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22 mars 2013

Lettre ouverte (et vénère) d’une belge à la Fnac

Alors que,  jusqu’à présent, je profitais pleinement de ma kobo en lisant des ebooks donnés par « des amis » ou tombés dans le domaine public, je me décide, il y a quelques jours, à aller acheter mon premier livre sur le site de la Fnac.

Je vous avais parlé de la marche à suivre dans ma vidéo de présentation de la bête, il faut simplement chercher un titre, le mettre dans son panier sous son format numérique (ebook), payer à la caisse avec une carte de crédit, et hop, le kobo desktop synchronise votre compte fnac avec votre liseuse, et vous êtes parti pour une nouvelle aventure.

Ça, c’est la théorie.

Dans les faits c’est moins simple.
Quand j’étais allée à la Fnac pour acheter ma kobo glo, et être VRAIMENT sûre de ce que je faisais, j’avais harponné un gentil garçon du magasin à qui j’avais posé plein de questions dont celle-ci : « est-ce que j’aurai accès à tout les livres numériques sur la fnac ? » et il m’avait dit que oui, que les milliers d’ebooks n’attendaient plus que moi.

Tu parles (d’ailleurs si je le recroise, je le zigouille).

 

J’étais devant mon ordinateur, j’ai d’abord essayé de passer à la caisse avec un roman japonais, échec.

« Ce livre n’est pas disponible dans votre zone géographique ».Je me dis que c’est la faute à pas d’bol, que certaines oeuvres sont sûrement non exportables même sous forme numérique.

Je retente le coup avec un autre titre, même échec.

Je commence à me dire que soit il y a un stûût dans le bouillon, soit je me suis vraiment faite avoir.

Je suis un peu plus énervée que dix minutes auparavant, j’essaye de planter dans mon panier des livres qui ne m’intéressent pas, mais toujours la même réponse.

Un peu désespérée, j’essaye de télécharger une nouveauté via un autre site, le site de Kobobooks (lié à la kobo, donc à la Fnac), et là, miracle dans la casbah, aucun problème pour valider mon panier.

Je me dis que c’est trop fort, j’entrevois l’ombre de la supercherie mais j’évite de m’agiter.

Je continue donc mon tour d’horizon sur ce site-là, plutôt que sur la Fnac (qui avait l’air de m’en vouloir) et je me rends vite compte qu’il y a comme une ENORME réduction du choix.

Que ce soit dans les livres récents ou pas, j’ai un peu du mal à trouver mon bonheur, quant au moteur de recherche de kobobooks, il ne comprend tout simplement pas certains mots-clefs, et renvoie parfois à des bouquins dont personne ne veut.

Je suis fâchée.

 

J’envoie un mail à la Fnac en demandant si j’ai été pigeonne ou pas (enfin, j’ai surtout parlé d’une manière digne) et je reçois une réponse plutôt claire :

« Madame Mona (Grosse Pigeonne),

Nous vous informons que par respect des droits d’auteur et des éditeurs, certains livres numériques proposés ne peuvent être distribués en toute légalité qu’auprès d’internautes situés dans des territoires très précis, à l’exclusion de tout autre.

Par conséquence, d’après l’article 11.2 de nos conditions générales de vente, l’offre de téléchargement des livres numériques est uniquement accessibles aux clients domiciliés en France Métropolitaine.

Cependant, vous pouvez commander des livres sur la plateforme de notre partenaire Kobo (www.kobobooks.fr), sur laquelle vous devriez trouver les même titres.

Le service client reste à votre disposition au 0.969.360.636. (Coût d’une communication locale depuis un poste fixe depuis la France métropolitaine), 7 jours sur 7, entre 08h30 et 22h00.

A bientôt sur www.fnac.com  »
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Pigeonne !

C’est écrit en grand sur mon front.

Mais en tellement pointu que ça me brûle, je rage, tout ça.

COMMENT EST-CE POSSIBLE ?

C’est bien, c’est (pas) grave, il existe des alternatives à cette mascarade, je vais aller chercher mon bonheur chez les concurrents, faire ma bidouille avec Calibre, et j’en sortirai gagnante.

