25 décembre 2014

Le nettoyant Pai, ou le Sugus Citronné géant

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J’aime beaucoup l’effet « love at first sight », que je le lise dans un bouquin qui décrit une romance naissante, ou que je le vive dans un MacDo à chaque fois que je vois un McFlurry à l’affiche, je suis transportée, je me métamorphose, passe du glaçon à la flaque, je fonds.

Et parfois, sans crier gare, alors que je mets un point d’honneur à tester des produits qui, SUR LE PAPIER, me conviennent à 100%, je me retrouve comme un rond de flanc lors du premier test.

Puis du second.

Et ainsi de suite.

Je suis peut-être une idéaliste, constamment à la recherche de l’étincelle, de « l’encore mieux que ce que tout ce que tu as déjà connu », mais là, j’avoue, je n’ai pas vécu le looping ni les papillons qui grignotent le ventre, j’ai été déçue.

 

Nettoyant Pai

painettoyant2.jpgLa marque cible directement toutes le peaux sensibles, sujettes aux irritations dues à des cosmétiques chimiques, à des conservateurs douteux et de l’alcool ; rien que pour les couleurs du packaging et la promesse du respect du minois, j’aurais pu craquer comme une gosse.

Pour rappel : un produit naturel ou dont la majorité des ingrédients est d’origine naturelle NE GARANTIT PAS que le soin soit plus safe. N’importe quel ingrédient, quel que soit son mode de production,  peut vous déclencher une allergie ou une réaction.

On constate souvent, d’ailleurs, qu’une personne qui n’a pas la peau habituée à des composants très actifs (généralement issus de Mère Nature) peut très vite déchanter en entamant une routine 100% issue du cul des plantes.
Pour ça que je suis pour une balance intelligente entre le végétal et le chimique.

 

Dans la boîte on trouve un flacon pompe, tout ce qu’il y a de plus classique, et une muslin pour pouvoir ôter le nettoyant au rinçage.
Au niveau de la compo, on a de l’huile de camelia (émolliente, elle adoucit la peau), de l’huile d’amande douce (même chose, revitalise les peaux sèches aussi), un alcool gras, de la glycérine végétale (hydratante), du beurre de karité, de l’huile essentielle de rose de damas (régénération cellulaire), de géranium (astringente, anti-inflammatoire), de lavande (cicatrisante, apaise), de litsée citronnée (sûrement à l’origine du parfum), plusieurs antioxydants, entre autres.

Aqua, Camellia sinensis seed oil*, Ricinus communis (ricin) seed oil*, Prunus amygdalus dulcis (amande douce) oil*, Cetearyl alcohol, Vegetable glycerine*, Butyrospermum parkii (karité) butter* , Cetearyl glucoside, Rosa damascena (rose de damas) oil*, Pelargonium graveolens (géranium) oil*, Lavandula officinalis (lavande) flower oil*, Litsea cubeba fruit oil* – may chang oil, Mixed tocopherols (vitamine E naturelle), Sodium lauroyl lactylate, Sodium anisate, Sodium levulinate, Lactic acid, Glyceryl stearate citrate *Certifié Bio. Certifié par Soil Association (Ingrédients certifiés biologiques 80% du produit). Contient des huiles de noix

 

Je suis un peu chiffonnée par la présence d’huiles essentielles, sachant qu’elles sont les premiers allergènes potentiels dans tout la cosmétique bio, mais les Anglais ont toujours eu une vision très personnelle de ce qui convient à une peau sensible, isn’t it ?

Sinon, de manière générale, la composition est équilibrée et surtout axée vers l’émollience et la nutrition passive, donc bien a priori.

 

A l’usage

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C’est peut-être idiot de ma part de penser ainsi, mais un produit qui possèdent deux roses qui se dandinent sur le tube SE DOIT de sentir la fleur, un champ rouge et blanc, un parfum intense et floral, un artifice de pistils surexcités.

Eh bien non.

Je crois que je vais lancer une pétition pour la non-autorisation de mise sur le marché de soins qui sentent le Sugus citronné, mi-sucré mi-agrumesque, tout un univers qui ne me flatte pas les narines ni ne me donne envie de donner une chance au produit.

Le matin, ça me coupe toute envie de manger, le soir, j’essaie péniblement de retenir ce que je viens d’engloutir.

Amis du bon goût, viva la pasta. 

 

Sous les doigts, la texture est fluide, entre la crème et une lotion hydratante, et s’étale sans se faire prier.

Il est mis de l’appliquer sur visage humide, mais tu me connais, j’ai pris des risques dès le premier nettoyage : paf, la tapenade blanche étalée sur la bouille, les yeux débarbouillés jusqu’au ras des cils, j’ai essayé d’ouvrir mes mirettes pour voir si la tambouille piquait la muqueuse, mais rien ne mimait l’acide.

painettoyant4.jpgA force, je me suis quand même rendue compte que de l’appliquer sur peau mouillée (comme conseillé) fonctionne mieux : sans ajout d’eau, la matière a tendance à filer dans la peau sans demander son reste, laissant moins de temps pour dissoudre le maquillage.

Premier bémol (après le « rah, ça chnouffe ») : CETTE MOUSSELINE ARRACHE.

Il m’a fallu plusieurs essais avant qu’elle ne se ramollisse (un peu), sans vraiment approcher du niveau de douceur de mes liz earle, moyen pour une peau réactive. Pensez à avoir un back-up d’autres tissus, parce que le Pai joue du côté du papier à polir cotonneux.

Deuxième bémol : la crème enlève très bien le maquillage mais la mousseline enlève mal le nettoyant (tu me suis ?).

J’ai d’abord pensé que le fini à moitié grinçant (comme une surface un peu grasse) était du au produit, mais il s’avère qu’après avoir testé le combo magic mitt + le démaquillant, j’obtiens un bien meilleur résultat qu’avec le tissu de la marque.

Et dieu sait que les baumes qui laissent une fine couche protectrice, ça me connaît, mais ici j’avais vraiment un sentiment de non rincé.

Avec les muslins liz earle, le ressenti est aussi complètement différent, ce qui me fait dire que OUI, le tissu Pai est très adapté pour polir la carrosserie de ta bagnole, moins pour gérer la doudouce au moment du rinçage.

painettoyant6.jpgPar la porte ou par la fenêtre, je n’arrive pas à me décider concernant ce produit : il démaquille bien, et finalement c’est ce qu’on lui demande de faire mais pour moins cher (30 euros les 100ml, on paye sûrement l’huile essentielle de rose, sinon I don’t understand), j’ai trouvé le nettoyant crème de liz earle bien plus transcendant, relaxant, tout étant une vraie crème, alors qu’ici, elle est trop « fine » par rapport à ce que j’ai l’habitude d’utiliser.

Compte tenu de la richesse de la liste INCI, j’aurais voulu un peu plus ressentir le côté émollient qui manque un peu à l’appel quand la peau est sèche et nettoyée.

 

Du coup, le côté « pas grassouillet » inhérent à sa texture mis de côté, l’odeur ni le rinçage du nettoyant Pai ne me plaisent, ce qui est un petit comble vu qu’il démaquille très bien, et je perds également un peu du plaisir que je ressens quand je me débarbouille avec mes autres cleansing balms/creams.

Clairement, si vous cherchez du vegan, non testé sur les animaux et avec une bonne composition, why not, mais pour ma part, je suis devenue trop exigeante, et j’échangerais même un tube de Pai contre un Ultrasimple de Lush si je pouvais.

Oui ça va jusque-là.

Comme je suis toujours mon dicton  » tu commences, tu finis », j’en ai pour quelques semaines avant de pouvoir enfin replonger mes mains dans mes autres pots chéris, qui n’ont pas une odeur sucrée et démaquillent en me faisant voyager.

 

C’est sûrement ça que je recherche, en plus du coup de foudre : de pouvoir fermer les yeux et de sentir le sol se dérober, pour enfin atterrir dans un champ en plein mois de printemps.

Et pas le cul sur un Sugus Citronné géant.

 

Des bisous les Caribous !
Reçu par Mon Corner B, 30 euros les 100ml

Caribouland
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15 décembre 2014

Routine d’hiver contre les fantômes de gremlins

routine1Autant je suis quelqu’un de très volontaire, autant dès que mes pieds entrent en contact avec des chaussettes moelleuses et que je mange un bout de chocolat, je suis transportée dans une grotte sans bruit où je me crée une hibernation temporaire (deux minutes max) histoire d’un peu plus toucher au quotidien de l’ours roulé en boule pendant la saison froide.

Plaisir d’hiver, fourrure et calme intérieur.

Bla bla bla et hurlements dans la salle de bains, peau qui tire, mains qui crèvent la dalle, je pense que plus le vent s’installe, plus on risque de finir comme la vieille feuille qui refuse de tomber et se givre puis dégèle d’un soir à l’autre.

Je subis tout comme elle, je ferme la bouche et les yeux (difficile d’avancer sans trébucher), mais j’emmerde les intempéries et les dégâts qu’elles causent.

 

J’ai toujours ce sentiment que les bourrasques ressemblent à des fantômes de gremlins qui viennent te picorer le haut des joues comme des morfals, une fois que j’en balaye un et le met à terre, un autre me grimpe dessus et s’accroche à mon cou en faisant glisser ses griffes sur mes pommettes.

Sale bête.

Contre eux, il n’y a rien faire, à part essayer d’endiguer les dégâts, les ignorer, ou les faire frire dans un wok.

Du coup je dépense mon argent en skincare en essayant de passer à travers les boules et les « jingle bells » sans casser la déco, en ayant dans la tête une ritournelle qui souhaite le supplice intense de ces monstrueux gâcheurs de Santa Time.
Je les épluche, les zigouille, je hais les gremlins ghosts qui me chatouille dès que je mets un pied dehors.

