On fait poser des masques pendant 30 minutes, on s’épile avec un outil électrique pendant autant de temps, on attend que la coloration agisse en regardant un game of thrones de quasiment une heure, c’est commun de dire que d’avoir une routine beauté c’est être :
- une grosse paresseuse habile du tournicota de pouces affalée dans son canapé
- une personne très centrée sur elle-même (pourtant on dit bien « aimes-toi, les autres t’aimeront », donc va casser des pattes de mouches sur ta caboche)
En gros, j’ai remarqué que le nettoyage de la bouille était ce qui prenait le moins de temps pour une personne lambda – parce qu’elle veut éviter de passer trop de temps sous le robinet, que ça pique les yeux, que ce n’est pas agréable, que c’est suffisant de torcher cette corvée en quelques secondes matin et soir.
Pourtant, j’obtiens une réelle différence sur l’éclat/la souplesse/l’efficacité quand je ne suis pas dans le rush et que je m’applique pendant toutes les étapes du nettoyage quotidien.
Pas besoin de se grouiller, il faut prendre soin de soi dans les règles de l’art, ce n’est pas en deux frictions que tu deviendras une goumiche fringante.
Le démaquillage
J’y passe une minute en moyenne, la plupart du temps avec un baume nettoyant – parce que c’est doux, c’est plus chargé en corps gras qu’un nettoyant lambda, et que je vais pouvoir apprécier le massage et la détente par la même occasion. Le démaquillage va permettre de virer le makeup qu’on s’est appliqué sur le visage au matin, ou encore de se débarrasser de la pollution. Je retire le cleansing balm longuement avec un muslin cloth imbibé d’eau.
Le nettoyage
Pareil, au moins 60 secondes au chrono, brosse nettoyante comprise ou pas (la Luna de Foreo est toujours de la partie baby !) . J’estime que deux mains plaquées sur la bouille qui la frictionne comme on décrasse le crin d’un cheval n’ont pas plus d’efficacité qu’un long nettoyage du bout des doigts en mouvements circulaires. La douceur n’empêche pas un bon résultat, les pores ressortiront tout autant bichonnés de la séance.
La final touch
Je rince le cleanser à l’eau tempérée et enfin je finis avec un splash d’eau froide pour réveiller le teint (c’est plus sympa qu’une baffe perdue).
Les 5 conseils utiles
Il faut que l’eau soit à température ambiante voire un tout petit mini chouilla plus élevée pendant les wash wash (ça dépend ce qu’on ôte du minois) : c’est bien connu, l’eau trop chaude a tendance à déshydrater la peau, ce qui n’est pas non plus l’effet recherché. On va donc essayer de rester éloigné du niveau bouillant autant que possible.
On n’essuie pas son visage comme une bourrine, on tamponne doucement pour enlever l’excédent d’eau, ça ne sert à rien de le sécher en l’étirant par tous les côtés.
On dose bien son nettoyant. Concernant le démaquillant, on peut être généreux sur la dose, en général ce n’est pas à cette étape-là qu’on risque la déshydratation. Si on adoooore les gels (ce n’est pas mon délire, mais ton choix est roi), ça ne sert à rien d’en mettre une flopée dans la paume, la première étape devrait déjà s’être occupée de la majorité des crasses. Et bon, si tu aimes vraiment ton épiderme, je te conseille quand même de tenter de dénicher un bon petit flacon d’un cleanser sans sulfates (c’est la base).
On adopte le double nettoyage uniquement si notre peau le supporte : encore une fois, c’est une affaire de test, si on sent qu’on est du côté plus sensible de la force, on se contente d’un lait rincé à l’eau thermale, en adaptant les masques de la semaine pour qu’ils purifient régulièrement derrière cette routine slow.
Le rinçage est sûrement une des étapes les plus importantes à respecter : j’ai toujours une muslin à portée de main (celle de Liz Earle, qui n’a quasiment pas bougé depuis ma revue sur son cleanse & polish d’amour). A une époque, j’utilisais aussi une éponge végétale – jaune, avec des trous, tirée du fond marin où crèche Némo, parce que c’était un accessoire indispensable pour vraiment bien retirer le surplus de phase grasse et ne garder que cette « fine pellicule hydratante » qui me rend heureuse – je vis dans un monde de grassouillettes, il m’en faut peu.
Autour de cette structure, c’est à vous de tricoter votre routine, mais personnellement, un bon baume et un nettoyant doux comme la mousse Nominoë (qui a du sucre en deuxième ingrédient, vive la couenne pulpeuse) pourront ravir la majorité des bouilles.
Je te prie, sincèrement, de ne pas cibler le purifiant ou le traitant à ces deux étapes, pour la simple et bonne raison que le nettoyage inclut l’eau, et que « l’agression » aqueuse est déjà bien suffisante. Si tu as de l’acné, tu dois savoir que la majorité des bubons sont inflammatoires, tu n’as pas envie d’emmerder leur monde, si ?
Anyway, j’ai mis la main sur un lait nettoyant tout doux pour le matin dont je vous parlerai bientôt, mais pour le soir, mon combo ultime est devenu mon classique : le gras, la mousse légère ET un bon muslin cloth. Il me semble que je suis à ce régime nocturne depuis quelques années déjà, mais honnêtement, c’est ce qui patine le mieux ma couenne en lui laissant un toucher velours.
T’avais pas dit que tu voulais être un chat ?
Des bisous les Caribous !
Caribouland
Hello ! Haha je découvre tout juste ton blog, ton article m’a bien fait rire :p
Je me reconnais en la bourrine qui s’essuie le visage sans tamponner… et qu’ça brille !
Bises!
« tampoooonne Gisèle, faut pas que ça crisse ! » 😀
J’adore le moment de me démaquiller le soir ! J’utilise une bonne noisette d’huile de coco que je masse longuement sur mon visage et je nettoie ensuite le tout avec un gel douche tout doux (le helvetia natura à la verveine a une odeur à tomber), c’est tellement agréable après une longue journée ! Des bisous
aaaah l’huile de coco au démaquillage c’est un vrai plaisir, avec l’odeur par-dessus, c’est à se manger la couenne à la cuiller 😀
Comme d’hab un plaisir de te lire ;).
Je plussoie « ça ne sert à rien de le sécher en l’étirant par tous les côtés. ». Je vois une grande différence sur ma peau grasse. J’ai également adopté le double nettoyage depuis qques mois maintenant, même si je ne me maquille pas, et ma peau m’en remercie. N’empêche que je reste aigri et jaloux de ceux qui ont le visage clean alors qu’ils l’essuient avec la serviette pour le corps…. 🙁 Mother Nature is a b****.
hihi merci 🙂
Je l’essuie avec mon essuie corps de temps en temps et ça change rien sur ma peau. Vazy, engueule moi 😀
J’adore le ton de ton article.
Je suis en plein réajustement de rituel démaquillant, alors merci pour ton article !
contente que ça te plaise ma chère 🙂
Eh bien, je ne change pas de routine démaquillage depuis au moins deux ans… c’est-à-dire the oil cleansing method. Démaquillage à l’huile démaquillante Logona (in-con-di-tionnelle !), puis l’éponge Konjac (avec la mousse nettoyante Cattier) ou une petite serviette pour les mains, mouillée d’eau chaude uniquement. Rinçage à l’eau de fleur d’oranger. Et voilà. Me voilà toute ravie, avec une peau rose et jolie.
Ca fait un bon moment que le Luna de Foreo me tente. Ce sera pour quand je serai riche ! 🙂
le combo mousse cattier et fleur d’oranger, ça doit être de la bombe 😀
Coucou Caribiche!
Le démaquillage / nettoyage, pour moi aussi, c’est la base. Tu peux avoir la crème de la mort qui tue, si ton visage n’est pas correctement et DOUCEMENT nettoyé, c’est inutile. Depuis que j’ai compris ça : moins de boutons (voire plus du tout dans certaines périodes bénies), teint unifié, le jour et la nuit (Night and day, pour les bilingues). Et alors le séchage-récurage à la serviette, c’est un non définitif et absolu sur ma peau sensible : on tamponne, on tamponne (je n’ai pas dit « on tambourine » !). Et comme les résultats sont bons, j’adore me démaquiller le soir même si ça me prend 2 mn de plus que lorsque je le faisais uniquement avec mon eau micellaire…et que ça me gonflait vraiment. Bonne soirée, Thémis
on va nous prendre pour des hystériques à faire des théories sur le tamponnage de couenne XD
Après 6 mois d’huile démaquillante et une peau qui ressort les rougeurs comme les fleurs au printemps, j’ai aussi fait un retour aux sources avec l’ultrasimple de Lush. BAM, en deux nuit, les rougeurs ont signé l’armistice et sont réparties dans les tréfonds de mon derme. Avec cela, j’ai tenté sur un coup de tête le sérum Full of Grâce (toujours chez Lush, avec le gommage Smuggler’s soul, c’était mon craquage pré partiels). Vu la compo, que je n’ai vue qu’en rentrant chez moi (la blonde vit fort en moi), je le disais que ça allait être beaucoup trop riche pour moi, la fête foraine aux points noirs dès le lendemain. Et ben encore une fois, Lush m’a mise sur le cul : peau lumineuse, apaisée, rebondie… Sur le cul je te dis.
Après il y a ta photo Instagram avec ta commande JMO… Nan mais voilà quoi ! Pour cet été (et je parle pas du mois de novembre qu’on se tape à Paris en ce moment), je tenterai bien en alternance du baume démaquillant un compo crème démaquillante (JMO ou Liz Earle ? Suspens)/mousse (Madaraaaa. Ou Cattier à nouveau je ne sais pas).
C’est dur de conjuguer ses envies de nouveauté et les besoins de sa peau : parfois je me dis que je suis débile d’essayer des nouveaux trucs, Parce qu’à chaque fois pour les classiques je retourne chez Lush, c’est ce qui me réussit le plus en rapport qualité/quantité/prix.
la mousse cattieeeeeer comme nettoyant (bon t’as peut-être déjà du choisir depuis ton commentaire, mais je m’incruste :D)
Je découvre ton blog petit à petit et j’adore ça ! Merci, merci, merci.
J’ai lu les quelques articles plus anciens sur les mousses nettoyantes et en lisant ton article sur le Nuage Céleste Cattier, j’ai pensé à ma solution favorie-préférée-chérie-adorée à moi : la Crème Moussante de la marque Les Anes d’Autan (disponible chez Desmecht ou chez Senz). Si tu as l’occasion de tester, tu m’en diras des nouvelles…
roooh, avec plaisir 🙂
pour la mousse dont tu me parles, je pense pas encore sauter le pas, j’ai une barrière psychologique qui me sépare des produits aux laits d’animaux XD (rien à voir avec un délire végétarien, c’est plus une question de sensation, je trouverais ça étrange de m’appliquer du lait de pis d’âne, vwala 😀 )