Catégorie : Feel Good

3 février 2017

Le kakebo, ou livre de compte pour mieux gérer son budget

ABOUT
Mon Kakebo 2017, Dominique Loreau / @flammarion

J’ai vraiment voulu commencer cette année sur plein de bonnes notes – et un tas de post-it. Mon agenda est respecté depuis janvier, j’ai les factures archivées et payées en temps et en heure, je ne rate pas un rendez-vous et gribouille tout ce qu’il y a à retenir/améliorer/envisager dans les mois à venir.

J’ai été jusqu’à m’offrir un énorme tableau blanc (la gigantesquitude, presqu’aussi grand que moi) juste pour organiser le planning du blog – c’est dire si j’ai une vraie volonté filofaxienne qui m’habite depuis quelques semaines.

Et bon, oui, aussi le réflexe facile sur internet quand je passe en caisse pour une connerie.

J’avais tellement de motivation à revendre que j’avais recherché un moyen pour éplucher mes revenus, entrées et sorties, voir si cela pouvait m’apporter un autre changement bénéfique, mais il faut croire que certains bouquins sur le sujet ne marchent pas de concert avec ma manière de voir les économies.

 

Fin de l’année passée, j’avais sorti les grands moyens dans l’espoir d’arriver à un mieux monétaire et de pouvoir mettre un peu de mon salaire de côté et investi dans un Kakebo.

A la base, il s’agit d’un petit livre de comptes de la ménagère japonaise dans lequel elle était censée rapporter toutes ses dépenses afin de pouvoir faire face aux imprévus et s’assurer ainsi une vie sereine, sans surprises – tout du moins sur le plan du money money money. Il paraît que c’est aussi une tradition familiale et qu’on fourre ce genre de carnet dans le sac à dos des gosses qui doivent commencer à gérer leur argent de poche, histoire de les mettre sur le droit chemin avant la fin de l’adolescence.

 

Dans l’absolu, il incite à se poser chaque jour et y noter tous les apports et reports d’argent, avec combien d’espèces on a débuté la journée et avec combien on la finit, les prévisions budgétaires du mois/de l’année, mettre des libellés pour chaque dépense (food – soirée entre potes – transports – loisirs) histoire d’évaluer le montant de chaque catégorie.

Le bouquin est divisé en semaines, dans lesquelles on va consciencieusement écrire ce que l’on a eu comme mouvements financiers pendant la journée, pourquoi, le plus en détail possible. On a une rubrique de notes, une autre pour les montants prévus – par exemple « 15 euros pour le bus toutes les deux semaines », et un résumé du total par poste de dépense.

A la fin de chaque mois, on retrouve une double-page réservée aux cartes bancaires, où l’on détaille les chèques/virements émis, les retraits comme les prélèvements, en mentionnant la date et le compte concerné.

Enfin, dans les dernières feuilles, on a un récapitulatif annuel, un général, celui des dépenses énergétiques, des crédits véhicules et immobilier, des assurances, du suivi médical, du poids, des cadeaux reçus et offerts, des repas et réceptions (avec le nombre de convives, le menu), les livres lus et films vus, les projets à venir et leur somme.

 

Chaque soir de janvier, j’ai essayé de tout noter comme une artiste de l’euro, mais j’ai très vite compris que ce genre de système n’était vraiment pas fait pour moi :

  • trop de minutie : à mon sens, il y a un grand écart entre « avoir une idée » de ce qu’on dépense et TOUT noter jusqu’au moindre cent donné à la boulangère. J’ai un mi-temps, donc je devrais plutôt être à cheval sur mes investissements quotidiens, mais les détails poussés à l’extrême m’ont refroidie
  • les relevés bancaires : je dépensais plus par carte que par monnaie, du coup la double-page des comptes en banque me paraissaient ridiculement petite. Aussi, il n’y a pas d’encart pour le total du jour écoulé, les espaces sont trop exigus pour y écrire ce que je veux
  • les envies : un mal pour un bien, mais on réfléchit à deux fois avant de s’offrir une couque au chocolat, juste parce qu’on sait qu’on devra reporter l’évènement dans le récapitulatif quotidien

Il m’a pourtant amené à avoir de nouveaux réflexes, je trouve d’ailleurs que la première partie du bouquin est de bon conseil et qu’elle permet de mettre en place quelques solutions efficaces.

