1 décembre 2013

Pourquoi j’hydrate ma peau

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Hier, j’ai eu une grande conversation avec une fille que je connaissais à peine : elle m’a demandé pourquoi l’hydratation de la peau était une chose si importante à mes yeux.

J’avoue, j’ai un peu buggué sur le moment, j’ai toujours trouvé naturel d’apporter à la peau le petit manteau qui permet de la protéger du froid en hiver et du soleil en été, mais au final, comment expliquer ça à quelqu’un qui n’a pas un attrait particulier pour les soins cosmétiques ?

 

L’ayant mixte et déshydratée, je fais tous les jours la guerre avec ma peau pour la maintenir à un niveau convenable d’hydratation.

Et si je mène ce « combat », c’est parce qu’elle réagit à sa manière en cas de manque/quand elle est au naturel deux jours de suite sans soins : elle produit plus de sébum pour éviter d’avoir trop de déperdition d’eau.

Plus de sébum, veut dire de la luisance, certes, mais surtout un amalgame un peu cracra dans les pores qui est un chemin tout tracé vers les points noirs, les boutons et autres pustules.

 

Donc de mon point de vue, hydrater, c’est avant tout donner à ma peau ce surplus d’eau dans huile (ou d’huile dans l’eau) pour éviter qu’elle ne me fasse des misères.
En hiver comme en été, avec une texture adaptée, le problème se règle assez vite.

Mais au-delà de l’aspect purement dermato, l’hydratation est essentielle pour bien gérer son bagage génétique et faire en sorte qu’il tienne la route avec les années :

 

S’hydrater l’épiderme c’est :

  • s’assurer une peau qui vieillit moins vite
  • qui est moins sujette aux agressions extérieure
  • qui parait plus souple et vive, donc cela a un aspect esthétique non négligeable
  • éviter les irritations en apportant à la peau les actifs dont elle a besoin
  • naturel
  • permettre à sa peau de récupérer/cicatriser plus vite

 

Donc, plus vous vous dirigez vers des soins qui contiennent des actifs capables de véhiculer des agents hydratants ou de se gorger d’eau, plus vous aurez VISUELLEMENT une changement qui fera toute la différence(le genre de différence qui fait dire à vos collègues « dis donc Jeannine, tu a l’air très en forme ces derniers temps !! ») .

 

Les produits présentés sur le marché ont pour la plupart une phase grasse et une phase aqueuse combinées : la phase grasse, à un niveau plus ou moins élevé, permet la pénétration des agents hydratants (voir la vidéo de Julien Kaibeck à ce sujet).

Elle est nécessaire, même si vous avez la peau couverte de sébum comme une tartine trop beurrée, car elle permet de protéger la peau et donc d’éviter qu’elle ne se dessèche au cours de la journée.

De plus, l’effet « sébum-like » donnera l’impression au visage d’un film hydrolipidique complet, les glandes sébacées seront alors moins excitées et le type de peau tendra vers plus de normalité.

C’est en testant que l’on peut essentiellement se rendre compte si un fluide convient mieux qu’une crème, ou qu’un gel est plus agréable qu’un fluide.

 

Personnellement, je n’ai jamais trouvé aucun gel efficace, et je tourne aux soins avec des textures crémeuses en hiver, et plus légères en été, mais qui contiennent toujours des huiles de qualité (et si ce n’est pas le cas, j’ai toujours mon sérum midnight recovery concentrate de Kiehl’s sous le coude).

 

Finalement, c’est très simple, si j’hydrate ma peau, c’est pour éviter qu’elle ne tire comme quand elle est au naturel, et donc qu’elle ne s’abîme au quotidien.

Je peux comprendre que certaine personnes n’en ressentent pas le BESOIN, ou qu’elles n’aient pas envie de sentir DU GRAS sur le visage, ceci étant dit, certaines problèmes comme les imperfections cutanées peuvent considérablement se réduire avec une hydratation optimale et des huiles sébo-régulatrices en guise de sérum.

Mais pour sauter le pas, il faut comprendre le pourquoi, j’espère que c’est un peu plus clair pour vous en tout cas.
Et n’oubliez pas DE BOIRE, c’est le premier geste pour une peau bien hydratée !

 

Bon dimanche les Caribous !

