4 février 2014

En hiver, comme on rougit, il faut étager les soins

Sans-titre-1.jpgJe pense que c’est quand je me suis vue pour la première fois dans un grand miroir chez Mac que j’ai compris que l’hiver faisait un peu plus de ravages sur ma peau que les années précédentes.

Le haut des pommettes en feu, des vaisseaux un peu plus apparents près du nez, mes cicatrices récentes et anciennes d’acné faisaient une parade multicolore sur le contour de ma bouche, j’étais un panneau publicitaire à moi toute seule pour une campagne pour peau sensible.

Je m’étais rappelée un article de la prêtresse Hirons, qui disait qu’elle ne voyait pas pourquoi on prenait le temps à superposer les couches sur le corps quand les températures baissaient alors qu’on n’en faisait pas autant pour le visage.

Étager une lotion, un voire deux sérums, puis un bon hydratant, puis une protection avec SPF.
La base.

 

Histoire de ne pas souffrir de plaques de sécheresse, j’ai toujours ma bouteille de midnight recovery à portée de main pour le soir.

L’odeur des plantes, les bienfaits des huiles, la fluidité du produit et sa grande pénétration dans l’épiderme en font un de mes produits favoris de tous les temps, le genre de sérum qui comble tous les types de peaux sans faillir.

 

Puis j’ai acheté il y a quelques jours une nouvelle crème pour remplacer celle d’Avène, parce que le choc de ma peau mise à nue en boutique m’a décidée à franchir le pas : les soins anti-rougeurs sont généralement très calmants et induisent un cycle de protection de la peau un peu plus fort que dans les produits classiques.

J’ai donc pris le chemin de Jonzac, avec une émulsion légère pour les peaux réactives, histoire de dire au revoir à la peau qui tire après une journée passée en ville, avec le vent qui fouette le visage sans prendre de raccourcis.

On verra ce que ça donne, mais depuis mon épisode désastreux avec les produits Ünt, je suis bien plus frileuse face à la nouveauté, et je recherche tout ce qui calme, de la camomille, du bleuet, de la rose, de la lavande.

Cet hiver, je ne prends plus de risques et je multiplie les textures baumes, douces, qui hydratent et nourrissent bien ma peau mixte, pour m’éveiller le lendemain avec une peau de bébé.

Et je crois fermement à une meilleure protection de la peau en adoptant le millefeuille à plein temps.

Étager, c’est la clef.

Caribouland
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3 février 2014

Rouge de Venise, rouge ton crâne, Mulato c’est pas pour les mules

MC1Aaaah la quête du look de Jessica Rabbit sous acide, la chevelure trempée dans du feu, les flammes de l’enfer pointées vers le ciel, cette folie ne s’arrêtera jamais.

MAIS, en hiver, j’ai souvent d’autres envies, plus raisonnables, comme de manger du foie gras, des pancakes imbibés de sirop, de ressortir des fards pailletés et des vernis que personne ne porte.

Puis, sur mes cheveux, le henné garde ses nuances et s’affadit petit à petit, se patine sous le soleil d’hiver et devient un petit souvenir.

 

J’ai pu tester deux merveilles capillaires qui ont redonné à ma cervelle l’envie de jouer avec du rouge, comme à chaque fois que ça me passe, des indices me relancent dans cette aventure.

Moins contraignants que le henné, et surtout plus gourmand, les soins Rouge de Venise par Mulato Cosmetics m’ont touchée en plein dans le mille.

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La marque

Mulato est une marque née en 2007, qui s’est engagée dès le début à produire des soins qui soient entièrement fabriqués en France et qui respectent une charte bien précise :

  • sans paraben, sans silicone, sans résorcine (perturbateur endocrinien, potentiel allergisant souvent présent dans les teintures du commerce) et sans PEG
  • les produits sont formulés avec des ingrédients naturels
  • les flacons sont recyclables et ils n’effectuent pas de tests sur les animaux

 

Même si effectivement MC apporte des composants naturels à ses soins, ils n’en restent pas moins imprégnés du modèle de production de l’industrie cosmétique traditionnelle. Pas de la poudre aux yeux, mais des produits qui se veulent être un bon compromis entre le tout chimique et le pseudo-naturel.