Par exemple, mes dépenses pour la nourriture se font presque exclusivement en cash maintenant : je retire une somme donnée chaque lundi et l’utilise pour mes courses. Avoir de l’argent en main permet de MIEUX se rendre compte de ce qu’on achète (ça paraît con, mais en ne payant que par carte, je dépensais beaucoup plus).

Ensuite, j’ai défini un budget moyen pour la semaine et une liste des domiciliations récurrentes. Je sais donc plus ou moins de quelle somme « libre » je dispose chaque début de mois – quand tu ne l’as jamais fait, tu brûles plus facilement ton salaire dans les 15 premiers jours qui suivent la paie.

 

J’ai un « coussin financier » en devenir, qui permet de faire face aux imprévus : pas besoin de gagner des milles et des cents pour mettre de côté – si tu es limité au niveau du budget, de 1 à 2 euros par jour dans une tirelire permettent de finir l’année avec une enveloppe allant de 350 à 600 euros. Si on peut mettre plus, on économise encore davantage !

L’idée est surtout de comprendre que ce n’est pas parce qu’on a des rentrées d’argent réduites qu’on ne peut pas se permettre d’épargner. Dans le livre, Dominique Loreau évoque qu’un mode de vie économiquement sain se résume à 50% du revenu  investi dans ce qui est basique (loyer, nourriture), 25% dans les loisirs (sorties, vêtements), et 25% dans l’épargne.

Et normalement, en suivant ce genre de répartition, on doit OBLIGATOIREMENT arriver à une meilleure gestion générale de son pécule mensuel.

 

J’aurais vraiment voulu que ça marche entre ce livre de comptes et moi, mais après 15 jours de bataille, j’ai lâché prise. D’abord parce que j’ai déjà fait des économies en appliquant ce que j’ai cité ci-avant, ensuite parce que je dépense maintenant moins en espèces que par carte – et rien que ça, ça m’aide énormément.

Le design des pages m’a donné des idées pour créer mon propre kakebo, moins détaillé, plus libre et surtout plus adapté à mon mode de vie. Le problème de ce genre de bouquin étant qu’on n’a pas tous la même vision du foyer – je gère mon argent, personne n’a de regard sur ce que je branle avec mes euros – ni de ce qu’on gagne.

Et ce carnet donne l’impression d’un rapport trop inégal entre économie et plaisir de vivre.

Il avance également qu’il contribue à « une meilleure entente au sein du couple, (…) la mauvaise foi n’est plus de mise ». La confiance règne, dis-moi… 

 

Apparemment, l’auteur l’a adapté à la sauce Occidentale – nous serions plus enclins à l’usage d’une carte de crédit qu’un japonais moyen – mais je ne retrouve pas mes balises habituelles comme une case épargnes multiples, une case mouvements du compte à vue uniquement, n’ayant pas de carnet de chèque, une carte de crédit rarement utilisée. La seule page viable étant celle des dépenses en espèces.

Bref, j’ai dépensé 14 euros dans un cahier de comptes qui ne me servira à rien dans sa forme actuelle. Allez le feuilleter, voyez si sa vous correspond ou vous parle, j’aurais plutôt tendance à suivre le chemin de Laetitia avec un template basique par jour ou semaine, ou en tout cas une popote maison qui colle à mes finances et comment je joue avec.

Parce que passer trois heures juste pour essayer de dépatouiller chaque ticket de caisse me semble irraisonnable et une vraie perte de temps. Rien qu’en n’achetant pas en double et en définissant des sommes de base par poste, j’ai réussi à économiser une belle petite somme.

Cela me semble plus réaliste qu’un tableau dans lequel je devrais consigner toutes les pièces qu’il me reste dans la sacoche chaque soir.

