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21 décembre 2012

La Kobo Glo, la liseuse qui permet de lire dans le noir

Nous y voilà !

J’ai un peu attendu avant de vous faire cette revue, parce qu’il me fallait un peu comparer la Kobo en général avec les autres marques du marché, mais aussi un peu plus apprivoiser la liseuse et ses spécificités.

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Et c’est donc avec une grande émotion que je vous partage ma vidéo à ce sujet :

0mn : Introduction || 4mn :: Présentation de la Kobo Glo || 20mn ::: Mon avis sur la liseuse

 

Pour ceux qui ne veulent pas regarder la vidéo

Il existe plusieurs e-reader sur le marché, dont les marques les plus connues sont Kindle (d’amazon), Kobo (by Fnac), Reader (de Sony), Cybook (par Bookeen), et la Nook (par Barnes & Nobles).

Amazon étant leader du marché, la kindle reste aussi une liseuse qui est restrictive car elle ne lit pas le format le plus répandu dans ce domaine à savoir l’epub. (Ce qui oblige la conversion avant de pouvoir lire le fichier).

Les prix sont identiques sur Amazon et sur la Fnac, où certaines aberrations comme celle représentée ci-dessous montre bien qu’il faut encore faire preuve de vigilance lorsqu’on doit faire le choix entre un format papier ou numérique.

epubebook.jpg La Kobo Glo, ses atouts et ses défauts

Je pense que dans l’ensemble, c’est une très bonne liseuse.

Son gros avantage c’est sa technologie LightLux (lumière diffusée VERS l’écran et non vers le lecteur) qui me permet de lire dans mon lit et ce, sans devoir me relever pour éteindre ma lampe.
(Technologie de feignasse, tu me diras)

Son écran a une bien plus haute résolution que les éditions précédentes ce qui vous assure une lecture précise et un rendu moins « flou » des lettres d’un texte.

(Les mangas rendent d’ailleurs très bien sur ce support !)

Elle donne envie de lire un livre.

Elle est très agréable à prendre en main, l’écran est un chouilla tropgris à mon goût mais fait bien penser à du papier.

Le fait de pouvoir personnaliser la typographie du texte me permet de personnaliser un livre pour qu’il soit plus agréable à lire.

 

La batterie dure vraiment longtemps : en deux semaines et demi de lecture, il me reste un peu plus de 30 pourcents du total. Je pense donc que ça dure bien un mois sans problème, avec la lumière allumée de temps en temps et à éclairage plutôt faible.

Elle est plutôt légère même si ce n’est pas LA plus mince du marché, elle s’est très vite trouvé une place dans mon sac à main. Il faut voir les regards des gens dans le métro, ils se demandent si c’est une tablette ou pas, il y en a certains qui passent presque la tête par dessus mon épaule pour jeter un coup d’oeil.

Ça me rappelle l’époque où je promenais bébé chihuahua dans le tram.

Elle dispose d’une connexion wifi qui permet une synchronisation quasiment immédiate avec le kobo desktop.

Elle a des dictionnaires intégrés qui me permettent de faire une recherche directement via la kobo sans devoir aller chercher un Larousse.

Elle a un port pour une mini carte SD qui permet d’étendre votre bibliothèque de 1000 livres jusqu’à 30 000 livres, ce qui devient PLUTÔT conséquent comme réserve culturelle.

 

En 24 livres achetés via la fnac, vous rentabilisez l’objet et évitez aussi une consommation de papier nécessaire à l’impression de votre livre.

Personnalisez votre Kobo Glo

Du côté des défauts,

Le fait de ne pas avoir l’objet « livre » dans les mains peut perturber au début même si on se fait vraiment très vite à l’écran de la kobo.

On perd le côté nostalgique mais on gagne en praticité. (on ne peut pas tout avoir mon petit gars !)

On est un peu perdu quand on passe d’une tablette tactile à l’écran de la kobo : cela reste moins réactif mais encore une fois, j’insiste, il ne s’agit pas du même genre d’écran ni du même genre de support technologique.

Le fait de ne pas POSSÉDER les bouquins qu’on achète, ou la méfiance qu’on peut avoir envers le numérique pourra influer sur votre envie d’acheter une liseuse ou pas.

La différence de prix entre la version papier et numérique est encore très faible même si certains éditeurs essayent de faire des efforts. Sur ce point-là, Amazon a une grande avance.

