Tag Archives: lush

27 août 2013

Un démaquillage Ultracool avec Ultrasimple de Lush

US1.jpgEdit du 03/06/2014 : ce produit (la version 100 gr) m’a duré un an, à raison de deux à trois utilisations par semaine, selon les saisons, donc excellent rapport qualité prix.

 

Ah les cleansings balms, des petites merveilles qui se cachent dans une texture aussi grasse que le fond d’une friteuse…

Ça donne envie, hein ?

Goumiche, il faut que tu retiennes ceci (si ce n’est toujours pas imprimé sur chacun de tes neurones) : plus un démaquillant est gras, plus il va ôter ton maquillage et les impuretés accumulées au fil de la journée pour te rendre un visage naturel, reposé et bien net.

 

Il y a un mois et demi, un peu en rade, et surtout, arrivant sur la fin de mon tube de Liz Earle, j’ai du faire une concession : acheter un produit qui vienne de Belgique.

Oui mais, trouver un baume dans mon pays, c’est comme qui dirait la GALÈRE internationale, j’avais un peu de mal à savoir vers quelle enseigne me tourner et je refusais de repartir vers les huiles démaquillantes.

 

Plus que larguée, je me suis mise à fouiller le site de Beauté Test de long en large, affinant les filtres jusqu’à arriver à une sélection de 20 produits, et dedans, TADAM, il y avait l’Ultrasimple de Lush.

J’ai quand même mis trois jours pour l’acheter (oui, en général je cherche des avis pendant un jour, puis le second je l’achète, mais là j’ai eu un bug) parce que les avis étaient soit totalement pour, soit totalement contre et pour trancher il fallait que je me jette à l’eau et mette ma peau en jeu.

Donc j’ai mordu sur ma lèvre, fait un petit gniiih, et je suis repartie avec un minuscule pot de 100 grammes et 17 euros en moins dans ma poche.

 

Ultrasimple de Lush

(Petite parenthèse sur Lush

Lush est une marque qui vogue un « chouilla » (sans le vouloir ?) sur la vague du greenwashing et vous vend des produits faits mains et à base de composants naturels.

Du coup, les gens imaginent des gentils employés qui épluchent des bananes, pèlent des avocats, et mixent le tout avec un robot de troisième main.

Teuteuteuh.

CERTES, ils fabriquent les produits frais à la main et il y a des ingrédients bien cleans qui composent la majorité de leurs gammes de soin, mais LUSH n’a jamais prétendu se passer de SLS dans ses shampoings, ou encore de parabens dans ses toniques.

Donc, si vous voulez des produits qui ont tout de même de vrais actifs dedans, je vous dis OUI, allez faire un tour en boutique (les employés sont souvent déjantés, ça met de bonne humeur!), mais si vous pensez que c’est totalement nature et que vous achetez une marque bio 100% sortie de la gueule du lion de la savane, non, TRY AGAIN.

On referme la parenthèse)

 

Quand je vous parlais des revues que j’avais lues, les remarques négatives qui revenaient le plus souvent étaient :

  • ça laisse un film gras
  • ça ne nettoie pas bien
  • ça m’a donné des boutons
  • et c’est cher pour ce que c’est

 

Les trois premières constatations se rejoignent, mais je pense que quand on a la technique, on peut rarement se louper.
Tour d’horizon du bestiau pour les nul(le)s.

 

Démontage de la bête

Le pot est tout simple, bien hermétique, ce qui m’incite à vouloir le balancer un peu partout pour voir s’il peut résister aux chocs les plus violents. En soi, je trouve le format plus que pratique MAIS peu hygiénique.

Donc, on ne met pas ses doigts poisseux dedans, on se lave les mains avant de l’utiliser, ou on utilise une petite spatule pour prélever du produit.

US2.jpg

 

Dedans, il y a plein de bonne choses

De l’huile d’amande douce qui assouplit la peau et la protège, de l’eau de rose et de l’absolu de rose qui ont un effet astringent et calment les rougeurs, de la cire d’abeille cicatrisante et anti-inflammatoire également, du miel et de la glycérine pour l’hydratation, de l’iris pour apaiser, du benjoin pour empêcher la déshydratation de la peau, et enfin deux parabens (bon ça c’est pas des bonnes choses, mais ça empêche le tout de moisir).

Huile d’amande douce (Prunus dulcis), Eau de rose (Rosa damascena), Cire d’abeille (Cera alba), Miel, Extrait d’iris frais (Iris florentina), Glycérine, Absolu de rose (Rosa damascena), Teinture de benjoin (Styrax benzoin), Parahydroxybenzoate de méthyle (Methylparaben), Parahydroxybenzoate de propyle (Propylparaben)

 

Le produit se conserve pendant un an, mais à mon avis, au rythme d’une utilisation par jour, il peut facilement durer trois mois.

