombe dans le café nous ferait pleurer (la gourdasse), puis un autre où une blague bien placée nous rend hilares.

 

Il y a très certainement un pouvoir des peurs, de ne pas être à la hauteur, d’espérer ne pas fuir avant la victoire (abandonner son régime avant d’avoir pu mettre une jambe dans son falzard préféré), de faire de son mieux (ne pas craindre le ridicule à une soirée karaoké), voire viser ce qui nous met en danger pour découvrir une nouvelle facette de notre personnalité (le « mieux se connaître »).

Il n’y a rien qui peut faire bouger une montagne si ce n’est hulk les tremblements de terre, mais taper du pied au sol ne change pas les évènements, faut que ça bouge, qu’un déclic, un bouquet, une chute, un message, une porte qui vous enferme dehors vous tourne dans la bonne direction, comme le coq sur les toits se colle au vent.

 

Et même si certains matins, on aimerait bien qu’un patch résolve un air morose et une petite mine, peut-être qu’en fin de journée tu auras trouvé ton estime en recevant un compliment.

Finalement, ça valait la peine d’attendre quand on sait que potentiellement tout arrive, il faut seulement faire preuve de patience et observer ses qualités.

Smile, just smile, and let life become bright bébé.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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12 février 2014

A place like home they call Kroonen & Brown [Bruxelles]

Je suis une habituée des magasins bruyants, ceux dans lesquels se battent les clients, où l’on a l’impression qu’on ne prend pas assez le temps pour s’asseoir, parler de ce que l’on aimerait vraiment pour prendre soin de soi.

Ce genre d’enseigne ne m’attire plus tellement, je préfère y faire un saut en ayant cherché auparavant ce que j’allais y acheter et puis basta. Pas de grands discours de la vendeuse, pas de relationnel. Juste moi, le bancontact et mon achat.

Et puis j’ai fait une petite découverte grâce à Kimmy, je suis allée chez Kroonen & Brown.

Trois fois en deux semaines, c’est dire l’attrait pour ce bijou à deux pas du Petit Sablon.

 

La première fois, j’ai rencontré Ioana, la propriétaire du lieu.

Je suis restée plus d’une demi-heure en boutique à parler beauté avec elle, de produits cosmétiques qu’elle avait choisi de vendre, de make-upet de soins esthétiques.

Elle m’a raconté l’histoire de Jane Iredale et des packaging inventifs de la marque Absolution, et tout en l’écoutant,  je découvrais un monde d’exception, peuplé de naturel, d’actifs ciblés qu’on applique selon les besoins de la peau, tout un concept qui me plaisait tellement et m’intriguait.

 

Le lendemain, Kim et moi sommes repassées chez K&B, et c’est là que j’ai rencontré Sybille, une make-up artist capable de transformer mon visage en celui d’une diva prête pour un tour de dancefloor.

Deuxième coup de coeur et un produit de teint adapté à ma carnation sous le bras, j’avais encore envie de revenir, passer du temps assise sur une chaise à regarder la boutique évoluer autour de moi.

 

Samedi passé, j’ai eu l’occasion d’y retourner pour la troisième fois, pour un évènement autour du thème de la Saint-Valentin. Les cupcakes attendaient de trouver une bouche pour les dévorer tandis que les invités/clients écoutaient religieusement comment reproduire un trait d’eye-liner parfait.

C’est ce jour-là que j’ai découvert la troisième facette du magasin, les parfums, et que j’ai eu un véritable crush pour l’air de rien de Miller Harris que je regrette déjà ne plus sentir sur moi.

Les fragrances qu’on trouve chez K&B ne cachent non pas deux ou trois niveaux, mais une cascade olfactive. Beaucoup plus dense donc que les parfums basiques de parfumerie traditionnelle, des senteurs avec un cachet exceptionnel que je voulais imprimer sur mes poignets, des trésors pour le nez qui s’enivre et n’en a jamais assez.

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Kroonen & Brown propose des services esthétiques, du soin du visage à celui des pieds et des mains. Encore une fois, comme tout a bien été pensé, les produits vendus en boutique sont utilisés pendant ces séances (histoire que si vous avez également les mêmes produits chez vous, cela vous évite une réaction allergique ou incongrue).

Et si par malheur, vous habitez loin du centre, K&B effectue des livraisons à domicile des produits qui vous plaisent, un petit email suffit pour s’arranger (FDP à 5 euros pour la Belgique, et 15 euros pour la France, de quoi obliger les frenchies à passer une journée sous le beau ciel belge).

 

Les marques mises en lumière : Jane Iredale, RMS beauty, Make UpDesignory, Absolution, Cosmetics 27 (leur baume nettoyant est une tuerie !!), Environ, Gentlemen’s  Tonic, Menard (gniiih), Valmont et 3Lab. Pour les parfums, la liste est plus longue, je vous laisse découvrir tout ça.

 

Cette boutique a un cachet indéniable et fait désormais partie des mes lieux préférés à Bruxelles, ce genre d’espace où l’on passe quand on a envie de flâner ou simplement d’avoir un conseil de qualité dans le domaine des parfums, des soins ou du maquillage.

A place like home, je vous dis, sans les matelas.

 

Des bisous les Caribous !
Plus d’infos sur le site de K&B
Rue Lebeaustraat 49, Quartier du Grand Sablon, Bruxelles 1000

Caribouland
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