 

Rouge de Venise

mc4.jpgPlus rouge que rouge, j’étais carrément blanche en ouvrant le paquet : les deux flacons transparents laissaient apparaître une purée cramoisie qui me brûlait les yeux.
Le shampoing contient des SLS, cependant il n’agresse pas le cuir chevelu, et est devenu mon second shampoing, celui que j’utilise pour parfaire le lavage et entretenir la couleur.

Le soin, quant à lui, contient de la purée de carotte, de mûre et de cerise, ainsi que des ingrédients antioxydants qui protègent des effets néfastes du soleil.

 

Ils sont tous les deux sans silicone, sans paraben, sans ammoniaque ni eau oxygénée.

 

Première application, début janvier

Je saute sous la douche, je pré-lave mes cheveux avec un shampoing basique pour enchaîner sur le shampoing Mulato.

Premier constat : j’ai les mains roses, des sillons rouges qui coulent de partout jusque sur la dalle blanche de la douche. On dirait qu’on m’assassine sans témoin ou que je me suis mise à pisser le sang.

Pour les fans d’effet gore avec une odeur de fruits pressés, c’est l’I-DE-AL.

 

Une fois que j’ai fini de me masser le crâne (faut dire que ça mousse bien mieux quand on pré-lave ses cheveux), je mets des gants et j’attaque la phase la plus joyeuse : celle de la repigmentation.

On étale bien le produit sur la chevelure en insistant sur les longueurs et les pointes. Le peigne aide à répartir la texture même si je la trouve assez facile à travailler (du style pudding compact un peu gélifié).

Après 20 minutes de pose, je rince le soin jusqu’à ce que l’eau soit claire, et c’est fini.

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Deuxième application, jeudi passé

Sous la douche, totoche fait pareil : shampoing basique, puis celui de MC, et au moment du soin, je ne sais pas ce qui me prend, je me masse les racines avec comme si je me faisais un massage intense des bulbes de mes poils de tête. Et j’insiste bien, je prends mon temps, je rallonge même la pose jusqu’à 30 minutes.

Résultat, catastrophe internationale et gommette de la honte, j’avais le crâne rose (HAHAHA, ROSE COCOON), le genre de couleur qu’on aime porter pour un festival, pas la veille d’une rencontre avec des marques cosmétiques.

Du coup, j’ai fait quatre shampoings, un sur deux avec du bicarbonate de soude pour faire un effet gommage. Au final, j’avais le cuir chevelu aussi clean qu’un camé sorti de désintox, mais au moins je ne ressemblais plus à une fraise tagada trop bronzée.

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Ce que j’aime

  • le rendu : le shampoing rend les cheveux extrêmement brillants au quotidien, au point que je passe parfois deux minutes à me tordre dans la salle de bain pour admirer les reflets auburn dans le miroir, tout en allongeant une série de « incroyable, c’est incroyable »
  • la qualité et la multiplicité des reflets qui n’en font pas une coloration unicolore mais qui présente beaucoupde facettes selon les éclairages
  • l’odeur des deux produits est à croquer, craquez si vous aimez les senteurs fruitées : ce n’est pas une odeur particulière, mais elle évoque tout ce qui est baies et fruits rouges
  • la douceur de mes cheveux, enfin une teinture qui fait vraiment du bien !
  • le rapport qualité prix : à mon sens il s’agit de produits qui font office de repigmentants semi-permanents.  A raison d’un soin par mois et d’un shampoing tous les 3 jours, c’est très économique
  • j’ai une addiction particulière pour les flacons pompe donc le packaging du soin me plaît beaucoup
  • Il n’y a pas d’effet racine sur moi, mais je ne garantis pas le résultat sur cheveux blanc

 

Ce que j’aime moins

  • Quand je fais le soin pigmentant et que je dois laisser poser 20 minutes, je dois sortir de la douche le temps que la couleur prenne (je ne vais quand même pas faire couler l’eau juste pour me réchauffer)
  • le shampoing ne mousse pas ou peu à la première application, un pré-lavage peut être nécessaire
  • les pigments tiennent de 2 à 3 semaines je dirais, sûrement pas quatre, mais il ne s’agit pas non plus d’une coloration qui tient au cheveu comme celles qui sont purement chimiques

 

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En conclusion, Totoche pense que..

