23 juillet 2012

Tu sais, les lundis,…

Les lundis au soleil, parfois on les A.

N’en déplaise à notre cher C.François, ça pleuvait des rayons jaunes sur mon plat pays, de quoi se consumer de plaisir rien qu’à regarder le ciel.

j40.jpg

Puis c’est étonnant, tout le monde change, sourit, il y a des jupes qui croisent des shorts en rue, ça parle plus fort, ça se cache moins aussi.

J’avais pris mon sac fleuri, mon mug blanc, j’avais l’air d’une wonder woman en basket qui pouvait tout affronter parce que le temps était au beau fixe et que je m’étais levée du bon pied.

Il y a toujours des petits plaisirs de début de semaine, de voir que tout le monde a le sourire, que la chaleur du matin apaise les esprits.

On court moins aussi, on passe son temps à chercher les fenêtres au travail, pour pouvoir voir dehors, les gens qui flânent le nez en l’air.

 

A midi, on sort faire une pause.

On s’épuise à aimer ce qu’on voit dans les mosaïques que tracent les ombres des arbres sur le sol.

J’imprime toutes ces images comme on dévore un bouquin passionnant, puis je retourne travailler carrément optimiste.

Quelques heures plus tard, je goûte à nouveau à la nature, je passe sous terre en prenant le métro, je repars en surface avec le train à une allure monstre.

 

Sur le dernier bout du voyage, j’aime bien me mettre à l’endroit où le vent tombe sur moi.

Y a des cheveux qui s’envolent légèrement, rien qui fouette, tout doucement.

Je pense à un café crème sur le chemin de la maison, tandis que mes pas font moins de bruit en marchant sur le gazon.

J’arrive enfin.

 

Y a des lundis plaisirs, des lundis merveilles.

Et tout ça, à chaque fois, ça me tient en haleine comme une gosse qui n’a pas vu le soleil de l’année.

En même temps c’est un peu ça, c’est pas comme si je mentais sur le temps belge.

Claude aurait bien voulu voir une journée comme ça, mais celle-ci était vraiment belle, c’eût été bête de la manquer.

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
22 juillet 2012

Facebook, ou comment créer une page pour son blog

Hier, alors que j’étais occupée à buller comme une âme joyeuse, une chère internaute a habilement relevé que je n’avais pas encore de page facebook.

VRAI.

Mark-Zuckerberg4.jpgJe n’en voyais pas l’intérêt jusque-là, la plupart de mes lecteurs ne venant pas de facebook, mais bien de Hellocoton.

Du coup, une image m’a traversée, je me suis vue en femme sectaire et dominatrice, incapable d’accorder du crédit à mon lectorat Zuckerberghien, choyant les êtres venant du monde du Coton en leur donnant des marshmallows à manger en veux-tu en voilà.

Fichtre, me suis-je dis, il faut que je règle ce problème de toute urgence, que je donne à chaque lecteur sa place dans mon monde de grande allumée.

C’est comme ça, qu’hier,comme une grande,  j’ai passé une journée à me battre avec Mark, juste pour vos beaux yeux et sa grande bouche.

 

Faire sa page facebook comme une grande

Je croyais que facebook était un lieu que je gérais comme une déesse, mais en fait non.

J’ai vraiment galéré pour m’y retrouver, alors qu’au début, il n’y avait rien de compliqué.

 

En bas à droite de la page d’accueil, on te propose le lien « créer une page ».

Il t’amène sur une mosaïque d’options qui te permettent de mieux définir dans quel but tu crées cette page.

zu

Premier obstacle : je ne trouvais pas « blog » dans les catégories, du coup, j’ai cliqué sur le 4ème carré, j’ai choisi l’option « personnage fictif », et j’ai continué.(après j’ai pu changer dans les options de la page, comme par magie tu vois)

Ensuite, soit tu as un compte facebook, et tu te connectes directement à celui-ci, soit, tu crées un compte dans la foulée.

zuuu.jpg

On tombe alors sur les paramétrages de base pour la page :

  • on peut déjà ajouter une photo de profil
  • décrire la page
  • ajouter une adresse internet
doudi.jpg

Une fois que tout est rempli, ça y est, ta page est créée !

