17 mai 2012

Enfin une crème qui me donne envie de me tartiner

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Autant j’ai toujours aimé me tartiner le visage, autant les crèmes pour le corps ça a toujours été la croix et la bannière pour que j’en applique quotidiennement.

Pourtant je fais partie de cette croûte critique de la population qui a une peau à tendance croco qui, quoiqu’on lui mette dessus, qu’on la chouchoute au savon noir, ou pas, reste péniblement sèche.
Voire ultra-sèche.
Du coup, dans un sursaut de désespoir, j’ai demandé conseil, et on m’a indiqué que les crèmes chez Laroche Posay pouvait bien me plaire.

Tu parles si j’étais sceptique, les machins qui disent que, et qui pour finir ne font rien de ce qu’ils devraient faire, j’en ai vu passer.

J’ai payé 16 euros le lipikar sans broncher et je suis rentrée.

 

Tout d’abord

Je vous l’ai déjà expliqué, mais c’est toujours bien de le rappeler, une peau déshydratée, c’est une peau qui est incapable de retenir l’eau qu’elle contient, car le filtre gras qu’il y a en surface de la peau ne fait pas son boulot.

Du coup, pour booster tout ça, j’ai choisi cette crème car elle se vantait d’être relipidante et par la même, une pro de l’anti dessèchement.

 

Packaging/texture

J’aime beaucoup la présentation en tube, ça me rappelle la crème effaclar H, que j’avais acheté il y a un petit moment pour régler mes problèmes passagers d’hydratation et qui m’avait bien aidée, avant d’entamer ma nouvelle routine 100% huile.

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Pour le reste rien d’extraordinaire.

Il est écrit qu’il s’agit d’un lait mais au sortir du tube ça a la consistance d’une crème fondante, qui s’étale et pénètre la peau de manière immédiate (elle avait grand faim la mienne).

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J’en pense quoi ?

J’en pense que j’aime beaucoup ce produit.

  • il ne laisse pas de film gras sur la peau
  • il a un parfum assez subtil typique de La Roche-Posay
  • il fait vraiment bien son boulot : j’ai presque rattrapé les dégâts de ma peau de croco en moins de deux jours
  • il ne contient pas de paraben

A voir si pour l’été il conviendra toujours, mais pour l’entre-saison, quand il fait encore doux (ou que le temps est encore dans une phase assez floue), il est tip-top.

 

Voilou les roses !

Caribouland
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15 mai 2012

Ma poudre magique pour les cheveux

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Il y a quelques jours de ça, j’ai tapé sur mon ami G**** « soin du cheveu qui tire un chouilla la tronche, mais pas trop crade ni qui pue, un truc révolutionnaire qui fait les cheveux qui brillent, tu vois quoi« .

Et bien Gougeul il m’a sorti le mot « shikakaï », comme si de rien n’était, j’ai cru qu’il m’insultait, le traître, mais en fait pas du tout.

Je m’en vais te montrer tout ça, petit padawan.

 

Qu’est-ce-que c’est ?

Le shikakaï est une poudre (tu l’aurais jamais deviné), qui permet de laver le cheveu comme si tu l’avais passé dans une machine à laver version grand luxe.

Ca s’utilise comme un shampooing naturel, que tu peux faire à la place de celui que tu utilises d’habitude, ou uniquement en soin hebdomadaire.

http://rosecocoon.be/wp-content/uploads/2012/05/FT_trombone_shikakai_04.pngSes vertus :

  • cheveux plus brillants
  • cuir chevelu assaini
  • favoriserait la pousse du cheveu
  • limite la formation de pellicules

Quand tu achètes cette poudre, il faut bien vérifier que c’est de l’acacia concinna, et qu’il n’y a rien d’autre dans la composition (du genre un truc pour se faire pousser des pustules bleues).

 

La reuchette du chef du cheveu

Vient le moment de la préparation qui peut être pénible pour certaines.

Si vous avez deux mains gauches, il risque d’y avoir du grabuge.

Juste une petite recommandation : la poudre de shikakai est aussi fine que de la farine, et très volatile.

Il faut donc éviter d’inhaler la poudre ou de s’en mettre sur les yeux, elle peut-être irritante. (Ceci dit, si vous êtes quand même une maladroite niveau 5, rincer doucement l’oeil avec de l’eau, les picotements iront en s’estompant)

 

Il vous faut, pour une recette de base

Un bol (tout sauf du métal) + la poudre + de l’eau ou du lait + de quoi remuer tout ça.

Pour ma longueur de cheveu (en dessous des épaules)

  • je prends deux cuillères à soupe de poudre
  • je verse l’eau chaude par dessus dans le bol (il paraît que l’eau minérale c’est préférable, mais moi je le fais avec de l’eau du robinet) : pour 25 g de poudre, il faut 50 ml d’eau (j’en mets un peu plus)
  • je rajoute un peu d’hydrolat d’ylang-ylang pour l’odeur (ah oui, le shikakaï, ça sent la campagne)
  • vous pouvez également mettre une huile de votre choix pour nourrir vos pointes, mais le mieux c’est de faire un bain d’huile avant plutôt

 

Une fois que j’ai fait mon mélange et que j’ai bien remué la préparation, je la transvase dans un très grand verre d’eau (vide).

Je passe sous la douche (vous saurez rien de plus, bande de bâtards), me mouille les cheveux, puis j’applique le produit au fur et à mesure sur tout le crâne de manière uniforme.

Je masse/laisse poser 3 à 5 minutes maximum : sinon ça peut avoir l’effet contraire et assécher votre cheveu à cause de ses propriétés assainissantes.

Je rince.
Je rince bien.

 

J’en pense quoi de ma poudre magique ?

J’en pense que même si ça paraît fastidieux et qu’on a l’impression de se mettre de la boue, avec un bon coup de main, ou en le faisant juste le dimanche, c’est un soin à avoir chez soi.

Ca m’a démêlé ma touffe de manière phénoménale, mes cheveux sont brillants et douuuuuuux.

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Alors par contre, l’odeur pendant le shampoing peut être un obstacle ; personnellement je trouve que ça sent la vache qui prend l’air, mais pour ce que ça donne comme bienfaits à mes cheveux, je fais volontiers l’impasse sur ce détail.

Autre effet spectaculaire : plus de pellicules. Et quand je dis plus, c’est PLUS AUCUNE. Avant j’en avais par-ci par-là, c’était encore pire quand arrivait le jour du lavage + que je m’étais gratté le crâne pendant trois heures parce que j’avais le cuir chevelu irrité.
Ici rien, nada, ça gratte pas, y a pas une peloche qui me traîne encore sur la caboche, c’est phénoménal.

 

Le shikakai par contre est un peu léger pour enlever les résidus d’un bain d’huile.
Dans ce cas, soit vous mettez plus de poudre dans la préparation, soit vous vous tournez vers un shampooing doux qui ne décapera pas vos cheveux après leur soin, et lavera les restes d’huile.

 

En conclusion

C’est ma poudre magique, mon précieux, et même si c’est pas pratique, que ça ne se conserve pas (à moins de s’y connaître vachement en popote maison), j’ai jamais vu mes cheveux comme ça.

Enfin si, avec le henné, mais ça je t’en parlerai la prochaine fois.

 

Où la trouver – infos ?

Dans des magasins indiens, ou sur internet. Avec une moyenne de 3 euros pour les 100gr.

La fiche technique du shikakaï sur Aromazone

Un article bien sympa et des recettes chez Reo

 

Voilou les roses ! 

Caribouland
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13 mai 2012

Mon petit chihuahua pwalu

J’ai été chercher Marty un jour d’été, alors que je m’étais faite opérer quelques semaines plus tôt. J’étais encore un peu faible, et fatiguée, mais j’avais envie de changement, de renouveau.

Je tannais tout le monde depuis un bon moment, je voulais un chien, un grand, un petit, un chien de compagnie, Pourvu qu’il soit poilu et intelligent, je voulais un toutou rien qu’à moi.

 

J’ai été chercher Marty alors qu’il n’avait que deux mois, dans une ferme à l’écart de la ville.
Il faisait calme et doux, j’avais un peu d’appréhension, ne savais pas comment me comporter, j’allais enfin voir des chihuahuas pour la première fois de ma vie.

Je ne l’ai pas choisi de prime abord, je préférais son petit frère, plus fin, plus fragile, mais ce dernier était beaucoup trop craintif.

mart--3-.jpgMarty, lui, me regardait avec des grands yeux, sans oser s’approcher, mais assez intrigué que pour ne pas me quitter du regard.

Puis je l’ai pris sur moi, et là j’ai compris, j’ai su que c’était ma boule de poil, que c’était lui que je voulais.

 

Je ne pourrais vous décrire ce que ça fait d’avoir un chien.
C’est l’être qui vous voit partir chaque matin, et attend votre retour chaque soir, sans broncher, toujours de bonne humeur, toujours là pour vous.

C’est l’animal qui vous suit presque partout, qui trotte à vos pieds dès le réveil pour observer tout ce que vous faites, montrer qu’il est là.