 

Le démaquillage du soir

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Je crois dur comme fer à la théorie du « ce qui passe en premier peut te dézinguer une routine » : en gros, croire que le pouvoir d’un démaquillant/nettoyant n’a aucun impact sur l’état de la peau parce que « tu sais, ça ne reste que quelques secondes/voire minutes », c’est comme se mettre une asperge sous le bras, ça n’a pas de sens.

Plus la peau est sensible, plus elle multiplie les contraintes.

Partant du principe que la mienne est mixte, réactive (surtout en hiver), et qu’elle a une tendance à la déshydratation intense, je ne suis pas servie avec le chaud-froid, les ongles des gremlins, et ma recherche de zone T impeccable.

 

Du coup,

  • soit je pratique le sans eau, quand je sens que VRAIMENT, je ne peux rien supporter de plus (technique de la lotion micellaire + un pshiiit d’eau thermale, puis crème et basta)
  • soit je me rue sur un de mes baumes : je touche bientôt le fond du cleanser 27 comme celui du baume à la camomille. Vous qui râliez sur le prix, sachez que le premier je l’ai depuis 4 bons mois et que j’en ai encore pour 2 mois minimum, et que le lulu & boo n’aura pas fait long feu malgré son prix et son ultra-douceur. Alors c’est qui le winner ?

 

Dans un cas comme dans l’autre, je masse doucement, je ne me grouille pas, histoire de ne pas encore plus me stresser la bajoue.

Je ne suis encore qu’en phase de test du nettoyant Pai à la Rose & Camelia, mais je n’en pense vraiment pas grand chose (disons que dans la même gamme de prix, j’ai déjà trouvé mieux, sorry).

 

Tone your skin

routine3-copie-1.jpgJ’ai carrément craqué sur ce coup-là, parce qu’au niveau lotion, j’ai toujours été une skincare addict raisonnable et qui se tient.

Ca faisait un petit moment que je traquais une formule idéale qui fasse peeling, mais avec un bon dosage et surtout une vraie garantie d’éclat du teint à l’usage.

 

Et quand j’ai utilisé et surtout décrypté la formule de l’alpha toner forte d’Environ, j’ai sauté au plafond, en mode « mon tamagotchi a évolué, je suis une warrior ! » : trois ingrédients dans la formule (eau, acide glycolique, hydroxyde d’ammonium), 10% de dosage en AHA, le graal intégral.

Le petit précieux se cachait chez Kroonen & Brown – again – dans une vitrine qui ne m’attirait pas du tout, pour cause de packaging et philosophie très technique de la marque.

On en reparlera, parce qu’il y a tout un pan sur le pH de la peau qui est intéressant, mais clairement, malgré son prix de gros malade (54 euros pour 200ml, existe en version 100ml, sensiblement moins chère), c’est un des meilleurs toners spécifiques que j’ai pu m’appliquer sur la couenne depuis le début du blog.

 

Quant à l’hydrolat d’hélichryse, elle passe toujours très bien, tout comme son odeur, j’ai fini par m’y faire et apprécier son bouquet morbide. Je l’utilise plutôt le matin, ou certains soirs quand je veux faire un mini break avec mes peelings.

Donc je me balade toujours entre l’éclat et l’apaisement, admire la constance.

 

Hydrate 

routine4.jpgJe trouve ça toujours compliqué de trouver de bons produits en hiver parce que : de un, je développe des plaques sèches même quand je ne fais que du sans eau pendant une semaine, de deux, tout ce qui rime avec « soin intense » est souvent trop riche pour une peau mixte.

Alors qu’une peau sèche prendra la version riche de son doudou d’été, je ne peux sensiblement pas faire la même chose.

 

Le midnight recovery concentrate est le revenant qui, chaque année, à la même période, débarque ni vu ni connu sur mon armoire et me soulage à la manière d’une tasse de thé lors de soirées difficiles.

Le problème est qu’à part venir à bout de mes plaques et d’un teint ponctuellement parcheminé, il n’hydrate pas EN SOI, même s’il permet à la peau de mieux préserver son capital aqueux.

Je ne l’utilise donc qu’en phase de crise, jamais vraiment en continu. 

 

Comme ma vie n’est qu’un heureux concours de circonstances, la semaine passée, j’ai reçu le fameux flacon du sérum Booster de Novexpert sur lequel je lorgnais depuis un petit moment (à cause des zouailles) et de la promesse d’une formule aux trois poids moléculaires d’AH – acide hyaluronique.

Rien d’occlusif dans le flacon, que du comblement « interne » par repulpage et donc pas avec des ingrédients flouteurs (OUT les gros menteurs !).

Le lendemain de ma première utilisation, mes petits plis habituels près du nez étaient partis et j’avais les joues d’une gosse qui emmagasine bien ce que sa grand-mère lui prépare comme petits plats.

 

Quant à la crème, le choix a été difficile car je finissais l’hydralba légère et je rechignais à acheter la riche, du coup j’ai jeté mon dévolu sur Weleda, crème rose – bio – confort absolu, suis mon regard.