Caribouland
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29 novembre 2013

Un soin bio et un moins bio pour démêler sa crinière et la booster

Celles qui croient que le simple fait de se laver les cheveux est suffisant pour les entretenir et les protéger sont dans le faux (sauf si vous avez trouvé la perle rare, alors je veux bien qu’on me la souffle à l’oreille) : un tif’ a besoin qu’on le graisse, qu’on l’hydrate, qu’on lui chouchoute les écailles en gorgeant la fibre capillaire de VRAIS bons actifs.

Ces derniers mois, j’ai eu le coup de coeur pour deux soins, l’un bio, l’autre moins, de quoi contenter le côté rebelle de ma tignasse sans dépenser des fortunes.

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L’Après- Shampooing Basis Sensitiv de Lavera

Il s’agit sûrement de mon préféré des deux, parce que je le trouve plus facile à utiliser et qu’il a une senteur plus gourmande.

 

Promesse, Composition

« Les substances actives bio du miel et de l’amande douce donnent de la brillance et du volume aux cheveux et facilitent le démêlage. La pro-vitamine B5 (panthénol) enrobe le cheveu d’une gaine protectrice et durablement réparatrice. »

 

Entre le miel et moi, il y a une histoire d’amour de longue date : dans les cheveux, sur le visage, à manger, c’est un ingrédient  très tentant quand on recherche une hydratation maximale et une douceur au naturel.
Quant à l’amande douce elle est réputée pour réparer la peau comme les poils de tête.

 

Dans le pot, il y a un peu plus que ce que la marque en dit :

De l’huile de soja, de la glycérine, de l’huile d’amande douce, du miel, du jus de feuille d’aloe vera, de l’huile de jojoba,de l’extrait de racine de carotte, d’amande douce, de l’huile de tournesol.

On a un bon combo sous la main pour rendre les cheveux plus souples et effectivement adoucis.

L’alcool en deuxième position n’induit pas une sécheresse après usage, au contraire, je suppose alors que son effet est contrebalancé par les agents hydratants qui le suivent.

Water (Aqua), Alcohol*, Glycine Soja (Soybean) Oil*, Cetearyl Alcohol, Glycerin, Caprylic/Capric Triglyceride, Stearamidopropyl Dimethylamine, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Oil*, Honey (Mel)*, Lauroyl Sarcosine, Sodium Lactate, Panthenol, Aloe Barbadensis Leaf Juice*, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Tocopherol, Daucus Carota Sativa (Root) Extract, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Extract*, Hydrogenated Lecithin, Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Ascorbyl Palmitate, Fragrance (Parfum)**, Limonene**, Linalool**, Geraniol**, Citral**, Citronellol**

 

Mon avis 

L’odeur est assez particulière, je me souviens que je lui trouvais un air de bubble gum, avec un arrière-fond de miel, mais je m’y suis très vite habituée.

L’application est vraiment aisée et la texture crémeuse facilite la pose (il n’y a rien qui coule, donc pas de perte de produit dans le fond de la baignoire).

Après 2-3 minutes minimum, on rince et, déjà sous la douche, on sent que les cheveux sont très doux.
Au séchage, la douceur se confirme, ma tignasse est parfumée et brille pas mal quand elle capte la lumière (Stromboscope Power).

 

Le seul bémol, c’est que le pot ne dure vraiment pas longtemps et se vide en un petit mois à raison de deux utilisations par semaine.

A 8 euros en magasin bio pour 150 ml, je trouve le rapport prix/durée un peu moyen.

Ceci étant dit, il s’agit vraiment d’un très bon soin réparateur et démêlant pour les personnes qui ont des cheveux en rade.

NB : apparemment il existe deux versions de ce même AS, vérifiez bien qu’il y a du miel dans la composition, ce sera alors le même que le mien.

 

Le Soin Démêlant au Karité Bio de Kariline

Si vous n’aimez pas l’odeur du beurre de karité, ne partez pas tout de suite : dans ce soin je la trouve tolérable et pas trop entêtante !

 

Promesse, Composition 

Kariline est, à la base, une marque qui propose des cosmétiques ethniques (adaptés aux demandes particulières des cheveux des femmes noires, métissées ou méditerranéennes).

Donc ils sont, pour la plupart, très riches et nourrissants car les personnes issues du Sud-Europe ont en général des problèmes de sécheresse de la fibre capillaire et de frise à la vie très personnelle (la bouclette énervée en somme).

 

Dans ce soin il y a :

Du beurre de karité (du vrai de vrai, du bio), de la glycérine pour l’hydratation, de l’amidon de maïs, de la protéine de soja et de blé comme dans le soin précédent, de l’amodimethicone (une forme de silicone qui s’élimine plus facilement au lavage).

Aqua (water), butyrospermum parkii (shea) butter, cetyl alcohol, behentrimonium chloride, glycerin, hydrolyzed corn protein, hydrolyzed wheat protein, hydrolyzed soy protein, amodimethicone, cetrimonium chloride, trideceth-12, sodium benzoate, leuconostoc / radish root ferment filtrate, chlorphenesin, levulinic acid, dipropylene glycol, guar hydroxypropyltrimonium chloride, ci 19140, ci 15985, imidazolidinyl urea, parfum (fragrance), citric acid, benzyl alcohol, coumarin

 

Il y a moins d’ingrédients purement naturels dans ce produit, mais ceux qui ont été choisi sont vraiment très ciblés et promettent beaucoup de bonheur capillaire :

  • Prolongation du lissage >>> spécial lissage brésilien
  •  Enrichi en kératine végétale et protéine de blé
  • Nourrit intensément la fibre capillaire
  • Revitalise et fortifie les cheveux secs et cassants
  • Apporte force, volume et vigueur
  • Usage fréquent
  • SANS parabènes, sodium laureth sulfate, colorant

 

Mon Avis

Ce soin fait partie de ceux qui dévoilent tout leur potentiel en les laissant agir plus qu’un « instant » ( de l’ordre de 15 à 20 minutes au moins).

Personnellement, j’ai toujours attendu à peine dix minutes, mes douches ne durant jamais très longtemps, je n’avais pas envie de vider toutes les réserves d’eau de Belgique juste parce que « CA POSE, GOUMICHE, CA POSE ! ».

 

Beaucoup plus épais que le soin de Lavera, on l’utilise surtout si on a des cheveux indisciplinés, en manque de nutrition, ou dont les boucles sont en mal de définition.

On met un peu de temps à le rincer, mais on finit avec une perruque qui a plus de densité et dont la forme naturelle est plus précise.

Le plus, c’est son odeur qui reste un peu en arrière-plan, et tient trois jours sans faille, jusqu’à ce qu’on enchaîne avec le prochain shampooing.

Le bidon est énorme (500ml) et coûte 15 euros environs, mais là, clairement, tu en as pour ton argent vu que le niveau baisse trèèèèès lentement.

 

La conclusion de la goumiche

Pour un boost d’hydratation, je te conseille le premier soin, plus léger il convient aux crinières qui cherchent un soin doux, bio et fiable.
En vente essentiellement dans les boutiques bio spécialisées.

Pour un boost de nutrition, je te conseille le second soin, plus rude et brut, il apporte tout ce qu’il faut à une touffe en manque de gras.

Je l’utilisais essentiellement sur les longueurs pour bien les préserver et éviter qu’elles ne s’abîment tropvite avec les frottements, les chignons mal faits ou autre, et il faisait très bien son boulot.

En vente en grande surface (chez Di en Belgique, chez Auchan en France) 

 

L’un et l’autre sont complémentaires, à mon sens, à toi de voir ce que tu recherches !

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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24 novembre 2013

L’aromaglobe bien-être qui vaut le coup(coût ?)(le coucou, oui)

Glob1.jpg

J’ai eu une très grosse phase « huiles essentielles » il y a quelques mois.

Quasiment aussi importante que ma période « je joue de la guitare électrique et je t’emmerde » (enfin, je fais du monocase et je pense que je suis funky, mouvements de tête et de body à la Iggy), j’avais poussé le bouchon jusqu’à m’acheter un livre spécifique sur le sujet, histoire de ne pas accidentellement tuer tout le monde avec mes expérimentations olfactives.

Au départ c’était plutôt bénin : je les utilisais pour soigner mes problèmes cutanés, jamais pures sur la peau, toujours à l’aide d’un coton-tige.

 

Puis, en décembre dernier, j’ai reçu un globe diffuseur de vapeur froide pour mon anniversaire et mon monde a changé.

Un must pour dégager les bronches, humidifier l’air, profiter du clapotis gazouillant tout en restant en bonne santé, un produit tout destiné à ma personne et son hystérie mal canalisée.

 

L’aromaglobe pour les nuls

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L’appareil en soi n’est pas compliqué, c’est principalement les montages et démontages entre chaque utilisation qui sont fastidieux mais on s’y fait vite.

Sans rentrer dans les détails techniquo-branlants qui sont différents pour chaque diffuseur, le mien fonctionne avec un système de membrane qui vibre à une certaine fréquence et transforme l’eau en vapeur froide, alors diffusée dans la pièce.

 

Il change de couleur de manière totalement aléatoire et ne produit pas de sons (pas de chant d’oiseau ni de cri d’épouvantail), ce qui me va très bien vu que je suis incapable de me concentrer dès qu’il y a trop de bruits différents dans une même pièce.

Ceci étant dit, certaines marques en vendent avec un catalogue de bruits animaliers/naturels qui vous combleront si vous êtes du style à aimer entendre les chants bruts de la faune et la flore internationale investir votre salon.
Lors de la première utilisation, on était aux alentours de Nowel (je suis née un 22 décembre), et on s’en est servi pour purifier l’air un peu trop chargé d’odeurs de nourriture et de vin.

 

Premier constat : en moins de dix minutes le salon sentait super bon, un mélange d’oranges très purifiant qui a dégommé tous les restes olfactifs de la soirée sans surcharger l’atmosphère.

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Étant totalement novice à l’époque, j’ai utilisé des huiles essentielles adaptées à la diffusion, que  j’avais reçues dans un coffret Nature et Découvertes :

  • PURIFIANTE HE d’orange douce, de lavandin, de pin douglas et de citron
  • ANTI-STRESS HE d’orange douce, de lavandin, de mandarine et d’ylang-ylang
  • RESPIRATOIRE HE de lavandin, de romarin, d’eucalyptus et de thym thymol
  • SOMMEIL HE d’orange douce, de mandarine, de lavandin, de sauge sclarée, de petit grain bigaradier et de marjolaine à coquille
  • REVITALISANTE HE d’orange douce, de citron, de menthe douce, de romarin camphré, de clou de girofle et d’écorces de cannelle

 

Ce coffret est vraiment une tuerie, autant au niveau du prix que du résultat.

Même si la majorité des synergies a une dominante d’orange douce, les flacons ont tous une odeurs bien particulière, ma préférence allant à la fiole revitalisante et la respiratoire pour leur côté coup de fouet et débouchage de nez complet.

Quand j’avais regardé les conseils d’utilisation, il était mis « 60 gouttes en diffusion pendant 15 à 20 minutes maximum est suffisant pour une pièce de 20m². Ne jamais diffuser plus de 5 minutes dans une chambre d’enfants« .

 

Pour être honnête, je ne suis JAMAIS montée à 60 gouttes, je plafonne en général à une diffusion de 10 à 15 gouttes, mais pendant une petite heure.

Puis j’arrête l’appareil, et je le rebranche quand j’ai à nouveau besoin de saturer l’air en huiles essentielles.

Ce n’est donc pas quelque chose qu’on peut laisser tourner en permanence, sauf si on ne l’utilise que pour son aspect « humidificateur » (mais à ce moment-là, vaut mieux acheter un objet destiné à cet usage-là, parole de Mona).

 

Les bienfaits au quotidien

Contrairement à une bougie, ou de l’encens, un diffuseur d’huiles essentielles à vapeur froide comme le mien, n’alourdit pas les molécules d’air mais a une action purificatoire grâce aux molécules d’eau qui entraînent celles des huiles essentielles.

J’insiste sur le fait de ne pas utiliser d’HE pures si vous n’y connaissez rien, il existe assez de mélanges dans le commerce pour trouver votre bonheur, et surtout une synergie qui correspondent à une envie particulière. Une HE non adaptée à la diffusion peut très vite avoir un effet irritant et une toxicité avérée à certaines doses.

En période hivernale, c’est vraiment pas mal pour assainir l’air et éviter de vivre dans un milieu microbien trop intense (roh ça va, plus il fait froid, moins on aère, dis bonjour à la grippe).

En été, cela peut également servir à éloigner les moustiques !

 

Personnellement, c’est un de mes objets préférés d’ambiance et bien-être avec ma Lumie.

 

Il n’est pas nécessaire de se forcer à « croire » en l’aromathérapie (contrairement à l’homéopathie qui n’a aucun effet sur moi), les HE ont depuis longtemps fait leurs preuves dans le domaine de la santé.

