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13 août 2014

Les pieds au frais pour un moonwalk parfait

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Je me souviens que l’année passée, pour détendre mes pieds pris par la chaleur, je les plongeais dans une bassine remplie d’eau froide et aromatisée à l’huile essentielle de lavande.

Oui, je me faisais un bain pour petons comme les vieux et j’aimais ça, j’ai atteint un niveau de plénitude incomparable ces jours-là.

Quelques mois plus tard, complètement concentrée sur mon visage, je dénigrais mes mini-panards, les excluant volontairement de ma routine de soin (QUOI, MOI ? MASSER MES BOUDINS ? NO WAY), ne leur accordant qu’une lichette de baume corporel péniblement étalé du bout des doigts et les fourrant vite fait dans des chaussettes bien fluffy pour ne plus les voir.

 

En hiver on a d’autres chats à fouetter, on veut  se lover dans une couverture en plume d’oie, n’en sortir que pour un cas d’extrême urgence (Alfred qui a boulotté tout le chocolat), et moins on bouge plus on soupire de contentement.

S’il pleut et que l’orage se déchaîne sur les vitres, le sentiment d’être dans son cocon devient carrément jouissif, tout ce qu’on veut c’est ne penser à rien.

 

Bref, les saisons se suivent sans se ressembler, et il y a quelques semaines, mes pieds m’ont à nouveau fait souffrir.
Signal d’alarme enclenché au maximum, je souffrais jusqu’au mollet, les chevilles n’avaient plus envie de faire office de jointure dans le genre « fous-moi la paix », j’ai les guiboles qui ont la marche molle, je te dis pas la dégaine de chewing-gum.

Du coup, un peu par dépit, je me suis jetée corps et âme dans l’univers des soin pour panards effet fraîcheur, et, mazette, je suis vraiment conquise par mes découvertes !

 

Akileïne fraîcheur vive, le plus FRESH !

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Je ne connaissais absolument pas la marque, j’avais reçu le tube dans une box et l’avait vite remisé dans un coin de ma chambre, genre « c’est bon, je suis pas une vieille aux jambes lourdes, ne me zieute pas la couenne ».

Mhinhinhin.

Dedans il y a (selon la compo du mien, il me semble qu’il s’agit d’une nouvelle version, les pharmacies en ligne ne listent pas les mêmes ingrédients) : de l’eau, de l’alcool (gnouhouhou, vivifiant), un silicone volatil pour le toucher doux, de la glycérine (hydrate), du ginkgo biloba (pour la circulation améliorée), du marron d’inde (décongestionnant), entre autres.
Et pas de parabènes.

Aqua, alcohol denat, cyclopentasiloxane, glycerin, polyacrilamide, menthyl lactate, Ginkgo biloba leaf extract, Aesculus hippocastanum seed extract,  c13-14 isoparrafin, menthol, imidazolidynil urea, cytronellyl methylcrotonate, peg-36 castor oil, parfum, laureth-7, citric acid, potassium sorbate-CI 42090 (Blue)

 

gelaki1.jpgUn peu intriguée, j’ai commencé mon épopée avec un bête soin de pharmacie et je suis absolument fan de ce produit.

Ce soin se présente sous la forme d’un gel, complètement malléable, très agréable à travailler et qui laisse un peu de temps pour bien pétrir ses petits muscles. Une fois bu, le ressenti n’est pas collant ou huileux, les petons sont hydratés et non poisseux.

 

La couleur du gel est bleu lagon et donne envie de s’y baigner (crazy !), et même si le premier soir je lui trouvais une action peut évidente à déceler, une fois sous la couette, mon discours s’est mué en « bourdoul, j’arrive pas à réchauffer mes panards ! ».

Normal Germaine, ils avaient viré glaçons en moins de deux.

Le fresh effect dure au moins une heure (avant que je m’endorme), mais chez Akiléïne, ils carburent au Fristi et jurent qu’on peut tenir 7h avec les patounes glacées – m’est avis qu’après un moment, la zone devient anesthésiée.

Je ne peux pas valider cette affirmation, mais au réveil, je me sens le peton guilleret, c’est bon signe j’imagine, et je n’ai jamais loupé une application après une journée de boulot.

Donc je valide !

 

Promenade sur le Boulevard de Lush : le plus doudou !

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Puis, après avoir quasiment siphonné la moitié du tube d’Akiléïne en quelques semaines et voulant un peu changer d’atmosphère (l’effet glaçon me plaît, mais varier les textures aussi), j’ai fait un saut chez lush et je suis repartie avec Promenade sur le Boulevard.

En vrai la dame voulait me vendre un machin pour patoune-qui-pue-le-rat, mauvais discours, mauvaise audience, j’étais sa première cliente mais pas docile pour autant.

 

Dedans il y a 

De l’arnica (pour soulager à merveille, dégonfler), des ingrédients adoucissant/nourrissants (amande douce, cacao, glycérine), et trois huiles essentielles (menthe poivrée et verte pour rafraîchir et donner un coupde fouet, et de tagète comme anti-mycosique, antibactérien).

Et oui, y a des parabènes.

Eau (Aqua), Infusion d’arnica (Arnica montana), Huile d’amande douce (Prunus dulcis), Beurre de cacao bio issu du commerce équitable (Theobroma cacao), Glycérine (glycerin), Acide stéarique (Stearic acid), Triéthanolamine (triethanolamine), Huile essentielle de menthe verte (Mentha spicata), Huile essentielle de menthe poivrée (Mentha piperita), Huile essentielle de tagète (Tagetes minuta), Lanoline (lanolin), Alcool cétéarylique (cetearyl alcohol), Limonène* (limonene), Linalol* (linalool), Parfum (parfum), Colorant 17200 (CI 17200), Parahydroxybenzoate de méthyle (Methylparaben), Parahydroxybenzoate de propyle (Propylparaben)

 

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Clairement, cette formule-ci est un peu plus tournée vers le soin, la détente le temps d’un massage et la nutrition du peton en prime.

 

J’avoue que la texture m’a un peu rebutée (maintenant je prends un malin plaisir à tremper mon doigt dedans) : on est entre la lotion et l’esprit d’un yaourt bien ferme, la couleur fait penser à un malabar fondu quand l’odeur se rapproche d’un chewing-gum mentholé, une contradiction totale.

Mon nez n’est pas en accord avec mon cerveau, il n’arrive toujours pas à avouer ce qu’il sent, un parfum de fraise m’aurait sûrement plus convenu, vu le visuel, ou alors une odeur de menthe plus affirmée et moins sucrée (je suis pas tatillonne, juste perturbée).

Avant de l’acheter, j’avais lu pas mal de revues, et vu que des gens étaient déçus parce que les crevasses persistaient malgré une bonne couche de PSB…

 

Alors

  • il s’agit d’une lotion, donc ce n’est clairement pas un produit bien mastoc comme un baume, quand on a des problèmes de sécheresse bien ancrés, on choisit plus costaud et pas un soin post-promenade urbaine !
  • elle s’étale (un peu trop) bien, donc je procède par « couches » pour éviter d’en mettre une tonne, et de me retrouver à masser les jambons de la terre entière pour me débarrasser du surplus
  • l’effet frais est moins convaincant (mais présent !) et elle apaise beaucoup plus que le gel Akiléïne
  • je suis comme une gamine quand je prend une dose, le simple fait de tremper le bout des doigts dans une pâte rose est complètement régressif
  • gaffe à bien faire pénétrer le produit sinon vous jouerez Happy Feet dans votre salle de bains, le mieux c’est de faire comme moi, d’enfiler des chaussettes illico et on n’en parle plus
  • Ce soin est PARFAIT en post-rasage pour s’éviter des gambettes qui grattent !

 

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Dans l’ensemble, les deux se complètent vraiment bien, vu que le gel détend en jetant un coup de frais quand PSB apaise du feu de dieu et se prête plus au massage.

A choisir, je garderais le produit lush, parce qu’il est bien foutu, donne vraiment envie de l’utiliser (alors que bon, on la connaît la paresse des soirs de fatigue pédestre), et a un meilleur rapport quantité-prix.

Mais si comme pour moi, certains jours font de votre démarche un vrai parcours du combattant (la ligne droite devient optionnelle sur les derniers mètres avant d’arriver chez soi), alors je vous conseille le petit lagon bleu d’Akiléïne, plus direct pour soulager même si un peu moins funky à l’usage.

Et de le mettre au frigo pour décupler son action au passage !

 

En tout cas, ce sont deux belles découvertes pour ce mois-ci, je commence déjà ma recherche pour des cosmétiques chauffants, histoire de passer l’hiver sous des températures estivales (qui a dit que j’avais les saisons bancales ?).
En attendant, je vais me tartiner jusqu’aux genoux avec ma marmelade rose bonbon.

Y a qu’une fille pas nette pour trouver ça normal, genre moi, c’est clair.

 

Des bisous les Caribous !
Promenade sur le boulevard, acheté 14.45 euros les 225grammes en boutique
Gel fraîcheur vive Akiléïne, reçu, environ 14 euros les 125ml en pharmacie

Caribouland
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9 juillet 2014

Les petits basiques beauté que j’aime

soin1.jpgLes achats massifs ne sont pas mon truc (même avec 1000 euros, je serai capable de ne m’acheter qu’un seul vêtement plutôt que plein de petites fringues), la démesure transformerait mes armoires en hall de stockage cosmétique et ce n’est pas l’idée que j’ai du consumérisme raisonnable.

Du coup, je la joue fine, j’accumule des basiques, c’est mon truc, mon trip, trouver des indémodables, ce genre de produits qui répondent à plein de problèmes et font leur job sans faillir.

Pareil pour le maquillage, dès que je sens que je n’arrive pas à vivre sans un blush ou un mascara, c’est foutu, il se passe un syndrome bien connu sous le nom de « je vais dormir mais je pense déjà à comment je vais me maquiller demain », petit sentiment de contentement qui persiste jusqu’au matin quand je m’assied enfin pour prendre soin de moi avant de m’habiller.

 

Je vous ai donc pondu une liste de produits que je pourrais conseiller les yeux fermés, pour leur grande tolérance et mon recul appréciable dessus.

WELCOUME to the Cocoon awards et enjoy !

 

Les soins

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Le Philtre de beauté de Nominoë

Sûrement une des crèmes que j’adore le plus au monde, avis inchangé après avoir mangé plus de trois petits tubes. Elle hydrate parfaitement la peau, elle la laisse rebondie et pulpeuse comme les fesses d’une framboise dodue et son effet raffermissant est directement visible.

Ce que j’aime le plus dans ce soin c’est son effet douceur sur mon visage, comme de la soie (non je ne délire pas). Elle est plus adaptée aux entre-saisons, comme septembre ou au début du printemps, mais même en été j’y succombe, quand les jours jouent à me faire danser sous la pluie comme une marionnette.

 

L’ultrasimple de Lush

Utilisé pendant plus d’un an, et racheté illico.

