16 mai 2016

Body Oils

ABOUT
RENE FURTERER huile sèche sublimatrice 5 sens
NAJEL Elixir aux trois huiles
ELIZABETH ARDEN Eight Hour Cream All Over miracle Oil
L’OCCITANE Huile Parfumée Néroli Orchidée
bodyoils

Tu me vois venir à 10km avec mes pots d’huiles diverses et mon sourire hagard de fille tombée dans un macérât d’olive quand elle était petite.

Je suis une grassouillette dans l’âme, et je ne n’arrêterai JAMAIS de vous en parler.

Parce que, de tout ce que vous pouvez trouver sur le marché, c’est la matière première la plus pénétrante dans la peau, donc la plus à même de vous rendre un épiderme satiné, celui que les gels douches décapants et le manque de temps vous ont  gracieusement volé, sans notice, sans petit mot sur le frigidaire pour prévenir du carnage.

 

Le grand avantage des body oils, c’est qu’elles sont multi-usage : sur le visage (avec restrictions, que l’huile de base convienne à votre type de couenne), sur les cheveux (voir l’oil therapy), sur le corps (si t’es ne faignasse de première, je te conseille de lire mon article pour les lazy de la routine corporelle), sur les cuticules en fer forgé, comme base pour un gommage maison (dans ce cas, autant prendre une version pure pas trop chère, comme celle de coco – qui sent merveilleusement bon).

Dans ma petite valise quotidienne, j’en ai quatre pour le moment : toutes sont des mélanges, parfumées, et aux usages complètement différents. Comme quoi, d’un liquide à l’autre, on peut totalement changer de catégorie d’application.

 

La plus pure // L’élixir aux trois huiles de Najel

C’est celle que j’utilise pour me masser les cuisseaux depuis que j’ai commencé ma cure de ventouse anti-cellulite (le machin bleu qui ressemble à une coupe menstruelle mais se charge de décrasser les jambons engorgés).

Elle est un mix d’huile d’amande douce, de nigelle, et d’olive, ajouté d’un antioxydant naturel. Le flacon vante une odeur de fleur d’oranger, je suis d’avis que ce doux parfum est allé voir ailleurs, je sens surtout le cumin noir qui flotte comme un petit génie vicieux en arrière-fond.

De la troupe, c’est celle qui hydrate le plus en profondeur (on n’oublie pas qu’une grassouillette contre la déshydratation aussi par défaut en fortifiant le ciment intercellulaire et donc en empêchant une déperdition d’eau inutile)(en gros tu te tartines, puis tu bois ton Evian tranquille), mais elle ne conviendra clairement pas à celles qui cherchent un soin « oup’s je suis partie« , elle est d’une lenteur d’escargot au niveau de l’absorption.

NB : elle ferait un excellent bain d’huile, l’amande douce est un très bon fortifiant capillaire, la nigelle réputée pour soigner les maux pelliculaires (entre autres), et l’huile d’olive la reine dorée méditerranéenne de la brillance et de la nutrition.

 

La plus capillaire friendly // Elizabeth Eight Hour Cream All-Over Miracle Oil

Découverte par hasard pendant un évent Elizabeth Arden, j’ai été étonnée de voir que la marque vendait certains produits pour la peau à la composition plus qu’appréciable (quand on aime bien le naturel et qu’on est habitué au grand écart conventionnel/bio, s’entend).

Elle sent la pastèque – ou un truc frais et juteux, un peu floral, un bonheur fruité quoi, et est un VRAI plaisir à appliquer sur les longueurs en finition. Il en faut très peu, elle laisse un doux parfum et n’alourdit pas du tout la coiffure.

Dedans on trouve une base d’huile de riz pour une excellente émollience, de pépins de raisin (connue pour son excellente pénétration cutanée et son pouvoir antioxydant), et enfin la précieuse huile de camelia que je traque depuis des plombes en version pure, réputée pour être une grassouillette magique pour le soin des cheveux, qu’elle rend doux/brillants/lisses.

C’est devenu mon passage obligé une fois que ma touffe est sèche, une petite pression et pouf pouf sur les pointes et la masse, elle remplit très bien la mission d’adoucisseur capillaire, c’est d’ailleurs le seul usage que je lui réserve.

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La plus sèche // René Furterer Huile sèche sublimatrice 5 sens

Aaaaah, la recherche d’huile qui pénètre en un clin de mirette et se laisse oublier sur la peau. De toutes celles testées jusqu’à présent, je pense que celle de René est la plus sèche de chez sèche dans ma salle de bains.

Bon, au niveau des ingrédients, c’est sûrement celle qui va apporter le moins de bénéfices nets, elle contient essentiellement des composants chimiquement modifiés (pas de silicones ceci étant dit), MAIS, on retrouve quand même en milieu de liste de l’huile d’avocat / carthame / amande douce / ricin / jojoba, un mix à la fois assouplissant et réparateur.

En gros, on ne l’achète pas pour son côté nature (laissé au coin de la rue, entre la boulangerie et le supermarché), mais plutôt pour sa facilité d’utilisation et son parfum de vacances ensoleillées – sans ylang-ylang, ni monoï, ni vanille, pour éviter la redondance.

Elle donne un très beau côté satiné à la peau et je l’utilise essentiellement quand les beaux jours arrivent et qu’il fait si chaud que la simple pensée de m’hydrater la couenne me donne des sueurs froides et glissantes. Puis, comme elle donne un aspect glowy immédiat, c’est tout bénef’ de la dégainer quand la saison des épaules nues débarque.

 

La plus délicieusement parfumée // L’Occitane huile parfumée Néroli Orchidée

Graou.

C’est tout ce qui m’est sorti de la bouche quand je l’ai essayée au sortir du colis. Je suis rarement fan des huiles parfumées parce qu’elles sont souvent imposantes, olfactivement parlant, et me donnent l’impression de me mouvoir avec un paquet de fleurs qui me sortent par les pores.

Ici, on est dans un bain de douceur, un néroli qui n’est pas trop guimauve, même plutôt vert, l’association avec l’orchidée rend l’ensemble absolument délicieux et très cocooning.

Pareil que pour l’huile 5 sens de René Furterer, on ne se la procure pas pour ce qu’il y a DANS le flacon (composition sans intérêt), mais bien pour ce qui en sort, elle est également assez sèche pour convenir à celles qui détestent avoir l’impression d’être un filet de poulet au fond d’un poêlon gras.

En gros, elle nourrit bien, elle rend heureux en se glissant dans les naseaux, que demander de plus ?

Seul bémol (bah oui) : elle coûte 28 euros pour 75ml et j’ai déjà vidé un dixième du flacon en une semaine. Les 100 ml habituels auraient été plus que bienvenus.

 

En conclusion je dirais que toutes les huiles pour le corps ne sont pas forcément à utiliser sur l’entièreté du body. Certaines auront des ingrédients plus intéressants pour une zone ou l’autre, d’autres une dimension confort non négligeable. Suffit de regarder au dos du flacon, de déchiffrer, de réfléchir, et de… bon okay, étales-toi le bidule sur le parchemin et va glisser sur la banquise.

Je passais juste par-là avec mes bidons d’huile de mamma italienne.

 

Des bisous les Caribous !
Huile L’Occitane + René Furterer + Elizabeth Arden offertes par les marques
Huile Najel offerte par Sebio

Caribouland
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11 mai 2016

Après 6 mois de soins non naturels, comment va ma perruque ?

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Il y a un peu plus de 6 mois de cela, j’ai arrêté de me laver les cheveux avec des soins naturels. Comme ça.

Complètement jetée dans ma propre caboche, je voulais reprendre le chemin en sens inverse histoire de voir si ma touffe allait subir le grand désarroi du cheveux gras qui pique du nez à force de n’être en contact qu’avec des ingrédients non issus du cul d’une plante.

Pour bien commencer, j’ai du mettre de côté ce qui faisait mon bonheur jusque-là : la poudre de shikakai et son odeur de foin et le henné en priorité. Ainsi qu’une ou deux bouteilles de shampoings bio dont je ne me souviens même plus.

Exit mes teintures naturelles et mon wash-wash qui sent la campagne, retour à la case zéro du consommateur de base, celui qui va s’approvisionner au supermarché en rêvant d’avoir la même cascade brune que Nabila sur les épaules.

J’ai essentiellement gravité autour des marques Garnier, Elsève de l’Oréal et Dove, sachant qu’a priori leurs produits m’avaient déjà convenu par le passé (pas folle la loutre).

 

Premier constat : ça coûte plus cher parce qu’on en veut plus

Vous allez rire, mais acheter ses soins en supermarché m’a, au final, coûté plus cher que mes shampoings bios. Ces derniers s’utilisaient avec parcimonie et ne descendaient pas à une vitesse folle quand une bouteille d’Ultra-doux se siphonne facilement en deux petits mois. Et un exemplaire ne suffisait pas. Du coup j’ai récidivé dans les rayons toutes les trois courses. Pour varier. Vala.

Deuxième constat : ça sent bon

Y a rien à dire là-dessus, tout ce qui se trouve en GMS sent le propre, la fleur qui galope, la douceur d’un marshmallow, on en redemande tellement les cheveux s’imprègnent de l’odeur au-delà du lavage.

Troisième constat : les lianes sont douces et le wow effect est quasiment toujours immédiat

On a moins de chance de se retrouver avec une tignasse électrique et rêche avec ce genre de produits, ils apportent tous (ou quasiment) un lissage de la fibre et un effet badaboum directement visible au séchage. Vaut mieux prendre du non bio que du bio quand on veut avoir un résultat direct.

 

L’évolution des wash-wash

J’ai les cheveux compliqués, de base : la racine qui graisse un peu après 4-5 jours, les pointes qui font grise mine quand je ne les chouchoute pas assez avec des bains d’huile, en rajoutant sur la choucroute une dermite qui va et vient selon les saisons et une tendance à développer un cuir absolument dégueulasse une fois par mois, sous l’effet des hormones (apparemment y a que moi qui le voit, mais ça me dérange).

On peut dire que je suis un cas classique de donzelle aux cheveux mixtes et sensibles, je dois également porter une attention particulière à leur chute, j’ai eu des épisodes où j’avais quelques trous sur le crâne, peu esthétique quand on est une goumiche.

 

Dès le premiers mois, j’ai assez vite remarqué que je devais un peu plus souvent me laver la tête.

Quand je tenais presque une semaine auparavant, c’était vite devenu nécessaire de me shampouiner la caboche tous les 3 jours maximum, une réduction significative de l’espacement entre deux wash-wash que j’avais durement gagné avec mes cures naturelles.
Tous mes efforts partis à la poubelle.

Jusqu’à ce jour, ça n’a pas changé, j’en suis toujours à deux shampoings minimum par semaine.

 

Tout le long du test 

  • j’ai perdu pas mal de mes ondulations : c’est inévitable, plus on utilise des soins gorgés de polymères et silicones, plus la structure de la fibre se fige. Je n’avais pourtant pas une impression de lourdeur sur le crâne et dus dire au-revoir à mes précieuses bouclettes d’amour dès le deuxième mois
  • j’ai tendance à prendre bien plus de shampoing dans la paume : je ne sais pas à quoi c’est du, si le parfum joue un rôle addictif ou que j’ai perdu ma notion des quantités en passant du côté obscur de la force, mais j’ai bel et bien remarqué que je ne lésinais pas sur la quantité de produit que j’utilisais. Et promis, je n’essaie pas d’en gober dans ma bouche au passage
  • ma dermite est latente : je n’ai pas eu de crise à proprement parler, pourtant j’ai souvent eu cette impression d’avoir un syndrome précurseur en continu sans jamais passer le cap de « raaaaah, j’ai envie de m’arracher le scalp au coupe-ongles ». Un peu comme un éternuement qui reste ad vitam aeternam dans le naseau
  • j’ai eu des épisodes pelliculaires : et moi la pellicule, je la voyais rarement parader quand je me mitonnais ma petite mixture indienne. Par contre c’était très aléatoire, presque anecdotique, rien à voir avec un état pelliculaire persistant
  • les après-shampoings n’étaient pas forcément nécessaires, mais j’aimais bien me tartiner de masques. Sans, c’était doux, avec, c’était de la queue de lapinou
  • toutes les marques se valent plus ou moins au niveau du rendu : à mon sens, seul mon nez sniffant les flacons m’a vraiment guidée dans mes choix, je n’ai pas forcément trouvé qu’un shampoing volume ou un nutritif avaient un résultat fondamentalement différent (et puis c’est pas leur extrait de fruit minuscule en fin de compo qui va changer ton type capillaire en un passage sous l’eau)
  • mes cheveux n’ont pas été de pire en pire : malgré l’espacement entre les lavages qui s’est réduit, je n’ai pas forcément vu un changement radical au niveau du cheveu en lui-même. Ils sont toujours beaux, visuellement parlant, et pas abîmés sur les pointes (même en continuant à les lisser avec mon petit Remington)
  • ils n’ont pas fort poussé : et c’est là que le bât blesse, parce que j’ai la preuve visuelle que tout ce qui est naturel apporte réellement un plus au niveau de la pousse. Pourtant je suis sous traitement de vitamine B2 (une vitamine qui me permet d’endiguer les crises de migraines, avec comme effet secondaire des ongles fortifiés et une perruque d’enfer), mais l’accumulation de chimique au niveau de la racine a du avoir un impact d’une manière où d’une autre sur la croissance naturelle de ma précieuse touffe
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Très honnêtement, je m’attendais à une catastrophe capillaire incroyable.

Et finalement, je suis mi-figue mi-raisin, parce que, la pousse mise à part (bon d’accord, c’est un big deal), je n’ai pas forcément souffert du changement. Certes, on se lave les cheveux plus souvent, on s’expose donc davantage à des agents potentiellement agressifs, trop gainants, obstructifs,  on ne doit pas s’attendre à trouver le miracle dans la fontaine.

Mais je n’en suis pas à courir nue dans la rue en hurlant avoir perdu ma dignité capillaire pour toujours.

 

Sur plusieurs années consécutives, je suis certaine que l’impact sur la croissance m’aurait bien emmerdée, je n’ai déjà pas énormément de masse, si en plus ça se met à pousser à l’envers, je suis vernie.

J’avais un peu peur de perdre la brillance – mes cheveux reflètent bien la lumière naturellement (comme ceux de Barbie, oui), mais je n’ai pas perdu un carat de ma perruque diamant.

 

J’ai voulu me lancer dans ce test parce qu’il y a toujours autant de piaillements à propos des produits chimiques/naturels, et je voulais voir par moi-même si, sur un laps de temps raisonnable (6 mois), je pouvais déjà me rendre compte toute seule de l’impact de ces gelées moussantes sur mon crâne.

J’en reviens donc à mon opinion de départ : un peu de temps en temps, ça va, avec des alternatives bio qui n’assèchent pas et ont une bonne balance d’agents hydratants dans la formule. Mais encore et toujours conserver les après-shampoings et masques conventionnels quand je veux sentir des patounes de lapin frôler mon visage.

Je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas formellement attachée à un camp ou l’autre, j’ai énormément besoin de cette notion plaisir, de rentrer chez moi et de buller sous la douche avec un produit qui sent bon / lave en une fois / continue à sentir la fleur sur la perruque. Que ce soit naturel ou pas, faut juste que ce soit efficace.

J’aurai toujours une bonne jambe du côté de la cosméto bio pour la simple et bonne raison que de me laver les cheveux est une institution GIGANTESQUE dans ma routine de soin et que je ne peux pas concevoir d’avoir le tif qui fait demi-tour dans son follicule pileux.

Je veux que ça fleurisse, que ça soit la jungle sur ma petite tête.

 

Y en aura sûrement pour dire que je n’avais qu’à lire les magazines féminins pour savoir que les soins de GMS sont une poisse pour le crâne, qu’ils le rendent gras, moche et sans vie.

Bah non, je te dis, moi j’ai juste constaté plus de lavages et moins de pousse. Comme quoi un peu d’empirisme, ça peut nous apprendre des choses utiles aussi.

Psssst ! Au cas où tu cherches un shampoing pas cher, l’Ultra-doux à l’Huile d’olive est top top top !

 

Des bisous les Caribous !
Tous les produits en photo ont été achetés par moi-même, olé.

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9 mai 2016

La terracotta

About Terracotta Guerlain 4 Seasons 00NUDE
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Dans l’inconscient collectif, la terracotta évoque cette poudre bronzante qui donne l’air à tout un chacun d’avoir fricoté avec un Casimir trop entreprenant. L’effet autobronzant dégueulasse guette au coin de la rue, on essaie d’éviter un maximum la fameuse traînée orange de ces produits de teint des années 90 depuis que la vague de nude a envahit les rayons.

Quand j’ai voulu sauter le pas pour m’acheter ce produit culte, je n’ai même pas été faire de swatch en parfumerie (toujours cette peur indescriptible de se faire happer par une vendeuse sous-informée et maquillée comme un habitué de carnaval), j’ai préféré offrir le bidule.

Pour l’anniversaire de ma Mouman.

Pour information, depuis que je connais son rituel de maquillage, j’ai la douce impression qu’elle mange les poudres de soleil et saupoudre ses pâtes avec un peu de bronzer par-ci par-là. Peau mate oblige, ou envie démesurée « d’avoir bonne mine », elle s’en tartine à qui mieux-mieux sans jamais avoir passé la barrière du too much. Donc je suppose que d’une manière ou d’une autre, il doit y avoir un peu de magie dans le boîtier pour qu’elle ne se rate quasiment jamais.

Même si je m’en mêlais, mes conseils lui passeraient joyeusement au-dessus de la gambette, alors je ne dis rien.

 

Vu la vitesse de réaction peu commune qui me caractérise quand il s’agit d’un achat, deux jours plus tard, j’avais commandé la même version qu’elle, mais pour les peaux claires comme un cacheton.

Le quadrant s’utilise un peu comme tu le sens : tu peux juste prendre du rose pour apporter un coup de blush (seule couleur légèrement irisée), soit faire comme moi, et tournicoter sur toute la surface pour avoir un maximum d’effet.

 

Considérations générales :

  • l’accessoire utilisé est important : avec certains de mes pinceaux, je n’arrivais à pratiquement rien prélever, alors que d’autres se gorgeaient rapidement de pigments
  • elle m’a réconciliée avec le talc : je le répète depuis un bail, mais un ingrédient seul ne va pas déterminer votre tendance à boutonner ou non à l’utilisation. Clairement, comparé à la poudre matifiante de Gemey (la créatrice de plaques de chtars, represent), celle-ci est passée comme crème. Pourtant, elles ont le même ingrédient de base
  • elle est magnifique : je n’ai JAMAIS été aussi contente d’un produit « pour réchauffer le teint » comme je le suis avec cette Terracotta, elle tient toute la journée et ne se fait pas sentir
  • elle est teeeeeellement modulable : vu qu’il y a une déclinaison de 4 couleurs, on peut évoluer vers un fini « minois bronzé », comme « bouille qui vient à peine de prendre le soleil dix minutes en terrasse ». Y a de quoi jouer avec pendant des heures

 

Par la porte ou par la fenêtre, réveillée ou pas de grand matin, avec peu d’inspiration ou créative, j’ai toujours été comblée par la beauté du rendu du quadrant.

Je comprends maintenant pourquoi ma Mouman mange ses poudres de soleil Guerlain à une vitesse folle : elles sont addictives.

J’avais certes couiné au moment de payer, mais je l’ai utilisée sans discontinuer (ou presque) jusque maintenant et 5 mois après son arrivée dans ma trousse de makeup, seul le G incrusté au centre a disparu.

 

J’en ai grandement marre de passer mon temps sur le site de la marque. De baver comme une idiote en voyant leurs parfums et l’aura que dégage leurs packagings. A chaque fois, je faiblis jusqu’au craquage, je me sens comme une vieille tartine molle qui trempe dans du lait et se désintègre en petits morceaux mous quand on me laisse trop traîner sur internet.

En tout cas, y a pas photo, j’ai trouvé MA terracotta, mon objet fétiche dans cette catégorie et je n’ai même plus envie d’en tester d’autres (dit la fille qui change d’avis comme de mascara) vu qu’elle me ravit sans limites.

 

Si vous avez la peau d’ange ou de chocolat, je vous conseille la 4 seasons sans hésiter, histoire de mettre tout le monde d’accord sur le fait que vous avez VRAIMENT un joli teint.

Et ne plus effrayer les voisins qui vous confondent encore avec un zombie quand vous sortez de chez vous après une longue nuit sans sommeil. Le bronzer c’est la vie, you need this in your life.

 

Des bisous les Caribous !
Terracotta 4 seasons 00 NUDE, achetée 60 euros

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4 mai 2016

Un slip to sleep, ou l’orgie de la soie

About Slip Pure Silk Sleep Mask par SLIP
Plus d’infos sur la soie dans l’article sur la taie
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Mhandieu ce que je suis faible comme un bambou pourri.

J’ai eu le réflexe du hibou qui fond sur la souris tapie sur le sol, un clic sur un site web et mon attention a été titillée, chatouillée par un accessoire TEN-DAN-CEUH. J’ai regardé d’un peu plus près. J’ai prétexté que de toute manière, il était nécessaire que je le commande parce que je ne trouvais plus celui de chez Etam, et en dix minutes, j’étais perdue, la lèvre en sang à force de la mordre d’impatience, attendant patiemment que mon compte Paypal se charge.

Je voulais un slip to sleep. J’ai eu un slip to sleep.

 

Loin de moi l’idée d’égarer le lecteur comme une biche en pleine forêt, Slip est une marque de textiles en soie pour dormir (complètement superflu, mais la femme excelle pour s’inventer des besoins)(du genre « je n’ai plus de shampoing, je vais m’acheter des bottes »).

Je n’ai donc pas craqué pour une culotte à 40 boules, mais pour un masque pour les yeux, histoire de dormir tranquillou le matin – en faisant formellement abstraction du chien du dessous qui hurle, et du coupe-haie du voisin qui n’en a toujours pas fini de construire un Disneyland de la marguerite dans son jardin. Celui-là même qui guide sa femme sur la pelouse quand elle tond pour être sûr qu’elle reste bien en ligne droite avec la carriole.

La vie de retraité a ses joies.

 

Toujours est-il que, ce tintamarre mis à part, je n’ai pas de tenture sur le velux de ma chambre (excuse numéro 1). Il donne quasiment directement sur mon lit et de nuit comme de jour, je peux avoir le soleil montant comme la lune scintillante sur ma bouille. Ca passe en hiver, mais en été c’est un coup à se réveiller avec les poules et à se mettre à couiner comme un coq à 6h tapantes.

En excuse numéro 2, je me disais que ça donnerait bien avec ma taie en soie, que j’adore, qui me ravit, et dont je ne compte pas changer dans les années à venir (faudrait que je me trouve un prétexte pour m’en acheter une nouvelle « parce que tu sais, je n’aime pas attendre entre deux lavages même si ça sèche en 1h de temps »).

La dernière raison étant que je voulais m’offrir un cadeau. Comme ça – bazinga.

slipmask

Quand on reçoit le colis, on trouve une belle petite boîte dans laquelle dort le masque.

Si vous êtes du genre à espérer roupiller dans l’obscurité, je ne vous conseille pas la même couleur que la mienne, j’avais pris caramel pour le fun mais à y réfléchir, en noir ç’aurait été plus efficace au niveau de l’oblitération lumineuse. Mon modèle remplit quand même son rôle à 75% de ce point de vue là – info pratique à l’égard de l’acheteuse compulsive qui sommeille en toi.

 

Il est doux comme un agneau et ultra-confortable, j’ai juste mis quelques nuits avant de trouver une astuce magique pour qu’il ne tombe pas de mon visage en plein sommeil (les cheveux relevés par-dessus la bande à l’arrière du crâne, cette dernière bien calée derrière les zoreilles).

On a droit à du 22 mommes (un tissage de qualité supérieure à la moyenne de 19 mommes), le tout en pure soie de mûrier – intérieur comme extérieur, sans colorant toxique, et sans garantie que tous les modèles soient exactement les mêmes – handmade ?

 

A l’usage, je me sens comme Kim Kardashian – l’augmentation mammaire, fessière et labiale en moins. Il est épais et se place parfaitement sur les yeux, ne les gonflent pas (à moi les réveils de princesse sans le regard de grenouille), le tout sans accentuer la chaleur faciale naturelle – tu rigoles, mais c’est un must. La matière étant moins absorbante que le coton par exemple, on ne déshydrate pas la peau et on ne perd pas les soins qui coûtent un genou dans les mailles d’un tissu lambda.

Pour ceux qui demanderont, non je ne glisse pas de mon lit par la tête, je survis dans tout ce luxe. Et l’association avec mon coussin intensifie le plaisir d’envoyer mon minois fraîchement huilé dormir fissa après une longue journée.

Concernant le lavage, je vous recommande (comme la marque d’ailleurs) d’utiliser un produit au pH neutre : je l’ai nettoyé deux fois avec l’huile lavante xeracalm d’Avène à l’eau froide, et rien à signaler, il n’a pas bougé d’un iota. Il est simplement important de ne pas trop presser ou écraser le masque en voulant le rincer, histoire de respecter la soie au maximum.

 

Son seul défaut, s’il en est un (tu trouveras toujours une excuse valable dans ton monde) est qu’il coûte 40 euros, mais on est sur une fabrique d’excellent niveau. Donc, à moins de vivre dans un monde où l’on pense que tout devrait être à moitié prix H24, il faut reconnaître que ce doudou de la mirette a un très bon rapport finesse/prix/contentement de la goumiche.

 

Ce n’est pas utile, on peut vivre sans. Mais mon velux, le chien qui hurle, les voisins bruyants, tu comprends.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté sur Net à Porter, 40 euros le masque

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2 mai 2016

Hot & Big, l’hairspray silk & style

About Hot & Big Studio Line de L’oréal, vaporisateur thermique ampli-volume
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J’adore le volume. Dans les cheveux surtout. Tout ce qui est opulent me rend heureuse comme ce qui défie les lois de la gravité, d’où le « je rêve d’une coupe afro depuis que je suis petite » sans jamais avoir atteint mon but.

Ma mère m’a avoué que si j’étais née blanche, j’étais condamnée à le rester. J’ai admis, la mort dans l’âme,  que sans peau d’ébène j’avais encore moins de chance de me pavaner avec une super-sized perruque.

J’ai fini par m’y faire, mais il m’a fallu du temps.

 

Depuis deux ans, j’ai lentement pris conscience que de motiver ses racines à pointer vers le ciel n’était :

  • ni facile
  • ni longue durée

Ma masse capillaire perd un peu plus de tonus quand les lianes dépassent les épaules, je tente malgré tout un « scroutch scroutch » du bout des doigts sur le crâne pour redonner un peu de texture à mon casque.

Cette opération étant répétée 350 000 fois par jour. Tope là.

Sachant que j’arrive bientôt au bout de mes 6 mois de test de wash-wash du cuir chevelu UNIQUEMENT avec des produits de grande surface, ma tête n’a pas vu passer mon salvateur shikakai depuis autant de temps. Une vraie diète qui n’arrange rien au bordel mais à laquelle je me tiens pour pouvoir être la plus objective possible sur les effets d’une routine capillaire à petit prix.

 

Dans le genre « je te donne un volume vavavoum », le bumble & bumble thickening spray ne m’a jamais déçue. Il a fallu un petit temps d’adaptation pour trouver la juste dose et bien la répartir, mais dès que j’ai eu la main, c’était easy peasy lemon squeezy.

De jour en jour, les mèches bouclées grâce à mon doigt et séchées au séchoir ne perdaient pas en tonus, un vrai miracle qui ne tenait qu’à 4 pshitts et de la créativité – paie ma modestie.

Sauf que, depuis que j’ai les cheveux un peu plus longs, reine nature est une impassible garce, elle refuse d’inverser la gravité terrienne et de me donner un dôme capillaire impressionnant. Tu parles d’une chieuse.

 

Au supermarché, en mode grenouille qui s’accroche aux rayons les plus bas, j’ai trouvé un petit flacon rose qui me sauve au quotidien de manière « modérée ». Clairement, on n’est pas dans l’opulence de la mèche de B. Bardot, mais plutôt dans le styling de base qui assure.

Au niveau de la composition, il diffère du Bumble & Bumble parce qu’il n’a pas d’alcool dans la liste (que je soupçonne de contribuer au volume) mais plutôt un complexe de polymères histoire de bien gainer le cheveu et de lui donner absolument toutes les formes possibles et imaginables.

Le tout, sans effet casque. Sans effet poisseux. Aucun.

Même en surdose (enfin, faut pas excéder 5-6 pshitts), j’ai toujours eu le même look de la fille qui prend bien soin de sa touffe, mais avec un minimum de décence au niveau des roots (le look émo à la mèche qui colle au visage, très peu pour moi).

 

A la place d’Hot & Big, je l’aurais plutôt appelé « silk & style », parce qu’il rend les cheveux doux – vu ce qu’il a dans le ventre, c’est normal, et me permet de m’amuser avec ma brosse ronde comme jamais.

Seulement, comme il est thermo-actif, l’usage d’un sèche-cheveux est plus que recommandé.

Sans, la masse va simplement trouver un mouvement et s’y tenir jusqu’au prochain lavage. Avec, on gagne en effet « j’ai mis mes doigts dans une prise, mais j’ai contrôlé le voltage ».

 

Il n’y a pas de hic ou de hoc, le bidule coûte 5 euros, il évite les frisottis intempestifs (approuvé), protège de la chaleur et apporte de la brillance (oh oui). Alors, bien sûr, c’est du cheumik de chez cheumik, mais moi ça me rend heureuse, parce que je vois la différence entre les jours où je l’utilise et ceux où je le remise dans l’armoire.

Preuve en est que ça fonctionne.

Et vu la durée du produit et la facilité d’utilisation (sans compter que le flacon ressemble à un spray pour fertiliser le sol), je ne vois pas pourquoi je m’en priverais.

 

Des bisous les Caribous !
Trouvable partout en GMS

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