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Dedans il y a :

Eau, huile d’amande douce, alcool, esters d’acide gras, glycérine, cire d’abeille hydrolysée, huile de noyau de prune, xanthane, acide lactique

 

Pour celles et ceux qui veulent du basique, qui n’a pas de parfum (à part celui des ingrédients), et qui respecte sa promesse, à savoir « prévenir du desséchement cutané », ce fluide confort est une merveille dans sa gamme de prix.

Il ne faut pas craindre l’alcool en troisième position (ça ne veut pas dire que cela compose 30% de la formule !!!), entouré de l’huile d’amande douce (très émolliente), de la glycérine (pour l’hydratation intense), de l’huile de prune (assouplissante, régénératrice) et de cire d’abeille (protectrice), il n’agresse pas et est surtout là pour assurer une bonne répartition cutanée des actifs.

Sur le papier, on s’attend à une formule assez épaisse, mais une fois étalée, le fluide se comporte comme une crème classique, qui pénètre instantanément – sent vraiment une odeur bizarre – et adoucit en un clin d’oeil.

Je l’utilise matin et soir depuis que je l’ai, et malgré les 30ml, je pense qu’elle pourra me tenir trois mois sans problème. Je n’ai noté ni boutons, ni rien d’alarmant (type RAAAAH MON DIEU ça me graisse la zone T), donc je note que l’huile d’amande douce passe très bien en hiver sur ma peau.

Comme un plaid cosmétique. 

 

Yeux & Peeling du visage 

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Les peelings et le contour des yeux sont chez moi deux sujets qui répondent aux même exigences : application de temps en temps, en petite quantité, surtout sur la zone la plus touchée. On tapote, et on attend de voir les effets.

 

Pour mes mirettes, je n’espère rien, à part un bon niveau de chouchoutage, j’ai déjà abandonné l’idée qu’un petit tube (cher ou pas) pouvait CARREMENT changer mon tour orbital.

J’ai donc continué à utiliser le SVR quand j’avais la paupière irritée, et le baume regard d’Avène pour le soin quotidien.
J’avais reçu ce dernier quand il faisait encore assez « chaud » (haha, chaleur, Belgique), et il ne me convenait pas du tout pour la saison.

Quand les températures aglagla ont débarqué, son utilisation avait plus de sens, vu sa texture épaisse.

 

Dedans il y a :

De l’eau d’avène (apaisante), de la paraffine liquide (très protectrice, pas remarqué de grains de miliums à l’usage), des huiles estérifiées, de la glycérine, des silicones et polymère (effet baume), et bien plus loin les ingrédients mis en avant pour décongestionner (sulfate de dextran), repulper (acide hyaluronique) et à l’action antioxydante (tocopheryl glucoside).

AVENE THERMAL SPRING WATER (AVENE AQUA). MINERAL OIL (PARAFFINUM LIQUIDUM). CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE. ISOHEXADECANE. GLYCERYL STEARATE. PEG-100 STEARATE. GLYCERIN. DIMETHICONE. PEG-12. PROPYLENE GLYCOL ALGINATE. 1,2-HEXANEDIOL. CAPRYLYL GLYCOL. CARBOMER. DIMETHICONE CROSSPOLYMER. DISODIUM EDTA. GLYCERYL LINOLEATE. GLYCERYL LINOLENATE. GLYCINE SOJA (SOYBEAN) OIL (GLYCINE SOJA OIL). SODIUM ACETATE. SODIUM DEXTRAN SULFATE. SODIUM HYALURONATE. SODIUM HYDROXIDE. TOCOPHEROL. TOCOPHERYL GLUCOSIDE. WATER (AQUA)

 

Finalement, l’effet anti-poches et fatigue n’est vraiment pas flagrant, il convient surtout comme texture fine MAIS riche pour le contour de l’oeil, qui remplit son rôle de bouclier contre les golums extérieurs (froid, pluie, neige, orage). Rien de furieusement fou, juste un basique sans fioritures.

 

Concernant le peeling, je couple, un soir sur trois, la lotion Environ avec la crème LACM1 à l’acide lactique. Je touille, j’en applique une fine couche en masque, et après 20 minutes je rince et me fais des doudouces (forcément, ça rend la peau soyeuse !).

Un avant/après est prévu pour l’article à un mois et demi après le début de la cure avec ces deux produits.

Mais jusqu’à présent, je suis ravie, j’ai juste du réduire la fréquence du traitement, parce qu’avec le temps, la peau s’affine et devient plus sensible (forcément).

NDLR : Je porte toujours un écran solaire si je vois que la journée sera chargée en UV, et donc en général, soit j’utilise la hydralba UV, soit la daliy defense de Kiehl’s. Comme d’habitude.

 

Tu remarqueras que les masques sont les absents de ma routine d’hiver, j’ai plutôt tendance à passer de l’hydratant apaisant d’Avène à la crème de massage Tsukika – et vice et versaetera.

Quand je voulais de la « vraie » hydratation, je raclais jusqu’à présent les bords du pot de mon overnight hydrating masque de Kiehl’s.

Mais je l’ai fini.