Je suis d’ailleurs très sensible à tout mélange qui contient de la lavande ou de l’eucalyptus.

Ces deux HE m’aident en période de mauvais sommeil ou de sinusite chronique qui s’installe à nouveau, en m’apaisant comme un chat qui fait la sieste au soleil.

 

Clairement, même si je suis migraineuse, c’est un « nuage » d’odeurs que je tolère très bien et qui me soulage.

 

On récapitutule

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Les avantages 

  • on peut l’utiliser sans huiles essentielles ou avec : sans pour humidifier l’air tout en douceur et profiter de sa couleur changeante, et avec pour profiter des bienfaits de la nature, se relaxer, soigner des maux respiratoires sans application cutanée
  • le modèle que j’ai est vraiment beau, esthétiquement parlant, donc il ne jure vraiment pas avec le paysage
  • la diffusion, une fois entièrement rempli, dure quelques heures (entre 3 et 4 je dirais)
  • on peut régler l’intensité de la vapeur en abaissant ou relevant le clapet situé à l’intérieur du globe
  • il est très silencieux, on entend juste le bruit de l’eau qui goutte par moments
  • pas de problème de surchauffe, vu que ça fonctionne à froid
  • ça a une incidence moyenne à élevée sur les maux physiques ou mentaux : le fait que cela diffuse apaise, j’ai d’ailleurs souvent tendance à l’allumer quand je suis énervée, pour y ajouter une synergie anti-stress
  • le coffret de synergies peut paraître cher, mais vous avez des mélanges prêts à l’usage qui durent super longtemps et vous évitent d’acheter chaque HE séparément
  • il s’arrête automatiquement quand le niveau de l’eau n’est plus assez élevé

 

Les inconvénients

  • Il faut y aller mollo si vous n’y connaissez rien et bien lire les précautions d’usage. Respecter un certain temps de diffusion selon la taille de la pièce (si vous utilisez le globe uniquement en humidificateur, il peut marcher non stop évidemment) et les personnes/animaux qui y vivent
  • C’est TRÈS fragile : j’ai déjà du remplacer le globe une fois, chez Nature & Découvertes, pour 20 euros. Mais bon, je suis miss catastrophe aussi (en vrai, la tosowoong a directement foncé sur la machine en ricochant violemment sur l’évier…)
  • Il faut utiliser de l’eau distillée, car le calcaire a tendance à abîmer les différents composants du globe (et t’es bon pour gratter les élément avec du vinaigre pour enlever toutes les traces blanches)
  • La vapeur d’eau se dépose sur le socle, le meuble, donc il faut prévoir une protection, ou bien le mettre vraiment sur le bord (attention aux maladroits !)

 

Je vous conseille vivement ce genre de diffuseur si vous êtes sensibles à l’aromathérapie, et que la notion « relaxant » évoque quelque chose de vibrant en vous.

Comme c’était un cadeau, j’ai un peu cherché pour le prix (car le globe n’est pas en vente sur le site de N&D, mais bien en magasin), et apparemment il coûte entre 50 et 60 euros.

Si vous devez faire un choix, prenez plutôt un diffuseur à vapeur froide, ce sont les plus simples d’usage et qui conviennent en général au plus grand nombre.

Comme ils ne chauffent pas les huiles, ils permettent également de profiter de toutes leurs propriétés.

 

En un an d’usage intensif et régulier, le mien n’a jamais cillé, la clef de sa longévité résidant très certainement dans le BON et EFFICACE nettoyage du globe et de son système.

 

Les conseils généraux de Pranarôm sur les diffuseurs m’avaient beaucoup aidée l’an passé pour saisir les nuances et bien utiliser mon diffuseur (ici et là). Cette même marque propose aussi des mélanges disponibles en parapharmacie, il serait peut-être temps que je parte à leur recherche, histoire de varier les plaisirs.

NB : si vous avez un chat, renseignez-vous, car la bête ne possède pas une certaine enzyme, ce qui rend difficile l’élimination de l’HE mais a priori, en diffusion, il n’y a pas de problème. Si vous avez des infos sur le sujet, n’hésitez pas à m’éclairer !

L’avis de Danièle Festy sur ce point

 

Des bisous les Caribous !
Plus d’infos sur l’AromaGlobe de Lanaform
Choisir son diffuseur 

Caribouland
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21 novembre 2013

Être blogueuse, pas tapineuse.