Tout le monde ne dispose pas d’une carte de crédit, seul moyen sur la fnac et le kobo desktop, d’acheter un livre numérique.

 

Info logiciel et mot de la fin

Parce qu’on ne trouve pas toujours des ebooks dans le bon format, vous pouvez gérer vos bouquins, les convertir et les synchroniser sur votre kobo via le logiciel CALIBRE. Plutôt utile, car le format epub est vraiment le plus optimal pour la lecture sur liseuse.

Dictionnaire intégré

Si vous hésitez car vous avez peur de faire un pied de nez à toute l’institution culturelle du livre papier : sachez que d’acheter une liseuse permet essentiellement une plus grande facilité de transport et surtout une disponibilité immédiate d’une oeuvre (en un clic c’est acheté et sur la kobo).

Ca ne vous empêchera pas de lire encore des VRAIS livres à l’avenir, les formats numérique et papier sont totalement COMPLEMENTAIRES à mon sens et vivront très bien ensemble.

Puis moi, je compte toujours bâtir une bibliothèque de malade quand j’aurais un chez-moi donc j’ai besoin de bouquins physiques.

 

J’espère vous avoir aidé à y voir plus clair en essayant de faire le tri entre ce qui est purement technologique et ce qui est important pour un lecteur à savoir le confort de lecture.

Si vous avez encore des questions ou autre suggestions, n’hésitez pas à vous manifester dans les commentaires.

 

Des bisous les caribous !

Kobo readers – Acheter la Kobo sur le site de la Fnac

Caribouland
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11 décembre 2012

La liseuse électronique m’a fait oublier le papier

J’ai des principes.

Comme : pas de réveil sans café et trois madeleines, pas de bien-être sans soleil, pas d’envie sans fraises.

Et le livre papier a toujours fait partie de ma structure intellectuelle : pas d’amour de la lecture sans une main qui glisse sur la couverture, et pourtant j’ai acheté une liseuse.
En toute connaissance de cause, mais j’en ai acheté une quand même.

 

J’avais parlé ICI de ma réticence à basculer dans l’ère numérique pour ce genre d’objet, que rien ne pourrait détrôner le plaisir de lire avec une lampe de poche sous la couette, mais mon cerveau a un peu mûri depuis, et j’ai grandement changé d’avis.

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Quand j’ai pris l’objet en main en magasin, je l’ai trouvé très léger.

Plus léger qu’une édition de poche, un peu plus de 150 grammes au compteur, la Kobo Glo me faisait de l’oeil et je suis repartie avec en me délestant de 130 euros.

J’avais un peu étudié la chose, je savais dans quoi je me lançais mais pas en quoi tout ça allait changer ma façon d’appréhender un bouquin.

J’attendais de voir.

 

Quand on était jeunes (ou plus petits, plutôt), il y avait des prix organisés à l’école primaire pour « à qui lira son livre plus rapidement que ses camarades de classe ».
J’excellais, j’arrivais dans le peloton de tête, j’avais des récits qui vagabondaient dans mon esprit et le goût de la victoire sur les lèvres.

Je lisais vite.

J’avais déjà cet amour pour la feuille, pour les caractères imprimés, pour les bouts de pages qu’on abîme, qu’on tord, la souplesse du tirage, une institution dans les mains.

Mais la liseuse permet d’aller beaucoup plus loin.

 

La différence entre un livre papier et sa version numérique

Au niveau du prix, elle est minime : à part pour les versions gratuites car libres de droit (les classiques, comme Hugo, Zola, etc), il y a une différence ridicule entre les deux versions, qui est souvent à hauteur de 4 ou 5 euros.

Un peu compliqué de comprendre la comprenure, la plupart des grandes maisons d’éditions refusent d’expliquer pourquoi parfois certains livres numériques sont même plus chers que la version papier.

 

Sachant qu’une édition numérique fait l’impasse sur l’étape « production-impression » de la chaîne, c’est l’éditeur qui tire le plus gros profit de ce changement de support (même s’il y a prix réduit pour le livre numérique, sa marge reste plus importante qu’avec une édition papier vendue plus chère).

Tout ça n’a pas l’air de faire bouger le monde de l’édition pour aboutir à une possible démocratisation du livre numérique, ce malgré les réactions en chaîne des lecteurs conquis par les liseuses.

