Autant vous dire que le jour où j’ai découvert le gant démaquillant (le principe), j’ai été un peu over limit, hystérique dans le bus, impatiente de me démaquiller (WTF), un foutu bout de tissu à 16 euros allait changer ma vie quand des personnes réalisent des rêves un peu plus dingues, comme sauter en parachute.
Depuis qu’il trône dans ma salle de bain et au fur et à mesure des conversations, de l’ampleur que le phénomène a pris, je me suis rendue compte qu’il y avait un petit amalgame entre la bête lavette (le gant flappy qui sert à rien et coûte deux euros) et la technologie d’un magic mitt.
Toutes marques mises à part, la nuance est grande puisque non, manger une soupe avec une cuiller ou une fourchette n’apporte pas le même résultat, y a qu’à regarder les taches sur ta chemise à la fin du repas.
Le gant démaquillant
Celles et ceux qui en possèdent un l’auront remarqué, une fois utilisé, le matériau sèche à la vitesse de la lumière, réaction simple due à sa fabrique : la microfibre ne retient pas l’eau comme un simple tissu, elle est hydrophobe (pas pote avec les liquides).
Vu qu’elle ne retient pas trop l’eau, et que le tissage est extra-fin, les résidus auront une plus grande place pour s’accrocher et être retenus dans la fibre ; ça couplé au frottement, on gagne sur tous les terrains.
Surtout que l’effet ventouse est assez surprenant et presque agréable, le gant bécote les bajoues comme une mamy.
Plus d’infos sur le site de Nelly.
Je conseille toujours d’utiliser ce genre de solution en appoint, surtout quand on a une peau qui s’encrasse vite et ne supporte pas un nettoyage léger et non en profondeur (on est bien d’accord que la micro-fibre ne micro-pénètre pas le pore).
Le fait est que, dans ma routine, je l’utilise les jours où j’ai moins de maquillage sur mon visage, que je suis crevée, que ma peau ne veut rien entendre. Dans un cadre quotidien et répété, il faut soit s’autoriser à utiliser des produits uniquement hydrosolubles (et bon, mon maquillage n’est pas aquatique, ni ma protection solaire), soit d’avoir une routine teint inexistante.
Ma peau mixte craignant le moindre écart, je préfère me faire plaisir sur le make-up et adapter le nettoyage ensuite.
Après, libre à vous d’adapter, de d’abord vous démaquiller puis de l’utiliser ou faire le contraire, mais l’attrait d’un outil comme celui-là, c’est surtout le gain de temps, d’énergie et l’efficacité en deux temps trois mouvements. Je ne passe même pas de nettoyant après histoire d’user le concept jusqu’au bout, c’est dire.
Le gant de grand-mère en comparaison, les muslins cloths
Au niveau du nettoyage, un gant normal ne ferait pas l’affaire, ou si peu : il devient aussi imbibé qu’une éponge de mer, difficile d’éviter d’inonder la salle de bain, ça coule le long du bras (ça ne m’arrive jamais avec le magic mitt), puis surtout les taches restent incrustées quand il y en a.
Différence de matière, différence de texture, autant de paramètres qui font du gant de grand-mère un tout autre outil, bon pour se laver le corps, mais moins pour attaquer le vrai problème du démaquillage à l’eau (à moins de se récurer la couenne… jusqu’à l’os).
Donc, dans le cadre du rinçage d’un baume nettoyant (qui s’émulsionne ou non), d’une texture huileuse (comme une huile végétale), ou encore d’un masque de rhassoul ou d’argile (le genre qui s’accroche à la peau), un muslin cloth ou un gant normal peut très bien faire l’affaire, la première option restant celle qui sera la plus efficace, compte tenu qu’il s’agit d’un tissu fait pour enlever le gras comme personne.
De l’entretien d’une mousseline ou d’un gant démaquillant
Dans un cas comme dans l’autre, je n’utilise que du savon de Marseille authentique, parce qu’il a l’avantage d’avoir une phase grasse pour enlever ce qui colle mais se dissout bien dans l’eau, donc tout part en un clin d’oeil et le linge reste blanc.
Le magic mitt de Jane Iredale n’a d’ailleurs pas bougé, j’ai respecté les recommandations de la marque : pas de passage en machine, le tissu n’est pas propice aux bactéries.