Mais il serait vraiment temps qu’on arrête de se foutre de la tête des clients : parce que, non contents de m’avoir vendu une kobo à 129 euros + une housse à 30, ils m’imposent kobobooks sur leque j’ai un choix aussi restreint qu’à ma librairie du coin (et encore, elle, elle vend des mangas de qualité), et ce, sans que j’ai été tenue au courant à aucun moment qu’en Belgique, c’est tintin pour avoir droit au millier d’ebooks de la Fnac.

 

Donc oui, je me sens lésée, abusée par la situation, je me dis qu’au moins, moi, je sais quoi faire pour contourner le problème, mais que plein d’autres idiots d’oiseaux se sont aussi fait prendre comme moi, et que je trouve ça inadmissible.

Alors, la Fnac, il va falloir revoir tes catalogues pour les pays frontaliers comme le mien, parce qu’enseigner aux vendeurs mêmes que nous auront accès à tout alors qu’on n’a que des miettes via un site dépendant, c’est plus que moyen, voire même hypocrite.

Ah je vous jure, j’ai mal au fessier devant autant de non transparence.

Merci la vie,
Applause.

Caribouland
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11 décembre 2012

La liseuse électronique m’a fait oublier le papier

J’ai des principes.

Comme : pas de réveil sans café et trois madeleines, pas de bien-être sans soleil, pas d’envie sans fraises.

Et le livre papier a toujours fait partie de ma structure intellectuelle : pas d’amour de la lecture sans une main qui glisse sur la couverture, et pourtant j’ai acheté une liseuse.
En toute connaissance de cause, mais j’en ai acheté une quand même.

 

J’avais parlé ICI de ma réticence à basculer dans l’ère numérique pour ce genre d’objet, que rien ne pourrait détrôner le plaisir de lire avec une lampe de poche sous la couette, mais mon cerveau a un peu mûri depuis, et j’ai grandement changé d’avis.

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Quand j’ai pris l’objet en main en magasin, je l’ai trouvé très léger.

Plus léger qu’une édition de poche, un peu plus de 150 grammes au compteur, la Kobo Glo me faisait de l’oeil et je suis repartie avec en me délestant de 130 euros.

J’avais un peu étudié la chose, je savais dans quoi je me lançais mais pas en quoi tout ça allait changer ma façon d’appréhender un bouquin.

J’attendais de voir.

 

Quand on était jeunes (ou plus petits, plutôt), il y avait des prix organisés à l’école primaire pour « à qui lira son livre plus rapidement que ses camarades de classe ».
J’excellais, j’arrivais dans le peloton de tête, j’avais des récits qui vagabondaient dans mon esprit et le goût de la victoire sur les lèvres.

Je lisais vite.

J’avais déjà cet amour pour la feuille, pour les caractères imprimés, pour les bouts de pages qu’on abîme, qu’on tord, la souplesse du tirage, une institution dans les mains.

Mais la liseuse permet d’aller beaucoup plus loin.

 

La différence entre un livre papier et sa version numérique

Au niveau du prix, elle est minime : à part pour les versions gratuites car libres de droit (les classiques, comme Hugo, Zola, etc), il y a une différence ridicule entre les deux versions, qui est souvent à hauteur de 4 ou 5 euros.

Un peu compliqué de comprendre la comprenure, la plupart des grandes maisons d’éditions refusent d’expliquer pourquoi parfois certains livres numériques sont même plus chers que la version papier.

 

Sachant qu’une édition numérique fait l’impasse sur l’étape « production-impression » de la chaîne, c’est l’éditeur qui tire le plus gros profit de ce changement de support (même s’il y a prix réduit pour le livre numérique, sa marge reste plus importante qu’avec une édition papier vendue plus chère).

Tout ça n’a pas l’air de faire bouger le monde de l’édition pour aboutir à une possible démocratisation du livre numérique, ce malgré les réactions en chaîne des lecteurs conquis par les liseuses.

C’est pourquoi, le plus souvent, le public se tournera vers les réseaux parallèles qui proposent des livres récents gratuitement…mais de manière illégale.

 

L’acheteur doit aussi, dès le départ, être conscient qu’il achète une liseuse qui ne lui donnera pas la sécurité de disposer pour toujours d’un livre numérique, quand un support papier dure plus de 30 ans.

 

Mon expérience après deux semaines de liseuse

J’ai donc acheté la Kobo Glo, qui est une Kobo qui possède une frontlight, un éclairage LED par l’avant qui ne fatigue pas du tout mon oeil(et non un RETRO-ECLAIRAGE, qui lui est similaire à celui des ordinateurs, mobiles, et autres tablettes) .

 

Je vous ferai une revue plus technico-fournie prochainement sur le produit en tant que tel, mais du point de vue de ma maigre expérience, voici ce que j’en tire :

  • une liseuse est beaucoup plus transportable(on sait bien que les sacs des filles sont souvent remplis de briques)
  • en deux semaines j’ai plus lu que ces trois derniers mois
  • la qualité de l’écran rappelle vraiment le papier (technologie e-ink)
  • l’autonomie est excellente (je suis à 54% alors que je lis avec la led de l’appareil allumée la plupart du temps)
  • la capacité est énorme : plus de 1000 livres peuvent-être mis dessus (un must pour emmener plusieurs livres avec soi en voyage)
  • elle ne remplacera pas le papier : que cela soit pour les Beaux Livres pleins d’images ou pour les mangas dont je préfère avoir les collections complètes physiques, je pense qu’il s’agit d’un support complémentaire au « vrai » livre

 

Pour tout vous dire, j’ai eu comme un électrochoc quand j’ai commencé à lire sur ma liseuse.

Je me suis dit que si plein de gens faisaient pareil, on pourrait sauver la planète (ah mon rêve en tant que Miss Monde).
Plus sérieusement, elle me suit partout, tout comme mon filofax, ça me fait deux bébés qui dorment au pied de mon lit sans brailler ni chouiner.

La classe.

 

Je suis plus que furieusement conquise par le concept, l’avancée culturelle que (je pense) ça apporte, et surtout sa parfaite adéquation avec les trajets en transport en commun.

On pourra dire ce qu’on veut, remuer le débat ancien/nouveau comme une vieille marmite dont la soupe a brûlé tropvite dans le fond, mais parfois la technologie nous dirige vers un mieux.

Et c’est une vieille goumiche attachée aux traditions qui vous le dit.

 

Bonne journée les Caribous !
A suivre : La revue sur la Kobo Glo

Caribouland
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6 août 2012

« La Couleur Des Sentiments », un livre coup de coeur

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J’ai traîné ce livre à tellement d’endroits, de ma salle de bains à ma chambre, il m’a même suivie jusqu’en Sardaigne, c’est dire si je tenais à le finir.

C’est une brique, un vrai bouquin qui pèse dans les mains, et pourtant je l’ai lu plutôt vite tellement l’histoire m’a plu.

 

Quatrième de couverture

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité.

En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.

Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Passionnant, drôle, émouvant, La couleur des sentiments a conquis l’Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d’exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.

 

Le livre est découpé en trois parties qui s’entrecroisent, le récit de Minny, celui de Skeeter et celui d’Aibileen.

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Bien ancré dans l’époque dans laquelle les personnages évoluent, il y a dans l’air comme un goût d’injustice qui traîne, un respect rempli de désarroi, des gosses dont on s’occupe et qu’on laisse pour aller en élever d’autres tout juste sortis du ventre de leurs mères.

Il y a Aibileen qu’on imagine comme une vraie Mamma, adorable, bigrement intelligente et consciente de sa situation sociale.

Il y a Minny et sa bouche qui s’ouvre toujours tropgrand devant ses patrons, ce qui lui vaut parfois des renvois, souvent des représailles, mais Minny elle s’en fiche, c’est ce qui la rend fière d’avoir au moins le droit de l’ouvrir.

Il y a enfin Skeeter, et sa bande d’amies blanches, toute guindées, vraisemblablement chignonnées jusqu’au trognon, mais la petite Phelan voit plus loin, pense à mieux, à écrire un bouquin sur ce décalage : ce que veulent les blancs, ce que voient les noirs.

Il n’y a pas forcément plusieurs réalités, il y a surtout des mentalités fermées, d’autres qui essayent de faire changer les choses. C’est plus qu’une histoire de couleur, c’est aussi un combat pour une dignité qui a du mal à trouver son chemin.

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Mon avis

Ca déborde d’amour ce livre. Les passages d’Aibileen sont à la fois croquants, mordants, fichent la chair de poule tellement elle fait preuve d’aisance et de contenance devant les gens qui l’emploient.

Il y a tous les personnages autour, l’atmosphère qui dégouline des pages, on se balade dans les rues de Jackson avec les personnages.
Il y a aussi les moments de terreur sur la fin, on se demande si tout le monde va sortir vivant du fou projet que Skeeter a voulu monter.

C’est un livre que je recommande parce que chaque fois que je reprenais la lecture, je restais enfermée dans ce petit univers de papier, ça me tenait en haleine comme une gosse.

C’était sûrement l’univers, la prose un peu rude des deux bonnes ou les envies de Skeeter qui déjouaient les plans de ses parents qui me plaisaient autant.

J’en parlais comme d’un petit bijou tellement ça a fait briller mon été, et du coup je crois que vous devriez l’acheter.
Faut lire pour aimer, moi j’aime lire.

 

Bonne soirée !

Caribouland
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18 juin 2012

Ma série so girly, Drop Dead Diva

http://rosecocoon.be/wp-content/uploads/2012/06/castshot.pngJe ne vous cache pas que derrière mon allure de fille à fort caractère, se cache une goumiche au grand coeur qui a besoin de sa dose quotidienne d’histoire à l’eau de rose.

Autant Sex & the City a toujours été ma série phare dans cette catégorie, autant je me suis fort éloignée de ce genre-là depuis quelques mois, pour plutôt m’intéresser à des séries plus hard (mentalement) comme Misfists, Six Feet Under, Twin Peaks, où les scènes marshmallows n’avaient pas du tout leur place.

Comme je fonctionne par phases, il y a toujours un moment où j’ai envie de revenir aux sources.
C’est un besoin, un sentiment de vide, de perte, j’ai besoin de me sentir cheerleader, de voir des filles qui parlent de trucs de filles en se faisant des couettes et en rêvant en rose.

Bref.

Quand je suis en perte totale, je demande conseil sur twitter, et une âme bienveillante m’a recommandée DDD, alias LA série qu’il me fallait.

 

Synopsis

Deb Dobkins, un mannequin pas très futé, meurt dans un accident de voiture. Arrivée aux portes du paradis, elle supplie le gardien Fred de lui donner une nouvelle chance de revenir sur Terre. Fred refuse alors elle appuie elle-même sur le bouton « Retour ». Elle est effectivement ramenée sur Terre mais dans le corps d’une autre personne, tout juste décédée. Sa nouvelle apparence est celle de Jane Bingum, une brillante avocate, très intelligente, mais en surpoids.

J’ai regardé la première saison, mais la saison deux me démange déjà.

Au début je me disais « oh non, encore la série de base avec le stéréotype de la grosse qui n’arrive pas à s’intégrer, qu’on plaint », en gros, la fat lady qu’on abaisse au rang de chose larmoyante et pitoyable et qui s’habille forcément comme un sac.

http://rosecocoon.be/wp-content/uploads/2012/06/34010_drop_dead_diva_drop_dead_diva__photo_drop_dead_diva__09_2.jpg

Et bien, j’ai eu tort.

(Moi et mes a priori, je vous jure)

La Jane prend des poses de diva (son petit déhanché et sa marche rapide les ongles en l’air me font toujours sourire), a une assistante absolument divine et visionnaire et une meilleure amie pimbêche mais adorable au possible.

 

Elle se retrouve à bosser en tant qu’avocate dans un grand cabinet, où un de ses collègues n’est autre que…son sexy de mari aux yeux de biche.
Enfin, le mari de Deb.

Et pour lequel elle n’est autre que la bonne amie, celle a qui il confie ses peurs et ses doutes.