C’est pourquoi, le plus souvent, le public se tournera vers les réseaux parallèles qui proposent des livres récents gratuitement…mais de manière illégale.

 

L’acheteur doit aussi, dès le départ, être conscient qu’il achète une liseuse qui ne lui donnera pas la sécurité de disposer pour toujours d’un livre numérique, quand un support papier dure plus de 30 ans.

 

Mon expérience après deux semaines de liseuse

J’ai donc acheté la Kobo Glo, qui est une Kobo qui possède une frontlight, un éclairage LED par l’avant qui ne fatigue pas du tout mon oeil(et non un RETRO-ECLAIRAGE, qui lui est similaire à celui des ordinateurs, mobiles, et autres tablettes) .

 

Je vous ferai une revue plus technico-fournie prochainement sur le produit en tant que tel, mais du point de vue de ma maigre expérience, voici ce que j’en tire :

  • une liseuse est beaucoup plus transportable(on sait bien que les sacs des filles sont souvent remplis de briques)
  • en deux semaines j’ai plus lu que ces trois derniers mois
  • la qualité de l’écran rappelle vraiment le papier (technologie e-ink)
  • l’autonomie est excellente (je suis à 54% alors que je lis avec la led de l’appareil allumée la plupart du temps)
  • la capacité est énorme : plus de 1000 livres peuvent-être mis dessus (un must pour emmener plusieurs livres avec soi en voyage)
  • elle ne remplacera pas le papier : que cela soit pour les Beaux Livres pleins d’images ou pour les mangas dont je préfère avoir les collections complètes physiques, je pense qu’il s’agit d’un support complémentaire au « vrai » livre

 

Pour tout vous dire, j’ai eu comme un électrochoc quand j’ai commencé à lire sur ma liseuse.

Je me suis dit que si plein de gens faisaient pareil, on pourrait sauver la planète (ah mon rêve en tant que Miss Monde).
Plus sérieusement, elle me suit partout, tout comme mon filofax, ça me fait deux bébés qui dorment au pied de mon lit sans brailler ni chouiner.

La classe.

 

Je suis plus que furieusement conquise par le concept, l’avancée culturelle que (je pense) ça apporte, et surtout sa parfaite adéquation avec les trajets en transport en commun.

On pourra dire ce qu’on veut, remuer le débat ancien/nouveau comme une vieille marmite dont la soupe a brûlé tropvite dans le fond, mais parfois la technologie nous dirige vers un mieux.

Et c’est une vieille goumiche attachée aux traditions qui vous le dit.

 

Bonne journée les Caribous !
A suivre : La revue sur la Kobo Glo

Caribouland
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31 octobre 2012

Tout ce silence autour des pages

J’ai été élevée dans l’amour des lettres jusqu’à plus soif, l’envie d’escalader l’alphabet, d’arriver à Z et de reprendre par A.

C’était la première révélation évidente dans ma vie, comme une succession d’étoiles qui me menait chaque fois où je voulais.

Je découvrais le fabuleux pouvoir de m’exprimer et je me sentais pousser des ailes, et au bout de mes premières années d’apprentissage, j’étais déjà devenue un lièvre, une spécialiste de la lecture rapide.

J’ai commencé à demander des livres à mes anniversaires, des piles et des piles s’entassaient autour de moi lorsque la fête prenait fin, et je restais les yeux brillants assise au milieu de ces murailles magiques qui soufflaient des contes et des fantasmes à mes oreilles.

J’étais déjà perdue parmi les songes et je ne voulais plus en sortir, quoiqu’il arrive.
Et puisqu’on ne peut rien contre le temps, l’enfant que j’étais a commencé à grandir.

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Au fur et à mesure des années, je me dirigeais un peu plus vers les bouquins plus sobres, moins colorés, aux récits plus compliqués aussi. Le virage est un peu différent, tout coûte plus cher, la littérature se fait luxe du citoyen moyen, on peaufine sa collection, on remplit les trous dans les cartons, on essaye de trouver de quoi un peu plus combler ce manque d’aventures.

On s’exile hors de chez soi, on investit des lieu qui sentent le papier neuf et les feuilles qu’on froisse ; les librairies sont des endroits cossus où je me sens à ma place.

Je poursuis toujours le même manège, je me traîne dans les rayons, je caresse les couvertures, retourne certains livres, regarde le prix, le résumé, puis le range en le faisant glisser sur la pile.
Il y a des livres qui ont la tranche précieuse, d’autres qui sont plutôt moches à voir.

 

J’avoue accorder énormément d’importance à ce que je vois.
C’est la première chose qui me parle, ça me donne une idée de l’univers dans lequel je m’embarque.

La lecture c’est mon manège enchanté, c’est monter sur un cheval en bois et vouloir faire des tours sans s’arrêter, pour ne pas voir la fin, le moment où l’on devra descendre pour changer de féerie, passer des miroirs multiples à la réalité simple.

Je me projette souvent, quand je lis.

Trop parfois, souvent je me baigne dans les mots jusqu’à être proche d’un autre quotidien, à pouvoir sentir les personnages, me balader entre eux, être dans leur cuisine, à coté de leur lit, pouvoir sentir leur odeur, leur plainte, leur soucis jusqu’en moi.

 

Il y a peu d’écrivains qui me font cet effet là.

Mais quand ils réussissent ce tout de force, qu’ils renversent la réalité qu’ils nous mettent la tête en bas, les pieds sur terre et la tête dans les nuages, qu’on perd la notion même de SENS et qu’on tend vers un impossible qui devient si réel, alors on touche à la perfection.

 

C’est ce que je recherche, la valse.

Passer d’un petit pas à un autre, survoler la ligne des rêves tout en ayant un pied au sol.

C’est comme de jouer à la marelle et d’aller plus loin que le ciel.

Il y a tout ce silence autour des pages qui m’angoisse et me rassure, et fait perdurer ces minutes intenses dans ma tête à mesure que j’avance, que je mange un récit.

 

J’aime tellement ça, j’aime tellement lire.

Même si ces derniers temps je lis moins, je prends toujours autant de plaisir à dévorer un bon bouquin.

 

Bon début novembre !

Caribouland
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6 août 2012

« La Couleur Des Sentiments », un livre coup de coeur

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J’ai traîné ce livre à tellement d’endroits, de ma salle de bains à ma chambre, il m’a même suivie jusqu’en Sardaigne, c’est dire si je tenais à le finir.

C’est une brique, un vrai bouquin qui pèse dans les mains, et pourtant je l’ai lu plutôt vite tellement l’histoire m’a plu.

 

Quatrième de couverture

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité.

En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.

Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Passionnant, drôle, émouvant, La couleur des sentiments a conquis l’Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d’exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.

 

Le livre est découpé en trois parties qui s’entrecroisent, le récit de Minny, celui de Skeeter et celui d’Aibileen.

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Bien ancré dans l’époque dans laquelle les personnages évoluent, il y a dans l’air comme un goût d’injustice qui traîne, un respect rempli de désarroi, des gosses dont on s’occupe et qu’on laisse pour aller en élever d’autres tout juste sortis du ventre de leurs mères.

Il y a Aibileen qu’on imagine comme une vraie Mamma, adorable, bigrement intelligente et consciente de sa situation sociale.

Il y a Minny et sa bouche qui s’ouvre toujours tropgrand devant ses patrons, ce qui lui vaut parfois des renvois, souvent des représailles, mais Minny elle s’en fiche, c’est ce qui la rend fière d’avoir au moins le droit de l’ouvrir.

Il y a enfin Skeeter, et sa bande d’amies blanches, toute guindées, vraisemblablement chignonnées jusqu’au trognon, mais la petite Phelan voit plus loin, pense à mieux, à écrire un bouquin sur ce décalage : ce que veulent les blancs, ce que voient les noirs.

Il n’y a pas forcément plusieurs réalités, il y a surtout des mentalités fermées, d’autres qui essayent de faire changer les choses. C’est plus qu’une histoire de couleur, c’est aussi un combat pour une dignité qui a du mal à trouver son chemin.

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Mon avis

Ca déborde d’amour ce livre. Les passages d’Aibileen sont à la fois croquants, mordants, fichent la chair de poule tellement elle fait preuve d’aisance et de contenance devant les gens qui l’emploient.

Il y a tous les personnages autour, l’atmosphère qui dégouline des pages, on se balade dans les rues de Jackson avec les personnages.
Il y a aussi les moments de terreur sur la fin, on se demande si tout le monde va sortir vivant du fou projet que Skeeter a voulu monter.

C’est un livre que je recommande parce que chaque fois que je reprenais la lecture, je restais enfermée dans ce petit univers de papier, ça me tenait en haleine comme une gosse.

C’était sûrement l’univers, la prose un peu rude des deux bonnes ou les envies de Skeeter qui déjouaient les plans de ses parents qui me plaisaient autant.

J’en parlais comme d’un petit bijou tellement ça a fait briller mon été, et du coup je crois que vous devriez l’acheter.
Faut lire pour aimer, moi j’aime lire.

 

Bonne soirée !

Caribouland
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28 février 2012

Les mangas pour femmes, ma sélection

S’il y a bien un genre littéraire que la gent féminine francophone connaît mal, ou peu, c’est bien les mangas.

Bien sûr, on se souvient tous de dragon ballZ, Sailor Moon, ces dessins animés agités sur lesquels on pouvait tomber à la télé, mais à part ça, t’y connais quoi toi aux mangas ?

J’ai voulu aujourd’hui faire une petite (très petite, j’en ai une bonne quarantaine, sans compter les séries) sélection des bouquins qui selon moi pourrait vous donner envie de vous plonger un peu plus dans cet univers.

 

Catégorie du jour : les femmes 

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Si vous avez envie de poésie, de chaleur, de sueur et de passion, je crois que dans ce genre-là, je ne peux pas vous proposer quelque chose de plus subtil que l’art de Kamimura.

Kamimu-qui ?

Kazuo Kamimura est un auteur japonais, mort assez jeune, qui a eu le temps d’illustrer des mangas ayant inspiré les plus grands cinéastes comme Tarentino (si si !) pour Kill Bill, c’est dire la pointure.

Les trois livres que je vous présente sont des séries de 3 tomes chacun (4 pour Folles passions), ils se lisent tous de droite à gauche (bah oui) et assez rapidement, mais vraiment, PRENEZ VOTRE TEMPS pour savourer tout ça ♥

 

Lorsque nous vivions ensemble

Mon coup de coeur.

On suit un couple pendant plusieurs jours, plusieurs années, dans ses moments d’amour et de séparation, avec un quotidien borné qui les enserre de toutes parts.

Le cadrage est cinématographique, gros plan, tension, légèreté, tout est dans le tracé de l’artiste.

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Folles Passions et Le Fleuve Shinano sont quant à eux plus explicites et à conseiller à un public « averti », mais comme il s’agit d’un tout, il n’y a rien de mal placé, ni de pornographique.

 

Folles Passions suit Hokusai (maître d’estampes japonaises, vous en connaissez sûrement) et son disciple dans une histoire où l’on voit jusqu’où les passions peuvent nous mener.

C’est comique et tranchant juste comme il faut.

 

Le Fleuve Shinano suit une jeune fille dans une région où les temps sont durs et où la place des femmes se résume à la prostitution ou le travail.

C’est le manga le plus « Trash » de ces 3 séries, mais c’est tellement bien tenu par le dessin et le rythme, et puis surtout vous avez sûrement déjà vu pire à la télé, alors je vous le conseille aussi fortement.
La littérature japonaise côté manga il faut vraiment s’y habituer. Il n’y a pas comme en Europe le fameux tabou du corps.

Tout est assez clair et cru d’un point de vue occidental, mais c’est ce qui fait aussi son charme.

 

Pour ceux à qui tout ça aura plu

Si vous en voulez encore, vous pouvez vous tourner vers l’oeuvre de Tezuka, qui elle, est monstrueuse, mais aussi plus cynique et aux dessins plus simples.

Ca se rapproche d’un tintin à la japonaise, même si c’est beaucoup plus caustique.

 

Dans le genre, La Femme Insecte, une enquête policière où l’enquêteur va se frotter à une femme assez particulière et mystérieuse.

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Très très réaliste, et vraiment borderline dans une des scènes de l’histoire, mais c’est un ouvrage qui vaut le coup, puis surtout, ne jamais sous-estimer le potentiel comique de Tezuka, c’est de l’or en page.

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Voilà, je ne sais pas si ça vous à conquis, c’est difficile d’expliquer un ressenti sur des mangas comme ceux-là, mais j’espère avoir fait de mon mieux pour vous faire découvrir autre chose que les livres et les bandes-dessinées habituels.

 

Bonne soirée les Caribous !

Caribouland
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