ABOUT Pure Chimp Super cleanser |
Y a des odeurs cocooning comme celles des produits pour bébé, de linge frais, un bon petit feu de bois de caribou (je sais, il fait chaud, j’en rajoute une couche) de guimauve sucrée ou de soupe crème-courgette qui me mettent tout de suite dans l’ambiance.
Puis il y a le monde des bidules qui ont un parfum improbable, que t’achètes sur un coup de tête parce que le packaging est foufoudingue alors que tu n’es toi-même pas sûre d’avoir fait preuve d’intelligence au moment de l’achat.
J’avoue tout, j’ai pété une durite en découvrant le site Love Lula, au taquet sur la commande histoire de bien remplir mon quota de « goumiche qui ne contrôle absolument pas ses pulsions donzelliennes ».
Je pourrais vous dire que c’est la faute au temps, qu’il m’a un peu dézingué le cerveau, et que depuis début juillet, je me douche à l’eau froide tout en gardant des chaussettes aux pieds pour ne pas tomber malade (madame est prévoyante).
Ou que j’avais besoin d’un peu plus de folie cosmétique.
Quoiqu’il en soit, je pense qu’avec ce nettoyant on se situe pile-poil à la frontière entre un saut dans une rivière et la crème glacée qui coule du cornet sur les doigts.
Avec un zeste de course pieds nus dans les bois.
THE PURE CHIMP SUPER CLEANSER
Quand j’ai aperçu la panade jaune séchée tassée dans le pot en verre, j’ai un peu hésité à ouvrir le couvercle. Je ne suis pourtant pas coquette, je me suis déjà tartinée de rhassoul – avocado – et autres flocons d’avoine, mais faut croire que la Monette, ça la branche pas plus que ça les textures trop grumeleuses.
Le premier stade magique : mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi-ha.
J’ai eu un petit frisson quand j’ai plongé mon nez dans la semoule et qu’un bonbon à la banane s’est faufilé dans mes narines. A priori, le sucré, je le préfère plutôt dans l’assiette que dans mon divin pif, mais c’est une telle réplique du bonbec qu’on en mangerait goulument sans partager une miette avec ses voisins.
Le deuxième stade magique : essayer de gérer la panade.
Le côté chiant quand on se démaquille à l’eau avant d’utiliser un produit sec comme le pure chimp, c’est qu’on doit d’office avoir un essuie sous la main pour se sécher les mains avant de les jeter dans le pot. Je pourrais utiliser une cuiller propre mais je suis concon du ciboulot, et je ne vais pas me trimballer mes casseroles et pelles à tarte dans le bain pour étaler les gommages et faire la vaisselle par la même occasion – je respecte les limites d’hygiène basique, tututu.
BREUF, on en prend une noisette (ou l’équivalent, parce que ça grumelle sec), on la place bien dans sa mimine, puis on rajoute de l’eau – trois larmes, ou quatre, histoire que ça soit malléable et à la limite du liquide épais, pas compact. Ensuite on commence à masser, tout en profitant d’une bouille qui pue la gourmandise et d’un mini-gommage vu la matière panade crumble mou.
Le troisième stade magique : c’est intelligent, ludique et doux
Dedans on trouve de la poudre d’amande (peut s’utiliser comme nettoyant quotidien, doux exfoliant), de la glycérine végétale (pour hydrater), de l’huile d’olive (émolliente), de l’argile blanche (pour également désincruster et participer à la douceur de la couenne en post-cleansing), des pétales de calendula (LA fleur des peaux sensibles, apaise et limite les rougeurs), de l’extrait de banane (pour l’éclat du teint), de l’huile d’argousier (antioxydant et cicatrisant d’enfer), et de la vitamine E (pour la conservation).
Le tout vegan, non testé sur les animaux, fait à la main par les Engloush (y a un cheveu de la Queen dans le pot) et 100% naturel
C’est intelligent parce qu’on est dans la simplicité des ingrédients (je te vois venir avec un « pourquoi j’irais payer pour ça, j’aurais pu le fabriquer maison ». Et ? Tu l’as fait ?), qu’il n’y a pas une seule chose agressive dans la formule et que ça sent sacrément bon.
Ce qui m’amène au côté ludique, vu que c’est la première fois que je vois sur un soin « convient aux enfants de 3+ », et j’imagine déjà bien les scènes de mimétisme, maman et bout’chou se massant le visage au-dessus du lavabo, appréciant l’instant ensemble, en communion totale. Avoue, c’est mignon comme tout.
Pas d’inquiétude pour les minois sensibles, vu la bonne balance huile d’olive – poudre d’amande, le pure chimp ne dessèche pas pour un sou, il me rappelle vaguement la crème purifiante d’Hauschka mais avec un côté moins médicinal, plus funky. Sans compter qu’il gère très bien les rougeurs et donne un côté reposé au visage.
Si tu as envie d’un nettoyant qui te donne la banane dès le matin, je te le conseille à 1000%. Et ne râle pas sur la maigre quantité dans le pot, même s’il n’y a que 80 grammes, la dilution avec l’eau augmente la longévité du soin (j’en suis à peine aux 2/3 et je l’ai depuis un petit mois)(et je suis généreuse).
Je trouve ça bien qu’il exister de beaux flacons blancs sur le marché, mais une bonne routine cocooning doit aussi amuser l’assistance de temps en temps – je te dis pas le nombre de goumiches tendues du pore tellement elles s’imposent un régime strict au niveau de l’épiderme, sans un pet de travers.
Franchement, il faut savoir lâcher du lest parfois, et avec un nettoyant comme celui-ci, tu deviendras aussi peace qu’un monkey.
Des bisous les Caribous !
Pure Chimp Super Cleanser, acheté 14 euros sur Love Lula
(livraison gratuite à l’international)