Il adore jouer, comprend très vite ce que je lui dis, est très câlin, mais indépendant en même temps.
On a tissé un lien lui et moi, au fur et à mesure des jours,  en fonction des mois. On a eu du mal à certaines périodes, il voulait faire le chef, j’ai été la plus forte à ce jeu-là.
Puis il s’est calmé, progressivement, il est devenu plus vieux, il a eu un an.

marty--2-.jpg Et chaque fois que je le prends dans mes bras, que je mets mon nez dans son cou et que j’inspire, je m’imprègne de son odeur pour me rassurer.
Parce que mon chien sent bon, comme un cookie  au chocolat posé au soleil, il sent aussi encore un peu le chiot après avoir dormi.

Puis, une fois qu’il en a assez du câlin, il se tourne vers moi, me fait les yeux de la tendresse ; ah oui, mon chien est un peu fille sur les bords, il aime faire sa charmeuse, mais c’est aussi pour ça que je l’aime.

 

Vous pouvez retrouver cet article sur le Woof Mag.

Caribouland
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11 mai 2012

Faire ses courses, mode d’emploi #1

Quand je vais faire les courses, j’ai parfois un peu l’impression de payer mon ticket pour le zoo.

Il y a des magasins comme ça qui inspirent une atmosphère de grande pagaille, mêlée à de l’hystérie et de la non-politesse ; avant même d’entrer dedans, je sais que toutes mes bonnes résolutions vont passer à la trappe.

En deux secondes chrono.

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J’essaye pourtant d’être conciliante, je prends ma charrette comme une bonne cliente, je ne bouscule personne, j’ai le dos bien droit et une liste plaquée dans les mains.

Souvent, j’ai pris une douche avant, j’ai un jogging et un sweat à l’américaine, en gros autant de style que si j’allais au fastfood un samedi soir.

Sauf que je ne vais pas au fastfood le samedi soir. Et qu’en général je ne suis pas d’humeur.

Si comme pour moi, les courses sont pour vous un calvaire mêlé d’incompréhension, je vous ai préparé un mode d’emploi détaillé, histoire que tout se passe bien pour vous une fois débarqué chez les gnous.

 

Step One : franchir les portes coulissantes

Il y a comme un mauvais karma entre moi et les portes coulissantes, comme avec tout ce qui ressemble à un tourniquet ; ces installations publiques me poursuivent depuis des années sans que je ne sois jamais parvenue à les maîtriser.

Ça me fait le même effet que quand je dois poser mon pied au bon moment sur la marche de l’escalator, j’hésite, je tente, je me retrouve paralysée ou mieux, je dérape et tombe sur mon séant.

Parfois, par chance, j’arrive à me glisser dans le magasin sans accrocs. Tu parles de la tronche de fière que je tire après ça.

 

Step two : garder son caddie vide à l’œil

Ça peut paraître très bête, mais en général le caddie que j’ai sous la main, il vaut déjà l’euro que j’ai mis dedans pour pouvoir le conduire, et ça, c’est un investissement temporaire qui peut me rendre très possessive.

Je les connais moi, les clients qui te chouravent la charrette alors que t’as même pas encore commencé tes courses, que t’étais juste allée peser des cacahuètes sur la balance du supermarché, (tu sais celle qui fonctionne à peine, dont tu te servais quand t’était petit pour peser ta main et avoir un ticket) .

Du coup, réaction infantile, je fais mon rictus des mauvais jours, je me voûte comme quasimodo, en gros je crée un périmètre de sécurité de 3 mètres autour de moi, et celui qui ose approcher, je lui change son faciès à coup de laitue. Je suis pas violente, juste un peu tendue.

 

Step three : faire face aux promotions

On la connaît bien celle là : au départ tu rentrais dans le magasin pour acheter une bouteille de Valvert et un chocolat, puis tu croises un paquet de culottes immondes mais comme il y en a une gratuite, et que le panneau publicitaire derrière est sacrément grand et coloré, tu te rues sur les quatre derniers exemplaires.

Et là, il n’y a qu’une consolation face à cette réaction impulsive, c’est qu’au moins tu te serviras de cet achat pour couvrir tes fesses après avoir mangé le chocolat.

 

Step four : choisir son horaire 

On le sait, le matin très tôt, à l’aube, il y a déjà une armée de petits vieux plantés devant l’enseigne, chacun aussi frêle qu’un bout de soie, ça n’avance pas très vite dans les rangs, c’est le pire client qui soit.

Ils squattent toutes les caisses, à raison de un par poste, marmonnent beaucoup, font « rhoooo » quand tu oses les doubler dans un virage. Non vraiment, c’est désagréable de ne pas pouvoir manier sa charrette comme Schumie alors qu’on gère du caddie en temps normal.

Vaut mieux éviter aussi le créneau « mec-super-canon » : la seule heure de la semaine où tu as décidé de ne faire aucun effort, y a un bout de papier toilette collé à ta godasse, t’as le jean qui serre un peu trop, le pull un peu flasque, et tu croises Bogoss en chair et os, tout de classe vêtu, qui squatte la même caisse que toi et te fais râler de ne pas t’être mieux habillée pour aller acheter tes tampons.
Oui on le connaît tous ce jour de grande solitude, et on s’en remet mal.

 

Pour conclure

Ça sert à rien de se la jouer gros dur, c’est toujours l’anguille qui gagne.
Être un pro du supermarché ça demande des années de pratique, mais si moi j’y arrive, il n’y a pas de raison valable pour que vous échouiez.

Caribouland
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10 mai 2012

Le millefeuille de la baroudeuse : que prendre quand on part pour la brousse ?

Je te sens baroudeur dans l’âme, avec l’envie de revêtir un treillis et partir à l’aventure, pour décrocher la coco à même l’arbre, faire couler le jus sur tes lèvres.

Tu as envie de sentir les moustiques te baiser les pores, mettre du sable dans tes cheveux, faire glisser l’eau sur ta plastique.

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Stop à l’érotisme.

On ne part pas COMME CA, dans une contrée lointaine, à dos de chameau, sans avoir pris avec soi un nécessaire de survie. Demande à Indiana Jones, c’était le premier millefeuilleur masculin sur cette terre et il ne s’en est pas porté plus mal, le mâle.

Sans ton kit « belle peau de reine, c’est la porte ouverte au pus, à la crasse,

la nature c’est pas cool,

ça peut filer la chi..

Voilà, voilà, pour l’humour décalé, la suite est un plus distinguée.

 

Tout d’abord

Le millefeuille que je vais vous élaborer n’a strictement rien à voir avec celui dont je vous parlais  ICI.

Parce que je ne pense pas que de se trimballer 7 ou 8 produits en rase jungle, tout comme en festival, soit très bien vu, et encore moins franchement pratique.

Du coup il faut en revenir à la base de la base : le démaquillant, le nettoyant, la crème.

On peut pousser jusqu’à enlever le démaquillant, mais je me suis dit que dans ce monde de brutes, j’allais vous laisser partir avec un peu de dignité.

 

Ensuite, on cible les produits :

 

Le démaquillant

A éviter, les laits, les trucs qui coulent, on en met partout, il faut des cotons, ça s’ouvre dans le sac, en gros c’est la poisse et le must de l’anti-pratique.

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A la place, je te conseille plutôt des lingettes démaquillantes.

C’est pratique, compact, léger, tu ferais presque des bisous au paquet si tu pouvais.

 

Le nettoyant

Il faut imaginer que tu es en festival, il y a un seul point d’eau à la ronde pour 1000 personnes, il y a de la gadoue par terre, rien que pour arriver au robinet ça peut mettre 3h, donc faut changer de tactique illico.

Il vaut mieux aller voir du côté des eaux thermales, tu sais, LE BRUMI, celui qui te sauve la vie quand tu as un coup de chaleur en été, ou que t’as la peau sacrément abîmée.

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Tu te pshiiites le visage un bon coup, et ensuite tu tamponnes avec un t-shirt qui traîne (c’est la jungle baby, la jungle).

Ca hydratera la peau juste comme il faut, donc moins de risques de virer momie.

 

La crème

Soit tu gardes une crème de jour normale, en tube, tout ce qu’il y a de plus simple, soit pour éviter de rôtir comme une merguez et avoir l’air d’une fille qui a reçu quelques baffes, tu mets de la CREME SOLAIRE.

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Là, il y en a pour tous les goûts, mais privilégier un fluide, non comédogène, et surtout qui fait écran total (tu me remercieras quand t’auras 50 ans).

Du coup, je me dis que pour la crème, mais vraiment parce que je suis conciliante, tu peux t’en prendre aussi une traitante pour le soir, histoire d’éviter un maximum les boutons dans la cambrousse.

 

Normalement, avec ces trois produits, tu dois pouvoir tenir une semaine facile (voire deux), sans « problème » particulier, ou du moins en ayant limité les dégâts.

Pour les piqûres de moustiques et les égratignures, prends toujours de l’aloe vera avec toi, on ne sait jamais (puis c’est bon pour les cheveux aussi, je t’en reparlerai).

Maintenant, tout est okay, tu peux partir, courir, voler comme une gazelle.

Et du millefeuille du baroudeur, tu m’en diras des nouvelles.

Caribouland
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