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16 avril 2012

Défi du lundi : je vais te donner envie de manger des sushis ♥

My beauty Quebec lance un défi comme ça, chaque lundi, histoire qu’on soit unis autour d’un même thème, et là ça m’a tellement fait plaisir, que j’ai décidé de le relever.

 

« Défi du jour : l’Asie à l’honneur. »

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Quand j’étais petite, il y a eu un moment où on n’entendais que ça: « de toute façon, ça, c’est du made in china« .

C’était devenu une sorte de ritournelle qui habitait la cour de récré, comme quand les gosses se trouvent une nouvelle mode. On se regardait les étiquettes des vêtements pour voir qui en avait le plus qui venait de là-bas.

Puis c’est passé.

On a reçu des tamagotchis, puis j’ai eu un gsm panasonic pendant que mes amis avaient des furbys. On regardait sailor moon, les power rangers, tout ce genre de dessin-animés assez différents.

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Puis c’est passé.

Et une fois arrivée dans la grande école, l’Asie n’avait plus trop de prise sur moi.
J’ai continué à vivre comme ça, à errer de classe en classe, jusqu’à acheter à une foire du livre le nouveau roman d’Haruki Murakami, et je suis devenue mordue.

J’ai acheté méthodiquement tous ses livres, ou quasiment, je me renseignais sur d’autres auteurs, je dérivais de plus en plus vers les mangas, Tezuka, et l’humour particulier de la plume à la japonaise.

Parce que ce qui m’attirait le plus ce n’était pas la Chine, mais le Japon.

La folie du Japon, l’île aux merveilles roses et kawaï, à la population toujours plus dense, avec ses catastrophes, et une population aussi meurtrie par les évènements naturels.

J’allais chez le coiffeur, je voulais les cheveux lisses-baguette, j’ai commencé à aimer les sushis (que je huais avant) et à apprendre des mots, poussant le vice jusqu’à acheter un livre sur « apprendre le japonais en 10 leçons ».

Ca a influé sur moi jusque dans mes dessins, dans ma manière de tenir mon pinceau, d’appréhender la feuille de papier.

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Pour ce qui est des cosmétiques, j’ai adopté la technique du millefeuille, les masques en coton, j’ai dévoré des yeux les sites asiatiques en faisant des waouw et des oooooh.

Mais je n’ai qu’un produit dans ma salle de bains qui vienne d’Asie, parce que je suis frileuse, peur des frais de douane, le temps d’attente qui me rend nerveuse (:D ), et que surtout pour l’instant, j’ai une routine en béton et qui fonctionne vraiment bien, donc pas besoin de plus.

 

Le produit que j’ai, c’est le dieu Tamagohada, un tube à avoir, que j’utilise uniquement quand j’ai « ma poussée de boutons » du mois, contre laquelle je ne sais rien faire, même pas avec le meilleur layering du monde.

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Les boutons sont vite éradiqués, en deux jours plus ou moins. C’est un produit qui mousse à souhait et laisse vraiment la peau nickel.

Il y a une revue complète par ici, sur Modjo.

 

Si je ne devais vous citer qu’un seul lien qui vaille le coup d’oeil pour les articles cosmétiques qu’il y a dessus et leur qualité ce serait celui-ci :

Les beautés testent

 

Je crois que j’ai fait le tour, je vous laisse en compagnie de Maru, le chat, ça égayera votre journée au boulot puisqu’on a un lundi sous le soleil/la grêle/la pluie.

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Sayonara les roses !

Caribouland
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11 avril 2012

Bref, j’ai vu Intouchables

Faut même pas que ça étonne qui que ce soit, j’ai toujours des années de retard sur tout le monde en matière de cinéma.

Je suis du genre à observer la réaction des gens au sortir des salles, à regarder s’ils ont un sourire collé au visage. Puis sagement j’attends le DVD (bah, oui, megaupload est mort, tu te souviens).

Et, une fois que je l’ai, je le regarde

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J’ai un peu du mal avec les films qui créent un engouement tel que TF1 en fait à la fois un reportage au JT, un prime time un dimanche soir, mais également un documentaire à la façon  « inside the beast ».

Ca remplit mon univers visuel pendant les mois qui précèdent la sortie, mais également après celle-ci.

Du coup je peux me retrouver un peu déçue quand, une fois devant ce que tout le monde m’a dépeint comme étant un chef d’oeuvre, j’ai seulement sous les yeux un bon film, qui tient la route, mais sans plus.

Malgré tout le battage, j’ai vraiment bien aimé Intouchables.

Parce que je suis une fan de François Cluzet, de son jeu, sa justesse, que ça soit dans ce film-ci, ou les autres dans lesquels il a tourné.

Et qu’ensuite l’histoire est plaisante, on rigole, on pleure de rire pour ensuite s’arrêter et s’émouvoir.

 

Ça balance entre un récit de vie et de l’humour à tous les étages, où les choses sont simples et comme elles viennent. Ca se raconte comme une douceur, une balade sur un pont quand on se perd au fil de la nuit.

J’ai aussi adoré Omar Sy, qui n’a pas volé son César avec ce rôle qu’il interprète à merveille, les yeux comme des billes qui brillent à chaque scène.

 

Bref, j’ai vu Intouchables.

Et ça m’a beaucoup plu.

Caribouland
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1 avril 2012

Titanic de retour au cinéma

Quand j’étais petite, il y avait des films que j’avais du mal à voir. Comme les gremlins, avec cette injustice qui traînaient tout le long du film et me torturait le cerveau.

Parce que je savais qui étaient les méchants, que les gens dans le film les trouvaient super mignons et moi pas du tout.

En gros, impossible de les avertir, avant qu’ils ne se rendent compte de ce qui n’allait pas dans la tête de ces monstres, et évidemment, c’était toujours trop tard.

 

Ce genre de scénario, tu le retrouves dans énormément de films.

Qu’ils soient d’action ou pas, c’est vraiment le genre d’histoire qui me met mal à l’aise.

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Quelques années plus tard, en 1997, Titanic sortait au cinéma.

En cours d’histoire on n’avait pas été jusqu’aux années 1900, mais qui ne connaissait pas cette tragédie ?

Je m’étais échouée chez une amie, quelques mois après la sortie, et on avait mis la cassette dans le magnétoscope (riez, les DVD ça n’existait pas), des popcorns attendaient dans un grand bol posé sur la table.

 

Je savais pertinemment que toutes ces pauvres personnes allaient mourir.

Je voyais cette eau, qui envahissait tout, par tous les trous du paquebot, et je restais impassible.

J’étais juste éblouie.

 

Par les grands vacarmes, les effets spéciaux, la fatalité qui s’abattait sur les passagers, un par un, pour n’en épargner que quelques uns.

Je ne pouvais prévenir personne de ce qui allait arriver. Ça me torturait aussi, mais ça se mélangeait à quelque chose de brillant.

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Je n’étais plus mal à l’aise.

Sûrement parce qu’il y avait cette romance, coincée entre le regard de Jack et de Rose.

Comme une chaleur si forte qui ne pouvait qu’envoûter l’adolescente que j’étais.

 

Et ce 4 avril, 100 ans après le naufrage, une version 3D du film sort en salles.

Je vais m’asseoir dans un fauteuil rembourré, des lunettes bleues et rouges qui me donneront l’impression de faire partie de l’histoire, de pouvoir agir sur le destin de ces personnages.

Je vais revoir Titanic au cinéma, et je suis comme une gosse.

Caribouland
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15 février 2012

Le cas du livre numérique

Ebook par-ci, bouquin par-là, cela fait un moment que l’on essaye de tirer les lecteurs vers l’ère numérique, et moi, comme je ne quitte pas si facilement ce qui me plaît, j’ai toujours eu du mal avec les nouvelles technologies qui touchent au livre.

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Pourtant je ne fais pas tellement partie de la « vieille » génération, j’ai 24 ans tout juste, une culture littéraire presque envahissante, et des textes, j’en ai vu défiler.

De ceux avec une couvertures absolument laide, aux éditions plus riches, ou encore celles à la reliure modeste.

 

Ce que j’aime dans le livre, c’est le plaisir de l’acheter d’abord.

D’aller à ma librairie préférée qui fait deux étages, où le bois craque quand on monte l’escalier, où l’on se sent bien dès qu’on voit les étagères remplies et tous ces titres qui dansent (trouvez la votre, vous verrez, ça change tout).

J’aime bien les feuilleter, sentir les pages avant même de commencer ma lecture, avoir sous les doigts quelque chose de palpable, de présent, comme si l’on recevait directement le manuscrit des mains de l’auteur.

Ça me fait toujours cet effet-là.

 

Puis revient, de manière aléatoire, le petit débat sur le livre numérique.

Il coûte en moyenne moins cher que le livre papier, mais nécessite un support de type tablette (que cela soit dédié uniquement à ça comme sur la kindle, ou une tablette standard comme l’ipad) qui, lui, nous pousse à casser notre tirelire.

C’est un produit qui ne fait pas partie de mes coutumes, qui m’éloigne de l’objet pour lequel j’ai tant d’attirance, pour arriver à un espace virtuel sur lequel je n’ai pas spécialement de garantie concernant sa longévité (alors qu’un vrai bouquin dure en moyenne au moins 25 ans).

 

Bien sûr l’ebook a des avantages 

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Le support peut stocker  un nombre impressionnant de livres, a un confort de lecture comparable à la version papier, et les éditions numériques ne s’altèrent pas.

Mais la poésie, le charme, tout ce qui est lié à l’imagerie de la littérature : lire sur le quai de la gare, dans un café, faire des taches sur les feuilles, les tourner, retourner, abîmer la couverture, puis finir le livre et refermer la dernière page.

Incomparable.

 

Je suis peut-être vieux-jeu, matérialiste, nostalgique, inspirée, il y a certaines choses pour lesquelles le passage au numérique ne m’inspire rien.

Un bouquin ne se décharge pas, sent bon (en général), et c’est plus original à offrir qu’un bon pour acheter un livre numérique sur amazon.

 

Si après tout ça, vous avez toujours envie d’avoir des écrans sous les yeux, rien ne vous empêche de succomber aux nooks, kindle, cybook, kobo…tous ces êtres étranges.

Moi je retourne à ma pile de bouquin, celle qui m’empêche de marcher convenablement dans ma chambre (bah oui, on ne peut pas tout avoir ).

Caribouland
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