Du coup je suis perdue, encore un nouveau produit à trouver, acheter, essayer, kill may.

Si tu as des suggestions, je les note avec plaisir.

 

Et sinon, j’espère que tu as aussi trouvé une parade pour envoyer paître les gremlins givrés, même avec une peau mixte, crois-moi, rien ne vaut ce qui donne du gras à la peau, crée une couche, protège et mime une polaire. De l’hydratation dessous, une bonne crème dessus, et c’est la combinaison parfaite pour passer un hiver tranquille sans ces tarées de bestioles.

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Des bisous les Caribous ! 
(produits reçus : nettoyant Pai, Serenage Avène,
démaquillant lulu & boo, eau micellaire avène, sérum Novexpert)

Caribouland
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9 décembre 2014

Massage de la couenne ou the famous « couenne massage »

menard2.jpgCet hiver, j’ai décidé de ne pas lésiner sur les soins hydratants et relipidants, histoire d’avoir une peau bien plumpy et non un semblant de visage cartonné.

J’ai eu du mal pendant une à deux semaines à trouver ce qui clochait/ce qu’il fallait mettre en place pour ne pas trop subir les frimas.

Et finalement, le secret, c’était le massage de la couenne.

 

J’avais eu droit à une session de soin chez @Kroonen & Brown, petits tapotements et délicat tripotage du visage au décolleté, et une fois relevée (stone, air de « hey, laissez-moi dormir »), j’avais BESOIN de la crème tsukika, une sorte de base simple et efficace pour repulper la peau en moins de deux.

Jusqu’à présent, j’utilisais le masque apaisant hydratant d’Avène quand ma peau allait mal, mais autant dire qu’une fois que j’avais fait quelques mouvements circulaires, il y avait plus de produit DANS ma peau que par-dessus, du coup, peine perdue et Mona qui râle, quand ça ne glisse pas, on n’atteint pas le graal.

 

Massage de la couenne made in Menard

menard3.jpgJe pense que ma découverte du « couenne massage » date de mes premiers pas dans le milieu du layering (avant mon centre d’intérêt était la lasagne italienne), tant de couches à étaler, il fallait bien qu’à un moment ou un autre, tout cela AGISSE au mieux.

Ce qu’il y a de bien dans le palper de l’épiderme, c’est que cela oxygène les vaisseaux, et qui dit meilleure oxygénation, dit minois en meilleure santé (et donc cicatrisation accélérée, optimisation de l’action des soins, fermeté des bajoues).

Sans compter qu’au-delà de ce que vous appliquez sur votre corps quotidiennement, rien que le geste et la manière d’étirer la peau permet de détendre les tissus, de paraître moins soucieux (la fameuse ride qui dit « merde je n’ai pas trouvé mon frometon préféré chez carrouf »), et d’avoir une meilleure texture (donc une couenne toute douce).

 

Il y a des femmes asiatiques qui ont l’air 20 ans plus jeunes rien qu’en se faisant claquer les cellules tous les matins et tous les soirs, autant dire que je voulais aussi goûter au plaisir de passer pour une gosse quand j’achetais une bouteille de vin au magasin.

Plaisir de dire « j’ai 26 ans, I CAN buy a bottle of wine, j’ai juste l’air d’une mineure grâce à la génétique et aux claques que je m’inflige pour mieux faire agir mes produits ».

                    

Entre Tanaka, Chizu Saeki, la méthode de la belle Lisa Eldrige, et les conseils de Juju, on a vraiment le choix en matière de tripotage, mais comme je connaissais celui de Menard depuis les débuts du blog, c’est celui qui a le plus retenu mon attention (vidéo en haut à droite).

Cette version-ci est plutôt courte, du coup je rajoute parfois des mouvements à ma sauce mais qui se basent toujours sur le principe de « suivre le réseau lympathique du visage », et rien qu’en quelques secondes, je deviens crème.

En moyenne, mon massage dure quasiment 10 minutes mais vous pouvez le faire durer plus longtemps, tout en gardant en tête qu’une longue séance n’est pas forcément plus efficace.

Si vous devenez rouge pendant le processus, pensez à gérer la pression de vos mimines ou vos mouvements, la zone du visage étant fine, il faut y aller douuuucement.

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L’avantage de la massage cream de Menard, c’est qu’elle reste en surface très longtemps, du coup je n’ai pas à me soucier d’en rajouter une spatule en pleine course, une fois qu’elle est étalée, tu peux te masser pendant trois jours avec que rien ne pénètrerait.

Par contre, sa composition n’est techniquement pas intéressante au niveau des actifs : on a une base de paraffine (inactive donc) et de cire d’abeille, rien qui aurait pu retenir mon attention, mais qui reste « safe » et protecteur pour la peau. Une fois sortie du soin avec les produits de la marque, ma peau était tellement douce que je n’ai pas résisté (weak woman).

Et puis bon, son odeur fleurie m’a titillée.

 

Dans l’absolu, si vous voulez doubler le massage d’un soin qui est riche en actifs, rien ne vous empêche de vous faire une synergie d’huiles végétales, ou encore de vous concocter un baume maison huileux, l’idée étant d’avoir une matière qui pénètre le moins possible- donc on oublie les grassouillettes sèches, le fait d’avoir les doigts qui glissent sans à-coups permet aussi une meilleure détente.

Un baume démaquillant peut aussi faire l’affaire (pas en phase de démaquillage/nettoyage du coup !), l’ultrasimple s’y prête très bien tout comme celui de chez Lulu & Boo, essayez juste d’en choisir un qui ne s’émulsionne pas.

 

Une fois fini, je vais enlever l’excédent de ma massage cream (c’est celle de la gamme Tsukika, au cas où !) avec mon magic mitt, et ma peau reste douce et bien plus claire, le massage faisant surtout des miracles les jours où j’ai vraiment l’air fatiguée comme un cochon d’expo à la foire agricole.

 

Ce qu’il y a de bien

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Je suis peut-être encore trop « jeune » pour être assidue et faire mon petit couenne massage tous les jours – même s’il faudrait ! – mais il me sert effectivement très bien quand je sens que j’ai des plaques sèches à cause du rapport chaud/froid constant ou que j’ai une tête impossible pour cause d’abus de stress et de manque de sommeil.

C’est un peu comme pour une bonne recette : trois ingrédients jetés dans une casserole ne cuiront pas de la même manière qu’une bonne sauce qu’on aura pris la peine de remuer de temps en temps. Ici, rien que le fait de prendre mon temps pour bien détendre mon petit minois, pétrir et lâcher un soupir de soulagement, m’ouvre une porte qui donne sur un monde de paresse et de contentement.

The power of da couenne massage.

Je constate, de la même manière, que les produits d’une routine qu’on applique les uns à la suite des autres sans recherche de mouvement spécifique n’ont pas le même attrait, il faut lier la technique à des soins qui vous rendent heureux pour enfin atteindre le Nirvana cosmétique. Les petites choses font de grands changements.

 

Dans tous les cas, une fois que vous avez choisi un soin adapté à votre type de peau, amusez-vous, que ça claque sur vos bajoues et fasse vibrer votre précieuse couenne (n’oubliez pas le cou, très important de faire descendre le soin jusque-là !).
Personnellement, j’en suis à trois massages par semaine pour le moment, possible qu’à force j’augmente le rythme, si je vois que ça améliore encore plus le grain de peau et la tonicité.

Quoiqu’il en soit, ça ne peut que me faire du bien, et à vous aussi, tiens !

 

Des bisous les Caribous !
Massage cream tsukika de Ménard (environ 32 euros / 80ml)
achetée chez Kroonen & Brown

Caribouland
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6 décembre 2014

Real Techniques

realtechniques5Y a deux mondes dans le milieu du maquillage : celles qui ont des pinceaux, celles qui n’en ont pas.
Celles qui jurent que c’est indispensable, celles qui disent que ça ne vaut pas les doigts.

Deux terrains, deux points de vue, et comme d’habitude, je suis sur la ligne médiane entre les clans, j’ai toujours juré qu’en travaillant la matière avec ses boudins chauds, on arrivait à un meilleur résultat.

 

Mais depuis ma rencontre avec l’expert face brush, en avril, plus question de me tartouiller le minois avec mes mimines (sauf quand j’utilisais mon dream tint de Jane iredale (une crème teintée)), ce pinceau avait un rendu de dingue, restituait tous les fonds de teint crème d’une manière lisse et impeccable, un vrai dingo de la cosméto que j’aurais bien voulu acheter en plusieurs exemplaires.

 

Puis, la marque a débarqué comme une merde sur un trottoir.

Au détour d’un rayon d’un Di, je me suis retrouvée le mois passé nez à nez avec une tête de gondole jaune/mauve et rose, et j’ai lâché un « putain » appuyé sans pouvoir me retenir.

Finalement, quelques semaines après, j’ai quand même complété ma trousse avec deux petits nouveaux.
Viens que je te montre ce qui vaut le coup d’oeil.

 

Mon dino : l’expert face brush 

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Il a fait partie de mes premiers coups de coeur dans le domaine : je l’avais acheté pour travailler la matière compliquée de mes premiers VRAIS produits pour le teint, et clairement, entre SANS ou AVEC lui, je choisis de vivre ma vie entière agrippée à son manche (phrase du domaine du make-up, merci).

