7 juin 2012

La blogueuse égocentrique et ses multiples

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Le jour où l’on crée un blog, on a l’impression de s’acheter un espace de verdure de l’autre côté de la fibre optique.

Ça déclenche comme un sentiment assez peu rationnel, on a envie de réveiller son chéri pour lui annoncer la nouvelle, de lui parler ameublement CSS, rideaux HTML, et tutti quanti.

Il y a peu de chance qu’il vous suive dans l’aventure, et une forte probabilité qu’il vous sorte plutôt une phrase du genre « non mais, est-ce que c’est une heure pour réveiller le peuple ?! », qu’il grommelle et se rendorme fissa, pendant que de l’autre côté du lit, vous dormirez les yeux ouverts, toute excitée par ce changement radical dans votre vie.

Le matin au réveil, on change son statut facebook, en clamant « j’ai un blog, ça y est, c’est fait ».

 

Un peu fébrile, on ne gère rien du tout de ce nouvel espace, on essaye d’écrire un premier article, qui sera sûrement le plus compliqué, parce qu’on se dit que la moindre des choses c’est de se présenter.

Et donc de commencer par parler de soi.

Y en a qui disent que d’écrire c’est souvent s’écrire à soi-même, que des thérapies par les mots sont souvent plus bénéfiques que trois baffes dans la gueule en criant « avance, palsambleu ! ».

 

Il y a celles qui posent des limites, ne parlent jamais de leur vie privée, de qui a croqué dans le même donut qu’elles à midi, histoire aussi de garder cette frontière entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
C’est vrai que c’est important de savoir tout séparer.

C’est comme ceux qui disent ce qui est au boulot reste au boulot.

Mon oeil.

Ca devient vite une addiction, on donne chaque jour un peu plus de soi, une photo d’un bout de son doigt de pied devient la semaine suivante un discours sur la hernie du chien et la dernière teinture de tante Michelle (que tu sais on en avait déjà parlé dans l’article sur la convalescence de mon voisin Joe-fait-des-gaffes, et v’là t’il pas que je te link tout ça).

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Ça c’est l’authenticité, la vraie, celle qui parle de gens qui ont des poils sous les bras et qui s’étale sur la toile comme un récit à la bridget jones.

Puis arrive l’embranchement où certaines prennent la route « Coca sans bulles », le genre de route insipide, qui pétille pas pour un sou et dans laquelle s’engouffreront la majorité des articles parus sur internet.

Y en a même qui parlent de choses qu’elles n’aiment pas en disant que c’est bien, juste histoire qu’on fasse attention à elles.
Ou encore qui te torchent des articles que tu as intérêt à aimer, sinon tu es bonne pour cocher les toilettes de la blogo jusqu’à la fin de tes jours.

Et finalement quoi ?

 

Tout tourne autour d’une certaine tendance à l’amitié passive, on se fait aimer par des gens qui « passent » sur notre site. On apprend à répondre, à lire d’autres points de vue (ou pas d’ailleurs).

A voir qu’on est pas seule face à une galère (qu’elle soit futile, cosmétique, ou morale), que oui, on peut se faire aider pour réparer un cuticule, nettoyer la plaque en vitro, ou se faire embaucher chez Rachid, le chinois du coin (ça doit FORCEMENT exister).

 

L’idée, c’est de rester soi-même, comme dans la pub pour les hamburgers où on te dit de venir comme tu es, sans fioritures.

Sinon c’est la débandade, on finit par faire des textes de plus en plus courts, à mettre des images de plus en plus grandes pour couvrir la vacuité du discours.
Cela prend de l’ampleur, il faut se montrer tout nu, parler de ce qui rallie les troupes, comme le ferait un grand orateur avant son élection histoire de grappiller des votes supplémentaires.

 

Du coup la blogueuse devient un stéréotype, une fille qui ne parle plus vraiment d’elle, se met en avant en montrant parfois ses seins, et puis surtout, qui n’a aucune jugeote, et tout aussi peu de cervelle.

Elle avait acheté un espace de verdure de l’autre côté de la fibre optique et s’est retrouvée à gérer une communauté de lecteurs assoiffés de mots sans saveur, aussi agités qu’à un concert de Black Sabbath.

 

Bon, moi, je n’ai pas pris l’embranchement coca sans bulles. Je préfère de loin râler et parler de ce qui me plaît plutôt que de brosser le peuple dans le bon sens.
Et tant pis si ça fait de moi une pouffiasse intello plutôt qu’une sous-prod industrielle.

Du coup je me dis qu’il y a tout de même un égocentrisme latent dans l’espace virtuel que j’habite, que finalement je ne parle que de ce qui me fait avancer. Mais si ça fait avancer les autres, pourquoi pas ?

 

On était quand même tous là pour parler de soi au départ.

Caribouland
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6 juin 2012

Ma demande en mariage à Revlon

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Halala.

Je crois que je suis amoureuse, les petits chats.

D’un tube rose bonbon, certes, mais in love quand même.

 

Quand j’ai reçu la bête et ouvert le capuchon, j’étais assez dubitative, parce que :

  • je ne mets jamais de rouge/rose/violet/mauve sur mes lèvres
  • parfois du gloss mais je me force
  • et qu’un lipbutter qui s’appelle lollipop, ça m’inspire pas forcément confiance

Mais comme je suis une grande fille, j’ai testé la bête.

J’ai été super étonnée par la texture, je m’attendais à quelque chose de crémeux, mais en fait ça se rapproche du beurre de cacao, du coup, pour moi qui ai souvent les lèvres en perdition, j’ai trouvé ça vraiment top.

(JE SAIS qu’il s’appelle lipbutter, et que ça aurait du me mettre la puce à l’oreille, mais parfois je marche pas à la même allure que tout le monde)

Et la couleur, elle est juste trop jolie !

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J’avais vraiment peur de me voir dans le miroir, mais j’ai adoré la couleur, et le rendu tout doux sur mes lèvre, c’est joli, ça fait une bouche à croquer.

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second-0457.JPGEnfin voilà, tout ça pour dire que pour être conquise, je le suis, j’ai jamais été aussi emballée par un rouge (beurre ?) à lèvres.

Ça me donne envie d’acheter d’autres teintes comme le raspberry pie ou le berry smoothie.

Je ne connaissais pas trop bien la marque (oui parfois, je suis aussi un peu larguée en cosmétiques, ça m’arrive), mais je ne peux que conseiller d’acheter un lipbutter à celles qui n’auraient pas encore sauté le pas.

Merci encore à Anthisei, la bonnasse du web.

 

Voilou les roses !

Caribouland
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4 juin 2012

Qui dit routine d’été, dit faut s’adapter

Voir le précédent Millefeuille

 

Je sens que je vais me faire huer, lyncher, je m’en fiche, je suis revenue à la crème le matin.
Je sais ce que j’ai dit, mais une routine quelle qu’elle soit doit être adaptée à l’environnement dans lequel on vit, et décidément, c’est parfois chose compliquée.

Ceci étant dit, comme on peut « plus ou moins » prétendre être en été, qui dit summer dit nouvelle routine.

 

La routine du matin

C’est très simple, je n’utilise plus la Sebium de Bioderma, à part pour les retouches maquillage.

J’ai aussi viré la lotion effaclar devenue trop agressive, et je ne mets plus d’aloe vera en sérum sauf si ma peau est très déshydratée mais ça ne m’arrive quasiment plus.

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Du coup, ça donne ça :

1° Toujours mon savon d’alep, totalement in love, j’ai déjà réussi à convertir pas mal de gens à ce petit carré qui ne donne pas cette sensation de tiraillement qu’on déteste.

2°  Un pshiiit d’eau thermale (pour la forme, et que je tamponne pour éviter que cela ne sèche sur mon visage)

J’applique de l’hydrolat à même le visage : mon coeur balance entre Ylang-Ylang, Hamamélis et Romarin.

Quand ma peau est encore HUMIDE, j’applique ma crème. C’est une technique qui me permet de garder une peau hydratée plus longtemps dans la journée. Je me suis remis à utiliser l’effaclar H, dont je vous avais déjà parlé, et qui est bien plus légère que l’huile le matin.

 

La routine du soir

soir.jpg Toujours la lierac, que je ne présente plus.

Le savon d’alep pour faire mon double nettoyage, mais pour les peaux plus sensibles, l’huile démaquillante de lierac fait à la fois démaquillant et nettoyant, donc pas besoin d’une étape savon après.

Toujours l’hydrolat, appliqué de la même manière que le matin.

Mon combo de choc : nigelle et jojoba, mélangées, et qui me font une peau toute douce pour aller dormir.

 

Les produits qui viennent s’ajouter de manière occasionnelle 

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La cicalfate d’avène

Pour mes grosses pustules occasionnelles sur le menton, je mets du tea tree dessus, puis j’applique la lotion. Le lendemain ça a déjà dégrossi.
Ça, avec le miel de manuka, et j’ai mes armes pour les jours où les hormones me font la fête.

 

L’eau de Beauté de Caudalie

Quand il fait chaud j’adore l’utiliser, parce qu’elle a une odeur de menthe poivrée absolument divine, et qu’elle rafraîchit instantanément.
Par contre elle contient de l’alcool dénaturé, donc ne pas en appliquer quand on s’expose au soleil juste après, sous peine de belle taches sur le visage.

 

Bilan après 3 mois de millefeuille

Ma peau va toujours aussi bien, même si mon menton se rebelle par moments.

J’ai surtout remarqué qu’une surdose d’hydratation me convenait plus que parfaitement.

Du coup, j’use et abuse d’hydrolats, tout comme de masques maison, ça me fait vraiment un teint de bonne femme enceinte : tout joufflu, tout doux, et vraiment net.

T’attends quoi pour t’y mettre ?

 

Voilou les roses !

Caribouland
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31 mai 2012

Desperate Housewives, c’est fini.

J’ai fait « nooooooooooon », j’ai arraché l’écran de mon ordinateur, j’ai pensé un instant à prendre une photo de moi et de la dernière scène, moment déchirant, en veux-tu en voilà.

(Mais comme j’avais arraché l’écran, c’était un peu compromis, tu vois?)

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Puis j’ai pleuré, j’ai passé mes vêtements à la moulinette, j’en ai fais des torchons pour me pendre, bref, je me suis rendue la vie plus dure qu’elle ne l’est.

J’ai fini Desperate Housewives il y a une semaine.

Et depuis, je râle sec.

 

J’ai toujours adoré le format des séries

Ca se rapproche directement des livres que je lisais quand j’étais môme, dont j’exigeais que l’histoire se présente en plusieurs tomes histoire d’avoir l’impression de ne jamais voir le bout.

Le must avait été la publication des Harry Potter, j’en avais eu pour mon argent avec ces 7 bouquins que je regardais briller dans ma bibliothèque comme des trophées.

Non je ne suis pas une fétichiste du livre, juste un peu possessive.

 

Quand Marc Cherry a créé Desperate Housewives, j’avais 17 ans.

J’étais une ado un peu larguée, avec une face boutonneuse, des cheveux moyens, un statut de bonne copine à l’école, fallait pas m’en demander plus.

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J’ai directement accroché à cet univers tout lisse, tout propre, aux pelouses trop bien entretenues, à ces voisins qui se souriaient mais cachaient des secrets à la morale douteuse dans leurs caves ou leurs greniers.

C’était jouissif de voir les liens apparaître en surface, tout ça mêlé dans un humour qui m’a souvent fait rire aux larmes.

 

Je crois que les personnages auxquels j’ai le plus accroché étaient ceux de Gaby et Carlos.

Parce qu’ils étaient excellemment interprétés par Eva Longoria et Ricardo Chavira, et que, surtout, ils représentaient le couple par excellence : pétillant, avec ses dissensions, un amour à la fois chaud et froid mais très explosif.

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J’ai aussi beaucoup aimé Susan et sa gaucherie légendaire; chaque gaffe était pour sa poire, ça rendait les scènes encore plus drôles à voir tellement c’était crédible.

Mais bon, malgré ça, elle s’est quand même bien rattrapée, c’est quand même elle qui s’est fait le plus beau plombier du quartier (c’est sûr qu’on en voit pas tous les jours des comme ça débarquer chez soi).

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Enfin voilà, j’ai quitté Wisteria (Mysteria) Lane il y a une semaine.

Le dernier épisode était vraiment un épisode de fin de série (contrairement à celui de Dr House qui m’a déçue): touchant, avec des flash-backs bien choisis, deux beaux évènements, et une certaine nostalgie.

Je ne vais pas spoiler, je déteste quand on me fait ça.

Mais vraiment, j’ai adoré cette dernière saison.

 

Je fais des poutoux à Marc Cherry pour m’avoir tenue en haleine pendant presque 7 ans, parce que oui ça valait la peine.

J’attends la relève maintenant, ça risque de faire mal aux yeux.

 

Voilou les roses !

Caribouland
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30 mai 2012

Masque à l’argile jaune : do you wanna be a poussin ?

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J’avais fait une sacré commande de poudres sur aromazone il y a quelques jours, du henné, au broux de noix, j’avais surtout pris de quoi faire plaisir à mes cheveux…MAIS ! J’ai aussi pensé à mon visage.

Grande adepte de l’argile verte, que j’ai toujours trouvé un chouilla trop corsée pour ma peau, j’ai jeté mon dévolu sur l’argile jaune, le paquet de 500 grammes pour 4 euros, de quoi m’en faire jusqu’à la fin de mes jours.

 

L’argile dans tous ses états

J’ai reçu le tout dans un sachet type sachet fraîcheur et je ne trouvais pas ça top pour la conservation, du coup j’ai tout mis dans deux pots de confiture vides.

L’argile se divise en plusieurs types, on peut aller de l’argile blanche, la plus douce, à l’argile rose plutôt pour peau sensible, et enfin arriver à la verte pour peaux grasses et à problèmes.

L’argile jaune contient moins d’oxyde de fer que l’argile verte ce qui en fait un soin purifiant excellent mais plus doux que cette dernière. Elle a aussi une très bonne action anti-inflammatoire.

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On peut utiliser l’argile en la mélangeant à de l’eau pour un masque basique.

Mais à terme je ne trouvais pas ça assez hydratant.

Du coup je me suis fait une tambouille minute.

 

Recette d’un masque hydratant traitant à l’argile jaune

A savoir, j’ai une peau mixte et déshydratée à la base.

 

Il vous faut un petit bol et un pinceau

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Un hydrolat de votre choix
, il en existe beaucoup et pour toutes les problématiques.

Moi j’ai choisi l’hamamélis, mais je pense à terme aller vers celui de romarin à verbénone qui me désincruste bien mieux les pores

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Il vous faut également du miel
. Je vous en avais déjà parlé ici, il va permettre d’adoucir, d’hydrater, et de régénérer la peau. Un must.

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C’est facultatif (mais c’est un accessoire tellement génial) : il vous faut un bandeau pour tenir vos cheveux le temps de la pose.

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La marche à suivre

On prend une petite cuiller à soupe de poudre, on la verse doucement dans le bol (elle est très volatile).

On ajoute une à deux cuillers d’hydrolat, ou de l’eau à défaut, même si je pense qu’à peu près la moitié des ménages doivent cacher une bouteille d’eau de rose dans leurs placards.

Ensuite, on met le miel, également une cuiller. Du miel standard peut très bien convenir, moi je mets du miel de manuka, parce qu’il fait vraiment du bien à ma peau.

On mélange le tout avec le pinceau (ou avec tout autre ustensile qui ne soit pas en fer), et on rajoute de l’hydrolat si la consistance est trop pâteuse.

Il faut arriver à une pâte lisse, onctueuse et pas trop liquide.111.jpgcuil.jpgcuimiel.jpg

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Je vous avoue que vous pouvez réduire les dosages de moitié, j’arrive à « masquer » les trois personnes qui habitent avec moi avec ce seul petit bol.

Mais bon.

 

L’application

Appliquer son masque avec un pinceau est vraiment une astuce géniale : ça répartit la bonne dose de produit partout, du coup ça sèche de manière uniforme, et on met la juste dose sur tout le visage.

Une fois sur ma face, ça donne ça :

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Comme j’ai ajouté du miel dans la préparation, c’est un masque qui ne sèche pas.

Il existe une variante où on remplace le miel par une huile végétale, le rendu est quasiment identique, on arrive à une texture fine et douce.

Si, malgré tout, ça sèche un peu, humidifier le visage avec un brumisateur quelconque, car l’argile ne doit pas craqueler sur la peau.

 

Enfin…

On laisse poser autant qu’on veut, sachant que 20 à 30 minutes est une bonne moyenne.

Puis on rince.

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On rince bien

J’en pense quoi ?

Que j’ai le teint plus éclatant à chaque fois que je le fais, et la peau bien plus hydratée qu’avec un soin classique.

Et que j’adoooooore tambouiller.

Faire des popotes qui ressemblent à de la boue, qui collent à mes problèmes de peau, je trouve que c’est plus qu’un luxe.

Quand on achète des masques tout faits dans le commerce, à moins d’en essayer pas mal c’est toujours la croix et la bannière, donc là, c’est bon, JE RESTE AVEC MES RECETTES DEGUEULASSES mais EFFICACES.

 

Je rajoute également une goutte d’huile essentielle de lavande vraie dans mon masque, mais étant donné que ce genre d’ingrédient doit être manié avec précaution, renseignez-vous avant de vous y mettre.
Je parlerai des huiles essentielles en général dans un prochain article.

 

Je vous laisse en lien des recettes de soins à l’argile trouvées sur le net :

Acheter de l’argile en vrac sur aromazone

Encore des recettes pour des masques uniquement au miel, parce qu’on est addict ou on ne l’est pas

Un masque à l’argile blanche pour les peaux sensibles

Une grande liste de recettes en tout genre, pour la peau et les cheveux, le tout avec de l’argile

 

Voilou les roses !

Caribouland
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