Tout ça baigne dans des tensions amoureuses, de belles répliques cyniques, une peste insupportable(forcément, on travaille pas toujours avec des bisounours), et un boss bronzé qui se la pète et fait trimer tout le monde.

 

C’est une série qui me fait un peu penser à Glee, dans la manière de tourner les histoires, le côté un peu too much à certains moments, la musique, certaines situations un peu attendues.

Mais ça reste une formule qui marche très bien sur moi, j’avoue, j’ai ce quart de midinette qui m’agite et reste difficile à cacher.

 

Donc pour celles qui cherchent une série sympathique, sans prise de tête, et qui sonne bien (REGARDEZ en VO, c’est tellement différent), je vous la conseille sans détours.

Surtout que l’actrice principale est vraiment superbe dans son rôle.

Du coup je ne sais pas vous, mais moi j’ai une nouvelle série à terminer.

 

Des bises les roses !

Caribouland
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31 mai 2012

Desperate Housewives, c’est fini.

J’ai fait « nooooooooooon », j’ai arraché l’écran de mon ordinateur, j’ai pensé un instant à prendre une photo de moi et de la dernière scène, moment déchirant, en veux-tu en voilà.

(Mais comme j’avais arraché l’écran, c’était un peu compromis, tu vois?)

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Puis j’ai pleuré, j’ai passé mes vêtements à la moulinette, j’en ai fais des torchons pour me pendre, bref, je me suis rendue la vie plus dure qu’elle ne l’est.

J’ai fini Desperate Housewives il y a une semaine.

Et depuis, je râle sec.

 

J’ai toujours adoré le format des séries

Ca se rapproche directement des livres que je lisais quand j’étais môme, dont j’exigeais que l’histoire se présente en plusieurs tomes histoire d’avoir l’impression de ne jamais voir le bout.

Le must avait été la publication des Harry Potter, j’en avais eu pour mon argent avec ces 7 bouquins que je regardais briller dans ma bibliothèque comme des trophées.

Non je ne suis pas une fétichiste du livre, juste un peu possessive.

 

Quand Marc Cherry a créé Desperate Housewives, j’avais 17 ans.

J’étais une ado un peu larguée, avec une face boutonneuse, des cheveux moyens, un statut de bonne copine à l’école, fallait pas m’en demander plus.

home.jpg

J’ai directement accroché à cet univers tout lisse, tout propre, aux pelouses trop bien entretenues, à ces voisins qui se souriaient mais cachaient des secrets à la morale douteuse dans leurs caves ou leurs greniers.

C’était jouissif de voir les liens apparaître en surface, tout ça mêlé dans un humour qui m’a souvent fait rire aux larmes.

 

Je crois que les personnages auxquels j’ai le plus accroché étaient ceux de Gaby et Carlos.

Parce qu’ils étaient excellemment interprétés par Eva Longoria et Ricardo Chavira, et que, surtout, ils représentaient le couple par excellence : pétillant, avec ses dissensions, un amour à la fois chaud et froid mais très explosif.

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J’ai aussi beaucoup aimé Susan et sa gaucherie légendaire; chaque gaffe était pour sa poire, ça rendait les scènes encore plus drôles à voir tellement c’était crédible.

Mais bon, malgré ça, elle s’est quand même bien rattrapée, c’est quand même elle qui s’est fait le plus beau plombier du quartier (c’est sûr qu’on en voit pas tous les jours des comme ça débarquer chez soi).

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Enfin voilà, j’ai quitté Wisteria (Mysteria) Lane il y a une semaine.

Le dernier épisode était vraiment un épisode de fin de série (contrairement à celui de Dr House qui m’a déçue): touchant, avec des flash-backs bien choisis, deux beaux évènements, et une certaine nostalgie.

Je ne vais pas spoiler, je déteste quand on me fait ça.

Mais vraiment, j’ai adoré cette dernière saison.

 

Je fais des poutoux à Marc Cherry pour m’avoir tenue en haleine pendant presque 7 ans, parce que oui ça valait la peine.

J’attends la relève maintenant, ça risque de faire mal aux yeux.

 

Voilou les roses !

Caribouland
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