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11 septembre 2014

Du gant démaquillant, gant de grand-mère et muslin cloth

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Autant vous dire que le jour où j’ai découvert le gant démaquillant (le principe), j’ai été un peu over limit, hystérique dans le bus, impatiente de me démaquiller (WTF), un foutu bout de tissu à 16 euros allait changer ma vie quand des personnes réalisent des rêves un peu plus dingues, comme sauter en parachute.

Depuis qu’il trône dans ma salle de bain et au fur et à mesure des conversations, de l’ampleur que le phénomène a pris, je me suis rendue compte qu’il y avait un petit amalgame entre la bête lavette (le gant flappy qui sert à rien et coûte deux euros) et la technologie d’un magic mitt.

Toutes marques mises à part, la nuance est grande puisque non, manger une soupe avec une cuiller ou une fourchette n’apporte pas le même résultat, y a qu’à regarder les taches sur ta chemise à la fin du repas.

 

Le gant démaquillant

Celles et ceux qui en possèdent un l’auront remarqué, une fois utilisé, le matériau sèche à la vitesse de la lumière, réaction simple due à sa fabrique : la microfibre ne retient pas l’eau comme un simple tissu, elle est hydrophobe (pas pote avec les liquides).

Vu qu’elle ne retient pas trop l’eau, et que le tissage est extra-fin, les résidus auront une plus grande place pour s’accrocher et être retenus dans la fibre ; ça couplé au frottement, on gagne sur tous les terrains.

Surtout que l’effet ventouse est assez surprenant et presque agréable, le gant bécote les bajoues comme une mamy.

Plus d’infos sur le site de Nelly.    

Je conseille toujours d’utiliser ce genre de solution en appoint, surtout quand on a une peau qui s’encrasse vite et ne supporte pas un nettoyage léger et non en profondeur (on est bien d’accord que la micro-fibre ne micro-pénètre pas le pore).

 

Le fait est que, dans ma routine, je l’utilise les jours où j’ai moins de maquillage sur mon visage, que je suis crevée, que ma peau ne veut rien entendre. Dans un cadre quotidien et répété, il faut soit s’autoriser à utiliser des produits uniquement hydrosolubles (et bon, mon maquillage n’est pas aquatique, ni ma protection solaire), soit d’avoir une routine teint inexistante.

Ma peau mixte craignant le moindre écart, je préfère me faire plaisir sur le make-up et adapter le nettoyage ensuite.
Après, libre à vous d’adapter, de d’abord vous démaquiller puis de l’utiliser ou faire le contraire, mais l’attrait d’un outil comme celui-là, c’est surtout le gain de temps, d’énergie et l’efficacité en deux temps trois mouvements. Je ne passe même pas de nettoyant après histoire d’user le concept jusqu’au bout, c’est dire.

 

Le gant de grand-mère en comparaison, les muslins cloths

Au niveau du nettoyage, un gant normal ne ferait pas l’affaire, ou si peu : il devient aussi imbibé qu’une éponge de mer, difficile d’éviter d’inonder la salle de bain, ça coule le long du bras (ça ne m’arrive jamais avec le magic mitt), puis surtout les taches restent incrustées quand il y en a.

Différence de matière, différence de texture, autant de paramètres qui font du gant de grand-mère un tout autre outil, bon pour se laver le corps, mais moins pour attaquer le vrai problème du démaquillage à l’eau (à moins de se récurer la couenne… jusqu’à l’os).

Donc, dans le cadre du rinçage d’un baume nettoyant (qui s’émulsionne ou non), d’une texture huileuse (comme une huile végétale), ou encore d’un masque de rhassoul ou d’argile (le genre qui s’accroche à la peau), un muslin cloth ou un gant normal peut très bien faire l’affaire, la première option restant celle qui sera la plus efficace, compte tenu qu’il s’agit d’un tissu fait pour enlever le gras comme personne.

 

De l’entretien d’une mousseline ou d’un gant démaquillant

Dans un cas comme dans l’autre, je n’utilise que du savon de Marseille authentique, parce qu’il a l’avantage d’avoir une phase grasse pour enlever ce qui colle mais se dissout bien dans l’eau, donc tout part en un clin d’oeil et le linge reste blanc.

Le magic mitt de Jane Iredale n’a d’ailleurs pas bougé, j’ai respecté les recommandations de la marque : pas de passage en machine, le tissu n’est pas propice aux bactéries.

Vu qu’il ne retient pas l’eau, pas de milieu humide qui stagne, donc pas de développement d’indésirable, aussi simple que ça.

 

A vous de voir ce dont vous avez besoin, vos habitudes de démaquillage et la sensibilité de votre peau.

Si vous peinez à rincer un cleansing balm, un muslin cloth n’est pas du luxe, mais dans le cadre d’un démaquillage simple et économique, le gant démaquillant est approprié.

 

Au niveau des marques à tester, il y en a plein, lapiglove et glov restant les plus connues, mais rien qu’en regardant sur google, il y a de quoi trouver votre bonheur sans casser votre tirelire.

Le mien est encore impeccable, donc j’aurais tendance à vous recommander celui-là, mais VOUS FAITES COMME VOUS VOULEZ.

Tant que vous prenez soin de votre peau comme il faut, c’est le principal.

 

Des bisous les Caribous !  

Caribouland
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17 août 2014

Jane Iredale fait briller mes mirettes #discoverthebrand

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Quand j’ai découvert que les produits de Jane se vendaient à Bruxelles, chez Kroonen & Brown, et que je pourrais y trouver le magic mitt sans problème, j’avais dit banco.

Tout en flottant sur mon petit nuage, je pensais à Ioana qui avait pris tout son temps pour m’accueillir, me montrer le présentoir et mes mirettes brillaient comme des phares sur le trajet du retour, complètement gaga dans le bus, le gant démaquillant bien au chaud dans mon sac.

C’est à ce moment-là que je suis tombée amoureuse d’une marque addictive au possible, complètement en accord avec ce que je recherche en général (des actifs, respect de la peau sensible, une qualité over the top), et depuis le début de cet été, au niveau du teint, j’ai été assez mono-maniaque dans le genre, poussant le vice jusqu’à faire des infidélités à Bobbi.

 

Jane Iredale

Jane travaillait dans le milieu du cinéma, à l’époque, et c’est en voyant l’état de la peau des comédiens à cause du maquillage de tournage qu’elle en est venu à créer une ligne entièrement à base de substances minérales (1994).

 

À y regarder de plus près, son petit slogan « the skincare makeup » prend tout son sens :

  • la majorité des ingrédients sont naturels/minéraux
  • non testé sur les animaux
  • pas de nanoparticules minérales
  • mention sur le site si un produit est vegan
  • pas de parabens/phenoxyethanol
  • il y a également des composants bénéfiques pour le soin de la peau
  • ses produits ont été développés pour même convenir aux personnes qui viennent d’avoir un peeling chimique
  • tous les fonds de teint contiennent un SPF

 

Fait important, les poudres/blush ne contiennent pas de TALC, j’ai horreur de cet ingrédient qui fait le bonheur des industriels mais rend ma peau granuleuse comme un vieux frometon. Sans parler de l’irritation à cause de l’assèchement de la peau, il est rare de trouver une marque moyen de gamme sans ce composant, but JANE DID IT !

 

Les produits/mes favoris 

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Je suis peut-être un être à part, une sorte de golum ou de gremlin qui s’ignore, mais je ne suis pas une grande psychopathe de la cicatrice apparente.

Bien sûr ça me broute la biquette, surtout quand je vois qu’après avoir mâchouillé ma première madeleine au réveil, mon menton prend une teinte rosâtre (ancienne zone de guerre boutonneuse intense). Je suis tellement bardée de cicatrices qu’avec le temps, le bas de mon joli minois (oh oui, jette-toi des fleurs) a pris une seul et unique couleur, mais je fais avec.

Call me zebracadabra.

D’où ma recherche de produits teint qui font plus une belle peau qu’ils n’apportent de la couvrance, je privilégie toujours la vue d’ensemble au défaut particulier.

Je retouche rarement avec un concealer, oui ça va jusque-là.

 

Du coup, j’avais adoré la crème foundation de MUD parce qu’elle annulait à merveille le rose/rouge, tout comme le stick foundation de Bobbi brown pour son effet peau parfaite sans avoir l’air plâtrée.

Mais VOILÀ, en été, on veut du beau qui devient léger, et en tombant sur le dream tint j’ai trouvé mon graal.

dream.jpgDans le genre, je pense que certaines personnes l’utiliseront plutôt en lieu et place d’un primer, vu qu’il ne cache pas vraiment les imperfections, il peut tout à fait s’y prêter.

Mais comme hydratant teinté, il est PARFAIT : il apporte de la luminosité à la peau, un effet satiné magnifique, il est imperceptible et pourtant son effet « soft focus » me rend dingue (le genre de bonshommes qui réfléchissent la lumière pour donner l’illusion d’une peau sans pores)(enfin si, on les voit, mais on dirait qu’on les a affublés d’une parure royale, ça danse la salsa sur l’épiderme et me donne envie de chausser mes plus belles pompes pour simuler des claquettes).

La couvrance est légère, passablement modulable, mais le but est d’embellir et non de couvrir de toute manière (on n’achète pas une fourchette pour boire une soupe, m’voyez), et on a droit à un SPF de 15.

 

Au début je n’osais pas l’utiliser, à cause du dimethicone dans les premiers ingrédients, et finalement, rien à signaler, pas plus de points noirs ni de boutons, pas d’horrible micro-kystes. Une merveille je vous dis.

On trouve aussi du dioxyde de titane (comme protection solaire), du sureau noir pour rafraîchir et hydrater, des esthers de jojoba pour assouplir la peau (et de l’huile de jojoba entière plus loin), de l’huile de tournesol, du beurre de karité, de l’extrait de thé blanc (antioxydant), de l’huile essentielle de lavande (cicatrisante, apaisante), entre autres.

Ingredients: Aqua/Water/Eau, Algae Extract, Titanium Dioxide (Ci 77891), Sambucus Nigra (Elder Flower) Extract, Dimethicone, Jojoba Esters, Octyldodecyl Neopentanoate, Glyceryl Stearate, Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Glycerin, Raphanus Sativus (Radish) Root Extract, Boron Nitride, Butyrospermum Parkii (Shea Butter), Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Camellia Sinensis (White Tea) Leaf Extract, Citrus Grandis (Grapefruit) Seed Extract, Lavandula Angustifolia (Lavender) Oil, Punica Granatum (Pomegranate) Extract, Glyceryl Polymethacrylate. [+/- (May Contain) Iron Oxides (Ci 77489, Ci 77491, Ci 77492, Ci 77499), Mica, Ultramarines (Ci 77007), Chromium Oxide Greens (Ci 77288)]

 

janeiredale3.jpgLà où l’histoire a vraiment commencé à devenir intéressante, c’est quand j’ai reçu un très beau cadeau de K&B dans ma boîte aux lettres : une box découverte dans laquelle se trouvait un produit sur lequel je louchais depuis longtemps, la purepressed base.

Waine Goss qualifie ce fond de teint de « naturel et lumineux malgré le fait que ce soit minéral », une petite prouesse dans un bijou qu’il place dans son top20 des produits à avoir, excusez du peu.

 

Encore une fois l’exemple qu’il ne faut pas s’arrêter au nom, il ne s’agit pas du tout d’une base mais d’une poudre pressée qui a une couvrance moyenne à forte, donc mieux vaut avoir la main légère si on l’utilise comme poudre de finition (au top!) parce qu’elle ajoute, par la porte ou par la fenêtre un petit voile de plus.

Il y a des produits poudreux qui laissent un effet sur la peau, comme une sorte de résidu, on voit que la bobine n’est pas naturellement veloutée mais qu’on l’a maquillée. Avec le pinceau du kit, que je mette la dose ou pas, en travaillant bien la matière, j’ai un rendu comme je n’en avais jamais vu avec du maquillage minéral.

J’ai utilisé du Lily Lolo pendant deux ans quasiment, en trouvant le résultat bien mais sans plus, mais ici le constat est sans appel : au niveau de la texture, on obtient un fini patiné complètement fondu dans la peau, et rien que pour ça, je demande un hands up.

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Au niveau de la composition, c’est kif-kif bourricot, Jane jette du dimethicone juste histoire de, mais vu le reste de la liste on est dans le bon : du mica, du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc pour la protection anti UV (SPF de 20), du boron nitride pour le toucher soyeux et la luminosité, le silicone, puis des extraits naturels (de plancton, pin et grenade).

Mica, Titanium Dioxide (Ci 77891), Boron Nitride, Zinc Oxide (Ci 77947), Dimethicone, Stearic Acid, Plankton Extract, Algae Extract, Pinus Strobus (Pine) Bark Extract, Punica Granatum (Pomegranate) Extract. [+/- (May Contain) Iron Oxides (Ci 77489, Ci 77491, Ci 77492, Ci 77499), Ultramarines (Ci 77007), Chromium Oxide Greens (Ci 77288)]

 

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Pour l’instant j’utilise la teinte Amber ; j’ai encore un échantillon d’Ivory et de warm silk sous la main, mais je pense qu’ils m’iront mieux au coeur de l’hiver.

 

Je trouve que, pour les jours où j’ai vraiment envie de faire ma bibiche, la combinaison dream tint plus la purepressed est une association d’enfer qui me donne l’impression d’avoir une peau de poupée mais pas du tout figée.

Incredibeul.

 

En vrac

J’ai eu l’occasion de tester d’autres produits de la marque pendant des sessions de maquillages chez Kroonen, donc en vrac :

  • le jelly jar eyeliner : un eye-liner en gel que j’avais acheté en brun, parce que yeux noisettes et envie de changement. Il a très vite séché, en deux-trois semaine maximum, du coup quand je veux encore l’utiliser, je dégaine le sèche-cheveux pour réchauffer mon mini-pot, j’ai vu plus pratique pour se préparer le matin. Mais sinon, très bonne tenue, une couleur magnifique parce que la matière est piquée de minuscules paillettes bordeaux. Mais bon, tant de regrets devant cette beauté séchée.Mention spéciale pour le pinceau sur lequel j’avais aussi craqué, « c’est de la bonne » comme on dit
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  • les blushs : copper wind est sur ma wishlist, mais en attendant, j’ai pu me faire la main avec cotton candy, et rien à dire :: ces blushs sont un vrai plaisir à appliquer, il n’y en a jamais trop, la tenue est presque excellente sur ma peau (quand il en reste en fin de journée c’est bon signe, non ?). Pareil que pour les autres produits de teint, il y a un silicone jeté dans la composition, mais je n’ai pas eu de bubons qui ont poussé sur les joues, donc je valide
  • la bb cream : un peu plus chargée en silicones, mais BON DIEU, si votre peau les supporte et que vous cherchez un produit make-up de ce style, qui cache/lisse/vous change la vie mais avec un effet lumineux incroyable, c’est cette bb crème qu’il vous faut (et le fait qu’elle soit très chargée en pigments la rend couvrante au possible)
  • le circle delete : s’utilise logiquement comme correcteur et illuminateur pour les cernes mais je l’utilise plutôt comme cache cicatrice quand j’ai envie d’être impeccable, sa compo naturelle jouant en sa faveur vu qu’il camoufle sans me faire pulluler (mais il faut hydrater dans les règles sinon il marque)
  • le lipdrink : un baume à lèvres qui sent le fruitella à l’orange, très hydratant (mais au rendu un peu blanc qui en fait plutôt un doudou des lèvres pour le soir). Une vraie gourmandise !

 

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Face // Dream Tint Light + Purepressed Base Amber + forever pink on the lips + cotton candy blush + high impact clinique + brow shaper bobbi brown mahogany

 

Sur la photo, on voit ma tête après une journée de shopping sur bruxelles (y avait un trolley dans l’histoire, à trimbaler dans une Rue Neuve complètement bondée, et une proposition d’abandon de la valise sous peine de virer hystérique), et le maquillage tient tout à fait ses promesses vu que rien n’a bougé.

 

Pour conclure, Guldur, je pense qu’il ne faut pas faire comme moi, c’est-à-dire loucher sur tous les produits de la marque. Pour l’avoir testé en long en large et en travers, son odeur et sa contenance, je recommande vivement le Dream Tint, à tous les types de peau vu que je lui trouve un effet un peu matifiant mais sans altérer l’état de la peau.

Mais j’aime tellement la Purepressed Base aussi.

Et le forever pink.
Et mon magic mitt.

Et leurs sprays hydratants qui coûtent un pont.

 

Bref y a le choix, mais ne vous fiez pas au prix, la majorité des packagings pour le teint sont au-dessus de la moyenne (50ml), donc durent longtemps. Puis, finalement, ce test sur plusieurs mois a encore été la preuve qu’il ne fallait pas que je m’arrête au seul silicone perdu dans les ingrédients, les formulations priment !

J’espère vraiment que le petit tour d’horizon de Jane iredale vous aura plu, je compte mes sous, moi, j’ai un blush qui n’attend que mes joues sauf qu’il ne le sait pas (encore).

Je l’aurai un jour, je l’aurai, la patience paye paraît-il.

 

Des bisous les Caribous !
Tous les produits de la marque sont vendus chez Kroonen & Brown
Dream tint light 50ml/39 euros
Vous pouvez également trouver un point de vente par ici
Sinon, sur feelunique, beautybay…

Caribouland
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25 juillet 2014

Comme une touche de rose que je trimballe partout, le Just Kissed de Jane Iredale

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L’échantillon n’est pas fini, le full size est déjà acheté, c’est ce que j’appelle de l’amour.

Au début, je n’étais pas partie pour jeter mon dévolu sur ce baume, l’idée funky d’un rose universel qui s’adapte au pH des lèvres mettait le stick au tapis, le genre de gadget qui finit au fond de mes tiroirs et que je débecte.

 

Et puis, il y a quelques mois, insidieusement, le Just Kissed a commencé à faire son chemin dans ma routine, je l’utilisais tous les matins sur mes joues et mes babines, par réflexe, par envie.

Je pinçais mes lèvres, j’activais la matière et en deux temps trois mouvements, je passais de teint cadavérique à jeune fille en fleur.

Forever pink.

Je suis plutôt du côté corail de la force, le pêche me va à merveille, mon pot rouge d’amour en fresh melon commence déjà à se creuser (je vous dis pas l’addiction), mais j’ai les lèvres très pigmentées.

Plutôt sanguines avec une pointe de rose.

 

J’aurais pu mal tomber, avoir un pH labial à la dérive, finir avec une ventouse qui crie « gamine », tout le toutim princesse barbie à la plage qui a trop forcé sur sa couleur préférée.

Sauf que non.

Du coup j’ai râlé, parce que les évidences me forcent toujours la main, et la dernière visite chez Kroonen & Brown a fini de m’achever.

 

Le Just Kissed Lip& Cheek Stain de Jane Iredale

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Jane Iredale définit sa ligne de maquillage comme du « skin care makeup », une manière détournée de dire qu’on peut avoir confiance en ses formulations pour respecter la peau, si ce n’est l’embellir.

On en parlera en long et en large dans un autre article plus complet, mais de manière générale, à part du dimethicone jeté par moments dans une composition ou une autre, la majorité des ingrédients sont naturels ou d’origine naturelle et apportent un soin supplémentaire.

C’est aussi la seule marque de qualité que je connaisse qui propose des poudres et fonds de teint SANS TALC, composant qui me fait un teint granuleux à tous les coups.

A noter, sont exclus parabens et phenoxyethanol, la marque est certifiée cruelty free par Peta, et mentionne sur son site quand un produit est vegan ou gluten free.

 

Dans le tutube

Je peux raisonnablement dire, après 5 mois d’utilisation plus ou moins régulière de l’échantillon, que ce stick dure des plombes.
La couleur n’est pas complètement modulable à cause de l’effet baume : une fois qu’on en a assez appliqué, les lèvres ne prennent pas plus de matière que nécessaire, même chose pour les joues.

Du coup, c’est un peu comme une garde-robe, avec une seule chemise dedans qui fait invariablement le même résultat.

 

Dedans il y a 

Un émollient, de l’huile d’olive, d’avocat, de potiron, de jojoba, de l’extrait de grenade, de mûre, myrtille, de canneberge, de thé blanc, de l’huile de carthame, de la cire de rose de damas, deux antioxydants, et c’est à peu près tout.
Du coup, me v’là comme une idiote parce que je suis incapable de vous dire si ce sont les baies rouges qui donnent la teinte ou si les extraits choisis sont du genre frivoles quand ils dansent la lambada avec monsieur pH.

No Idea, mais la composition est impec’ et l’odeur fruitée gourmande.

Triisostearyl Citrate, Olea Europaea (Olive) Fruit Oil, Persea Gratissima (Avocado) Oil, Cucurbita Pepo (Pumpkin) Seed Oil, Beeswax, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Punica Granatum (Pomegranate) Extract, Rubus Fruticosus (Blackberry) Fruit Extract, Vaccinium Angustifolium (Blueberry) Fruit Extract, Vaccinium Macrocarpon (Cranberry) Fruit Extract, Camellia Sinensis (White Tea) Leaf Extract, Carthamus Tinctorius (Safflower) Seed Oil, Rosa Damascena Flower Wax, Tocopherol, Ascorbyl Palmitate, Citric Acid. May Contain: Red 21 (CI 45380) (Aka 223)

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Je ne vous parlerai pas de la couleur, parce qu’elle sera vraiment différente d’une personne à l’autre, mais utilisé comme blush, il s’étale comme un charme (encore plus facilement que mon pot rouge), et sans aucune démarcation. Il s’affadit progressivement et tient 4h sans problème.

Quant à son utilisation principale, je le trouve parfait, il laisse un fini brillant non collant, il hydrate et nourrit les lèvres comme un dieu, ne dessèche pas, est bu progressivement par les babines en laissant un léger effet stain qui prolonge la tenue de quelques heures.

Je pense que c’est son côté « je suis nomade, prends-moi avec toi » qui me plaît autant. Pas besoin de miroir, il s’applique en trois coups de baguette et réplique sans faillir la même teinte à l’infini.

 

C’est typiquement le genre d’objet qui fera partie des intemporels de ma trousse, le vieux routard que je n’aurai pas fini dans dix ans mais que j’embarquerai illico les week-ends où je veux voyager léger.

Un petit bijou qui coûte son prix mais dure un moment, un petit rose qui me va (tout simplement, HINHIN).

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 25 euros chez Kroonen & Brown

Caribouland
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12 février 2014

A place like home they call Kroonen & Brown [Bruxelles]

Je suis une habituée des magasins bruyants, ceux dans lesquels se battent les clients, où l’on a l’impression qu’on ne prend pas assez le temps pour s’asseoir, parler de ce que l’on aimerait vraiment pour prendre soin de soi.

Ce genre d’enseigne ne m’attire plus tellement, je préfère y faire un saut en ayant cherché auparavant ce que j’allais y acheter et puis basta. Pas de grands discours de la vendeuse, pas de relationnel. Juste moi, le bancontact et mon achat.

Et puis j’ai fait une petite découverte grâce à Kimmy, je suis allée chez Kroonen & Brown.

Trois fois en deux semaines, c’est dire l’attrait pour ce bijou à deux pas du Petit Sablon.

 

La première fois, j’ai rencontré Ioana, la propriétaire du lieu.

Je suis restée plus d’une demi-heure en boutique à parler beauté avec elle, de produits cosmétiques qu’elle avait choisi de vendre, de make-upet de soins esthétiques.

Elle m’a raconté l’histoire de Jane Iredale et des packaging inventifs de la marque Absolution, et tout en l’écoutant,  je découvrais un monde d’exception, peuplé de naturel, d’actifs ciblés qu’on applique selon les besoins de la peau, tout un concept qui me plaisait tellement et m’intriguait.

 

Le lendemain, Kim et moi sommes repassées chez K&B, et c’est là que j’ai rencontré Sybille, une make-up artist capable de transformer mon visage en celui d’une diva prête pour un tour de dancefloor.

Deuxième coup de coeur et un produit de teint adapté à ma carnation sous le bras, j’avais encore envie de revenir, passer du temps assise sur une chaise à regarder la boutique évoluer autour de moi.

 

Samedi passé, j’ai eu l’occasion d’y retourner pour la troisième fois, pour un évènement autour du thème de la Saint-Valentin. Les cupcakes attendaient de trouver une bouche pour les dévorer tandis que les invités/clients écoutaient religieusement comment reproduire un trait d’eye-liner parfait.

C’est ce jour-là que j’ai découvert la troisième facette du magasin, les parfums, et que j’ai eu un véritable crush pour l’air de rien de Miller Harris que je regrette déjà ne plus sentir sur moi.

Les fragrances qu’on trouve chez K&B ne cachent non pas deux ou trois niveaux, mais une cascade olfactive. Beaucoup plus dense donc que les parfums basiques de parfumerie traditionnelle, des senteurs avec un cachet exceptionnel que je voulais imprimer sur mes poignets, des trésors pour le nez qui s’enivre et n’en a jamais assez.

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Kroonen & Brown propose des services esthétiques, du soin du visage à celui des pieds et des mains. Encore une fois, comme tout a bien été pensé, les produits vendus en boutique sont utilisés pendant ces séances (histoire que si vous avez également les mêmes produits chez vous, cela vous évite une réaction allergique ou incongrue).

Et si par malheur, vous habitez loin du centre, K&B effectue des livraisons à domicile des produits qui vous plaisent, un petit email suffit pour s’arranger (FDP à 5 euros pour la Belgique, et 15 euros pour la France, de quoi obliger les frenchies à passer une journée sous le beau ciel belge).

 

Les marques mises en lumière : Jane Iredale, RMS beauty, Make UpDesignory, Absolution, Cosmetics 27 (leur baume nettoyant est une tuerie !!), Environ, Gentlemen’s  Tonic, Menard (gniiih), Valmont et 3Lab. Pour les parfums, la liste est plus longue, je vous laisse découvrir tout ça.

 

Cette boutique a un cachet indéniable et fait désormais partie des mes lieux préférés à Bruxelles, ce genre d’espace où l’on passe quand on a envie de flâner ou simplement d’avoir un conseil de qualité dans le domaine des parfums, des soins ou du maquillage.

A place like home, je vous dis, sans les matelas.

 

Des bisous les Caribous !
Plus d’infos sur le site de K&B
Rue Lebeaustraat 49, Quartier du Grand Sablon, Bruxelles 1000

Caribouland
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