Ce sont deux très bons produits qui font exactement ce que je veux : des nuances ton sur ton, qui embellissent les restes de henné que j’ai dans mes cheveux sans que je finisse avec un rouge pur.

Ma perruque a viré vers un beau brun qui a de forts reflets auburn au soleil. Les pointes quant à elles sont bien teintées de rouge, et tirent plus vers le prune à l’ombre.

Pour la facilité d’utilisation, j’aurais presqu’envie de dire que j’obtiens bien mieux ce que je veux avec la gamme Rouge de Venise qu’avec mes popotes maison, la pose réduite en plus.

Donc, du tout bon, à utiliser sans modération pour le shampoing, et une fois par mois pour le soin.

Je ne sais pas ce que valent les autres couleurs, mais ces soins-ci me plaisent, très belle découverte capillaire !

 

Des bisous les Caribous !
Offerts par la marque
Shampoing à 15 euros et le soin à 20, les deux en format de 200ml

Caribouland
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27 janvier 2014

The perfect hair perfume by Herra

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Recevoir un parfum a toujours été une affaire délicate.

J’ai le nez plutôt fleuri, pas franchement gourmand quand il s’agit de passer une journée avec une fragrance accrochée au corps, il aime ce qui évoque plus que ce qui cocotte.

D’où les choix judicieux dans ce que je porte.

 

Herra et son Herra Protect Hair Perfume

Cette marque a été lancée par James Davis, coiffeur depuis 17 ans, qui s’est posé la question de l’après-soin, et s’est lancé dans la création d’un produit de luxe que toutes (hum hum) les femmes pourraient mettre dans leur sac à main, et duquel elles se serviraient au cours de la journée.

herra3.jpgLe Herra Protect est donc l’unique produit de cette marque, un parfum hybride qui contient des extraits végétaux naturels de fleur de tournesol (pour protéger des UVA et B) et d’olive (pour les effets antioxydants) afin d’apporter une protection au cheveu contre l’extérieur, la pollution.

Bien entendu, ceux-ci ne remplacent pas un vrai bain d’huile, il s’agit d’un parfum avant tout.

Dedans, on retrouve des notes de bergamote italienne, de loquat, orchidée de minuit, rose, jasmin blanc, mimosa, héliotrope, lys, vanille, fève tonka, bois de santal et musc.

Le mélange est assez chaud et généreux tout en restant floral.

 

Composition du parfum

Assez classique de retrouver en tête de liste de l’alcool denat, réputé pour être irritant.

Il est très souvent utilisé dans les produits capillaires pour accélérer le séchage, mais également comme véhicule des actifs de la formule.

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Après plusieurs essais, je constate qu’il n’assèche pas ma touffe, elle reste extrêmement brillante et sans frisottis, donc l’équilibre « alcool-actifs » a été pensé intelligemment.

Je l’applique essentiellement sur les longueurs le matin, et parfois en cours de journée, car même si l’odeur tient bien, elle devient plus faible au fur et à mesure des heures.

Alcohol Denat, aqua, glycerin, parfum, butylene glycol, olea europea fruit extract, heliantus annus seed extract, hexyl cinnamal, linalool, alpha-isomethyl ionone, potassium sorbate, sodium benzoate, coumarin, limonene, sorbic acid

 

On retrouve également de la glycérine dans la liste, réputée pour être un fort hydratant.

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De manière générale, je trouve le concept assez bon, malgré le prix (il s’agit d’un produit de luxe, le créateur a toujours eu cette idée-là en tête), on est dans la tranche des parfums « classiques », nomades, pensés pour accompagner la femme sans trop s’imposer.

L’avoir à portée de main un lendemain de veille, quand on a la crinière qui sent le barbecue et pas le temps pour un rafraîchissement total sauvera peut-être des vies/rendez-vous/crises post-anniversaire

Au niveau du packaging, j’aime beaucoup le fait que le bouchon soit très dur à enlever, et ne puisse dès lors pas faire le dissident dans le fond du sac : il faudra le dévisser pour l’ouvrir sans forcer.

 

L’effet soin est sûrement un peu juste : comme je l’ai dit plus haut, il s’agit avant tout d’un parfum, dans lequel on a ajouté un petit plus pour prendre soin de sa perruque.

Il ne remplacera pas vos traitements quotidiens pour avoir une chevelure en cascade comme un poney arc-en-ciel.

Sachez également qu’à raison de trois pulvérisations toutes les 3 heures, le flacon est censé durer 8 semaines. En comptant quelques pschits le matin, j’en ai pour un bon moment.

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Deux déceptions tout de même 

  • j’avais reçu deux échantillons avec qui auraient très bien pu servir comme unidoses mais la marque ne compte pas les commercialiser.
  • le produit coûte 32 euros, mais sur le site officiel de vente les frais de port tournent aux alentours de 6 euros, soit près d’1/5 du prix. Vous avez-dit cher ?

 

Conclusion

J’ai eu un gros crush pour ce produit et j’ai du mal à ne pas me le faire chiper par ma soeur qui a également le coeur qui fond en le sentant. A mon sens, il est parfait pour les jours où je vaporisais sur mes cheveux le Midnight Rose, qui asséchait sans rien apporter de bien à part du parfum.

Si vous êtes en manque d’idée cadeau ou que vous avez les moyens, ce produit sera parfait.

 

Des bisous les Caribous !
Produit offert par Herra, 32 euros les 50ml
(La vente vers la Belgique se fera prochainement)

Caribouland
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22 janvier 2014

Peau claire au sous-ton jaune cherche fond de teint désespérément

fon.jpg (Shiseido perfect refining foundation i20)

 

Jusqu’à présent je me maquillais avec de la poudre minérale Lily Lolo, un petit coup par-ci par-là, plus pour unifier le teint que pour vraiment améliorer son aspect.

Le maquillage de la nulle par excellence, pas de recherche de texture, de luminosité, de fini parfait.

 

Jusqu’à il y a peu

Depuis une semaine et demi, je me suis mis en tête de trouver un fond de teint, liquide, qui ne soit pas mat ni glowy, qui tienne une grande partie de la journée, qui soit assez hydratant, et avec une couvrance de légère à moyenne.

Sauf que je n’avais pas mesuré l’impact de la couleur de ma peau dans cette recherche : quand on a la peau assez claire, on peut aller se brosser pour être bien conseillée.

Le premier jour de mon investigation, j’ai fait l’erreur typique de la débutante.

 

Je suis allée chez Ici Paris Xl, avec une liste de fond de teints qui auraient pu me correspondre dans différentes marques, mais malgré ça, on a voulu me diriger vers la marque Clarins.

De bonnes textures, un rendu lumineux sans faire boule à facettes.

La vendeuse refusant de me donner des échantillons, j’ai insisté pour le tester sur la mâchoire et pour qu’on me donne un miroir afin de voir si le rendu était toujours aussi bien à la lumière du jour.

Et effectivement ça se fondait à ma peau, j’ai donc acheté le produit.

 

Le lendemain, devant mon miroir, j’applique le Skin Illusion, et grosse déception : le fond de teint est génial, très bon rendu sur la peau mais…trop foncé.

J’appelle la parfumerie, et on me répond qu’à partir du moment où je l’ai ouvert et testé je ne peux plus l’échanger. Ce à quoi je rétorque que si la vendeuse m’avait donné des testeurs, je n’aurai sûrement pas acheté cette teinte, même si elle convenait a priori. 33 euros à la poubelle.

 

En fait, le problème venait de mon visage : il paraît dans l’ensemble assez jaune, mais il y a quelques rougeurs diffuses, j’ai même parfois des flush sur les joues, mon menton est plus rouge que le reste du visage et plus foncé, vu ce par quoi il est passé depuis des années.

En somme, il fallait que je trouve un produit pour le teint qui se fonde à mon cou et non ma mâchoire, pour éviter la démarcation.

 

Deuxième jour d’investigation, je me décide à aller dans un espace qui s’appelle l’Inno (pour les frenchies c’est l’équivalent des Galeries Lafayette, avec des corners des différentes marques de luxe) : je prépare le coup en ayant une vingtaine de petits pots dans mon sac, au cas où on me refuserait un échantillon sous prétexte qu’il n’y a pas de récipients.

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La première marque que je veux tester, c’est Shiseido

Je me plante au corner, regarde autour de moi, mais apparemment la conseillère n’est pas dans le coin. Je harponne donc celle qui s’occupe des produits Lancôme qui me dit qu’il n’y a pas de spécialiste Shiseido, mais qu’elle a une collègue qui connaît plus ou moins leurs gammes.

La femme en question s’y connaît autant en science des dauphins qu’en produits de teint, me fait essayer le tester que je lui montre, la teinte la plus claire disponible en Belgique du lissant perfecteur (le shiseido perfect refining foundation en i20).

Elle l’étale généreusement sur le dos de la main « ah oui, ça c’est la bonne couleur je crois ! » (hum…)

Encore une fois, j’insiste moi-même pour qu’on me teste le produit sur le bas de la mâchoire, et ne voyant pas grand chose sous les éclairages artificiels, je lui demande un échantillon.

 

La seconde marque que je veux tester, c’est Clinique

Première dame vraiment accueillante que je rencontre dans ce milieu, mais qui n’a pas l’air de jongler avec les gammes et les couleurs non plus. Elle tape dans les teintes médium, les plus rosées, tout ce qui me va en somme.

Elle aussi a le réflexe de tester sur ma main.
C’est encore à moi d’insister pour tester le superbalanced, en une couleur que je pointe du doigt, la deuxième plus claire (la première est carrément rosée, la seconde plus dorée).

Elle me laisse faire et constate effectivement que j’étais plus ou moins dans le bon, elle me donne également un échantillon (à ma demande) pour que je teste le produit chez moi.

 

La troisième marque, Lancôme

La vendeuse est une fille un peu trop sûre d’elle (dans le genre blasée), qui me demande ce que je recherche, je lui détaille ma liste de critères et suggère que le teint idole ultra 24h me conviendrait peut-être.

Elle me répond qu’il a quand même un rendu assez mat, et part plonger sa main dans un bac d’échantillons pour m’en donner un dans la mauvaise teinte afin « que vous testiez la texture chez vous. Vous reviendrez pour le choix de la teinte si cela vous convient ».

Et c’est tout.

 

J’ai également testé librement (parce que pas de conseillère) le double wear light en intensité 1, beaucoup trop rosé.

 

Premier constat : je suis dans la merde.

Dans la plupart des cas les vendeuses:

  • testent le produit sur la main, non pour qu’on sente la texture mais pour trouver la teinte !
  • ne proposent pas d’alternatives si le fond de teint que j’ai trouvé lors de ma recherche ne répond pas à mes critères
  • donnent des échantillons mais pas de leur propre initiative, ou n’en donnent pas : un comble !

 

Celle qui se plante et ne me propose que des tons rosés obtient la palme (qui veut renforcer mes flushs ??)

 

Et autre constat: les couleurs vraiment claires ne courent pas les rues

Je compte aller en boutique Mac et Bobbi Brown demain ou après-demain, mais j’ai continué à regarder sur internet ce que j’avais testé et leurs équivalence, et je suis dépitée devant le peu de choix dans les gammes proposées au public belge : elles sont pour la plupart amputées de deux à trois teintes claires réservées à d’autres marchés du monde.