Au niveau de l’odeur, j’ai un peu eu du mal à m’y habituer mais je m’y suis faite : on est dans le vague, entre une odeur chaude et un reste de tapenade d’olive, en gros ça sent juste les joyeux lipides qui s’assument des pieds à la tête.

 

Comment on s’y prend ?

  • On prélève une noisette de produit (environ deux à trois haricots dodus), et on commence par chauffer la matière entre ses mains
  • Une fois que le baume est bien travaillé, on l’applique sur visage sec en massant les zones à problèmes pour décoller un maximum de crapougniasses (on n’appuie pas comme une malade non plus, le but n’est pas de finir rouge comme une tarentule en feu)

 

US3.jpg

 

  • Une fois qu’on a bien démaquillé son visage (et qu’on ressemble à un mélange de fond de teint et de pollution sur pattes), on démaquille les yeux du bout des doigts comme avec de l’huile démaquillante classique
    On peut reprendre un peu de baume si on a un maquillage très chargé sur cette zone
  • On rince ses mains avec un savon gras(sinon ça colle de partout avec l’eau, c’est désagréable), et on prend un tissu type muslin cloth ou linge en coton pour bébé (un gant de toilette ou une éponge en cellulose sont tout aussi valables)
  • On passe le tissu sur son visage en veillant à bien ôter tous les résidus du baume et du maquillage
  • On rince son visage à l’eau froide pour bien refermer ses pores, on tamponne avec un essuie et on passe un coton imbibé d’une lotion au choix (pour moi, c’est de l’eau de rose)


Et c’est fini.

 

Mes recommandations, conseils, mon expérience du produit

J’ai la peau mixte et déshydratée qui s’est stabilisée depuis quelques mois et malgré quelques boutons passagers quand je suis stressée, je n’ai rien à signaler.

Les premières fois où j’ai utilisé Ultrasimple, j’ai remarqué qu’effectivement cela laissait un film sur la peau après nettoyage, mais rien de désagréable, au contraire.

Vu l’état du tissu après le débarbouillage, je savais que ce qui restait sur mon visage n’était autre que les fameuses couches de protection que laissent les huiles et la cire contenues dans le produit.

Une fois la lotion passée, vous avez la sensation d’une peau propre, fraîche, qui ne tire absolument pas, qui n’a pas spécialement besoin de crème (en hiver je pense que ce sera un très bon allié pour certaines d’entre vous), et qui est toute jolie.

 

Sur le pot, il est mis que ce produit convient plutôt aux peaux sèches et sensibles mais :

  • il faut tester : vu mon type de peau j’aurai très bien pu bourgeonner et je me retrouve avec une peau toute souple et sans imperfection, donc aucun problème
  • il faut utiliser beaucoup d’eau, ou une bassine : il est impératif que l’eau soit chaude pour faciliter le nettoyage, et il faut se passer plusieurs fois le linge humide sur le visage ===> je ne pense pas que ce genre de méthode convienne aux peaux les plus réactives et/ou qui ne supportent pas l’eau
  • Ceci étant dit, j’ai trouvé des revues youtube dans lesquelles les filles « rinçaient » Ultrasimple avec de l’ouate imbibée d’eau chaude, ou encore se passaient un coton imbibé de tonique pour tout retirer, peut-être est-ce moins agressif pour les épidermes gnangnans (ce sont les résidus qui font des boutons le plus souvent, donc prenez le temps de passer le coton partout sur le visage sans oublier les « coins », type tempes, ailes du nez, sourcils)

 

Je trouve que ce produit est une bonne alternative pour les personnes qui souhaitent une autre texture que les huiles démaquillantes, ou qui veulent un produit nomade qui fait bien son boulot (bon, nomade, mais ne le trimbalez pas en festival, ça ne colle pas avec cette ambiance-là).

Comme il fait le même boulot qu’un cleansing balm, il ne faut évidemment pas passer de nettoyant sur le visage après l’Ultrasimple et la crème pourrait s’avérer superflue.

Il fait donc office de démaquillant-nettoyant-crème tout comme le Liz Earle, J’AIME !

 

Conclusion

Il y a sûrement moyen de faire un baume chez soi qui se rapproche de celui de LUSH, mais pour une première expérience d’un produit de soin de la marque, je suis conquise (j’avais testé leur henné, mais bon, j’ai connu mieux par après).

Ultrasimple c’est la simplicité d’un corps gras qui vous laisse la peau douce et hydratée comme une framboise dodue, on peut difficilement trouver plus…simple (oui, il fallait que je fasse la blague).

 

Si le prix vous freine, Lush vend aussi ce nettoyant dans un format de 45 grammes, un bon moyen de tester sans se ruiner.

 

Et pour celles qui doutent encore de l’efficacité du baume, voilà. Pour info, je n’étais pas maquillée du teint aujourd’hui (à part un peu de bronzer) :

US4.jpg

 

Des bisous les Caribous !
Lush Ultrasimple 100gr // 17.45 euros
45gr // 10.45 euros

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
21 février 2012

Test du Caca Marron de Lush

Apparemment, chez les english, la tablette de shit pour se colorer la touffe s’appelle caca.

C’est pas moi qui l’ai inventée.

lush-copie-1.jpg

Ça devait faire un moment que ça me titillait la caboche, après mon lissage permanent de l’an dernier, puis une colo semi-permanente, c’était pas encore trople résultat que je recherchais.

Il me fallait quelque chose qui nourrisse et me donne une autre allure, j’avais juste envie de changer de couleur, d’aller dans la profondeur.

 

Je suis rapidement tombée sur le henné, et de blog en blog, j’ai eu envie de celui de chez Lush. Le genre de magasin qui fait tout à la main, et intrigue rien qu’avec ses boules pour le bain et ses soins capillaires.
La vendeuse était compétente, elle aurait pu me faire acheter la boutique.

Bref, j’ai payé mes carrés de chocolat 15 euros, et je suis repartie toute contente à la maison.

 

Ceci étant dit, une fois derrière l’ordinateur, à chercher un mode d’emploi des plus simple, j’ai lu des trucs monstrueux comme « ouais moi, j’ai viré vert » ou encore « bouh, aucun effet, sert à rien ce henné » ou encore « ma nouvelle vie avec mes cheveux version homard ».

Hum, si je vire rousse, je vais passer pour un renard, moyen comme effet comique, même si ça le ferait dans mon école d’art.

Pour finir, je tombe sur l’article d’Emilie V, ses cheveux, ses astuces, et me dit qu’ayant une base plus foncée que la sienne, il n’y a pas de raisons que je me rate.

 

La séance de henné

J’ai utilisé trois carrés de la tablette (on m’avait dit qu’il en faudrait deux, mais je trouvais ça troppeu), j’ai fait cuire ça au bain marie en rajoutant de l’eau jusqu’à couvrir les blocs.

Une fois ramolli, ça ressemble à un bonne bouillasse verte, assez étrange et qui sent fortement la sauce pesto.

D’ailleurs j’ai trouvé ça aussi gras que ce que je mets dans mes spaghettis.

 

J’ai rajouté une cuiller d’huile d’olive, puis j’ai monté le tout dans ma salle de bains.

IMG-20120221-01494.jpg

J’ai étalé le catalogue de lush sur le sol, je n’avais pas d’autre journal sous la main, puis j’ai divisé mes cheveux en deux parties.

J’ai commencé par badigeonner ma tignasse des racines au pointes. D’abord un côté, puis l’autre.

(faut aller assez vite parce que tout ça devient très cracra et sèche très vite.)

Après j’ai tout rassemblé, et j’ai bien massé pour faire pénétrer comme il faut.

Je vous parle pas du carnage dans l’évier.

 

Une fois que j’avais bien tout fixé sur mon crâne, grande étape, j’ai enrubanné ma tête de cellophane.

IMG-20120221-01498-copie-1.jpg

 

J’ai fait poser environ 4h30, puis j’en ai eu marre et je suis partie rincer mes cheveux.

Enfin.

J’ai essayé.

 

Ca m’a pris vingt bonnes minutes pour arriver à ce que l’eau ne soit plus verte, et encore cinq minutes pour shampooiner comme il se doit. C’était sûrement la partie la plus casse-burnes du processus, mais j’ai tenu bon, j’avais hâte de voir la couleur.

 

Mouillés, on voyait déjà des superbes reflets, mais alors, secs, c’est comme ça ♥

J’aurai peut-être du laisser poser un chouilla plus pour pouvoir vraiment tomber dans les rouges, mais je suis déjà franchement contente du résultat.

blog22.jpg New-one-8652.JPG

C’est surtout sur les pointes qu’on voit le changement, elles sont plus douces, les cheveux brillent en veux-tu en voilà, c’est vraiment impressionnant.

Ma mère qui ne remarque jamais rien l’a vu directement quand elle est rentrée, c’est dire. J’ai aussi l’impression que le fait que ça a gainé la fibre a permis de lisser mes cheveux par la même occasion.

 

Bilan

C’est géant, même si ça coûte quand même pas mal à l’achat, j’ai vraiment eu le résultat que je voulais (prochaine fois, je mise sur encore plus rouge).

Au soleil, les reflets sont encore plus beaux, j’en boufferais.

New-one-8665.JPG New-one-8667.JPG

Ceci étant dit, si tu n’es pas patiente, ça peut vite devenir galère, mais pour une première fois, j’ai quand même bien assuré.

(et oui, je suis fière !)

 

Des bises toutes poilues

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram