Catégorie : Skin care

10 février 2017

That extra neck fluff, l’huile d’argan

J’aurais vraiment aimer vivre avec une splendide fourrure, comme un chien.

Par temps frais, avec des sapins au loin et de la neige sous mes patounes – et puis tant qu’on y est, en m’enfilant des croquettes de qualité.

Tu devrais voir tout ce qu’on sait cacher sous un épiderme poilu, je n’en reviens toujours pas; mon petit dog a compris la parade depuis le départ et a pris deux kilos dans les hanches ni vu ni connu. Nous on a mis quelques mois avant de saisir l’arnaque alors qu’on le câlinait sans limite.

Bande d’humains incrédules.

Alors, qu’on ne me dise plus que la meilleure innovation cosmétique c’est un énième machin plantu, non, il nous faudrait des plastrons velus en veux-tu en voilà pour ravir ces dames et cacher les rides naissantes.

C’est ça, la révolution, la planque des défauts sous poils.

 

Mon idée du temps qui passe est très terre à terre en soi: je m’en fous de finir avec la peau qui pendouille, quitte à me muer en voile pour bateau. Je veux juste vivre dans la couenne la plus douce du monde, sans me cacher.

De base, j’applique mes soins sur tout le corps (oui, sans exception, même les aisselles), parce que je n’imagine pas favoriser une zone, ni même finir avec un genou plus ridé que l’autre juste parce que je le contournais un peu trop chaque fois.

Tous mes membres sont donc traités de la même manière, les seuls endroits délicats étant le cou et le décolleté.

 

Je vous avais déjà parlé de ce no man’s land, où personne n’ose étaler une noisette de produit parce qu’on préfère s’arrêter à la mâchoire, pour reprendre sous les seins et poursuivre jusqu’aux pieds – leur plante aussi étant négligée.

Encore une fois, il s’agit d’un bel exemple de quadrillage corporel cosmétique où chaque aire épidermique (yeux-bouche-nez) doit soi-disant être traitée différemment. En réalité, l’épaisseur de couenne entre souvent plus en compte que sa situation corporelle. Même si l’un dans l’autre, on a effectivement tous le cuir moins épais au niveau de la poitrine, par exemple.

 

Le cou, donc, est la partie que je chouchoute en dernier lieu, au moment du coucher en général. Cela aurait pu entrer dans mon rituel au sortir de la douche mais je préfère remonter ma crème corps à ce moment-là.

Ce que je m’offre avant de dormir, c’est un massage à l’huile d’argan :

  • j’applique mes soins habituels pour le visage jusqu’au début du décolleté
  • puis je prends l’HV d’argan, une petite cuiller à café environ et je la masse d’abord dans un mouvement descendant, puis ascendant
  • si je n’en ai pas assez j’en rajoute
  • cela peut durer jusqu’à 5 minutes, tout en n’oubliant pas la nuque (obligation de s’attacher les cheveux)

Celle que j’ai achetée est une huile d’argan dont les amandons n’ont pas été torréfiés, elle est issue d’une première pression à froid ce qui permet donc une qualité supérieure sans la perte des propriétés dans une torréfaction quelconque (que l’on fait subir au fruit quand on veut obtenir la version alimentaire).

J’aurais pu prendre une autre grassouillette mais l’arganier a l’avantage d’être très fort contre la déshydratation, nourrissant au possible – avec une texture qui me plaît plus que celle de l’avocat, et d’être réputé pour son action anti-âge exceptionnelle grâce à son haut taux de vitamine E.

 

Elle est aussi très intéressante pour le dé-cou-lleté parce qu’elle va le PRO-TE-GER en formant un léger bouclier. Ces deux parties du corps sont très souvent exposées et peu promptes à produire du sébum nécessaire à leur hydratation constante, d’où la nécessité de palier à ce manque.

Moins la couche naturelle protectrice du body est disponible, plus tu vas craqueler comme une craquotte bon marché. Et tu ne veux pas de ça, on est d’accord.

A relire

 

Je sais que tout ce que je dis paraît tomber sous le sens, mais je vois trop souvent des vidéos où la bouille devient cette surface plane de laquelle personne ne dépasse.

Gribouille hors des limites seulement, le remède miracle contre les rides ou les crevasses, ce n’est pas essentiellement l’huile d’argan, mais de déjà considérer sa personne comme une surface ENTIERE à hydrater/nourrir/masser.

Et oui, ça prend un peu de temps au début, mais on a rien sans rien : c’est un peu comme la donzelle qui veut un fessier ferme et mange 300% de sa dose journalière en sucre depuis dix ans, si elle n’agit pas, elle aura beau penser très fort qu’elle aimerait reprendre le sport, on ne verra aucun changement.

Essaie au moins de descendre ta crème ne serait-ce que 3 fois par semaine, en augmentant la fréquence si besoin. De mon point de vue, c’est toujours mieux que rien.

 

PS: si ton huile d’argan pue (pas le naturel, mais qu’elle sent le crottin), pose-toi des questions sur ses véritables bénéfices, il est possible qu’elle ait d’abord voyagé dans les intestins d’une chèvre. Elle doit être assez claire aussi – pas foncée quoi.

PS2 : l’huile de camelia aussi est superbe en soin de dé-cou-lleté, plus sensuelle.

PS3 : je crée aussi mon mix crème visage inutilisée + grassouillette pour traiter mes mains, la phase hydratante du soin va permettre une pénétration plus rapide du mélange, avec des mimines douces à souhait à la clef.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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6 février 2017

Hurraw & Ballot Flurin, les belles découvertes pour mes babines

ABOUT
@hurraw lip balms (chai spice + cinnamon)
@ballotflurin baume de l’apicultrice

Pendant le mois de janvier, j’ai eu une sorte de réflexe idiot, je rajoutais un baume à lèvres à toutes mes commandes – comme quand tu chopes le paquet de chewing-gum quand t’attends à la caisse, j’avais ce genre d’automatisme. J’étais relativement dépitée parce que le traitement antibiotique commençait à sévèrement miner mes babines et que même sourire devenait pénible.

Déjà que tu ressembles à un steak qui se décompose sur place, si en plus te ne peux pas montrer que t’es contente d’avoir la ventouse dégommée, où va le monde ?

Les 3 baumes dont je vais vous parler ont été capables de surpasser ma condition actuelle. Ce qui signifie que si tu n’as pas spécialement un besoin pathologique de t’hydrater les lèvres matin-midi-et-soir, ils vont surpasser tes envies.

Et que si tu es en souffrance labiale,  je t’offre le graal de l’année sur un plateau d’argent. Comme ça, l’air de rien.

 

Hurraw tinted cinnamon +  chai spice lip balms

Je commence volontairement avec les deux sticks parce qu’ils sont des solutions que j’utilise plutôt en journée (quand je bosse et que je nettoie des machines, ou que mes mains traînent partout et je n’ai pas forcément envie de contaminer un pot avec mes doigts pleins des cracrasseries).

Hurraw! est une marque

  • vegan et cruelty free (cela va jusqu’au choix d’ingrédients qui n’ont à aucun moment été testés sur un animal, même pas par un fournisseur)
  • qui utilise des produits bruts (pas des machins estérifiés, par exemple), sans gluten-soja-ou beurre de karité (apparemment lié au risque allergique pour les gens qui ne tolèrent pas le latex), non toxiques (entendre = sans ingrédients chimiques, issus de la pétrochimie, ni parabens)
  • ils essaient de faire en sorte que la chaîne de production soit dans le respect du fermier-du distributeur-du produit comme des clients (ils n’ont pas la certification fair trade, mais ont des principes éthiques de base)
  • leurs ingrédients ne sont pas tous bio, pour la simple raison que la cire qu’ils produisent, par exemple, est issue de la cueillette libre de candellila. Ils essaient surtout de choisir les meilleurs matières premières avant tout, et tant mieux si le label suit
  • ils garantissent qu’ils sont sans OGM

Aussi, petit point qui m’a fait rire, mais qui montre à quel point ils poussent la réflexion jusqu’au bout, les tubes sont ovales… parce que ça tient mieux en poche qu’une forme ronde. Pas bête, Cunégonde.

 

Dans celui à la cannelle il y a : une infusion de racines d’alkanet (à la teinte rouge), de l’huile d’amande douce, de la cire de candelilla (protectrice), de l’huile de coco (réparatrice intense), de jojoba (équilibrante), du beurre de cacao (assouplissant de babine), de l’huile de ricin (pour une fois que c’est en bas de compo, elle permet de soigner les peaux les plus abîmées), de l’huile d’olive, de l’HE de canelle (pour une bouche repulpée et bien dodue), et un conservateur naturel.

Alkanna tinctoria (alkanet) infused *prunus amygdalus dulcis (sweet almond) oil, *euphorbia cerifera (candelilla) wax, **cocos nucifera (coconut) oil, *simmondisa chinensis (jojoba) seed oil, **theobroma cacao (cocoa) seed butter, *ricinus communis (castor) seed oil, *olea europaea (olive) fruit oil, cinnamomum cassia (cassia) bark oil, tocopherols (vitamin E).

 

Dans le chai spice, on retrouve : la même chose à l’exception de la teinture rouge en tête de compo, et l’ajout d’huile essentielle de cardamome en fin de liste ( pour la touche épicée)

Prunus amygdalus dulcis (sweet almond) oil, Euphorbia cerifera (candelilla) wax, *Cocos nucifera (coconut) oil, *Simmondsia chinensis (jojoba) seed oil, *Theobroma cacao (cocoa) seed butter, *Ricinus communis (castor) seed oil, Olea europaea (olive) fruit oil, organic flavors, Elettaria cardamomum (cardamom) oil, Tocopherols (sunflower)

 

Etant donné la panoplie qu’ils proposent, il y a de quoi convenir à tous les goûts, les odeurs sont d’ailleurs très fidèles à la description – forcément, c’est l’huile essentielle brute qu’on utilise.

Même si j’adore le rouge, parce qu’il est très légèrement teinté et que son parfum me plaît plus, je trouve que le chai est le plus efficace des deux (ça se joue à deux pattes de mouches et trois cuberdons, franchement).

Anyway, si tu veux du stick de qualité, c’est eux que je te conseille, pour la variété et la souplesse labiale. Ils durent pas mal de temps aussi, avec plus de 4 grammes dans chaque tube.

 

Ballot Flurin & son baume de l’apicultrice

Ce baume-ci a été le grand combat de ma vie. Fut un temps où je me mettais en tête de traîner mes savates dans toutes les boutiques bio de bruxelles pour le dénicher, mais à l’époque, rien que le reste de la gamme était accessible.

Pour tes lèvres, t’avais qu’à brouter ailleurs.

Sachez que j’ai récemment découvert Amazon. Et ses entrailles. Et qu’une lectrice et un commentaire entraînant mon imagination, je me suis vue cliquer sur acheter sans même cligner de la mirette. J’avais juste observé l’étiquette, la composition et tout me paraissait basique et sans surprise – tout à fait ce que j’aime.

La marque est 100% française, ne teste pas sur les animaux, et tend vers une production ayant le minimum d’impact écologique. Les produits contiennent les trésors de la ruche, pour mieux soigner les petits bobos et les rhumes, leur création la plus connue dans le monde de la beauté étant le baume de l’apicultrice.

 

Dedans il y a : de l’huile de tournesol, de la cire d’abeille ultra-fine d’opercule (28%, permet à la peau de respirer sans être occlusif), du miel de bruyère (5%, pour l’hydratation et la réparation), de l’huile de noyau d’abricot (lissante), de l’élixir de gelée royale à hauteur de 0,5%, de l’extrait huileux de millepertuis, de gentiane et d’edelweiss (pour le soin des crevasses, et un effet antioxydant spectaculaire).

Ce baume est une révélation de fifoudingue, je te montrerais bien ma danse de la joie  si je pouvais (tête qui dodeline, les bras ouverts dans une allégresse sans commune mesure) mais tu te contenteras d’un « WOW ». Je crois que le commun des mortels ne se rend pas bien COMPTE de la pénibilité de la quête du baume parfait.

Qui hydrate – repulpe – adoucit – ne laisse pas de dépôt blanc dégueu dans la commissure des babines – soulage – sent le miel de très loin – et a un excellent rapport qualité/prix.

Je pense en avoir trouvé un magnifique exemple et cette petite merveille m’appartient.

 

Je ne dis absolument pas qu’il s’agit du meilleur lip balm du monde – on a tous des ventouses aux envies qui diffèrent – mais je suis certaine que cette fois, on touche vraiment un bout de paradis.

En deux applications, il n’y avait plus la moindre trace de douleur ni de sécheresse, j’avais la bouche fringante d’une jeune fille en fleur. Et pourtant dieu sait que je m’étais battue pendant plusieurs soirs avec mes favoris habituels, qui rattrapaient à peine l’hydratation pour 10 minutes avant de se noyer dans une gorgée d’eau.

Le Ballot Flurin a le désavantage du pot, mais l’onctuosité de la matière, le côté crémeux quand on l’applique, le fini sur le bec qui rend heureux et me donne envie de te hurler au visage : « VA T’ACHETER CE BIDULE, RNUFNUFNU ! », parce que le graal existe enfin !

 

Ne me demandez pas de choisir, je suis du genre à me coller un stick sur le visage quand il fait jour et à tremper mes doigts dans un soin quand la nuit pointe son naseau.

Mais, tout de même, le baume de l’apicultrice est une tuerie de chez tuerie. Donc si tu es proche de la rupture épidermique, rue-toi sur lui plutôt que sur les deux autres.

Et quand tu l’auras dans les patounes, j’attends ton WOW.

 

Des bisous les Caribous !
Baumes Hurraw (un acheté, l’autre offert par @Lovelula)
Le baume de l’apicultrice, acheté sur amazon, aussi dispo sur @BallotFlurin

Caribouland
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1 février 2017

Gravity mud, le masque robot qui n’a rien dans le ventre

ABOUT
Gravity Mud / @glamglow

Les marques qui sont dans la surenchère, présentent partout, avec un logo un peu trop glam/pas classe/ni carré ne me donnent pas envie de tester un gramme de leurs gammes.

La faute au manque de subtilité, de grâce, tout en ayant l’impression qu’on m’arnaque sur la marchandise, il y a un surplus de too-muchitude qui me donne envie de regarder ailleurs.

Quand Glamglow a débarqué en Europe, j’ai ressenti ce besoin urgent de fuir les revues qui bavaient sur leurs fameux pots magiques, qui  soi-disant changeaient la vie et rendaient complètement gaga la planète entière – Madonna compris.

 

C’est lors d’un event, plus de deux ans après le buzz, qu’une représentante de la marque m’a posé un échantillon de leur Supermud sur le dos de la main, un masque purifiant censé réveiller/désincruster/et réduire l’oxydation. Elle bavait des feuillets de dossier de presse par la bouche pendant que ma patoune grattait de plus en plus fort sous le produit. J’ai fini avec une belle tache écarlate alors que la tige blonde continuait à chanter les louanges de son bidule révolutionnaire.

Dans toute l’effervescence du moment, j’ai eu l’impression qu’elle essayait de me présenter un cochon habillé en lingerie sexy, histoire de cacher la misère. Une femme hystérique dans le déni total du carnage épidermique qu’elle venait de me faire subir.

Quand le gravity mud est arrivé sur mes étagères, j’avais ce vague sentiment que mes autres soins allaient crier à l’injustice. Il apparaissait comme le vilain petit canard de la bande, la matière qui trônait dans le pot mauve n’évoquant rien de fiable ni naturel (blanc perle douteux à s’appliquer sur la trogne, la confiance règne Ginette).

Après un mini test sur la mimine et un tour sur Youtube (où un test sur deux occasionnait des plaques rouges monstrueuses) j’ai tenté le recouvrement facial total mais, sincèrement, si j’avais muté en orang-outang hilare après le traitement je n’aurais même pas été étonnée pour un sou.

 

Dedans il y a : de l’eau, du polyvinyl alcool (souvent utilisé dans les masques peel-off), de l’alcool dénaturé (l’idée c’est, au vu de ces deux ingrédients, que le reste soit un temps soit bien hydratant pour contre-balancer leur effet), du butylene glycol comme humectant (sinon l’eau se barre), de la glycérine (ha enfin !), un émollient, de l’hydrolat d’hamamelis (équilibrant cutané), de l’argile (reminéralisante). Ensuite, dans une ribambelle désorganisée : l’illite (pour la couleur en majorité), des extraits de guimauve (apaisante), d’argent colloidal (soulagement cutané, régénérant), des isoflavones de soja (possibles effets sur la pigmentation, le teint irrégulier et les rides), du sel d’acide hyaluronique (pour encore un peu d’hydratation), entre autres.

On notera aussi la présence de coumarin et bismuth oxychloride (qu’on retrouve dans certaines marques de produits de makeup minéraux) qui sont des allergènes potentiels.

Water, Polyvinyl Alcohol, Alcohol Denat., Butylene Glycol, Glycerin, Ethylhexyl Hydroxystearate, Hamamelis Virginiana (Witch Hazel) Water, Montmorillonite, Pentylene Glycol, Illite, Polysorbate 20, Canadian Colloidal Clay, Caprylyl Glycol, Althaea Officinalis Leaf Extract, Tapioca Starch, Chondrus Crispus (Carrageenan), Colloidal Platinum, Dipotassium Glycyrrhizate, Alcohol, Ascophyllum Nodosum Powder, Polysorbate 80, Polymethylsilsesquioxane, Hydroxypropyl Methylcellulose, Citric Acid, Lecithin, Pullulan, Porphyridium Cruentum Extract, Soy Isoflavones, Sodium Hyaluronate, Xanthan Gum, Fragrance, Coumarin, Disodium EDTA, Phenoxyethanol, Sorbic Acid, Potassium Sorbate, Bismuth Oxychloride.

Il s’agit, de très loin, du masque à la pire formulation jamais testé sur le blog (on lui donnerait presque une gommette).

D’abord parce que la base est relativement classique et sans intérêt, ensuite parce que les peaux sensibles crieront « au secours » à son toucher, et qu’enfin, ses ingrédients ne valent pas du tout 50 balles.

Si je continue à l’utiliser, c’est parce qu’étonnamment, c’est un peel-off hydratant (aucune plaque sèche, et l’effet frais à l’application est plus qu’agréable), de couleur argent (histoire d’avoir encore un relent de Nowel sur la bouille) et qui s’enlève très facilement par-dessus le marché.

Sauf que le gravity mud n’est pas énormément raffermissant, comme il le clame; la couenne a sûrement l’air plus fraîche et reposée comme une marguerite des prés, mais rien de franchement notable – il se pourrait d’ailleurs bien que l’effet flash soit du à la claque d’alcool dans la formule, plus qu’aux isoflavones de soja.

 

Comme, selon moi, les soins sont une affaire personnelle, je ne te retiens pas si tu as un besoin irrésistible de te tartiner d’une pâte qui ressemble au papier alu de ta cuisine, je comprendrai l’amusement (je vais sûrement finir le pot d’ailleurs, rien que pour cette raison).

Mais si tu pensais qu’il y avait un peu de magie et de révolution cutanée dedans, non non, on est dans le bon vieux masque conventionnel qui coûte trop cher pour les sensations qu’il procure – une fois passé l’émerveillement de se voir avec une bouille de robot, il ne reste plus grand chose à expérimenter. Pas d’odeur croquante ou craquante, pas de réconfort spécial, juste la satisfaction de pouvoir enlever le tout en une fois, sans rinçage.

Dans le genre funky, celui de Nominoë vaut largement plus le coup – avec son effet perlé couleur licorne arc-en-ciel – et au moins, les ingrédients sont à la hauteur de l’excellent résultat. Il t’apporte sur un plateau une peau repulpée comme une framboise obèse et dodue et un moment zen pendant la pose.

De loin ça me parle plus qu’un aplat métallique, c’est censé être doudou un bidule cosmétique !

 

Des bisous les Caribous !
Gravity Mud Glamglow, reçu, 50 euros

Caribouland
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26 janvier 2017

Coffee scrub & vanilla chai balm, ou la théorie du tapis de bain

ABOUT
The Body Shop Vanilla Chai beurre corporel
Joik Uplifting Body Scrub coffee & brown sugar


Quand je m’étais mise au brossage à sec (j’ai tenu 6-7 mois quand même, un gros effort de régularité de ma part, tu vois), j’avais remarqué que le glissage du jambon dans le legging extra-serré était bien plus aisé. Pas trop d’accros, pas de perte de bouts d’épiderme, je vivais une période glorieuse à ce niveau-là.

Et comme je n’avais plus trop d’aspect croco, je zappais souvent le graissage de ma divine escalope.

A la limite, une à deux fois par semaine quand l’été pointait le bout de son nez (pas le temps, il fait beau, de toute façon je vais m’enduire de filtres solaires jusqu’à la moelle), et un peu plus souvent quand les flocons tombaient du ciel (parce que les vêtements grattent, que ça irrite et que je me retrouve avec des gourmes de la taille de l’Islande si je laisse la terre en jachère).

Mais rien de très régulier.

Depuis que j’ai acheté un tapis de bain, il s’est passé quelque chose.

Je prends ma douche, je sors, je me sèche. Et la magie d’avoir un bout de moquette moelleux sous le panard induit un crémage de couenne dans mon cerveau. Me demande pas pourquoi. C’est devenu un automatisme.

Grand bien me fasse, parce que maintenant, ma personne est douce et veloutée, mais ça me fait surtout réfléchir sur le psychisme féminin : je ne me poserai plus de questions quand, frustrée parce que je ne trouve pas le sirop d’agave dans les étagères, je me mets à commander un tableau blanc aussi grand que moi sur internet.

Il fallait qu’un bout de tissu échoue sur le bord du bac de douche pour que je recommence à prendre soin de moi, c’est d’une logique. Mais au moins maintenant, je ne fais plus aussi souvent l’impasse sur mon baume.

Le gommage – Joik Uplifting cofee & brown sugar body scrub

OUI, tu peux/dois/devrais te gommer avant l’hydratation, avec n’importe quoi tant que la formule comporte :

  • des grains (le savon noir n’en a pas, je l’admets comme seule exception)
  • une phase grasse (et qu’elle soit d’origine naturelle ET entière de préférence, donc pas chimiquement modifiée)
  • un bon conservateur quand même, si c’est en pot – si c’est du homemade, utilise directement ta popote

J’ai choisi le Joik Coffee Scrub, mais j’aurais très bien pu vous conseiller Karmameju, ou encore Rituals (un chouilla de chimie mais teeeeellement sensuels).

Dans celui-ci il y a : Du café, du sucre, de l’huile d’olive et de l’huile de ricin. Ensuite, en moindre quantité, deux émulsifiants, un tensioactif (ça permet de mieux rincer), du beurre de cacao, de karité, et deux conservateurs.

ground coffee, sucrose, olea europea fruit oil, ricinus commuunis seed oil, ceteareth-15 (and) glyceryl stearate, stearic acid, theobroma cacao seed butter, butyrospermum parkii fruit butter, sodium benzoate (and) potassium sorbate;

Je l’ai encore utilisé quelques fois depuis le cliché, mais je trouve que le niveau ne descend pas si vite. On sent le café, les grains, un côté très sablé sans être agressif et avec juste ce qu’il faut d’huile pour la souplesse.

Rien que pour le plaisir de se gommer avec une texture brune qui donne l’impression d’en foutre partout, je l’adore – ah non, ce n’est vraiment pas un produit pour les personnes qui sont esthétiquement rebutées par la vision d’une eau brune qui s’écoule de leur corps.

Il a aussi l’avantage d’un prix raisonnable, d’une bonne composition et d’une origine scandinave (la forêt, le froid, les cerfs et les doudounes), donc oui, Joik crée d’excellentes bougies naturelles, mais la gamme skincare a l’air pas mal non plus.

Je l’utilise environ une fois par semaine, parfois juste sur les jambes, mais en majorité sur tout le corps, histoire de préparer la peau avant de l’hydrater (je vois pas pourquoi tu le ferais pour le visage, mais pas pour ton body) – mais dans l’absolu faudrait que je reprenne mon savon noir et le gant kessah, c’est ce qu’il y a de plus efficace pour retrouver un épiderme satiné.

La crème – The Body Shop beurre corporel Vanilla Chai

Bon, j’ai repris ma technique ancestrale du pré-quadrillage du corps en posant du baume un peu partout puis en étalant vite fait bien fait.

Il y a de l’économie de temps, on apprend à mieux estimer sa surface corporelle, et quand bien même y en aurait trop, les pieds et les mains raffolent des surplus.

Pour le moment, je ne fais pas du tout dans l’originalité, j’ai choisi un simple beurre corporel The Body Shop à la senteur Vanilla Chai (haha, « un bête beurre », c’est cela oui).

Dedans il y a : de l’eau, du beurre de karité (classique, très nourrissant), de la glycérine, de l’huile de soja. Ensuite, plic-ploc, des émollients, du beurre de cacao, d’huile de noix du brésil, du silicone, de l’huile de sésame, de babassu (va permettre un effet protecteur), du parfum, de la cire d’abeille, et enfin des conservateurs et de l’extrait de vanille, entre autres.

Aqua/Water/Eau, Butyrospermum Parkii Butter/Butyrospermum Parkii (Shea) Butter, Glycerin, Glycine Soja Oil/Glycine Soja (Soybean) Oil, Cetearyl Alcohol, Glyceryl Stearate, PEG-100 Stearate, C12-15 Alkyl Benzoate, Theobroma Cacao Seed Butter/Theobroma Cacao (Cocoa) Seed Butter, Ethylhexyl Palmitate, Bertholletia Excelsa Seed Oil, Dimethicone, Sesamum Indicum Seed Oil/Sesamum Indicum (Sesame) Seed Oil, Orbignya Oleifera Seed Oil, Parfum/Fragrance, Cera Alba/Beeswax/Cire d’abeille, Benzyl Salicylate, Caprylyl Glycol, Phenoxyethanol, Xanthan Gum, Disodium EDTA, Tocopherol, Sodium Hydroxide, Vanilla Planifolia Fruit Extract, Cinnamal, Citric Acid, Caramel, CI 15985/Yellow 6.

Les crèmes The Body Shop sont toutes sensiblement les mêmes, ont quasiment toutes la même formulation et à part pour quelques ingrédients et l’odeur, rien ne change des masses.