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Je suis une blogueuse qui sait ce qu’elle dit, assume ce qu’elle fait (les photos de moi en gros plan, c’est pas pour la frime, c’est pour aider les gens), j’ai une très forte culture du partage derrière moi qui m’incite à papoter, décider de ce qui pourra être une expérience enrichissante pour autrui en me lisant.

Le revers de la médaille, c’est qu’en « choisissant » (on ne choisit pas vraiment son créneau, on a des passion au départ, c’est surtout ça) d’être une testeuse pour mieux approfondir mon sujet, j’ai enclenché le phénomène déferlante de RP dans les mails.

 

J’étais contente dès le départ et ai commencé à établir des liens avec certaines marques, carrément flattée qu’on vienne chercher mon corps pour étaler de nouveaux produits cosmétiques dessus, et ce, sans être payée.

En gros, je me prostitue du corporel pour recevoir des produits en échange, en éprouvant la plupart du temps du plaisir à devenir un champ d’expérimentation.

Gros paradoxe de la pute qui aime ça.

 

J’ai toujours été très claire avec les marques :

  •  je n’écris un article que si je reçois un produit (je ne suis pas une bannière publicitaire, même si je parle de X ou de Y, j’évite aux consommatrices d’acheter un soin pour rien)
  • je choisis un minimum le produit : j’ai un corps qui a des exigences particulières, un certain type de cheveu, je me connais mieux que les personnes qui veulent engager un partenariat avec moi
  • je me laisse un mois pour le faire le test, la plupart du temps
  • je choisis si je mets une bannière dans la colonne de liens (les marques n’ont rien demandé, je fais mon choix dans celles que j’aime le plus)

 

Donc je ne reçois pas d’argent, ce n’est pas mon boulot de tenir ce site, je le fais de manière bénévole parce que j’aime ça et que j’adore découvrir des nouveautés qui rendent les femmes plus belles et les hommes plus amoureux d’elles.

 

Mais quand un RP (NDLR : relation presse)

  • t’impose ses conditions (un article écrit pour faire la pub, tu reçois alors un bon pour acheter un produit sur le site et refaire un article)(?????)
  • te demande si tu veux tester un produit alors que tu n’as même pas reçu un colis précédent comme promis
  •  envoie un produit totalement inadapté (ça m’emmerde profondément, je passe pour la méchante en expliquant que je ne pourrai pas faire de revue dessus)
  • ne te réponds plus parce que tu lui a remis les pendules à l’heure tout en restant polie (pas mon job, pas d’argent, je fais ce que je veux, j’avais prévenu)
  • fait semblant de ne pas avoir lu ton dernier mail et t’en renvoie un pour savoir où tu en es dans ta décision (décision déjà prise dans le mail précédent, mais trop négative pour lui, il est dans le déni)

 

J’ai envie de m’énerver.

Sans parler des mails qui commencent par Monsieur, ceux qui me demandent de parler de la cigarette « parce que selon notre avis éclairé, la fumée concerne aussi la santé de la peau » (oui, une gifle aussi ça réveille les vaisseaux sanguins, depuis quand tu choisis la ligne éditoriale du blog à MA place ?).

Je reste impeccable, je montre un léger agacement si nécessaire quand je vois qu’on dépasse MES bornes, je ne hausse jamais le ton, mais parfois, certaines personnes feraient mieux d’aller relire la définition du mot blogueur.

 

Nulle part je n’ai signé de contrat pour dire que j’étais d’accord qu’on me traite comme quelqu’un qui n’est qu’un pion sur un échiquier.

Parce que mon blog est mon espace de jeu, j’y fais ce que je veux, je parle de peintures immondes et je les expose si l’envie m’en prend, j’impose à mes lecteurs des photos de tongs ou d’un foulard en soie si ça me plaît.