 

Ce que j’adore

  • depuis que je l’ai il n’a pas bougé/perdu un poil/changé de matière : il est toujours aussi doux et efficace et ne craint aucun lavage
  • son effet wonder pore : quelle que soit la matière, il la lisse comme un dieu, roi de la peau sans défaut (ou presque) et tutti guili-guili
  • il étale très bien le produit tout en offrant une couvrance moyenne : même quand j’en mets peu (du stick bobbi brown par exemple), il arrive à étirer sans se surcharger, donc quoiqu’il arrive, on se retrouve avec la même dose de fond de teint à l’arrivée. Aucune perte !
  • son petit dôme rend le travail d’une poudre minérale très intéressant : pour le moment je l’utilise pour la finition quand je n’applique pas trop de fond de teint (faut quand même bien buffer, donc ne pas l’utiliser si on a déjà une bonne dose de make-up avant la dernière touche), et il convient : il patine aussi bien qu’un kabuki et, vu qu’il est très dense, il écrase très bien les pigments

 

Clairement, son domaine de prédilection est celui des fonds de teint plutôt épais, gras, j’avais tellement galéré pour trouver un outil impeccable pour fonctionner avec ma Mud Foundation, qu’une fois que j’ai constaté qu’il était mon sauveur, j’ai été la plus faible de ses admiratrices.

Au taquet.

 

Le stippling brush

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Acheté récemment, je voulais juste voir si j’étais complètement obnubilée par l’expert face brush ou si je pouvais faire un peu de place à un outil plus adapté à ma dream tint.

Honnêtement, j’adore l’appliquer au doigt, elle s’étale comme un charme et sans broncher, mais certains jours, quand je me réveille avec la tête en losange, je cherche ce petit plus qui change tout.

 

Je pense que le mien est devenu le stippling brush :

  • moins « hard » que son compère, le stippling a plutôt tendance à offrir un rendu ULTRA naturel (avec FDT crème ou liquide), en donnant l’illusion d’un teint impeccable
  • avec ma dream tint, il vit une histoire d’amour : pas facile de trouver un pinceau qui fonctionne bien avec une crème teintée (y a déjà pas beaucoup de pigments, faudrait pas que ça soit gâché inutilement !), mais, fait étonnant, comme la matière est fluide, je sens que les poils se saturent puis redonnent tout ce qu’ils ont en magasin. J’aime beaucoup ce genre de prouesse
  • il est un peu moins doux (parce que moins dense) que l’expert face brush
  • tout aussi maniable

 

J’aime beaucoup ce pinceau, qui est un peu plus tout-terrain que l’expert face brush mais apporte cette « natural touch » et léger effet airbrush que j’aime tellement, le rendu du dream tint est d’ailleurs encore plus joli avec ce pinceau qu’avec mes doigts de fée.

Puis, bon, il est…rose.

 

Un top et un flop

realtechniques9_Fotor_Collage.jpgQuand j’avais acheté la Miracle Complexion Sponge, je croyais au mouvement de foule qui hurlait « ouais, c’est génial, t’as pas vu mon épiderme de wafoudingue avec mon tapotement ». J’ai essayé, mouillée, à peine humide, sèche, même épic fail.
Next.

J’ai, à la suite d’un commentaire de Léo, tenté de l’utiliser uniquement pour le dessous de l’oeil, pour mieux appliquer mon correcteur. Bah, j’aime autant te dire qu’avec mes doigts je vais plus vite puis surtout je m’évite un obus orange en collision avec mon oeil de grand matin (rapport à ma maladresse génétiquement non modifiable).

Mais dans l’absolu, ça fonctionne bien pour cet usage, j’ai juste la flemme de rajouter un outil pour une si petite zone. 

 

Et puisque j’aime la contradiction, j’ai quand même pris un petit pwalu pour la paupière (very small area) : je ne voulais pas spécialement le shading brush, mais juste un pinceau pour les yeux qui puisse me permettre de bien estomper les fards.

Et là, grosse découverte aussi, vu que cette petite brush m’évite de voir passer le sentiment « héhé, cool ton style droopy avec ton smokey brun mal foutu à la lumière de l’aube », tap tap, elle prend bien les pigments, adoucit les zones trop chargées, et ne me fait en aucun cas regretter le maquillage au doigt.

Maintenant, faudrait que je m’en trouve un autre pour vraiment faire de l’estompage plus prononcé, et ce sera PER-FECT.

 

Revue dix ans après la pluie, revue qui s’enrichit de plusieurs mois de test pour certains pinceaux, mais si je ne devais vous en conseiller qu’un ce serait l’expert face brush et le stippling brush (comment ça, je ne sais pas compter ?)(je triche)(un peu). Vraiment, je ne vois pas mon beauty bag sans ces pinceaux, au même titre que le brow shaper de bobbi, si je pars sans, il faut que je fasse demi-tour.

Oui, à ce point-là.

 

Dans l’absolu, pour en revenir aux deux clans, si vous êtes une sans-pinceaux convaincue parce que vous pensez que la nature, donc les mimines, font toujours mieux le travail sans accessoire de maquillage, sautez quand même le pas : on peut passer à côté de très grands produits de teint quand on utilise les mauvais outils.
C’est du vécu.

It’s just a tip.

 

Des bisous les Caribous !
La marque est dispo dans tous les Di en belgique

Tous les produits ont été achetés en magasin ou sur feelunique

Caribouland
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4 décembre 2014

La tête sous le sapin #parfumsdambiance

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Cette fois, Rituals n’a pas eu ma peau.

Pourtant, je voulais repartir avec leur nouvelle édition de Nowel, sur le papier tout avait l’air de sentir comme une haleine de Caribou, en revanche, en boutique, j’ai fait peur à la vendeuse (forcément, elle rangeait les bougies, j’attendais derrière elle depuis deux minutes, le temps qu’elle finisse son ramdam), et une fois le naseau collé à la cloche de sniffage, j’ai dit « ha que non non non », et je suis partie.

Pas sûre que le personnel du magasin me prenne pour quelqu’un de très droit dans ses moonboots.
Mais passons.

 

J’ai donc été naviguer dans les rayons de Nature & Découvertes, en couinant devant les tasses et autres objets en forme de renard kawai (classique, qui dit mois de Santa Claus, dit fox, hibou, marmotte gelée), râlant en vérifiant le prix d’un super plaid, et, en dix minutes de temps, j’avais les bras chargés de 50 euros de marchandise.

Fière comme une tortue un soir de baignade.

 

La recharge pour capilla

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Je n’ai pas lâché l’affaire du stuut à bâtonnets qu’on pose sur l’armoire et qu’on oublie pendant quelques semaines ; après celui au mumulilas (muguet + lilas) qui m’avait duré un bon moment, je comptais remettre le couvert avec une odeur de saison.

Quand j’ai senti le tester dans la boutique, un ouragan frais m’a prise, la tête sous les pins, le col qu’on remonte, ça me faisait penser à ce genre de parfum qu’on trouve dans une maison où le sapin attend qu’on allume enfin le feu après une journée sans chauffage.

Un délice hivernal.

Du coup j’ai pris la recharge de peur qu’on me la pique sous le nez, elle représentait vraiment tout ce que je voulais avoir comme paysage odorant en rentrant chez moi.

Une fois à la maison, j’ai rincé le petit pot blanc de ma première cuvée, l’ai rempli avec Sapin Blanc, et une fois les petites tiges bien placées, j’ai attendu que la magie opère (un peu à la manière du gosse qui attend que l’âne vienne -enfin- manger ses carottes).

 

Clairement, en comparaison avec le mumulilas, ici le parfum est bien plus « ample » : le premier soir, j’ai du fermer le pot avec le bouchon pour ne pas trop saturer l’air, et deux jours plus tard, on avait toujours l’impression de rentrer dans la maison du père nowel quand on franchissait la porte de ma chambre.

Vu que cette fin d’année s’annonçait SANS l’achat d’un christmas tree, je n’ai plus qu’à habiller la spirale de rotin avec des paillettes et des mini boules pour coller au thème.

En tout cas, au niveau olfactif, je suis aux anges !

 

La petite synergie inutile (ou presque)(pour le moment)

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J’étais VRAIMENT remplie de bonnes intentions l’autre jour : j’avais acheté le nettoyant pour la verrerie de mon diffuseur et une nouvelle synergie pour me fourrer encore plus au fond d’un plaid, totale continuité dans les idées.

Mais comme toujours, j’ai buté contre Maladresse, le globe s’est fendu en milles morceaux sur le bord de l’évier, et moi j’espérais voir apparaître un bouton » rewind » pour revenir quelques secondes en arrière et me souffler un « fais attention, tu portes un objet fragile entre les mains ».

 

J’ai donc, pour la deuxième fois en un an, cassé l’extérieur de mon aromaglobe. Au point où j’en suis, je pense instaurer une journée de pitié pour ma personne, et fabriquer un carton pour collecter de l’argent et m’acheter un appareil que je ne doive pas laver.
Jamais.

Un qui s’auto-nettoie, encore mieux.

 

Ne m’avouant pas vaincue, j’ai fini par mettre l’appareillage à ultrason dans un vase haut, et même si ça ne diffusait pas aussi bien, au moins, j’avais une idée de ce que cela pouvait donner une fois porté par la vapeur. La synergie sent surtout l’orange douce, la canelle et les clous de girofle, typiquement LE mélange réconfortant, qui te veux du bien et aide à la relaxation.

Dans l’absolu, elle se marie bien avec un canard à l’orange voir une sangria sirotée en plein mois de décembre sur un banc givré,  la bouteille d’Hiver Réconfortant restant dans la lignée de ces parfums « qui mettent tout le monde d’accord », sont gourmands et séduisants, à sortir de temps en temps sans en abuser.

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Je suis vraiment emballée par Sapin Blanc, au point qu’à chaque fois que je rentre dans mon cocon, j’ai un petit frétillement de la tête au pied, danse de la joie et chapeau rouge et blanc, pourvu qu’il neige, pourvu qu’on ait une vraie pleine immaculée à se mettre sous l’oeil pour mon anniversaire.

Il n’y a que les petites choses qui changent le quotidien, mais ce parfum-là est devenu mon petit trésor de ces derniers-jours.
Amour et cookies lactés, faudrait que je ressorte des guirlandes lumineuses colorées.

 

Des bisous les Caribous !
Synergie Hiver réconfortant, achetée 19,95 euros
Parfum recharge capilla (dispo avec tout le système aussi), acheté 9,95 euros 

Caribouland
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