La seule différence réelle est au niveau des parfums : variés, gourmands, ils sont tellement addictifs qu’on en mangerait.

Celui-ci est une édition limitée sentie pendant le début des soldes d’hiver, l’affiche « 50% » s’étalait en grand devant ma bouille, c’était le moment de refaire des stocks. Pour finir je n’ai acheté qu’un exemplaire mais demain je vais aller m’en reprendre d’autres en mode razzia (le prix est encore descendu, c’est vraiment donné).

En gros, j’ai l’impression de sentir la vanille, d’être une crème fouettée, une gourmandise lactée, une boisson chaude. Un délice pour les papilles, ça embaume, ça parfume, les draps « sentent comme toi » le lendemain, il n’y a pas à dire, il laisse une trace. Un peu comme ce genre de cocon olfactif que je veux bien déposer sur moi dès que j’ai le moral dans les chaussettes.

Qui plus est, il est dans le top 3 de ces rares produits qui arrivent à garder ma peau souple SANS PLAQUES SECHES pendant au moins 24h, une petite tuerie en pot dont j’abuse sans me priver.

Je crois que j’aurais pu, à la place de vous évoquer deux soins, vous dire que toute ma routine du body a bien repris depuis que j’ai un vrai tapis de bain. Mais encore une fois, je ne suis pas sûre que tout le monde comprenne le raccourci (si oui, tu obtiens la gommette de caribou-dingue, bravo !).

Anyway, licorne dodue, t’attends quoi pour te graisser les patounes ?

Des bisous les Caribous !
Joik Uplifting coffee & body scrub, reçu, 16 euros sur Love Lula
Baume Corporel The Body Shop, édition limitée, acheté 12 euros, mais moins cher pour le moment

Caribouland
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12 janvier 2017

Herbfarmacy refining cleanser, le baume du débutant

HERBFARMACY refining cleanser / @LoveLula

Avec tout ce qu’on branle sur nos blogs et youtube et le stagram et le twitteur, tu penses qu’on a encore le droit de venir clamer « je suis une débutante » ?

Non.

Même la petite midinette s’y connaît sûrement plus en crochet que sa grand-mère au même âge, la faute au système qui donne beaucoup d’infos sans les trier, on est pluri-capables, sans spécialité, des touche-à-tout qui se passionnent pour le lancer de « ah oui, je connais » – quand tu sais de quoi tu causes, t’es IN. Quand tu n’en a pas entendu parler, t’es OUT.

C’est aussi pour ça que je suis POUR l’apprentissage silencieux, ça te permet de rester chez toi sans te taper la honte, mais au moins demain, tu pourras lancer un « ha, j’en ai déjà entendu parler » ni vuch nich connuch.

 

Bref, quand j’étais une débutante dans le skincare (le genre qui utilise un gommage visage à grosses billes chaque jour « pour avoir la peau bien nette  » – quand je me scalpais, quoi), j’osais bruyamment poser des questions, je m’en fichais un peu du bazar d’être en deçà de la moyenne de connaissance couennale, j’avais envie de savoir comment je pouvais prendre soin de ma bouille comme une pro et j’emmagasinais tout ce que ces « chercheuses de bien-être » pouvaient bien me balancer.

Aujourd’hui, si tu oses demander ce qu’est une éponge konjac, tu risques la pendaison par fil dentaire.

 

Dans le toutim, j’aurais aimé – chose peu souvent arrivée – qu’on me guide à l’époque vers des produits basiques ET sensoriels. Pas les simples qu’on utilise en cas d’allergie / d’hypersensibilité passagère, pas ceux qui ne coûtent pas cher et nous enlèvent tout plaisir mais font leur boulot. Ni encore ceux « dont les ingrédients sont hors de prix, mais faut bien vendre sa famille si on veut des résultats cutanés, M’dame Donzelle ».

J’aurais juste aimé découvrir un soin original qui me ravisse plutôt que de mimer tout le monde et me ruer sur l’eau micellaire.

 

C’est un peu de tout ça qui m’a traversé l’esprit quand j’ai utilisé le refining cleanser pour la première fois, l’insatisfaction de l’époque a bêtement plié bagage en me laissant avec un regret de moins et une bouille ravie et crémeuse au-dessus de l’évier . J’aurais pu mettre le Liz Earle dans le même panier, sauf qu’il a le désavantage d’être moins old school et de sentir le spa – moi j’aime, mais tout le monde n’a pas une addiction pour l’eucalyptus, je crois. 

 

La marque / Le produit

La marque Herbfarmacy a obtenu le label « soil association organic », ses produits sont garantis cruelty free, sans ogm, avec des ingrédients issus en majorité de l’agriculture biologique (il y en a moins dans les crèmes visage par exemple, qui ont un émulsifiant non bio mais dérivé d’une plante, parce qu’ils n’ont pas pu faire autrement pour présenter une texture valable) et avec une production dans le respect de la biodiversité – pour les vegan, attention, certains de leurs produits contiennent de la cire d’abeille, les autres sont ok.

En gros, je n’ai pas craqué pour toutes ces raisons, mais c’est toujours bien de savoir qu’on n’a pas tué toute une écosphère et trois vaches en achetant son petit nettoyant.

 

Dans le refining cleanser, on trouve : de la camomille (bonjour toi, fleur du bonheur apaisante), de l’huile d’abricot (parfaite pour les peaux sensibilisées), de ricin (pour la réparation), de l’huile de tournesol, un agent nettoyant doux, de la cire d’abeille protectrice (c’est souvent elle qui laisse cette impression plus ou moins hydratée de la peau après le rinçage), de la glycérine hydratante, de l’extrait de racine de marshmallow et de calendula (pour soulager les irritations), de l’aloe vera (en poudre réhydratée, mieux que rien), du romarin pour tonifier, du géranium rosat pour régénérer et de l’ylang ylang pour revitaliser la couenne, entre autres.

Le phenoxyethanol clashe un peu avec le reste, mais sinon rien à redire.

Aqua (Water), *Chamomilla recutita, *Prunus armenica kernel oil, *Ricinus communis seed oil, *Helianthus annuus hybrid oil, sodium stearoyl lactylate, *Cera alba, cocoamidopropyl betaine, +glyceryl stearate, +glycerin, cetearyl alcohol, tocopherol, *Althaea officinalis root extract, *Calendula officinalis flower extract, *Aloe barbadensis leaf juice powder, *Rosmarinus officinalis leaf extract, *Pelargonium graveolens (Rose geranium) oil, *Cananga odorata (Ylang ylang) flower oil,  lactic acid (from sugar), phenoxyethanol, benzyl alcohol, potassium sorbate, *citonellol, *geraniol, *limonene, *linalool, *eugenol (Last 5 essential oil components) * = Organic + = Organic origin

 

Quand je dis qu’il me fait penser au parfait produit pour débutant c’est qu’il :

  • ne laisse pas un film gras outrageux – la peau est douce, mais sans surplus
  • a une odeur aromatique lactée, loin des fragrances plus roots qui divisent le public, ça change un peu
  • est efficace sur le mascara comme tout le reste du makeup
  • il se rince TRES facilement avec le muslin cloth fourni avec (pas besoin de plus de deux trois passages pour enlever le gros du gras, il disparaît super vite, jamais vu ça)
  • il ne coûte pas excessivement cher – environ 18 euros / 100ml mais se vide lentement
  • je le tolère mieux que la plupart de mes nettoyants depuis que j’ai commencé mon traitement antibio contre l’acné

Il a un côté très facile d’utilisation et se fond parfaitement sur la peau sans qu’elle le boive, donc ça laisse du temps pour bien masser à son aise. Et surtout, la composition du refining cleanser est a priori l’amie de 99% des couennes et d’autant d’addicts des ingrédients gentils pour le minois comme pour la terre.

 

Si vous n’avez encore jamais testé les crèmes démaquillantes, je vous le conseille à 1000%, il pourrait même vous donner envie de tomber (comme moi, quelques années plus tôt) dans la marmite des textures de plus en plus grasses, jusqu’à devenir un humain-huile.

Pour les blasés des baumes, il vous plaira aussi, mais plutôt comme une solution moins onéreuse que votre doudou chéri qui coûte une blinde, parce qu’on n’a pas tous les moyens d’investir chaque mois 500 lingots d’or dans un soin dégommeur de maquillage. On doit rester des goumiches et goumiche-men raisonnables,  

Enfin, pour les peaux sensibles qui n’aiment pas trop quand ça colle sous les doigts, il sera également parfait pour vous.

En résumé, je tourne en rond tu vois, c’est un soin pour tout le monde, c’est aussi simple que ça.

PS : au cas où ce n’était pas assez clair et que tu es vraiment un débutant de chez débutant, oui tu peux utiliser le refining cleanser comme démaquillant + nettoyant. 😉

 

Des bisous les Caribous !
Produit reçu par LOVE LULA (thanks !)

Caribouland
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