Catégorie : Cheveux

14 décembre 2013

Henné naturel et infusion d’hibiscus pour raviver les reflets rouges

J’aimerais tellement me faire au moins un henné par semaine comme certaines personnes, mais souvent j’abandonne par flemmardise et me rend compte que le dernier remonte à plusieurs mois.

Pourtant, j’ai l’habitude maintenant, la pose ne m’est plus contraignante, je me familiarise avec le rendu bouillasse de ma chevelure tout en ne me sentant PAS DU TOUT atteinte dans ma grâce et ma féminité à la vue de ma touffe cellophanée.

Mais, après plusieurs semaines, la couleur commence à s’affadir, l’effet gainage n’est plus aussi intense, le rendu de la coiffure est parfois brumeux et moins structuré quand je n’utilise pas de soins adaptés.

 

Du coup, comme dans un état de crise, je cherche fiévreusement ce qu’il me reste comme poudre magique dans mes réserves, je chope des ingrédients en plus et me fait une tambouille de rêve.

Ce que j’aime dans le henné, c’est son effet 5 en 1 : il lisse, colore et gaine le cheveu, soigne mon cuir chevelu, et apporte de la brillance à ma moumoute.

Une sorte de CC crème pour perruque à la dérive.

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Marche à suivre (c’est toujours le même tour de manège)

  • On prépare 50-100 grammes de henné (henné naturel, uniquement du lawsonia inermis dans la composition !!)
  • On fait infuser 3 cuiller à soupe de fleurs séchées d’hibiscus dans l’équivalent de deux verres d’eau pour que cela soit bien concentre
  • On récupère les fleurs infusées, on prend encore 2 cuiller à soupe de fleurs séchées et on mixe le tout
  • Une fois la pâte d’hibiscus bien mixée, on la mêle au henné
  • On rajoute lentement l’infusion encore chaude jusqu’à obtenir une pâte lisse mais ferme
  • Un petit filet de jus de citron dans la préparation n’est pas de refus pour apporter de la brillance et un résultat plus profond

 

Normalement, j’aurai choisi la bière comme élément liant dans la recette (pour fortifier et faire briller), mais j’avais envie de voir l’effet de l’infusion d’hibiscus dans ce rôle-là.

Si vous utilisez de la poudre pour l’infusion, vous pouvez bien évidemment directement verser le contenu de la casserole sur le henné.

 

Les vertus de la fleur d’hibiscus pour les cheveux (histoire de)

C’est LA fleur magique – aussi appelée bissapou karkadé –que j’avais déjà utilisée avec la poudre d’ortie en mini-cure anti-perte et revitalisante.

J’ai un gros faible pour la camomille romaine, mais Hibi a plus de bienfaits dans sa sacoche : elle a une action à la fois sur la pousse des cheveux, contre leur chute, elle redensifie et les rend plus vigoureux. Elle ralentit l’apparition des cheveux blancs et apporte, quand elle est mêlée à une préparation type henné, une couleur rouge intense (encore plus probant quand on l’utilise avec du Henné du Yémen).

Lien Acide/Hibiscus
Lien Hibiscus for hair care
Lien Profiling Hibiscus Flower

 

La pose extra-longue

J’ai laissé ce mélange poser d’hier 15h30 à aujourd’hui 9h30, donc 18h, c’était la première fois que je dormais avec un henné mais tout s’est bien passé (grande fofolle, j’ai rêvé d’aubergines à la place de mes lianes, d’une touffe tellement rouge qu’elle prenait feu, MAIS TROP BIEN !).

Le rinçage fut un peu fastidieux parce que je n’avais pas assez bien réduit les fleurs d’hibiscus en fines particules. Du coup j’ai joué à la pêche aux moules pendant bien dix bonnes minutes, mais j’ai eu beaucoup moins de cheveux qui sont tombés et l’eau est très vite devenue claire.

Conseil :

  • soit vous vous armez d’un peigne à larges dents pour perdre moins de temps à vous débarrasser des résidus de plante
  • soit vous penserez bien, la prochaine fois, à réduire la fleur d’hibiscus en poudre fine (ou à l’acheter sous ce format-là)

 

J’ai fait suivre par un shampoing doux bio et un après shampoing.

 

Voici les photos !

Ici au semi-soleil pour les longueurs

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Là où ça me rend dingue c’est au niveau des reflets que j’obtiens.

Moins qu’un changement de couleurs, je me retrouve avec une palette encore plus élargie de rouges-orangés, et ce, sans avoir abusé sur la quantité de henné.

La teinte est moins fadasse et plus intense, surtout au niveau des longueurs, les pointes étant plus claires ont vraiment renforcé leur tendance initiale, à savoir un cuivré bien tranché.

 

Quand les cheveux ne sont pas directement exposés à la lumière naturelle, ils sont plus dans les tonalités rouges/brun.
Un fois éclairés par le soleil, ils sont plutôt oranges, mais sans être carotte malade (ou trop flash, on va dire).

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Il faudrait vraiment que je renouvelle ce soin plus souvent que toutes les cinq lunes si je veux tenter de renforcer le côté rouge que je cherche désespérément (va falloir traquer la garance et le henné yéménite aussi).

Mes cheveux sont un peu plus doux que quand je fais un henné seul, j’ai surtout l’impression qu’ils sont plus aériens (tu vois, le même sentiment que lorsqu’on sort de chez le coiffeur et qu’on a les racines tellement décollées qu’on se sent pousser des ailes).

Ils sont aussi disciplinés qu’après un henné traditionnel sans ajouts farfelus – type oeuf, yaourt, miel.
J’attendrais deux-trois jours avant de les laver, pour laisser le temps à la couleur de bien s’oxyder.

 

Conclusion

Le henné reste mon soin number one pour rattraper des cheveux qui font la gueule, ou simplement renforcer la fibre.
Comme j’ai été sujette à de fortes chutes pendant l’année qui s’est écoulée (manque de fer selon la dermato), j’essaye de rester assez régulière et d’en faire au moins un tous les 3 mois.

En apparence contraignante, la pose du henné ne me prend que 5-10 minutes à tout casser.

Ce qui est le plus pénible, à mon sens, reste l’attente, la tête enturbannée, l’air complètement idiot quand la mixture devient liquide et coule dans le cou (ici je n’ai pas eu ce problème, l’hibiscus avait rendu la pâte un peu sèche quand je l’appliquais, donc je n’ai même pas du sortir les essuie-tout).

L’infusion d’hibiscus tache assez fort, quasiment autant que du henné naturel, donc veillez à bien protéger vos vêtements, la baignoire, le sol, ou faites ça dans le jardin !

 

En tout cas, ce soin MADE MY DAY, et me donne encore plus envie d’utiliser l’hibiscus dans des masques quotidiens.

 

Happy Saturday les Caribous !
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Caribouland
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29 novembre 2013

Un soin bio et un moins bio pour démêler sa crinière et la booster

Celles qui croient que le simple fait de se laver les cheveux est suffisant pour les entretenir et les protéger sont dans le faux (sauf si vous avez trouvé la perle rare, alors je veux bien qu’on me la souffle à l’oreille) : un tif’ a besoin qu’on le graisse, qu’on l’hydrate, qu’on lui chouchoute les écailles en gorgeant la fibre capillaire de VRAIS bons actifs.

Ces derniers mois, j’ai eu le coup de coeur pour deux soins, l’un bio, l’autre moins, de quoi contenter le côté rebelle de ma tignasse sans dépenser des fortunes.

karlavera.jpg

L’Après- Shampooing Basis Sensitiv de Lavera

Il s’agit sûrement de mon préféré des deux, parce que je le trouve plus facile à utiliser et qu’il a une senteur plus gourmande.

 

Promesse, Composition

« Les substances actives bio du miel et de l’amande douce donnent de la brillance et du volume aux cheveux et facilitent le démêlage. La pro-vitamine B5 (panthénol) enrobe le cheveu d’une gaine protectrice et durablement réparatrice. »

 

Entre le miel et moi, il y a une histoire d’amour de longue date : dans les cheveux, sur le visage, à manger, c’est un ingrédient  très tentant quand on recherche une hydratation maximale et une douceur au naturel.
Quant à l’amande douce elle est réputée pour réparer la peau comme les poils de tête.

 

Dans le pot, il y a un peu plus que ce que la marque en dit :

De l’huile de soja, de la glycérine, de l’huile d’amande douce, du miel, du jus de feuille d’aloe vera, de l’huile de jojoba,de l’extrait de racine de carotte, d’amande douce, de l’huile de tournesol.

On a un bon combo sous la main pour rendre les cheveux plus souples et effectivement adoucis.

L’alcool en deuxième position n’induit pas une sécheresse après usage, au contraire, je suppose alors que son effet est contrebalancé par les agents hydratants qui le suivent.

Water (Aqua), Alcohol*, Glycine Soja (Soybean) Oil*, Cetearyl Alcohol, Glycerin, Caprylic/Capric Triglyceride, Stearamidopropyl Dimethylamine, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Oil*, Honey (Mel)*, Lauroyl Sarcosine, Sodium Lactate, Panthenol, Aloe Barbadensis Leaf Juice*, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Tocopherol, Daucus Carota Sativa (Root) Extract, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Extract*, Hydrogenated Lecithin, Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Ascorbyl Palmitate, Fragrance (Parfum)**, Limonene**, Linalool**, Geraniol**, Citral**, Citronellol**

 

Mon avis 

L’odeur est assez particulière, je me souviens que je lui trouvais un air de bubble gum, avec un arrière-fond de miel, mais je m’y suis très vite habituée.

L’application est vraiment aisée et la texture crémeuse facilite la pose (il n’y a rien qui coule, donc pas de perte de produit dans le fond de la baignoire).

Après 2-3 minutes minimum, on rince et, déjà sous la douche, on sent que les cheveux sont très doux.
Au séchage, la douceur se confirme, ma tignasse est parfumée et brille pas mal quand elle capte la lumière (Stromboscope Power).

 

Le seul bémol, c’est que le pot ne dure vraiment pas longtemps et se vide en un petit mois à raison de deux utilisations par semaine.

A 8 euros en magasin bio pour 150 ml, je trouve le rapport prix/durée un peu moyen.

Ceci étant dit, il s’agit vraiment d’un très bon soin réparateur et démêlant pour les personnes qui ont des cheveux en rade.

NB : apparemment il existe deux versions de ce même AS, vérifiez bien qu’il y a du miel dans la composition, ce sera alors le même que le mien.

 

Le Soin Démêlant au Karité Bio de Kariline

Si vous n’aimez pas l’odeur du beurre de karité, ne partez pas tout de suite : dans ce soin je la trouve tolérable et pas trop entêtante !

 

Promesse, Composition 

Kariline est, à la base, une marque qui propose des cosmétiques ethniques (adaptés aux demandes particulières des cheveux des femmes noires, métissées ou méditerranéennes).

Donc ils sont, pour la plupart, très riches et nourrissants car les personnes issues du Sud-Europe ont en général des problèmes de sécheresse de la fibre capillaire et de frise à la vie très personnelle (la bouclette énervée en somme).

 

Dans ce soin il y a :

Du beurre de karité (du vrai de vrai, du bio), de la glycérine pour l’hydratation, de l’amidon de maïs, de la protéine de soja et de blé comme dans le soin précédent, de l’amodimethicone (une forme de silicone qui s’élimine plus facilement au lavage).

Aqua (water), butyrospermum parkii (shea) butter, cetyl alcohol, behentrimonium chloride, glycerin, hydrolyzed corn protein, hydrolyzed wheat protein, hydrolyzed soy protein, amodimethicone, cetrimonium chloride, trideceth-12, sodium benzoate, leuconostoc / radish root ferment filtrate, chlorphenesin, levulinic acid, dipropylene glycol, guar hydroxypropyltrimonium chloride, ci 19140, ci 15985, imidazolidinyl urea, parfum (fragrance), citric acid, benzyl alcohol, coumarin

 

Il y a moins d’ingrédients purement naturels dans ce produit, mais ceux qui ont été choisi sont vraiment très ciblés et promettent beaucoup de bonheur capillaire :

  • Prolongation du lissage >>> spécial lissage brésilien
  •  Enrichi en kératine végétale et protéine de blé
  • Nourrit intensément la fibre capillaire
  • Revitalise et fortifie les cheveux secs et cassants
  • Apporte force, volume et vigueur
  • Usage fréquent
  • SANS parabènes, sodium laureth sulfate, colorant

 

Mon Avis

Ce soin fait partie de ceux qui dévoilent tout leur potentiel en les laissant agir plus qu’un « instant » ( de l’ordre de 15 à 20 minutes au moins).

Personnellement, j’ai toujours attendu à peine dix minutes, mes douches ne durant jamais très longtemps, je n’avais pas envie de vider toutes les réserves d’eau de Belgique juste parce que « CA POSE, GOUMICHE, CA POSE ! ».

 

Beaucoup plus épais que le soin de Lavera, on l’utilise surtout si on a des cheveux indisciplinés, en manque de nutrition, ou dont les boucles sont en mal de définition.

On met un peu de temps à le rincer, mais on finit avec une perruque qui a plus de densité et dont la forme naturelle est plus précise.

Le plus, c’est son odeur qui reste un peu en arrière-plan, et tient trois jours sans faille, jusqu’à ce qu’on enchaîne avec le prochain shampooing.

Le bidon est énorme (500ml) et coûte 15 euros environs, mais là, clairement, tu en as pour ton argent vu que le niveau baisse trèèèèès lentement.

 

La conclusion de la goumiche

Pour un boost d’hydratation, je te conseille le premier soin, plus léger il convient aux crinières qui cherchent un soin doux, bio et fiable.
En vente essentiellement dans les boutiques bio spécialisées.

Pour un boost de nutrition, je te conseille le second soin, plus rude et brut, il apporte tout ce qu’il faut à une touffe en manque de gras.

Je l’utilisais essentiellement sur les longueurs pour bien les préserver et éviter qu’elles ne s’abîment tropvite avec les frottements, les chignons mal faits ou autre, et il faisait très bien son boulot.

En vente en grande surface (chez Di en Belgique, chez Auchan en France) 

 

L’un et l’autre sont complémentaires, à mon sens, à toi de voir ce que tu recherches !

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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18 septembre 2013

Steampod de l’Oréal: le bilan, un an après !

steampod.jpg

Bon, les bichons, parlons peu, parlons bien.

Totoche vous fait un retour sur le Steampod après un an d’utilisation intensive (je me lisse les cheveux avec après chaque lavage, donc c’est devenu mon meilleur ami, cui cui).

 

Les avantages du steampod restent les mêmes qu’évoqués dans mes articles à ce sujet (ici et ), et la vidéo précédente :

  • Mes cheveux sont brillants
  • Pas abîmés par le lissage
  • Sur mon type de cheveux, le soin l’Oréal est finalement superflu
  • Il fonctionne toujours aussi bien

 

Cela fait des mois et des mois que je ne suis pas retournée chez le coiffeur, et ma perruque est toujours aussi jolie.

Les soins que j’apporte à mes cheveux y sont sûrement aussi pour quelques chose, mais clairement, ce lisseur est de loin, le plus respectueux du cheveu que j’ai pu tester.

 

Le prix est toujours le même, aux alentours de 180 euros seul, et un peu plus avec les soins.

CERTES, il s’agit d’un investissement, mais si vous passez plus de temps chez le coiffeur que chez vous, juste pour avoir des cheveux bien lisses, le résultat est pratiquement pareil qu’en salon si vous utilisez le steampod à la maison.

 

Et avec 4 séances chez le coupe-tiff à 50 euros, on arrive vite au prix de la bête.
Le choix est vite fait, croyez-moi !

J’espère que la vidéo vous plaira, je compte un peu ré-alimenter ma chaîne Youtube dans les semaines à venir.

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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25 juillet 2013

Fortifier sa touffe avec de l’ortie qui pique

Ah, le rêve de la crinière de donzelle qui s’y croit, balayer l’air avec ses cheveux d’un revers de menton, murmurer « parce que je le vaux bien ».

loreal.jpg Dans la vraie vie, on se prend une mèche dans la bouche, on s’emmêle les cheveux, rien de bien sexy tu vois, on ressemble à un sapin de fin d’année avec des guirlandes trop funky pour le papa nowel.

Ce qui me préoccupait depuis un certain moment, ce n’était pas mon manque de classe avec mon déhanché du cou, mais ma perte de cheveux un peu conséquente et la gratouille du crâne.

 

J’ai fait pas mal de trucs ces derniers temps pour essayer de ne pas martyriser mon capillaire : rinçage à l’eau froide, après-shampooing bio au miel et à l’amande douce, bain d’huile de monoï sur les longueurs, prise d’un complément alimentaire pour stopper la chute des cheveux.

Ce sont de petites choses, mais faites régulièrement ça change déjà pas mal le quotidien d’une touffe.

 

Puis je me suis mise à l’ortie (de manière nonchalante et directe).

J’étais tombée sur la poudre d’ortie en balayant le site d’aromazone de long en large, et comme un raccourci naturel, j’ai foncé dans un magasin bio de Bruxelles, et j’ai acheté 300 grammes d’ortie piquante comme si j’achetais des Corn Flakes, classique.

ortie2.jpg

 

L’ortie, et ses variantes

Il faut savoir que l’ortie, c’est pas une famille à enfant unique : il y a pas mal de variétés.

Celles qu’ont rencontre le plus communément sont la grande ortie (Urtica Dioica) et la petite ortie ou ortie piquante (Urtica Urens).

La première se reconnaît par ses feuilles bien sombres et velues qui sont assez longues, alors que la deuxième a plutôt les feuilles ovales et petites.

 

Des bienfaits de l’ortie en général

Bon, au début, personne ne voulait en entendre parler, de l’ortiquette, parce qu’elle pique comme une traître, et que ça ravit pas les gens de se battre contre un végétal.

Pourtant, c’est une plante utilisée depuis très longtemps pour soigner toutes sortes de maux, et quand on sait que ce petit trésor  peut se trouver dans le jardin, à portée de main (gantée), ça donne envie de s’y intéresser.

 

Les bienfaits généraux :

Très reminéralisante, apaisante, source de vitamines, efficace sur l’acné, l’eczema, contre la chute de cheveux et les pellicules, comme traitement de repousse, action diurétique, dépurative et également sur les règles (qu’elle régularise), effet apaisant sur les articulations douloureuses, stimulant digestif, renforce le système immunitaire (en prise interne).

Donc voilà, avec une plante qu’on pensait inutile, il y a de quoi se revigorer le corps de la tête aux pieds.

NB : la poudre d’ortie, ou les feuilles séchées d’ortie ne piquent pas, donc pas de panique !

 

Les deux reuchettes pour mes cheveux

Quand ma peau va plus ou moins bien, comme une personne qui a perdu de quoi s’amuser un peu, je me trouve un nouveau hochet : lutter contre la chute et les irritations.

 

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  1. prendre 2-3 cuillers à soupe de poudre d’ortie piquante et la même quantité de poudre de shikakai/ ou juste de la poudre d’ortie (c’est juste que je trouve que les deux poudres se marient à merveille!)
  2. on mêle le tout à de l’eau dans un grand verre de 200ml (comme pour ma version de shikakai très dilué)
  3. sous la douche, je verse la mixture au fur et à mesure sur mes cheveux, tout en massant mon cuir entre chaque versement
  4. je laisse poser entre 3 et 5 minutes tout en continuant de masser
  5. je rince tous les résidus que je peux, j’enchaîne sur un ou deux shampooing doux sans agents agressifs, pour bien tout enlever (Si vous utilisez de l’après-shampooing en temps normal, vous pouvez également enchaîner là-dessus)
  6. puis je rince le tout et je finis par une douche de la touffe à l’eau froide

 

L’avantage de cette recette, c’est qu’elle peut faire profiter des bienfaits d’une autre poudre, et comme j’ai toujours été addict au shikakai, ça m’allait très bien.

C’est fastidieux de rincer ses cheveux, donc je déconseille ce masque aux personnes qui ont une chevelure péniblement longue et pas spécialement lisse.

Vous pouvez aussi mêler la poudre d’ortie à votre après-shampooing, ce sera d’autant plus facile pour ôter les résidus.

 

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  1. On fait une infusion de feuilles/poudre d’ortie avec une à deux poignées pour environ 300ml d’eau qu’on laisse poser pendant 15 à 20 minutes avant de filtrer
  2. on utilise l’infusion comme eau de rinçage une fois qu’elle a tiédi ou refroidi

 

Plus pratique que la version avec la poudre, on ne risque pas d’avoir affaire à des particules qui nous volent joyeusement dans les yeux.

Et surtout, l’eau de rinçage ça permet de finir sur un vrai soin qui reste sur les cheveux, contrairement à l’eau calcaire qui peut abîmer la fibre capillaire tout en retirant, au final, tous les bienfaits du dernier soin qu’on avait appliqué dans ses cheveux (en admettant que vous utilisiez des produits avec de vrais actifs dedans, et pas les shampooings trop comiques de chez l’Oréal)

 

Cette deuxième recette, je pense qu’il s’agit plus d’un soin d’appoint, contrairement au masque qui agit vraiment directement sur le cuir chevelu, et de manière très efficace, donc très utile quand on a une crise et qu’il faut calmer les irritations fissa.

Ceci dit, rien ne vous empêche de vous faire des soirées ortie dans la casbah, en embarquant le mixeur et le bec à gaz dans la salle de bain pour faire votre super combo masque + eau de rinçage.

Sachez juste que ce sont des recettes instantanées, je n’y connais rien en dosages pour conserver tout ça, de toute façon, j’aime bien ce moment où je prépare ce qui fera du bien à mes cheveux.

Mais au cas où ça vous intéresse, regardez du côté du cosgard, c’est le conservateur le plus utilisé pour les formules aqueuses.

 

Conclusion

J’ai plus de recul sur le masque que sur l’eau de rinçage, mais clairement, je vois la différence quand je décide de faire ma tambouille ou pas.

L’effet est plutôt spectaculaire sur mon cuir chevelu, parce qu’il réduit la sensation d’irritation que j’ai sur mon crâne dans un premier temps (je crains qu’il s’agisse de psoriasis léger ou de dermite, mais qui ne « s’active » qu’en cas de stress, de chaleur, de changement soudain de conditions).

Je vois également directement la conséquence sur mes pellicules : elles sont ZI-GOU-YEAH (zigouillées quoi).

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Les cheveux sont plus « consistants », doux, mais également plus légers (bonjour le paradoxe), ce qui m’a permis d’espacer les shampooings.

Par contre on gagne énormément en volume (et en boucles !!), donc même si c’est à priori plutôt un soin réservé aux cheveux qui ont besoin d’une petite cure détox, il se pourrait que les gens qui ont envie d’une touffe de compète puissent être intéressé par la chose qui pique.

Et concernant la perte, he bien, j’en perd sûrement moins que la moyenne des gens, alors qu’avant de commencer ces masques, c’était plutôt alarmant.

 

Il est clair que si vous vous engagez à faire ce genre de soin capillaire, il faut également que vous ayez une logique dans la routine qui le précède.

On ne cuit pas un steak sur une poêle retournée.

Aussi, bien qu’a priori l’ortie soit une plante bénéfique, si vous avez de sérieux problèmes sur le crâne, c’est d’abord le dermato qu’il est plutôt conseillé de tenter.
Au cas où.

 

Les petits liens utiles

Je vous conseille le bouquin « vertus et secrets de l’ortie » qui m’en a appris pas mal sur la bêbête (puis surtout, il y a plein de recettes, pour la maison, le jardin, prendre soin de soi à l’extérieur comme à l’intérieur, le top).

L’article de Pauline sur le rinçage au vinaigre qui en apprend pas mal sur le PH du cuir chevelu et pourquoi certaines personnes se plaignent de l’état pelliculaire de leurs cheveux alors qu’elles utilisent des shampooing pro-parmesan.

 

J’espère que ça vous a plu en tout cas,

J’ai bien envie de vous parler des eaux de rinçage moi maintenant !

 

Des Bisous Les Caribous !
L’ortie déjà séchée peut se trouver en herboristerie
et magasin bio / environ 3 euros les 300 grammes

Caribouland
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9 juillet 2013

Le henné fun et peps de l’été !

EDIT : Suite à une remarque pertinente d’une lectrice, sachez que seul le henné cuivré de chez Henné Color ne contient pas de sels métalliques. Donc attention au moment de l’achat, quelle que soit la marque que vous choisissez d’acheter, faites en sorte qu’il n’y ait rien d’autre que du lawsonia inermis dans la composition, c’est CA le henné naturel.

 

OUAIS J’EN AVAIS MARRE !

Hier, alors que je me baladais, je me suis vue dans une vitrine de magasin entre les gros ronds qui crient « -50% » et j’avais les cheveux qui tiraient la gueule.

Du coup, je m’y suis mise aussi.

henne5.jpgIl n’y avait pas de peps, pas de truc clinquant qui me faisait le cheveux fringants, j’avais perdu tous les reflets ou presque de mon dernier henné (qui datait de janvier quand même) et ça rendait ma coupe moins funky.

Du coup, j’ai été en herboristerie, paf paf, j’ai pris deux boîtes de henné, des fleurs d’hibiscus (sur un coup de tête, comme ça), et je suis retournée à la maison en me disant qu’il fallait que je remédie au problème et que je remette du peps dans ma chevelure.

 

DU FUN ET DU PEPS !

hib.jpg

La fleur d’hibiscus je ne l’ai pas prise par hasard : ça faisait un moment que je voulais rehausser le rouge qui ressortait à chaque henné, et cette plante était toute désignée pour faire ce boulot comme une pro de la fibre capillaire (la garance aussi, mais c’est plus trash comme pigmentation).

 

Elle a de nombreuses vertus :

  • ça permettrait la repousse du cheveu
  • de contrer la chute
  • de retarder l’apparition des cheveux blancs
  • ça a un pouvoir colorant
  • et ça permet de combattre les pellicules

 

On reparlera de ses bienfaits dans l’article sur l’ortie parce que je pense que les deux plantes ont pas mal en commun et que, mixées à deux, elles pourraient bien faire des merveilles.

 

La reuchette du jour !

Encore une fois, j’ai fait au pifomètre, et j’en ai eu trop pour ma longueur (juste en dessous des épaules).
Les ingrédients :

  • du henné naturel (lawsonia inermis, rien d’autre)
  • de l’hibiscus (si vous le trouvez déjà réduit en poudre c’est encore mieux)
  • du miel
  • de la bière
  • et de l’eau

 

J’ai fait le mélange la veille, histoire que la pâte se développe bien et que je profite au maximum des bienfaits du henné.

J’ai tout d’abord réduit 50 grammes de fleurs d’hibiscus en poudre (attention, comme pour toute poudre, c’est volatile ! Donc ne pas respirer le bouzin à plein nez..)

J’ai rajouté environ 150 grammes de henné naturel.

henne5-copie-1.jpgDans une casserole, j’ai fait chauffer une simple bière de 33cl pour que l’alcool s’évapore.

J’ai rajouté de l’eau pour arriver à la bonne quantité de liquide, et une fois que c’était juste chaud (et non pas bouillant), j’ai versé le tout petit à petit sur le henné et la poudre d’hibiscus.

J’ai bien mélangé jusqu’à arriver à une consistance de pudding épais mais pas trop et j’ai ajouté deux cuillers à soupe de miel (pour l’effet éclaircissant et hydratant).

Puis hop, j’ai remisé le tupperware, et j’ai laissé reposer la pâte pendant une nuit.

henn3.jpgLe lendemain matin, je me prépare comme pour les précédents hennés : je mets un vieux t-shirt, des gants, et j’applique d’abord la pâte raie par raie sur mon cuir chevelu, puis sur les longueurs.

Une fois que j’ai tout mis, j’emballe ma trogne de cellophane.

 

Cette fois-ci, j’ai essayé de tenir le plus longtemps possible, mais avec la chaleur qu’il faisait j’en pouvais plus, donc après 5h30 de pose, j’ai été rincer ma tête.

J’ai fait un shampooing doux puis mis un après-shampooing, pour enfin faire le rinçage final.

Et voilà.

hennee.jpg Je suis arrivée à un très beau résultat, plutôt étonnant vu que mon dernier henné datait de janvier, et qu’il n’y avait plus que les pointes qui gardaient des restes de reflets.

heeenne.jpgL’hibiscus a permis d’avoir encore plus de reflets rouges que d’habitude (ça se voit plus à l’ombre), mais, histoire de pousser le bouchon plus loin, la prochaine fois je mêlerais une infusion de la plante au mélange, histoire que cela soit bien boosté en pigments rouges.

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Je ne sais pas ce que vous en dites, mais en tout cas, moi je trouve mes cheveux toujours aussi beaux après ce genre de soin, et pourtant je ne rajoute pas de matière type huile végétale ou yaourt (un peu du mal à passer le cap, j’avoue).

N’hésitez pas à faire le tour des herboristeries de votre quartier pour trouver de l’hibiscus pas trop cher : si vous trouvez du vrac à 100 grammes pour moins de trois euros, vous êtes dans les prix.

J’espère que ça vous a plu, moi ça m’a mise en joie !
On se retrouve pour le prochain soin ?

 

Des bisous les Caribous !
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Caribouland
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