 

J’ai encore du plaisir à collaborer avec certaines marques
parce que leurs RP

  • s’adressent personnellement à moi (il y en a même qui m’appellent Mona, et pas Rose, preuve de fouinage plus poussé)
  • comprennent ma démarche, mon blog, me soutiennent aussi des fois
  • sont des gens éduqués, qui savent qu’un blogueur n’est pas quelqu’un qu’on contacte puis qu’on abandonne au moindre faux pas dans un envoi (ça arrive ! On va essayer de mieux se connaître)
  • laissent un mot dans le colis, écrit au bic
  • sont réactifs pour les concours
  • envoient même des cadeaux parfois, juste comme ça

 

Peut-être que dans toute cette histoire, certaines personnes ont trop reluqué leurs bouquins en cours au lieu d’apprendre les relations humaines, le contact avec les gens, l’amabilité ou juste le bon sens.
(Dans le tas, il doit forcément y avoir des cousins de Puduku )

 

Un blogueur aura toujours le choix d’imposer sa voix tant qu’il aura mis des limites claires et précises au partenariat et qu’il ne se sentira pas lésé.

Et parfois, faute de communication, de relances qui tombent dans l’oubli ou autre, un partenariat devient une plaie.

 

Il faut savoir dire non quand on est pas emballé ou qu’on ne croit pas en ce que l’on va recevoir sinon l’affaire tournera vite au vinaigre.

C’est aussi pour ça que la plupart du temps je ne parle pas de flops sur ce blog : j’ai la chance d’avoir de très bons contacts qui connaissent mes goûts/problèmes de peau, ou qui n’hésitent pas à me laisser choisir dans leurs gammes.

 

J’adore tester de nouveaux produits, qu’on me parle de nouvelles avancées cosmétiques, et tant que le négatif restera moindre par rapport au positif, je continuerai.

Mais qu’on ne vienne plus me prendre pour une idiote de blogueuse, depuis le temps, je suis devenue une marionnette qui comprend sur quels fils on tire pour tenter de la faire bouger.

Je sais marcher toute seule, c’est comme ça que j’ai commencé.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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17 novembre 2013

Ultra Facial Overnight Hydrating Masque de Kiehl’s

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Marty qui fait semblant de dormir pour avoir droit au masque : WRONG !

 

Tu la connais toi aussi cette envie de sentir une vague bien rude te fouetter la face comme un truite venue te baffer hors de l’eau avec ses nageoires ?

Tu veux vivre l’expérience rafraîchissante d’un masque hydratant qui te fait une peau de donzelle allumée au réveil ?

WE NEED TO TALK.

 

J’ai trouvé un masque qui fait l’effet d’une gifle marine, l’air marin en moins.

Il a un nom imprononçable, mais il fait du très bon boulot quand on a une peau déshydratée jusqu’au derme et qu’on est pas du genre à prendre trois heures pour s’occuper d’un soin.

La marque m’a offert ce petit bijou de nuit, sûr que je le rachèterai une fois fini.

 

Quoi est dans ça (What’s inside) // Inside the Ultra Facial Overnight Hydrating Masque

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Tout d’abord, la présentation est plutôt risquée pour les plus novices : le pot s’ouvre facilement mais craint les doigts et leur flore microbienne (oui, elle est belle ta flore). On pense donc bien à se laver les menottes avant d’attaquer.


Dedans il y a

Aqua, Glycerin, Hydroxyethyl Urea, Propylene Glycol, Squalane, Triethanolamine, Carbomer, Hydroxyethylpiperazine Ethane Sulfonic Acid, Phenoxyethanol, Caprylyl Glycol, Imperata Cylindrica Root Extract, Ophinopogon Japonicus Root Extract, Sodium Citrate, Citric Acid, Chlorphenesin, Hydrolyzed Hyaluronic Acid, Pseudoalteromonas Ferment Extract, Disodium EDTA, Acrylates/C10-30 Alkyl Acrylate Crosspolymer Fmla.

 

De l’eau, de la glycérine, du squalane, du phenoxyethanol (moins cool), de l’extrait de racine d’impérata, de muguet du Japon, de l’antharticine et de l’acide hyaluronique hydrolysé – plus efficace que l’acide hyaluronique de haut poids moléculaire, car l’HA hydrolysé pénètre jusqu’à la couche cornée de la peau et rebooste son élasticité comme un vrai coach.

Pour être JUSTE et dans les faits, l’eau, la glycérine, l’AH et le squalane y sont pour beaucoup dans l’efficacité de ce produit, donc les trois ingrédients plutôt exotiques mis bien après le phenoxyethanol, qui est généralement légalement dosé à maximum 1%, me font supposer que leurs bienfaits sont plutôt limités.

Ceci étant dit, même si ce masque ne t’enverra pas au Japon avec des extraits d’Antarctique dans les paluches – sorry dude –  je te promets une peau aussi tendue qu’un raisin au bidou gorgé d’eau.
Le procéday tray compliquay du masque que j’ai aimay

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  • Appliquer une couche épaisse du masque sur une peau propre avant le coucher
  • Après 10 minutes, essuyer l’excédent en laissant une fine couche en surface.
  • Ne pas rincer et laisser agir toute la nuit.
  • Nettoyer le visage comme d’habitude au réveil.
  • Peut être utilisé jusqu’à 1-2 fois par semaine.
  • En raison de sa haute concentration en principes actifs hydratants, ce produit doit être utilisé seul et immédiatement après le nettoyage, sans l’utilisation d’aucun tonique, sérum ou crème hydratante.

 

La première fois j’étais effrayée, je me suis dit que je ne tiendrais pas le coup, que zapper la crème, le tonique, le sérum, allait directement me faire une peau de sharpei (la peau en toboggan, le sébum en cascade).

Mais j’ai suivi la notice en bonne gosse qui suit les chiffres quand elle saute à la marelle.

Le masque a une texture de gel onctueux et s’applique vraiment facilement : aucune coulure, tout tient en place pendant un remake de Thriller dans ma chambre.

gg.jpgEt là, le drame.

Un effet froid, mais froid intense qui angoisse un peu la peau commence à envahir le visage. Ça ne dure pas, heureusement, et c’est plus dérangeant qu’autre chose, mais A MON AVIS, en été, ça doit faire un bien fou (tendance tête dans le congélateur).

Après 10 minutes, le masque s’est réchauffé et le cooling effect est bien moins présent.

 

Deux options s’offrent alors à moi

Soit je l’enlève l’excédent, comme recommandé par la marque, soit ma peau est vraiment très déshydratée à cause du froid et je décide de lui faire boire le masque au maximum (sachant qu’après 20 minutes, elle a en général bu tout ce qu’elle devait).

Dans un cas comme dans l’autre, quand on décide d’enlever le trop-plein, il faut s’armer de patience car la consistance de  ce soin est vraiment gélatineuse et collante.

Donc mieux vaut prendre des carrés de cotons assez larges, légèrement les imbiber d’eau thermale pour que ça adhère mieux – ou alors faites ça à l’arrache avec du PQ, c’est comme vous voulez.

Il faut qu’au final il ne vous reste qu’une couche à peine perceptible, sinon vous allez passer une nuit d’enfer à vous décoller le visage d’un côté du coussin pour le recoller de l’autre : dans le genre masque qui fait scotch, j’ai rien demandé.
Le lendemain matin…

La peau a tout bu, elle est tendue comme un slip mais aussi bien hydratée.

L’effet s’estompe après une grosse journée, mais dure plus longtemps si on fait le masque régulièrement.

Je l’utilise de une à deux fois par semaine depuis que je l’ai reçu, en alternance avec d’autres masques (oui, j’ai une nouvelle passion. D’ailleurs si les crèmes POUVAIENT être des masques, je prends), et je suis gaga de l’hydratation intense qu’il apporte à ma peau.

 

Pour Conclure !

Je dirais que ce qui me rebute le plus, c’est qu’au moment de retirer le surplus et d’aller dormir, j’ai toujours la peau un chouilla collante, mais à force je m’y suis faite.
Il est écrit qu’il convient à tous les types des peaux mais WARNING DARLING  :

Les peaux réactives (qu’elles soient sèches, normales, mixtes ou grasses) devront faire un test au préalable, parce que l’effet frais est vraiment intense et je ne suis pas sûre que cela leur convienne.

 

La bonne nouvelle – à part l’efficacité totalement jouissive de ce masque – c’est que le pot fait 125 ml, et qu’après plus de huit utilisations en 4 semaines, il paraît à peine entamé.

 

Si vous cherchiez un VRAI soin tout prêt tout frais qui fasse splash sur votre peau et lui évite des plaques de déshydratation à cause du vent, je vous le conseille vivement.

Si vous cherchiez un masque plus cocoon, passez votre chemin, on est dans l’efficace qui ne joue pas à dorloter.

Sinon, il vous reste toujours le bananavocado sous le bras si vous êtes déshérité.

 

Des bisous les Caribous !

30 euros les 125ml en boutique Kiehl’s ou Online

Caribouland
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