Et c’est bien à partir de là que tu vas morfler, donc je te laisses admirer le chef d’oeuvre un moment…

 

hph.jpg

 

Voilà où je veux en venir 

Une page facebook est censée accueillir le flux de ton blog de manière permanente, ou en tout cas être capable de synchroniser en temps réel tes nouvelles publications.

Toute fière de ma nouvelle page, j’ai donc été gambader sur google pour trouver comment faire.

Plusieurs fois je suis tombée sur l’information suivante : « aller dans l’onglet article, cliquer sur importer le blog, ajouter le flux rss, voilà c’est fait ». Cette façon de faire n’existe plus, elle était présente sur l’ancienne version de facebook, mais depuis la mise à jour, cette option a été supprimée.

Chose que je ne savais pas au début. Du coup j’ai sué, j’ai râlé, j’ai traité mon pc de vieux schnok.

La grande classe.

 

Après ce revirement, j’ai du fouiner du côté des applications qui me permettraient d’arriver à mes fins.

Les plus connues sont RSS Graffiti et Twitterfeed.

 

kk.jpg

 

J’ai d’abord installé RSS GRAFFITI (il suffit de chercher l’application sur facebook et de l’installer en lui donnant un certains nombre de permissions).

Le problème avec cette application : même si elle permet de rafraîchir son flux toutes les minutes, elle n’a chargé aucun de mes anciens posts, ce qui fait que j’aurais du copier puis coller chaque lien d’article sur ma page.

Merci bien.

 

J’ai donc désinstallé cette appli, chargé TWITTERFEED, rempli les informations me concernant (flux RSS, lien avec le compte facebook, et tutti quanti) et j’ai attendu.

Parce que twitterfeed a un autre petit problème : c’est une application qui n’actualise vos flux que toutes les 30mn. Une fois que la première actualisation a été faite, tu peux « forcer » le programme, en cliquant sur refresh, mais pas avant.

 

Les grands avantages de twitterfeed

  • j’ai eu droit au chargement de 5 de mes anciens posts (OUAIS BON CA VA, c’est mieux que rien !)
  • on peut choisir le format de livraison d’un nouvel article : avec image, ou pas, de manière réduite, etc.
  • on peut entrer une clef qui permet d’approuver ou d’exclure la publication de certains posts sur les réseaux sociaux

 

Les désavantages de twitterfeed

  • pas moyen de trouver comment importer tout mes articles directement sur la page facebook
  • seulement trois services de diffusion : facebook, twitter et linkedIn
  • l’actualisation plus lente que d’autres services identiques
  • l’application est en anglais, c’est assez basique donc si vous n’y pigez rien, vous devriez quand même retomber sur vos pattes

 

Alors voilà, je trouvais que même s’il était plus lent à rafraîchir, Twitterfeed avait le mérite d’être assez complet dans ses options, gratuit, et surtout simple.

 

Un fois que tout est réglé, vos articles arrivent normalement sur votre page, et là vous pleurez. Parce que c’est beau la technologie.

Je remercie les quelques personnes qui ont déjà « aimé ça », et sont dorénavant abonnées à ma page facebook.

J’ai réussi le challenge que je m’étais fixé.

Et vous, c’était bien votre week-end ?

fb.jpg Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
18 juillet 2012

Des soldes, de ce qui pendouille

decequipendouille.jpgTu sais bien, c’est les soldes, hystérie et compote de fringues.

Je crois que j’aime pas trop ça, les soldes.

Enfin, j’ai une certaine aversion pour le fouillis ambiant qui règne dans les boutiques à cette époque de l’année, quand l’été fait suer les cartes bancaires, qu’on voit des filles courir d’une boutique à l’autre avec un air très affairé.

Qui parviennent à trouver de quoi se refaire une garde-robe entière, quand toi, décomposée et perdue, tu finis avec un pull blanc taille M que tu ne porteras jamais.

Mais c’est les soldes, c’est comme à noël, si t’es pas dans l’esprit, t’es forcément out.

 

Les devantures des magasins prennent des couleurs, le chaland essaye de te vendre l’ancienne collection d’une manière aussi pénible que criarde.

Quand tu passes la porte, il se passe aussi quelque chose d’intense dans les étalages.

Même rangés dans un ordre tout relatif, les vêtements ont décidé de t’embrouiller les méninges, on passe d’un 34 à un 42 sans avoir droit aux autres tailles qu’il devrait y avoir entre ces deux chiffres.

Râlant.

 

L’autre jour, alors que je me baladais dans cette exécrable atmosphère, j’ai voulu aller faire un tour chez Etam Lingerie.

Autant j’adore Hunkemöller pour ses ensembles de poupettes (et ses trois culotte à 12 euros), autant chez Etam je m’y retrouve avec les habits de nuit.

 

Il faut savoir que je suis une fille qui ne lésine pas sur le confort ultime que procure le pyjama en fin de journée, quand, après des heures d’intense cohue mentale, je me retrouve allongée comme un pacha (certains diront que j’ai l’air d’une mamie, mais ça c’est avoir envie de faire plaisir aux clichés), les pieds en éventail, me sentant aussi bien que si j’étais dans un bain d’eau très chaude.

Du coup, j’apparente souvent la quête d’un pyjama à la quête du graal.

 

J’essaye de reprendre ma place dans tout ce fouillis, entre les étagères et le bruit incessant des caisses qui s’ouvrent et se referment, je me concentre : il faut que je trouve un short pour dormir.

Je vise un habit bien précis, un couvre-fesse facile pour les soirs d’un été torride que l’on connaît tous cette année (ah oui, juillet 2012, on t’as dans notre coeur, tu sais), et je me retrouve presque obligatoirement devant les shorty de nuit estampillés d’un « -50% » imprimé sur une étiquette rose et blanche.

Je suis déjà flattée.

Je touche les tissus, c’est doux, ça glisse, on s’imagine porter de la soie, qui volette et fait apparaître le fessier à chaque pas.
De la sensualité comme j’aime.

 

Jusqu’à ce que l’oeil tombe sur l’entre-jambe et que je me fige, parce que j’ai peur qu’il pendouille, qu’il tombe mal.

La pendouillette que j’appelle ça.

 

En rayon, t’es toute contente, tu te dis « bouarf, je vais pas essayer, il est trop mignon, je le prend, « m’emmerderait grave que la morue qui me colle depuis tout à l’heure le chope à ma place« .

Tu passes à la caisse, et tu repars (presque fière) avec ton pyjama de superstar.

Une fois à la maison, tu te déshabilles, tu passes le shorty en affichant un air de joyeux luron, et là, tu te retrouves devant le miroir à crier « HORREUR, DESILLUSION ! », l’entre-jambe jouant un peu trop avec la gravité.

T’es sûre d’être née femelle, d’avoir fait ton achat dans un magasin pour fille, mais non, il y a une anomalie dans le tissu, il tombe mal, il y a ce bout qui pend gravement et te perturbe au dedans de toi-même.

 

J’avais décidé que cette année, ce genre de chose n’arriverait plus.

Parce que la pendouillette, ça va deux secondes quand c’est ta culotte du mois (tu sais, celle de la marque « bridget jones gold premium« ), mais une fois que t’as envie d’un peu te mettre en valeur, faut pas qu’il y ait un centimètre de tissu mal placé.

Question de principe.

 

Du coup, l’autre jour, j’ai sauté le pas, j’ai été affronter les cabines d’essayage malgré les files et les regards de morues baveuses, j’ai ESSAYÉ mon précieux (le dernier qu’il restait, j’ai eu le coup de foudre dès que je l’ai vu), et en ouvrant les yeux pour voir ce que cela donnait, tout tenait, ça faisait « volette volette » à chaque pas, bref, le rêve.

J’ai payé, j’ai gambadé jusque chez moi, et depuis, on vit une folle histoire d’amour lui et moi.

Tellement folle que ce shorty s’est retrouvé près de mon coussin alors que je m’étais endormie avec l’habit bien calé sur mes fesses.

Mais je lui pardonne ses manies, il pendouille pas, lui, au moins.

 

Un bon week-end les roses !

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
17 juillet 2012

Ma semaine sans crème, signe de folie extrême ?

L’autre jour, alors que je pensais à des cochonneries moelleuses surmontés de gelée de groseille rouge tout en me baladant sur la toile (c’est connu, une fille c’est polyvalent), je suis tombée sur un article d’Emmanuelle de beauté pure qui a relativement attiré mon attention.

Ça m’a coupée dans mon élan, les pancakes ont disparu de mon esprit en un clin d’oeil, et j’ai commencé à lire.

http://rosecocoon.be/wp-content/uploads/2012/07/WavewithVanessaHudgens.jpg

Il était question de savon.

Selon l’article, le fait d’avoir cette sensation de DEVOIR s’appliquer une crème après le nettoyage, signifiait que le savon qu’on utilisait était trop agressif pour la peau.

En gros.

 

« C’est une des erreurs les plus courantes que j’ai pu observer le long de ma carrière : le nettoyage du visage au savon, généralement suivi d’une crème hydratante.

C’est une habitude si ancrée dans les esprits, que quand je conseille de l’arrêter, généralement on me regarde de travers.

« Oui » me répond-t-on « mais c’est la seule chose qui me donne l’impression d’être propre ».

A croire que l’incroyable sécheresse qui s’ensuit a des propriétés addictives !

Croyez-moi cependant : on commet beaucoup plus de dégâts de nos jours en se nettoyant à l’excès que l’inverse.

Et surtout, si vous éprouvez le besoin d’appliquer une crème hydratante après vous être nettoyé, c’est que votre nettoyant n’est pas approprié pour votre peau.

La peau, au naturel, s’équilibre. » Source 

 

Il faut entendre par « savon » les vrais savons, ceux qui décapent, qui laissent une sensation d’inconfort sur la peau, donnent cette impression d’un visage qui crisse  sous les doigts, comme quand on vérifie si une assiette est bien lavée.

Il est vrai que, pour les occidentaux, l’idée d’une peau propre est toujours trop liée à la croyance qu’il faut décaper pour mieux régner.

Pourtant, plus on agresse la peau, plus elle essaye de se défendre, du coup c’est la fête au sébum, un cercle vicieux où l’on croit faire du bien à son épiderme alors qu’on le charcute à coup de bulles de savon.

Soit.

 

J’étais plus intriguée par les solutions que proposait l’article plutôt que par la théorie dont j’avais déjà connaissance.

« Il existe d’autres moyens de se nettoyer, bien meilleurs, je vous livre mes préférés. Vous pouvez bien sur les combiner.

  • l’huile de jojoba. Quoi, un nettoyage à l’huile ? Oui ! L’huile attire l’huile (celle de notre peau), donc c’est donc un nettoyage très complet. De plus, l’huile de jojoba a la propriété de réguler naturellement la production de sébum. Donc c’est une alliée précieuse des peaux grasses et à boutons. Elle constitue la première étape d’un double-nettoyage, la seconde partie se fera avec le rhassoul ou le gel nettoyant au pH équilibré.
  • le rhassoul est un minéral argileux employé depuis des siècles au Maroc pour laver et rééquilibrer la peau et les cheveux.  Il adoucit l’épiderme, réduit la sécrétion de sébum et régénère la peau. Le rhassoul « absorbe » la saleté, il ne la dissout pas. C’est donc un agent nettoyant doux mais très efficace. Mélanger le rhassoul à de l’eau tiède jusqu’à obtention d’une pâte. Appliquer puis attendre 5 minutes avant de rincer abondamment.
  • le miel de manuka , un miel Néo-Zélandais qui a des propriétés antibactériennes et antiseptiques tout en étant hydratant. Se laver avec du miel de manuka assainit et hydrate en même temps, ce qui sera très utile pour aider d’éventuelles cicatrices. Masser légèrement le miel, puis rincer.
  • Les gels nettoyants doux au pH équilibré, si possible bio. » Source 

 

J’ai regardé mon miel de Manuka, il m’a regardé, on s’est regardé, et on s’est pas quitté de la semaine.

 

Le nettoyage au miel de Manuka 

miel.jpg

Étant obligée de porter un masque toute la journée pour mon job d’été, il me semblait que le test ne s’avèrerait concluant que si je ne développais pas plus de boutons, et que si ma peau restait confortable malgré la déshydratation intense sous masque.

 

Ma peau est : mixte et déshydratée, à la base, à tendance boutonneuse en phase hormonale intense.

  • le matin : nettoyage au miel de manuka.
  • le soir : même chose.

J’appliquais le miel, en massant doucement sur tout le visage; c’était super agréable. Parfois je laissais poser, parfois pas.

Puis je passais mon visage sous eau, et le séchais ensuite.

 

C’est quoi les résultats ?

Les premiers jours on se sent nu.

Comme quand on n’a pas mis de chaussettes dans ses baskets, qu’on a mangé une soupe glacée, en gros, il manquait quelque chose dans le potage mais j’ai fait avec.

La sensation immédiate : ma peau est légèrement déshydratée mais sans plus, elle a l’air bien nettoyée.

Plus les jours passaient : plus j’avais la peau qui avait l’air de bien se porter, et surtout un super teint grâce au miel de manuka.

La peau s’équilibre toute seule, je n’ai pas de boutons en plus, moins de micro-kystes sur le menton (tiens tiens).

 

Et le maquillage ?

Ca tenait bien, super bien même, pas ou peu de zones grasses malgré la transpiration excessive sous masque.

 

En conclusion

J’ai inclu le miel de Manuka dans ma routine actuelle.

C’est vrai que je l’utilisais déjà en masque de manière plus ou moins régulière, mais il fait partie de mes soins quotidiens désormais.

J’ai eu du mal à zapper le savon certains soirs, mais le fait que j’utilise moins de produits durant cette semaine a quand même permis à ma peau de faire un break, une sorte de cure toute simple.

 

J’ai repris mon réflexe de la crème, c’était trop difficile pour moi, après sept jours de no-cream, de continuer comme ça : y a rien de comparable à la douceur d’un produit comme une crème qu’on s’étale sur le visage, qu’on masse, qui sent bon, se fond dans la peau.

C’était irrésistible, il me fallait ma dose.

Puis surtout, l’extérieur reste une environnement « agressif » à son niveau, la ville est un stress pour mon minois et il a finit par manquer d’un chouilla d’attention.

 

J’ai surtout voulu écrire cet article pour apporter une autre vision du nettoyage, des IMPERATIFS qu’on s’impose dans les soins et qui ne sont souvent que des schémas que les marques font circuler pour vendre encore plus de produits.

Ce qui fait qu’une peau va bien, c’est quand elle reçoit les produits qu’il lui faut. Si à la base, vous utilisez un savon un peu limite, ça risque de jouer en votre défaveur.

Restez dans la douceur, la simplicité, gardez les produits qui marchent, visez l’hydratation, les produits aux compos pas trop cracra, etc.

 

En espérant vous avoir donné envie à vous aussi de faire les fous dans la salle de bain.

 

Voilou les roses !

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
15 juillet 2012

Monoï 1000 fleurs d’Hei Poa, du plaisir à l’état pur

printemps-1284-copie-1.JPG

Depuis quelques jours, à la suite d’un article sur le blog de Sonia, il y a eu comme un fort engouement pour cette petite bouteille fleurie.

Comme de juste, la Belgique est une patrie dans laquelle trouver un produit français autre que l’Oréal reste du pur fantasme du coup j’ai failli abandonner en cours de recherche.

Mais je me suis dis « lâche pas l’affaire », CROIS EN TOI QUE DIABLE, j’ai passé quelques coups de fil, été voir une dame qui était déjà en rupture de stock du produit, bref, je peinais pour trouver ce foutu produit en Belgicie, MAIS J’Y SUIS ARRIVEE.

Je me suis pointée dans un beau petit magasin, tenu par une femme qui avait une moustache grande comme un raton laveur collé sur la bouche.

Qui m’a raconté qu’elle avait mis du monoï sur son corps et ses cheveux avant une exposition au soleil, et qu’elle avait eu des cloques, que ses cheveux foncés avaient roussi et que sa peau était devenue noire.

Je suis sortie de là très contente, mais en me disant que la madame elle vendait des produits qu’elle n’était même pas capable de correctement utiliser elle-même.

MAIS OÙ VA LE MONDE.

 

First of all, faut vous expliquer les bases du monoï :

  • c’est un produit obtenu par la macération des fleurs de tiare dans de l’huile de coprah raffinée (c’est de l’huile d’extraits de coco en gros)
  • ça hydrate (par défaut)
  • et donne la peau un rendu satiné
  • c’est un soin traditionnel de Polynésie française

Le monoï ne doit pas être appliqué sur la peau ou les cheveux avant une exposition au soleil : tout d’abord parce qu’il n’y a AUCUNE protection solaire dedans (sauf si explicitement spécifiée sur le produit) et ensuite parce que ça a le même effet que de vous faire rôtir comme un petit porc à la broche(ça éclaircira les cheveux, et brûlera la peau).

 

Donc MOULT PRECAUTIONS chers amis, n’est pas vahiné qui peut/veut.

 

Dans ce monoï-ci il y a 1000 fleurs…

Monoï Collection 2012

Le Monoï 1000 Fleurs est un monoï Précieux, résultant des macérations successives de 1000 fleurs dans un litre d’huile de coco. L’opération se déroule par étape, commençant par les fleurs les plus parfumées et terminant par les moins odorantes :

  • 200 fleurs de Tiaré
  • 200 fleurs de Frangipanier
  • 200 fleurs d’Hibiscus
  • 100 fleurs de Kau Pe
  • 100 fleurs de Ylang-Ylang,
  • 200 fleurs de Lotus.

Pour l’utiliser, c’est simple, il faut le plonger dans de l’eau chaude car le monoï se fige naturellement en dessous de 24°c.
Le mieux, si vous comptez l’utiliser régulièrement, c’est de transvaser une partie du produit dans un petit flacon histoire de ne pas réchauffer toute la bouteille à chaque usage.

heipoa2.jpg Heipoa1.jpg

On peut l’appliquer sur le corps, mais moi je me le suis plutôt acheté pour faire des bains d’huile.

Niveau texture, c’est comme l’huile de coco, rien de fou.

MAIS ALORS L’ODEUR, elle est tout simplement divine.

C’est comme de plonger sa tête dans les eaux du Pacifique, d’avoir des fleurs qui te parcourent la fibre capillaire, tout en faisant une balade entre les cocotiers, les pieds pris dans le sable chaud.
Une merveille.

tetedhu.jpg

J’en mets un peu dans le creux de ma main, j’applique l’huile par couches en commençant par les longueurs.

Puis, quand elles sont bien imprégnées (toucher légèrement gras, aspect huileux), je m’occupe de masser lentement mon cuir chevelu.

Si vous avez les cheveux gras en général, évitez l’application à la base du cheveu, ça risque d’étouffer les racines.

second 1369

J’ai fait une tresse, et j’ai laissé poser le monoï pendant plus de 16 heures.

Le lendemain, j’ai rincé, puis fait deux shampooings d’affilée histoire de bien enlever tout résidu grassouillet.

Quand j’ai commencé à brosser mes cheveux au sortir de la douche, je les trouvais déjà plus « lisses », comme si les écailles avaient été toutes disciplinées.

 

Au séchage ça s’est confirmé 

J’avais moins de boucles à frisottis, c’était plus défini.

Les cheveux étaient incroyablement doux, encore plus qu’avec mes bains d’huile de coco

Du coup, depuis hier, je n’arrête pas de me toucher la touffe, en faisant des « hooo » et des « haaa » tellement je suis conquise.

 

Les liens en plus !

Comme je suis une gentille fifille, je vous file les deux adresses où vous pouvez trouver le produit sur Bruxelles :

Chez Tentations du Monde, 2 rue du Loutrier, à Watermael Boisfort (proximité place Keym), c’est là que j’ai trouvé le mien

Chez Zagora, 186 chaussée d’Ixelles, à Ixelles

Pour le reste de la Belgique, vous pouvez envoyer un mail à cette adresse : kenzy.int.t AT skynet POINT be , elle vous renseignera au mieux. 

En Belgique elle coûte environ 20 euros pour 200ml, ça dépend des magasins.
Le moins cher que l’on peut avoir via le net reste le site que j’ai mis en lien pour la France, à 17 euros (fdp inclus)

 

Pour la France 

En espérant vous avoir convaincues avec ce monoï de qualité, la prochaine fois je prendrai sûrement celui au tiare uniquement.

 

Voilou les roses !

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram