ABOUT Brosse Ovale En Frêne by Tek |
Je connais deux catégories de gens qui se battent sans arrêt. Prenons une voiture, un camp dira « tant que ça roule, on s’en fout de la marque », l’autre camp affirmera « que ce ne sont pas quatre roues qui suffisent et que l’expertise est importante ».
J’en suis arrivée au stade où je ne sais pas me contenter d’une seule version d’un même produit, je compare sans cesse.
On trouve des qualités dans un panier et des différentes dans un autre, et pour contenter le peuple, on offre à la populace maintes versions d’un livre – taboulé – d’une chemise classique. On a des standards multiples, la vie est ainsi faite. Et devant tout ce choix, j’ai le réflexe naturel d’en profiter pour tremper mes mains dans toutes les mangeoires histoire de voir qui propose la meilleure bouffe.
Je suis malheureusement dans la phase maniaque de la quête du graal, où n’importe quel objet/accessoire/soin qui arrive à moi se doit d’être irréprochable. Sinon je le donne en ronchonnant sec, en mode sorcière insatisfaite.
Quand je parle de ma brosse à cheveux (ça m’arrive), j’engage n’importe qui dans le débat, même si je sais que je touche à un sujet futile pour certains – pourtant une donzelle à la cascade ondulée et bien entretenue aura toujours plus de compliments que celle au cheveu gras, par voie de conséquence on touche à l’ego personnel, qui a dit que c’était superficiel ?
Mon intérêt pour les belles tignasses vient sûrement de Disney, l’image de la Petite Sirène qui sort de l’eau sur ses deux gambettes avec des diamants qui lui dégoulinent sur le corps restant imprimée dans mon inconscient comme une empreinte indélébile.
Ses longs cheveux surtout.
N’importe quel expert dira qu’un brossage avec une brush pas trop merdique contribuera à « répartir le sébum, empêcher la casse », Ariel s’en branlait de tout ce toutim, elle dégainait une bonne vieille fourchette, bam bam bam, pas de laque Elnett, et finissait toujours avec un volume de fifou et une masse de poils sur la caboche.
Pas de perte. Pas de pointes fourchues.
J’ai longtemps cherché l’outil parfait pour ma touffe, celui qui ne crie pas « je vais passer dans tes lianes, les arracher, te faire souffrir, couiner, hurler, jusqu’à ce que tu n’ai plus un seul bulbe viable ». J’ai épuisé des modèles à 4 euros, du merdique en plastique, connu le peigne en bois The Body Shop (qui a les dents trop larges, faut le dire).
J’en avais marre de regarder cet accessoire comme un chat rencontre un bouledogue en pleine rue, je voulais me sentir en confiance, détendue de la perruque.
J’ai souvent envisagé l’achat d’une brosse en poil de sanglier, mais rien que le prix de base (40 euros facile quand on veut du luxe) me laissait coite. Sans compter que j’imaginais les chasseurs éplucher le cadavre de la pauvre bête sous la pleine lune en hurlant « hallelujah le pwal », le sourire taché par l’alcool.
En cherchant bien, je suis tombée sur la marque Tek qui semble être ce juste milieu entre écolo mais pas si haut de gamme, qui prend soin de la nature et de la touffe – un compromis sans trop de ruine financière tu vois. Et comme j’ai eu de la chance, elle est apparue par un beau matin (belge et pluvieux) devant ma porte d’entrée magique.
L’intérêt d’une brush en bois
- on n’abîme pas la fibre
- c’est doux : ha bah oui, ce n’est pas du bois de cure-dents, mamzelle, il est flexible pas agressif pour un sou
- on contribue au massage délicat et nécessaire du scalp (histoire que tout pousse dans une belle harmonie)
- on s’évite un effet barbapapa en surface de crâne comme sur les longueurs : pas d’effet statique comme avec du plastique
- elle dure plus longtemps et se recycle mieux : je l’ai lavée 3 fois je pense, et à part quelques endroits où elle a pris le rosé de ma dernière coloration, elle est toujours aussi belle. Bois de frêne + caoutchouc naturel, un petit combo parfait
- elle ne nique pas mon volume en racine
- je perds moins de cheveux avec : bon là, c’est peut-être de l’enthousiasme immodéré mais comme le démêlage est beaucoup plus doux qu’avec une brosse standard (mais tout aussi efficace), j’ai moins de pwals qui tombent. Happy me
- ma meilleure amie l’a testée sur sa touffe indomptable, et elle n’a rien eu à redire.
Il est vraiment temps que tu lâches ta tangle teezer, Giselle, sérieusement (la première fois qu’on l’a utilisée sur moi, c’était chez le coiffeur y a deux semaines, et jamais de la vie je ne veux revivre cette expérience. EVER).
Dans l’absolu, je pense que n’importe quelle femme peut faire l’effort d’un achat intelligent concernant sa brosse, vu qu’il s’agit typiquement d’un outil dont on a tout le temps besoin, qui doit mêler l’utile à l’agréable, rien que le fait de la prendre en matériau naturel va considérablement changer la donne pendant la routine de brossage.
Vous trouverez d’office un modèle qui combine prix et qualité selon votre budget, le mien est à 30 euros mais c’est une big size, y a bien plus de picots que sur la mini, et elle vient d’une marque reconnue.
En tout cas, depuis que j’ai ma petite Tek, je la trimballe partout, signe de mon dévouement futile d’égocentrique du bulbe. Je ne veux d’ailleurs plus entendre parler de plastique pour coiffer ma touffe, le bois est 1000 fois plus respectueux que le plastoc.
Mon rêve (rapport à ma quête du graal et mon insatisfaction innée) reste toujours de pouvoir m’offrir une vraie belle version en pwal de sanglier. Même si la densité des picots me fiche une petite trouille, ça ne m’empêchera pas de me l’auto-mettre dans ma hotte de nowel.
Parce qu’on attend pas la neige pour faire sa liste – la mienne est déjà prête.
Des bisous les Caribous !
Brosse Tek Ovale en frêne, 29,90E, offerte par Sebio (MERCI !)
Caribouland