Pourtant, dans mon entourage direct, je ne suis pas la seule à avoir le teint pâle (on est pas encore du côté very pale, mais quand même).

 

Finalement

C’est le fond de teint que j’avais moi-même pointé du doigt qui me correspond le mieux (celui de Shiseido), même s’il est encore trop foncé pour moi (ça ne se voit pas autant sur la photo, mais j’ai trop »bonne mine », et ce n’est pas le but d’un fond de teint, à mon sens).

Il existe en i00, je l’ai vu sur feelunique, mais j’ai peur d’investir mon argent dans un deuxième fond de teint sans l’avoir essayé avant.

 

J’espère que je trouverai au moins quelqu’un de qualifié dans les deux boutiques qu’il me reste à visiter. Il y a aussi Planet Parfum que je n’ai pas encore mis à l’épreuve.

 

Tu vas me dire que tu es déjà passée par plusieurs échecs avant de connaître une victoire sur ce terrain-là.

Le problème c’est que mon côté perfectionniste prend souvent le dessus sur le « oh ça va, ça convient plus ou moins ». Quand on débourse 40 euros dans un fond de teint, autant te dire qu’il a plutôt intérêt à me convenir parfaitement.

Ou c’est de l’utopie et tout le monde se balade avec des teintes complètement inadaptées, pourtant je ne connais personne adepte de la face de carotte.

La recherche continue, et j’espère bien gagner la bataille.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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20 janvier 2014

Le cas The Body Shop, greenwashing et crème doudou d’hiver

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Bien au-dessus de toutes les marques qui ne m’ont jamais fait envie, dont la boutique colorée et tapageuse ne m’envoyait que des ondes négatives, se trouve The Body Shop.

Le grand géant vert fait partie du paysage depuis que je suis née, et au même titre qu’Yves Rocher, à du mal à se frayer un chemin dans mon cerveau de beauty addict.

Franchira le seuil, ne le franchira pas ?

J’ai fini par succomber un jour de soldes, histoire de faire passer l’excuse du test sous un prix réduit de plus de la moitié, un beurre corporel sous le bras à 10 euros au lieu de 20, j’avais un peu moins de remords qui me brûlaient le cerveau.

Cet article est une bonne occasion pour moi de mettre une fois pour toutes les points sur les I, et d’y voir plus clair dans la marée de marques à logos au fond vert.

 

L’idée géniale de la marque : les déclinaisons à l’infini

Tout d’abord, TBS est le paradis du drogué qui souhaite connaître les mêmes sensations parfumées à chaque moment de sa routine de soins, rien à dire, la machine est rodée comme un bolide de course et ça marche.

Si tu aimes le karité, il existe sa version en huile, pain pour la douche, beurre pour les lèvres, lotion, crème corps, exfoliant, brume et eau de toilette…

Et si avec ça, tu n’es pas encore rassasié, va faire un tour à dos de licorne pour te calmer.

 

Greenwashing à fond de balle

Le greenwashing, appelé éco-blanchiment en français, c’est du marketing ciblé qui vous fait acheter des produits très typés (au packaging vert-jaune-brun, pas de couleurs improbables ou introuvable dans la nature), qui font croire à un haut apport en actifs naturels pour la peau mais qui, en fin de course, s’avèrent être de grands hybrides de la cosmétique traditionnelle qui joue à la table des cosmé-bio.

 

Les consommateurs achètent donc simplement un produit dont les ingrédients sont souvent très classiques et sans surprises, avec des composants naturels en fin de liste (rappelons que l’extrait de coco dans un jus, n’est pas la même chose que du jus de noix de coco, tu comprends l’amalgame, mais tu te goures quand même).

Il s’agit donc d’être vigilant, si l’on croit acheter du tout naturel, il vaut mieux passer son chemin, ou être moins regardant et analyser les compos au cas par cas.

 

Tout en surfant clairement sur cette vague de nature, The Body Shopest éco-responsable, utilise des matières premières issues du commerce équitable, s’engage dans des programmes humanitaires, de protection de l’environnement et se fixe un objectif (un peu utopique) de réduction des émissions de plus de 50% (à noter que cet engagement date de 2010, pas de news depuis).

Les produits sont également non testés sur les animaux, un bon point pour ceux qui sont sensibles à cette problématique.

 

 

J’ai quand même eu un petit coup de coeur

Malgré cette façade ambiguë, je savais dans quoi je mettais les pieds, et j’ai pris un baume pour le corps complètement addictif  au vu de son odeur.

 

Le beurre de karité bio se trouve en deuxième position dans les ingrédients, mais la mention « pour peau extra-sèche » est UN « petit » euphémisme cosmétique : être number two dans une liste de composants n’induit pas forcément une présence importante dans le produit fini (on plafonne à 10% la majorité du temps).

Ma peau sèche en témoigne.

A côté d’un silicone volatile, de peg, de phenoxyethanol, disodium EDTA et autres parabens, on retrouve du beurre de cacao, de la glycérine, de la cire d’abeille, et de l’huile de babassu, tous connus pour leurs propriétés protectrices, hydratantes, et nutritives de la peau.

Aqua (water), Butyrospermum parkii (Shea Butter) (Emollient),Cyclomethicone (Emollient), Theobroma cacao (Cocoa Butter) (Emollient), Glycerin (Humectant), Glyceryl Stearate (Emulsifier), PEG-100 Stearate (Surfactant), Cetearyl Alcohol (Emulsifier), Cera Alba (Beeswax) (Emulsifier/Emollient), Orbignya oleifera (Babassu Oil) (Emollient), Lanolin Alcohol (Stabiliser/Emollient), Phenoxyethanol (Preservative), Parfum (Fragrance), Methylparaben (Preservative), Propylparaben (Preservative), Xanthan Gum (Viscosity Modifier), Benzyl Alcohol (Preservative), Disodium EDTA (Chelating Agent), Linalool (Fragrance Ingredient), Coumarin (Fragrance Ingredient), Alpha-Isomethyl Ionone (Fragrance Ingredient), Limonene (Fragrance Ingredient), Butylphenyl Methylpropional (Fragrance Ingredient), Sodium Hydroxide (pH Adjuster), Citronellol (Fragrance Ingredient), Citral (Fragrance Ingredient), Geraniol (Fragrance Ingredient), Eugenol (Fragrance Ingredient), Caramel (Colour), CI 19140 (Colour) 

 

Je ne retrouve pas l’odeur typique de karité mais une odeur très chaude qui me rappelle les soins que j’utilise en été après un bon bain de soleil, chose qui a été relativement décisive à l’achat.

Il s’agit donc sûrement d’une version « blanchie », qu’on a débarrassée de son odeur.

Au niveau sensoriel, la texture est proche d’une chantilly bien ferme qui se fond parfaitement dans la peau après un petit massage de 20 secondes.

Le fini est légèrement satiné (pas de présence de paillettes folklo, je précise), mais avec la peau de crocodile que je me traîne, l’hydratation tient moins d’une douzaine d’heures sur les jambes, un peu plus sur le reste du corps, rien de transcendant.

Si vous avez une peau normale à sèche, le baume passera sans problème, mais pour les épidermes plus fragiles, il faudra mettre la dose !

Le petit plus : appliquer un baume sur peau encore légèrement humide dope l’hydratation naturelle de la peau et transforme ce moment corvée en routine quotidienne.

 

Conclusion

Beaucoup de vert, très certainement, et une éthique engagée et responsable.

Mais de la poudre aux yeux pour les gens qui souhaitent, encore une fois, se tourner vers du 100% naturel (le seul moyen de le faire, c’est d’apprendre à lire les étiquettes !), même si la majorité des produits ont une composition « plutôt » bonne.

Donc, tant qu’on sait pourquoi on rentre dans ce genre de boutique, et à quoi on s’attend, il n’y a pas de mal à se faire plaisir avec des textures gourmandes et des odeurs de fruits.
Mais il faut savoir où l’on va, that’s it, baby wombat.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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