Ce baume a une composition quasiment impeccable (juste deux parabens pour la conservation), et même si j’ai cherché d’autres produits du même genre à tester, j’ai fini par me réapprovisionner en boutique dès que j’ai eu fini le premier pot. Il démaquille parfaitement, ne coûte pas l’Amérique entière et laisse la peau douce et apaisée.

Pas de grand discours, il s’agit du meilleur démaquillant gras simplissime que je connaisse, même s’il est souvent décrié parce qu’il « ne se rince pas bien à l’eau chaude ». Il faut l’ôter avec un linge en coton bien humide et les résidus partent sans problème, un bon outil change tout.

 

Le Sérum Midnight recovery concentrate, le skin rescuer et l’ultra light daily defense de Kiehl’s

Ah oui, Kiehl’s quoi.

J’ai du me séparer de la première bouteille du midnight parce qu’après un an et demi d’utilisation, je n’avais siphonné qu’un tiers du flacon, et la date après ouverture était dépassée.

J’ai déjà entamé un deuxième flacon et je suis toujours aussi fan : c’est le sérum que je sors quand j’ai besoin d’un coup de boost, de revitaliser ma peau, quand elle est à la dérive et boutonneuse, ou sèche à cause du temps froid de l’hiver. L’odeur appelle le calme et le massage, je l’applique par pressions pour répartir l’huile puis je passe à mon soin de nuit. Un des meilleurs sérums à tout faire à la texture fine vraiment divine.

Le skin rescuer est une crème basique qui m’a duré plus de 8 mois en utilisation biquotidienne (au point qu’à la fin j’en avais ras-le-bol). Mais pour sa longévité et son très bon rapport qualité-prix, elle vaut vraiment le coup de pore (coup d’oeil, coupde pore, mouahahah), surtout qu’elle diminue vraiment les rougeurs diffuses quand la peau est un peu irritée.

Et pour finir leur solaire, la Ultra light DD, impeccable, elle a vraiment une texture incroyable pour une crème solaire et s’applique comme un charme. Rien à signaler, ni boutons ni taches dues au soleil, un excellent produit qui protège sans blanchir le teint.

 

Cicalfate lotion et crème et huile essentielle de niaouli

Après trois flacons de la lotion, on peut aisément dire qu’il s’agit de mon meilleur allié pour tuer les indésirables, surtout les boutons sous peau que j’avais en grappe l’an passé, mes kystes, qui mettaient trop de temps à partir si je ne faisais rien.

J’appliquais d’abord de l’huile essentielle de niaouli à l’aide d’un coton tige pour mieux cibler la pustule, puis je mettais une sclotch de lotion par-dessus. Son effet patch tenait toute la nuit et dès le lendemain j’y voyais un peu plus clair. La cicalfate en crème prenait ensuite le relais s’il restait une croûte et cicatrisait la zone en un temps record.

 

L’eau thermale Avène et le masque hydratant apaisant

Que dire. En brume le matin pour se rafraîchir, en surdose le soir quand j’avais des irritations cutanées, c’est ma lotion à tout faire qui m’a très souvent sauvé la vie. Combinée avec le masque hydratant apaisant, elle fait des merveilles : j’applique le soin en grosse couche, et je pshiiit l’eau d’Avène à intervalles réguliers tout en massant le produit.

Un combo qui fonctionne quand la météo joue au yo-yo avec ses températures.

 

Eau florale démaquillante au bleuet de Klorane et eau nettoyante cleanance d’Avène

J’en ai vidé des bidons, comme une grande malade, mais ces deux lotions démaquillantes sont des basiques impeccables dans leur genre : la Klorane pour enlever le maquillage le soir quand j’utilise ma clarisonic, elle ne laisse pas la peau collante, elle enlève tout sans broncher et ne coûte pas un rein. A noter que son packaging est très bien pensé pour ne pas perdre trop de produit (contrairement à la sébium de Bioderma).

Pour le matin, l’eau nettoyante cleanance d’Avène est un bon basique pour une routine sans eau du matin, surtout quand on a une peau réactive/sensible et mixte : elle n’a pas tellement de micelles, donc il ne faut pas compter sur elle pour décrasser votre peau. Elle tient plutôt le rôle d’une lotion fraîcheur qui réveille la peau sans l’agresser. TopTopTop!

 

L’huile de douche Eucerin

Je n’ai jamais fait de revue dessus, pourtant je l’ai utilisée pendant des mois et des mois, son bidon d’un litre très économique se vidant lentement. Même si j’adore l’huile de douche de nivea pour son parfum qui me rappelle les retours de plage en Sardaigne, la Eucerin respecte la peau, l’assouplit et la nettoie comme un charme, elle est cocoon.

 

Le maquillage

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Pot rouge en fresh melon et brow shaper de Bobbi Brown

Je suis amoureuse de ce blush. D’un amour infini qui va jusqu’au ciel, je l’utilise tous les jours depuis que je l’ai acheté, parce qu’il réveille instantanément mon teint et apporte une touche de « c’est le printemps, je pète la forme » sans en faire trop. Il s’applique au doigt (donc se suffit à lui-même), perdure toute la journée sans s’affadir et ne me donne pas de boutons.

Incroyablité de blushouille.
Quant au brow shaper, j’ai vraiment du mal à m’en passer depuis mon coup de coeur en boutique quand la vendeuse m’en a appliqué sur mes petits pwalus. Il dompte mes sourcils dodus en leur laissant leur côté « broussaille qui s’assume ». Sa plus grande qualité étant qu’il résiste à la pluie, la sueur et aux frottements légers, et qu’il ne fait pas de chutes pendant la journée. Love.

 

Le mascara Givenchy Noir Couture et le High Impact de Clinique

Au niveau des cils, je n’ai pas à me plaindre, ils sont longs et nombreux, donc je recherche souvent de quoi les séparer comme il faut sans que les paquets soient au rendez-vous (pas fan de l’effet twiggy sur moi, les cils collés ne me donnent l’air pas réveillée).

Du coup quand j’ai découvert le mascara noir couture, j’ai eu une révélation.

Un peu quitte ou double, certaines personnes ne l’aiment pas du tout quand d’autres l’adulent, je fais partie des conquis, même si j’utilise le plus souvent la boule à la fin de la brosse pour me maquiller (ce qui me fait penser que le Phenomen’eyes de la marque me conviendrait peut-être mieux).

Le High Impact de Clinique donne un peu le même genre de résultat, un air de « j’ai plein de cils » séparés un à un, mais avec un peu moins de volume, j’utilise donc plus souvent le Gyvenchy en soirée et l’autre de jour. Ce sont les deux seuls mascaras que j’ai qui ne deviennent pas pâteux aux fil des mois : la texture est pareille du début à la fin du tube, chose rare !

 

La cream foundation de Mud et l’expert face brush de Real Techniques

C’est l’alliance naturelle, un fond de teint crème fabuleux et bien réparti grâce au meilleur des pinceaux RT, l’expert face brush.

Il est doux, il sèche en deux secondes après le lavage et ne bouge pas d’un poil (ni n’en perd). On parle plus souvent du buffing brush de la marque, qui a eu droit à un grand moment de gloire sur le net, mais personnellement, vu la densité et sa coupe courte, l’expert face brush est parfait pour bien écraser la matière sur le visage et la répartir uniformément.
Je ne m’en sépare plus non plus de la cream foundation de Make-updesignory, elle a le bon taux de jaune dedans et est extrêmement chargée en pigments, donc a little goes a long way et elle annule la rougeur de mes cicatrices persistantes comme une reine.

 

Les outils de soin

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Le magic mitt de Jane Iredale

Depuis que je l’ai, il n’a pas bougé, il est resté fidèle à lui-même à part quelques peluches DANS le gant, mais on s’en balance les rouflaquettes, je l’adore.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi, il s’agit d’un gant démaquillant, qui débarbouille, enlève toute trace de make-up et de résidus de sébum/sueur uniquement grâce à de l’eau chaude ou tiède.

Une petite révolution que je réservais aux jours de flemme et qui s’est finalement imposé deux fois par semaine de lui-même. Aucun regret, je le trouve efficace sans arracher l’épiderme, et malgré un matériau qui paraît fragile, je suis contente qu’il tienne la route, plusieurs mois après l’avoir acheté.

 

L’embout peau délicate clarisonic

Après être passée de l’embout pour peau sensible  à l’embout delicate, je ne voulais plus revenir en arrière, no way. Le nettoyage est doux, les poils sont bien plus serrés (et nombreux ?), et donnent une impression de massage plus intense (graou le palpage de la bajoue).

Je crois toujours aussi fermement au pouvoir intense et sans limite du nettoyage à la Clarisonic, et, après plusieurs mois, je ne l’utilise plus que 3 fois par semaine pour maintenir un terrain viable et bien poli sur mon visage, j’entretiens le jardin quoi.

 

Les muslins cloth de Liz Earle

Souvent, on me demande quel tissu utiliser avec un baume démaquillant qui ne s’émulsionne pas, et je rétorque sans faillir qu’un bête carré de coton suffit.

Dans mes tiroirs, les muslins cloth de Liz Earle sont toujours de la partie, et même s’il en existe d’autres sur le marché, tant que ceux-ci ne me lâchent pas, je ne vois pas l’intérêt d’aller voir ailleurs. Après un an et demi, pareil, la fabrique est quasiment intacte, sans tache incrustée, tout part au savon de marseille et un nettoyage en machine de temps en temps les entretient. C’est de la bonne.

 

Voilà.

Je reste une goumiche, j’ai mes favoris du moment, mais c’est surtout dans le temps que je vois si un produit vaut vraiment le coup et qu’il a droit au badge « sans lui, je meurs avec un poireau en travers de la gorge tellement je me morfonds, bleuaaargh ».

Une histoire qui ressemble à une boîte de chocolats Merci, dans laquelle j’aime plusieurs goûts, mais surtout le praliné, qui fond dans la bouche et m’emplit de bonheur.

 

Il ne faut parfois pas chercher très loin quand un produit convient et qu’on y revient, qu’on en use et en abuse jusqu’à racler le fond d’un pot, c’est qu’il y a une petite évidence qui se dégage dans l’air : on tient un basique qui remplit tous les critères.

Et on en demande pas plus, Mylène, vraiment pas.

 

Des bisous les Caribous !
Liste des produits testés sur le blog

Caribouland
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3 juin 2014

Se masser le cuisseau avec réchauffe-moi de Lush

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Mouhouhou, pétrir, masser, faire souffrir la peau sous les coups vigoureux des mains, un plaisir de sadique que mes cuisses sentent passer, mais le palper-rouler se fait rarement à sec (à moins de vouloir finir avec des traces rouges sur les jambes).

J’aime malaxer mon corporel comme une folle furieuse et j’assume mon côté zinzin, donc exit les huiles simples et les bêtes crèmes, il faut augmenter le niveau d’exigence quand il s’agit de massage.

 

Quand j’ai acheté ma première barre chez Lush, j’étais encore dans un engouement sportif tout relatif, à jurer  « y a que la course à pied qui te fera un corps de rêve, poupée », mais malgré les étirements, les muscles me faisaient coucou pendant au moins deux jours et ce quel que soit l’intensité de l’effort (bave intense de la crapaude après 7km ou sueur légère sur 3km inutiles).

Du coup, en entrant dans la boutique Lush, après avoir failli me faire renverser par un abruti qui ne connaissait pas la signification d’un passage pour piéton et d’un Moi gesticulant pour qu’il s’arrête sur la route et non sur mes jambes, j’ai voulu me soulager avec un palet hydratant.

Chacun son truc.

 

Les barres de massage

Lush a un tas de barres de massage, de toutes formes (même conique, me demande pas ce qu’on peut faire avec ce genre d’engin), et, étant toujours guidée par mon naseau après le visuel, j’en ai senti plusieurs avant de jeter mon dévolu sur (ré)chauffe-moi.

PS : ne jette jamais tes petites boîtes en fer (celle qui contenait les chocolats dont tu t’es goinfrée après ta rupture violente avec José par exemple), elles sont très utiles pour conserver ces soins à l’abri de la chaleur (ambiance sauna dans ma chambre, quelle que soit l’époque de l’année, tope-là).

 

Réchauffe-moi

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Cette barre est orgasmique.

Quand je l’ai sentie, j’ai failli chavirer, parce qu’en plein hiver elle me rappelait l’été, mais aussi le cocooning, l’envie de se lover dans une écharpe aussi douce que le duvet d’un caneton (métaphore improvisée).

Son odeur est son atout principal et m’a eue dans la boutique comme une vieille débutante vu que je voulais m’en faire un manteau et ne plus la quitter.

Pour vous donner une idée (et exposer mes talents de grosse nulle incapable de décrire une senteur) elle se rapproche un peu de la vanille, d’une chaleur estivale, d’épices très légères et d’un chocolat très doux, le tout mélangé dans un bain  d’amour.

 

Après bien sûr, tu peux toujours emmener tes deux narines avec toi en magasin pour sentir cette petite merveille et tu me diras si je suis dans le vrai.

 

Elle se présente avec de petites bosses sur une de ses faces qui augurent un massage stimulant et relaxant et a la juste largeur pour être prise en main.

Dedans il y a de quoi nourrir la peau (karité, cacao, jojoba), se détendre (gingembre, poivre noir), et manger (vanille pour l’odeur, l’hydratation intense).

Avec seulement deux ingrédients synthétiques, le parfum et le lilial (potentiellement allergène, donc à éviter si vous avec une peau très très très réactive), il s’agit d’un produit Lush quasiment entièrement naturel.

Beurre de cacao bio issu du commerce équitable (Theobroma cacao), Beurre de karité (Butyrospermum parkii), Huile de jojoba bio (Simmondsia chinensis), Parfum (parfum), Huile essentielle de gingembre (Zingiber officinale), Absolu de vanille issu du commerce équitable (Vanilla planifolia), Huile essentielle de poivre noir (Piper nigrum), Salicylate de benzyle* (benzyl salicylate), Citral* (citral), Coumarine* (coumarin), Géraniol* (geraniol), Benzoate de benzyle* (benzyl benzoate), Cinnamate de benzyle* (Benzyl Cinnamate), Farnesol* (Farnesol*), Lilial (lilial), Limonène* (limonene), Linalol* (linalool)

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Bon, à l’usage, c’est assez simple, et je ne vais pas vous faire un dessin, ils l’ont fait pour vous : soit on a un cobaye qui fait « hmmm hooo » comme sur la photo, soit on devient son propre terrain d’expérimentation.

Dans un cas comme dans l’autre, elle est aussi agréable à utiliser qu’une huile de massage :

  • on frotte la zone à masser directement avec la barre, ou on la frotte entre ses mains pour prélever la matière
  • les beurres se transforment en huile ni trop légère ni trop grasse très agréable au toucher
  • il faut en mettre pas mal quand il s’agit de grande zones type dos
  • on profite du relief de la barre pour détendre les muscles

 

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Vu que cela fait maintenant quelques mois que je l’ai, j’ai eu le temps de faire le tour du rectangle, et je l’aime toujours autant. Quand j’ai eu un torticolis, elle m’a bien servi, quand j’avais mal à un de mes mollets aussi, après bien sûr, il ne s’agit pas d’un remède miracle comme le baume du tigre et je suis toujours un peu ennuyée parce qu’une barre qui est censée réchauffer, le fait-elle parce qu’on est énergique en étalant le produit et que l’afflux sanguin joue son rôle, ou parce que les ingrédients ont une action auto-hot intégrée ?

J’ai essayé de laisser traîner une petite quantité sur le haut de mes bras, sans y toucher, et non ça ne changeait pas grand chose (enfin si, j’avais une tache d’huile perdue sur mon corps).

Donc ils ont du y aller mollo sur les huiles essentielles, ou alors elles s’activent quand on s’active, je n’ai pas d’avis sur la question.

M’enfin, il n’y a pas de quoi emmerder l’oreille d’une puce avec une aiguille, elle réchauffe quand même un peu.

 

Ce que j’aime énormément avec cette barre, c’est sa manière de fondre rapidement (quand il fait plus froid, il vaut mieux avoir les mains qui ne riment pas avec glaçons), d’assouplir intensément la peau en me laissant le temps de masser (donc pas de « slurp la peau n’en fait pas qu’une bouchée », elle prend son temps pour apprécier le gras festin), et d’avoir une odeur qui reste sur la peau pendant plusieurs heures sans être écoeurante (mais cela va jusqu’à imbiber les draps, le pyjama, faire senteur d’ambiance, donc il faut vraiment que tu sois convaincue de l’aimer).

 

Les bémols sont directement liés à sa nature, les poussières s’y accrochent, même en se lavant les mains avant et en la conservant dans son papier d’origine, lui-même foutu dans une boîte en fer hermétique, il y a des intrus qui s’amusent à se coller sur la brique.
Puis, à force de l’utiliser, l’architecture vallonnée des bosses fait vite place à une surface plus plane. En même temps, il faut bien qu’il diminue d’une manière ou d’une autre ce parallélépipède.

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L’autre jour, en refaisant mon stock d’Ultrasimple, j’ai reçu un échantillon de la barre En Paix.

Elle a une composition un peu plus basique que Réchauffe-moi et contient du beurre de cacao, de karité, du parfum (seul ingrédient synthétique), de l’huile de l’olive, aucune fioritures.

Beurre de cacao bio de Colombie (Theobroma cacao), Beurre de karité bio (Butyrospermum parkii butter), Parfum (parfum), Huile d’olive bio issue du commerce équitable (Olea europaea), Géraniol* (geraniol), Limonène* (limonene), Linalol* (linalool)

 

Et oh mon dieu.
Celle-ci sent le chocolat blanc, une vraie belle découverte qui m’a ravie comme une gosse.

 

Je ne l’utilise pas en massage, vu sa taille ce serait du gaspillage, mais elle traîne dans une petite boîte près de mon siège-bureau (oui, c’est un concept perso), et dès que mes mains crient famine, je m’empare du petit bout et le fait fondre entre mes doigts jusqu’à avoir assez de matière pour masser mes mains.

Ce petit geste avec un produit pas du tout pratique (t’avoueras que le petit morceau collant a un niveau de dignité limité) a fait un bien fou à mes mimines, qui n’avaient pas vu une crème pour les mains depuis « pfiou ».

Et comme soin pour les cuticules, il est impeccable.

Seulement voilà, des deux, je préfère ma barre à bosses, pour son odeur incroyablement gourmande et sa texture plus grasse.

 

Alors, que vous ayez envie de masser un baobab, le dos d’un cochon, de cirer le parquet ou simplement vous faire du bien après le sport, Réchauffe-moi est vraiment divine.

Dommage qu’elle ne m’ait pas été vendue avec un fameux pot Lush, il m’en reste 4 à vider, et je suis loin du compte avant d’avoir mon masque frais gratuit.

Mais j’y arriverai, Mickey, j’y arriverai, et ce jour-là sera jour de joie et de névrose cosmétique.

 

Des bisous les Caribous !
Réchauffe-moi 60g à 10.95 euros en boutique

Caribouland
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27 décembre 2013

Doper sa perruque indisciplinée avec Jasmine Hair’oïne de Lush

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Quand j’ai acheté ce soin, j’avais failli me faire renverser par une voiture en pleine ville, sur un trottoir que j’occupais de plein droit.

J’avais la tête d’une furie qui débarque en boutique comme un scandale dans un endroit calme mais surtout un grand besoin de réconfort après le pic d’adrénaline que je venais de subir.

 

Du coup, j’ai dit « je sais pourquoi je viens », j’ai pris le pot sous le bras, et une vendeuse m’a conseillé une barre de massage doudou par la même occasion.

J’ai papoté pendant dix minutes avec elle, puis je suis partie, un sac au bout des doigts, bien blottie dans une écharpe d’odeurs de plantes pour me tenir compagnie dans le tram.

Du bonheur après la foudre.

 

Le soin pour être son Aladine (Jasmine, Aladin, Aladine,…manger du clown)

Autant vous dire que si vos cheveux sont adeptes du niveau paillasse – ou simplement bouclés mais en manque de définition – et que vous aimez le jasmin, ce petit pot pourrait vous sauver la mise.

 

Règle numéro 1 : L’odeur tu aimeras

Ha bah oui. ETRANGE MAIS VRAI, j’ai lu sur internet que des utilisatrices avaient été fort déçues parce que, décidément, la pâte sentait quand même (fort) le jasmin.
(Sans déconner)(tu veux qu’on se chatouille mutuellement pour rire ?)

Moi qui suis très sensible olfactivement parlant – dans le sens où un produit ménager trop pêchu peut me donner mal de tête – je n’ai pas pas fait de réaction migraineuse à ce produit.

Si tu veux du jasmin sur tes cheveux, tu auras du jasmin, mais gaffe, l’odeur reste pendant plusieurs jours accrochée à la perruque sans jamais faiblir.

 

Règle numéro 2 : de la composition tu profiteras

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Il y a pas mal d’actifs dans le mélange, de l’infusion de henné rouge pour gainer (qui n’altère pas la couleur naturelle des cheveux, mais conviendra plutôt aux rouquines ou brunes), de l’huile d’olive qui est régénérante pour les cheveux, de l’HE d’ylang-ylang et de l’huile de chanvre pour redonner de la vigueur à sa perruque, de l’huile de noix du brésil, de soja et de coco pour dompter les frisottis et avoir une cascade capillaire sans fourches.

L’huile de ricin est également restructurante et aide à la pousse du cheveu.

Et oui, il y a des parabens dedans, mais j’aime mieux ça que de scruter la surface du Jasmine Hair’oïne pour m’assurer qu’il n’a pas développé de moisi plus tôt que prévu.

Infusion de henné rouge (Lawsonia inermis), Eau (Aqua), Alcool cétéarylique (et) laurylsulfate de sodium, Parfum, Huile d’olive extra vierge bio (Extra Virgin Olive Oil), Huile essentielle d’ylang-ylang (Cananga odorata), Absolu de jasmin (Jasminum grandiflorum), Huile de germe de blé (Triticum vulgare), Huile de jojoba biologique (Simmondsia chinensis), Huile d’amande douce (Prunus dulcis), Huile de noix du brésil (Bertholletia excelsa), Huile de noix de coco extra vierge (Cocos nucifera), Huile de chanvre (Cannabis sativa), Huile de soja (Glycine soja), Huile de ricin (Ricinus communis), Salicylate de benzyle*, Benzoate de benzyle*, Farnésol, Géraniol, Linalol*, Hydroxycitronellal, Méthylionone, Alcool benzylique, Isoeugénol, Parahydroxybenzoate de méthyle (Methylparaben), Parahydroxybenzoate de propyle (Propylparaben)

 

 

Règle numéro 3 : la texture tu géreras

Deuxième commentaire qui revient souvent : « j’ai réussi à tenir trois utilisations avec un pot, BOUDIOU, ça fait cher la bouillasse qui pue le jasmin ! »

Si tu l’utilises et que tu le vides en si peu de temps, il y a en effet un problème de taille (ou de touffe trop volumineuse).

hair.jpg Soit le fait que je sois adepte des bains d’huile me donne un avantage considérable, soit les filles qui font ce genre de commentaire croient dur comme fer qu’il faut que le cheveux dégoulinent de partout, mais, après un trio de poses, j’en était à un bon quart du petit pot noir.

No comment.

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Il n’en faut pas énormément, la texture se fond vite dans le cheveu et s’étale sans soucis. Par contre une fois que la fibre a tout bu, mes cheveux sont parfois emmêlés mais rien de grave.

Le mieux reste de les attacher le temps que le produit agisse bien.

Après 30 minutes on voit déjà que le rendu est moins gras et plutôt sec, on peut alors aller se rincer les cheveux.

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Règle numéro 4 : la bonne marche à suivre tu…suivras

Après plusieurs essais il semble que cette méthode soit la meilleure :

  • On applique uniformément le mélange, en insistant surtout sur les longueurs; les huiles peuvent étouffer certains cuirs, dont le mien, donc j’évite d’aller trop vers les racines
  • On laisse poser au moins trente minutes. J’avais essayé toute une nuit, mais ça ne change strictement rien avec ce soin, une fois que les tif’ ont tout bu c’est que c’est bon
  • On passe sous la douche, on rince sa perruque (et on se rend compte que « haaaaaaaa, ça part bien quand même et les cheveux sont déjà doux !)
  • On fait un shampoing UNIQUEMENT du cuir chevelu: c’est ce que je fais toujours, mais je sais que certaines personnes en profitent pour laver leur longueurs. Grave erreur, les rincer suffit amplement et permet de ne pas les abîmer. De plus, cela vous permettra de garder Jasmine Hair’oïne un peu plus longtemps sur vous
  • Et c’est tout

 

Pas besoin d’après-shampoing pour ma part, il s’agit de faire sa routine capillaire à l’envers en somme, vu que ce soin lush avant-shampoing est clairement suffisant pour protéger et nourrir vos lianes en profondeur.

 

Règle numéro 5 : quelques utilisations tu feras pour voir les réels effets

Ici, je m’adresse surtout aux filles curly, la définition des boucles est améliorée après une utilisation, mais est plus crédible après quelques poses assez rapprochées (j’en suis à un à deux soin par semaine).

Après 5 semaines, et un henné qui est passé par-là, j’ai clairement des longueurs qui sont belles et bien entretenues et j’aime TELLEMENT les reflets que je vois dans mes cheveux, qui gardent de la brillance sans que je fasse quoi que ce soit de spécial.

 

Conclusion

Contrairement à l’avis général, je trouve ce produit d’un excellent rapport qualité prix.

Étant donné son odeur à tomber, il vous évite le port d’une eau de toilette, laissant dans votre sillage un parfum de princesse qui vous suit du réveil au coucher sans prendre les odeurs de la grillade du soir passé.

 

Juste UN VRAI CONSEIL : ne passez pas sous la chaleur d’un lisseur dans la foulée sous peine de sentir le jasmin cuit, et croyez-moi, dans le genre odeur douteuse, celle-ci est carrément désagréable.

 

J’adore vraiment Jasmine Hair’oïne surtout que mes cheveux, avec l’hiver, ont tendance à être un peu électriques et sans tenue.

Même quelques jours après, quand je passe le steampod, JE VOIS la différence, tout glisse sans accrocher, le pied.

Néanmoins, si vous avez un doute, allez sentir le tester en boutique, c’est le meilleur moyen de savoir si son odeur vous fera succomber de bonheur.

Ou pas.

 

Des bisous les Cariboubous !
Et bonnes fêtes !
Jasmine Hair’oïne, 21.95 euros les 220 grammes

Caribouland
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6 novembre 2013

Ma routine soin du soir de l’automne, la transition

J’aime l’automne, gros love sur mon visage.

Je gambade en criant « haaaaaaa ouaaaais », les châtaignes construisent des souvenirs de petits bonshommes piquants, il y a la brume qui descend sur les champs et les gens qui ruminent, des feuilles mortes collées à leurs basques.

Y a pas à dire, ça sent la soupe.

 

En automne donc, on est content de vivre, l’air frais met du rose aux joues.

Puis on commence à avoir des zones sèches sur le visage, la peau s’affine, elle devient terne, on crie au scandale du haut d’un arbre décharné.

 

Bref on en viendrait presque à s’appliquer des marshmallows grillés sur le visage pour arrêter l’hémorragie.
Penser à l’été fait déjà trop nostalgique.

On se rend compte que la routine qui marchait du feu de dieu pendant la période estivale commence à avoir ses failles, il faut rajouter des sérums pour combler ses besoins, on chouchoute un peu plus le soir, on en fait encore moins chaque matin.

Tout cela est tout à fait normal, d’ailleurs je trouve que la transition été-automne est souvent la plus rude pour la peau des gens : parce qu’avec le soleil qu’on a eu les mois précédents, on a VRAIMENT l’impression d’une belle peau, et puis en rentrant, et avec le temps qui n’est plus aussi précis qu’un rayon de soleil, on recommence à voir ses imperfections.

 

La routine du soir

Ma peau a plutôt bien vécu l’été.

Elle n’a d’ailleurs eu que un ou deux boutons pendant les grosses chaleurs, mais à part ça, rien à signaler.

En ce moment, c’est un autre combat.

 

Ma peau se déshydrate vitesse grand V.

Rien à voir avec l’introduction récente de la clarisonic, la chose a commencé il y a deux mois plus ou moins, en Septembre donc, et depuis je ne fais qu’hydrater ma peau, à coup de masques réguliers.

Côté bubons, rien d’incontrôlable, je suis d’ailleurs dans une phase de paix avec mes pores.

 

Le démaquillage de la reine
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Toujours aussi fan d’UltraSimple de Lush, je le réserve maintenant aux maquillages chargés, qui se font plus rares à l’entrée des saison froides, va savoir.

Le reste du temps, j’utilise une eau micellaire.

 

J’avais d’abord tenté la Créaline de Bioderma pendant un moment, mais rien à faire, comparée à la Sebium de la même gamme, je la trouve inefficace sur du waterproof, pas agréable et l’odeur ne me plaît pas (oui oui, je la descends).

Depuis un mois, c’est celle de Laino que je teste, et OH MY GOSH, c’est un tuerie (promis, on en reparlera).

 

Le nettoyage pour un jolis minois

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Les soirs où je me démaquille avec le démaquillant de Lush, parfois je n’enchaîne pas sur un nettoyant, ça dépend un peu de mon ressenti du moment, de si je suis fatiguée ou pas.

Sinon, j’utilise la Clarisonic avec ma mousse nettoyante Nominoë, à une fréquence toute régulière maintenant, vu que j’ai introduit la bête de manière progressive.

 

La lotion peeling

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Place à la lotion Keracnyl de Ducray.

Uniquement sur la zone T, et comme expliqué dans mon article sur les AHA, j’attend que ma peau soit bien sèche avant de l’appliquer au coton.

Elle contient de l’acide glycolique, lactique et salicylique,et permet une bonne petite exfoliation sans agresser.

 

Le sérum doudou

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Mon chouchou, mon doudou, my love, mon amour de toujours, mon midnight recovery concentrate de Kiehl’s.

Je l’avais utilisé un peu ponctuellement pendant l’année quand ma peau faisait grise mine ou que j’avais besoin de la remettre sur le droit chemin.

Là je recommence à l’utiliser plus souvent car il est parfait en cure pendant le pré-hiver et l’hiver et qu’il a une odeur divine.

NB : je l’ai acheté l’an passé et je ne suis même pas à la moitié du flacon…Kiehl’s a prévu le coup vu qu’on peut utiliser ce produit 18 mois après ouverture.

 

Le contour des yeux
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Le soir, je fais dans le doudou.

J’utilise celui de Caudalie, le SOS yeux sensibles (he oui, toujours le même tube). J’ai des yeux qui s’irritent plus souvent qu’avant, aucune idée d’où ça vient, ce n’est pas directement consécutif à l’usage d’un produit, ils sont juste un peu capricieux.

Le CDY de Caudalie endigue le phénomène sans être trop gras pour cette zone, perfect.

 

Le soin spécifique, la crème

jj.jpg Je vous raconterai ça dans mon billet sur la Clarisonic et son premier bilan, mais j’ai eu quelques soucis sur le menton ces dernières semaines, donc les jours où je ne mettais pas de sérum, j’appliquais la triacnéal sur mon menton, et j’attendais que ça ait bien pénétré avant de mettre ma crème.

Je fonctionne toujours à la Skin Rescuer de Kiehl’s.

Le flacon dure depuis une plombe (4 mois, nom de dieu !), mais je ne l’ai toujours pas fini, il en reste encore un bon tiers.

La texture est juste parfaite pour terminer ma routine, même si ça ne pénètre pas directement avec le sérum par-dessous, je me réveille le lendemain avec une peau bien repulpée comme j’aime.

 

Conclusion

J’ai « JUSTE » rajouté un nettoyant (un vrai qui mousse), un démaquillant plus léger, une clarisonic, un tonique aux AHA et un sérum à ma routine d’été, le tout de manière (très) progressive.
Sûrement qu’en hiver tout ça ne me suffira plus, mais pour l’instant, ça passe très bien.

Si votre peau souffre un peu à cause du changement de saison, n’hésitez pas à user et abuser de masques (naturels ou pas) : on purifie avec de l’argile, on hydrate à fond avec de la banane, et surtout, on fait dans la DOUCEUR !

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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