(Shiseido perfect refining foundation i20)
Jusqu’à présent je me maquillais avec de la poudre minérale Lily Lolo, un petit coup par-ci par-là, plus pour unifier le teint que pour vraiment améliorer son aspect.
Le maquillage de la nulle par excellence, pas de recherche de texture, de luminosité, de fini parfait.
Jusqu’à il y a peu
Depuis une semaine et demi, je me suis mis en tête de trouver un fond de teint, liquide, qui ne soit pas mat ni glowy, qui tienne une grande partie de la journée, qui soit assez hydratant, et avec une couvrance de légère à moyenne.
Sauf que je n’avais pas mesuré l’impact de la couleur de ma peau dans cette recherche : quand on a la peau assez claire, on peut aller se brosser pour être bien conseillée.
Le premier jour de mon investigation, j’ai fait l’erreur typique de la débutante.
Je suis allée chez Ici Paris Xl, avec une liste de fond de teints qui auraient pu me correspondre dans différentes marques, mais malgré ça, on a voulu me diriger vers la marque Clarins.
De bonnes textures, un rendu lumineux sans faire boule à facettes.
La vendeuse refusant de me donner des échantillons, j’ai insisté pour le tester sur la mâchoire et pour qu’on me donne un miroir afin de voir si le rendu était toujours aussi bien à la lumière du jour.
Et effectivement ça se fondait à ma peau, j’ai donc acheté le produit.
Le lendemain, devant mon miroir, j’applique le Skin Illusion, et grosse déception : le fond de teint est génial, très bon rendu sur la peau mais…trop foncé.
J’appelle la parfumerie, et on me répond qu’à partir du moment où je l’ai ouvert et testé je ne peux plus l’échanger. Ce à quoi je rétorque que si la vendeuse m’avait donné des testeurs, je n’aurai sûrement pas acheté cette teinte, même si elle convenait a priori. 33 euros à la poubelle.
En fait, le problème venait de mon visage : il paraît dans l’ensemble assez jaune, mais il y a quelques rougeurs diffuses, j’ai même parfois des flush sur les joues, mon menton est plus rouge que le reste du visage et plus foncé, vu ce par quoi il est passé depuis des années.
En somme, il fallait que je trouve un produit pour le teint qui se fonde à mon cou et non ma mâchoire, pour éviter la démarcation.
Deuxième jour d’investigation, je me décide à aller dans un espace qui s’appelle l’Inno (pour les frenchies c’est l’équivalent des Galeries Lafayette, avec des corners des différentes marques de luxe) : je prépare le coup en ayant une vingtaine de petits pots dans mon sac, au cas où on me refuserait un échantillon sous prétexte qu’il n’y a pas de récipients.
La première marque que je veux tester, c’est Shiseido
Je me plante au corner, regarde autour de moi, mais apparemment la conseillère n’est pas dans le coin. Je harponne donc celle qui s’occupe des produits Lancôme qui me dit qu’il n’y a pas de spécialiste Shiseido, mais qu’elle a une collègue qui connaît plus ou moins leurs gammes.
La femme en question s’y connaît autant en science des dauphins qu’en produits de teint, me fait essayer le tester que je lui montre, la teinte la plus claire disponible en Belgique du lissant perfecteur (le shiseido perfect refining foundation en i20).
Elle l’étale généreusement sur le dos de la main « ah oui, ça c’est la bonne couleur je crois ! » (hum…)
Encore une fois, j’insiste moi-même pour qu’on me teste le produit sur le bas de la mâchoire, et ne voyant pas grand chose sous les éclairages artificiels, je lui demande un échantillon.
La seconde marque que je veux tester, c’est Clinique
Première dame vraiment accueillante que je rencontre dans ce milieu, mais qui n’a pas l’air de jongler avec les gammes et les couleurs non plus. Elle tape dans les teintes médium, les plus rosées, tout ce qui me va en somme.
Elle aussi a le réflexe de tester sur ma main.
C’est encore à moi d’insister pour tester le superbalanced, en une couleur que je pointe du doigt, la deuxième plus claire (la première est carrément rosée, la seconde plus dorée).
Elle me laisse faire et constate effectivement que j’étais plus ou moins dans le bon, elle me donne également un échantillon (à ma demande) pour que je teste le produit chez moi.
La troisième marque, Lancôme
La vendeuse est une fille un peu trop sûre d’elle (dans le genre blasée), qui me demande ce que je recherche, je lui détaille ma liste de critères et suggère que le teint idole ultra 24h me conviendrait peut-être.
Elle me répond qu’il a quand même un rendu assez mat, et part plonger sa main dans un bac d’échantillons pour m’en donner un dans la mauvaise teinte afin « que vous testiez la texture chez vous. Vous reviendrez pour le choix de la teinte si cela vous convient ».
Et c’est tout.
J’ai également testé librement (parce que pas de conseillère) le double wear light en intensité 1, beaucoup trop rosé.
Premier constat : je suis dans la merde.
Dans la plupart des cas les vendeuses:
- testent le produit sur la main, non pour qu’on sente la texture mais pour trouver la teinte !
- ne proposent pas d’alternatives si le fond de teint que j’ai trouvé lors de ma recherche ne répond pas à mes critères
- donnent des échantillons mais pas de leur propre initiative, ou n’en donnent pas : un comble !
Celle qui se plante et ne me propose que des tons rosés obtient la palme (qui veut renforcer mes flushs ??)
Et autre constat: les couleurs vraiment claires ne courent pas les rues
Je compte aller en boutique Mac et Bobbi Brown demain ou après-demain, mais j’ai continué à regarder sur internet ce que j’avais testé et leurs équivalence, et je suis dépitée devant le peu de choix dans les gammes proposées au public belge : elles sont pour la plupart amputées de deux à trois teintes claires réservées à d’autres marchés du monde.
Pourtant, dans mon entourage direct, je ne suis pas la seule à avoir le teint pâle (on est pas encore du côté very pale, mais quand même).
Finalement
C’est le fond de teint que j’avais moi-même pointé du doigt qui me correspond le mieux (celui de Shiseido), même s’il est encore trop foncé pour moi (ça ne se voit pas autant sur la photo, mais j’ai trop »bonne mine », et ce n’est pas le but d’un fond de teint, à mon sens).
Il existe en i00, je l’ai vu sur feelunique, mais j’ai peur d’investir mon argent dans un deuxième fond de teint sans l’avoir essayé avant.
J’espère que je trouverai au moins quelqu’un de qualifié dans les deux boutiques qu’il me reste à visiter. Il y a aussi Planet Parfum que je n’ai pas encore mis à l’épreuve.
Tu vas me dire que tu es déjà passée par plusieurs échecs avant de connaître une victoire sur ce terrain-là.
Le problème c’est que mon côté perfectionniste prend souvent le dessus sur le « oh ça va, ça convient plus ou moins ». Quand on débourse 40 euros dans un fond de teint, autant te dire qu’il a plutôt intérêt à me convenir parfaitement.
Ou c’est de l’utopie et tout le monde se balade avec des teintes complètement inadaptées, pourtant je ne connais personne adepte de la face de carotte.
La recherche continue, et j’espère bien gagner la bataille.
Des bisous les Caribous !
Caribouland