Vu qu’il ne retient pas l’eau, pas de milieu humide qui stagne, donc pas de développement d’indésirable, aussi simple que ça.
A vous de voir ce dont vous avez besoin, vos habitudes de démaquillage et la sensibilité de votre peau.
Si vous peinez à rincer un cleansing balm, un muslin cloth n’est pas du luxe, mais dans le cadre d’un démaquillage simple et économique, le gant démaquillant est approprié.
Au niveau des marques à tester, il y en a plein, lapiglove et glov restant les plus connues, mais rien qu’en regardant sur google, il y a de quoi trouver votre bonheur sans casser votre tirelire.
Le mien est encore impeccable, donc j’aurais tendance à vous recommander celui-là, mais VOUS FAITES COMME VOUS VOULEZ.
Tant que vous prenez soin de votre peau comme il faut, c’est le principal.
Des bisous les Caribous !
Caribouland
Coucou Mona,
Je m’étais acheté le gant Jane Iredale et l’ai utilisé quelques fois, mais j’ai eu quelques gros boutons de plus. Du coup je l’ai relégué au fond de mon placard.
Il faudrait que je teste de nouveau, maintenant que mes problèmes de peau se stabilisent, mais j’ai peur, j’avoue. Pourtant le concept me plait vraiment. Je suppose que tu n’as pas eu ce genre de problèmes toi ?
Ah et au fait, mon dernier article pourrait t’intéresser toi la pro du skincare naturel. J’y parle d’un produit naturel pour soigner mon acné : l’achillée millefeuille. Sur moi ça marche du tonnerre !
Voici mon article :
http://www.drjekyllandmshyde.fr/mon-produit-naturel-miracle-anti-acne-achillee-millefeuille-2
« le gant bécote les bajoues comme une mamy »
Ah oui j’y pense souvent à ce gant ! Mais bon là finalement je doute car je comptais l’acquérir pour me démaquiller la trombine donc d’après toi ça sera bof ? En ce moment je me démaquille n’importe comment: lait démaquillant pour peaux mixtes que je rince avec un gel moussant puis eau micellaire. Ouais je suis d’accord, j’en fais peut-être trop ! Mais étant jeune maman depuis peu, j’ai perdu mon cerveau au cours d’une nuit sans sommeil, plus le temps pour réfléchir !!!!!
Hello Mona !
J’ai acheté le Lapiglove, et je l’utilise quotidiennement comme nettoyant après mon baume démaquillant. Cet été, en vadrouille, je l’ai utilisé comme démaquillant seul : aucun problème,et pourtant j’ai la peau sensible.
Enfin, je confirme l’efficacité de la bête pour rincer les masques : rien ne lui résiste !
J’adore la façon que tu as de blogger ..
Sinon je tenterai bien l’expérience du coup, par contre je ne pense pas que le simple fait d’utiliser ce gant t’as donner des boutons…
Très bien, merci Mona. Oui, c’était bien consécutif à l’usage du gant. En même temps j’avais tellement de nouveaux boutons réguliers, que c’est difficile de faire la part des choses. D’où l’intérêt de retester, quitte à ce qu’il finisse au recyclage comme tu le suggères.
Je pense que ce n’est pas farfelu que ce gant m’ait donné plus de boutons, il a peut-être déplacé les bactéries de mes autres boutons (comme peut le faire n’importe quel outil de lavage : brosse, konjac, clarisonic…) ou excité mes glandes sébacées ou que sais-je. Affaire à suivre 😉
Tu peux utiliser l’hydrolat d’achillée millefeuille seulement, c’est ce que je fais en ce moment.
Ton article est très complet ! Pour ma part je ne suis pas encore prête à dépenser si cher pour un gant.. Après je ne doute en aucun cas des avantages que tu as cité, mais je n’ai pas forcément les moyen pour le moment… Cependant, dès que je pourrai mettre le prix je pense que je vais tester !
Bises,
Marjorie
Ton gant à l’air super, le mien je ne sais plus quel marque j’avais acheter est devenu vite terne et un peu rêche avec des tâches de mascara que je n’arrivais plus à enlever peut être n’ai je pas utiliser le bon savon et pas assez frotter lol. A la fin je l’ai passer au lave linge mais c’était pire donc moi maintenant c’est démaquillant bio que je rince avec un gant de toilette classique de couleur marron ^^ pour éviter de le tacher. Ou alors l’huile démaquillante à rincer. Bises