Je suis pas Picsou, bordel de chnul.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 14 euros à la Fnac

Caribouland
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18 janvier 2017

Mes trois favoris tech

Qu’est-ce que je peux SAOULER le peuple avec mes « ouais alors, tu peux acheter ça, mais si tu me laisses l’aprèm, je vais écumer gougeul, et même si je vais finir naze, je te trouverai le meilleur produit dans sa catégorie ».

Quand je vous dis que c’est crevant de vous fournir de bonnes revues beauté, ce n’est pas tant le test ni la rédaction qui prennent du temps. Mais la recherche.

En 2016, j’ai appliqué ma méthode de multiplication maladive d’onglets et décroché le trio gagnant en fin d’année en me trouvant un excellent baffle bluetooth, un casque in-ear anti-bruit et la meilleure case du monde pour mon iphone (qui se balade souvent l’écran face au gravier).

Welcome to my top 3 de ces petits objets geek et pratiques qui me plaisent tellement.

 

Bluetooth technology – Libratone Zipp Mini

Je n’avais pas de station audio chez moi, jusqu’à présent. Quand je voulais écouter de la musique, je poussais le volume à fond sur mon macbook air, le pauvre souffrait en silence, et moi je vivais toujours dans cette frustration de n’avoir qu’un pauvre ordi pour profiter de spotify.

Il me manquait un appareil nomade, un bidule à emporter partout, waterproof si possible, avec une bonne batterie et un excellent rendu.

J’ai été chez Mediamarkt, à la Fnac, je diffusais mes playlists dans les magasins pour tester le son, la puissance surtout – parfois je partais deux rayons plus loin pour avoir une meilleure idée de la spatialisation, les vendeurs n’arrivaient pas à trouver la source et tournaient la tête dans tous les sens comme des hiboux à la recherche d’une proie.

J’ai essayé Bose, j’hésitais fortement chez JBL même si leurs produits crachaient un peu trop quand on montait dans les décibels, puis, l’UE Boom 2, un tout-terrain à qui il manquait justement un peu de corps.

J’ai continué à creuser online et comme d’habitude, je suis tombée sur un produit inconnu au bataillon et qui pouvait très bien s’intégrer dans un intérieur Ikea, tout en ayant ce « je-ne-sais-quoi » dans la facture qui me plaisait énormément.

 

Le Pioupiou est un excellent baffle bluetooth 360° (le son est diffusé de tous les côtés) avec lequel on peut créer une ambiance surround en le connectant à d’autres Zipp. Il a une autonomie de plus ou moins 8h quand je le mets à 60% en continu, on peut pré-programmer la radio, recevoir des appels dessus et enfin s’amuser avec l’application pour que l’expérience convienne à la situation (extérieur, sur une étagère, sur une table, sur le sol, etc.).

Honnêtement, je l’adore. Il a 60w dans le ventre – gigantesque au regard de sa taille – et nous a permis de passer une soirée de Noël en famille avec Mariah Carey qui chantait en fond sonore sans se douter que tout ce coffre venait d’un « petit » bidule pareil (je mets les guillemets parce qu’il fait 20 à 30 cm de haut quand même). Les basses sont sûrement ce que j’aime le plus, elles sont chaleureuses et présentes sans qu’elles ne mangent pour autant les aigus ni les mediums.

Etant très sensible des oreilles (paraît que j’ai l’ouïe ultra-fine selon mon ORL), cette enceinte passe comme crème.

Le dessus de l’appareil est tactile (et je l’appelle pioupiou parce que…y a un zoziau sur le bitoniau) et permet de régler le volume, mettre en pause, naviguer entre les chansons ou encore les radios favorites – toutes ces contrôles sont aussi disponibles sur l’application, pas besoin d’être près du baffle H24.

Pour ceux qui voudront pousser la personnalisation, le zipp mini est équipé… d’un zipp, pour pouvoir le déshabiller et changer les covers selon l’humeur ou le plaid du jour. Personnellement, je trouve que la tirette amène un style particulier, ça  intrigue les gens, ils veulent savoir ce qu’il y a dessous (ha, ce réflexe de vouloir regarder sous la nappe). Mais de là à ôter la housse tous les jours pour en mettre une nouvelle, on atteint ma limite geek – si ça te parle, tant mieux.

Le seul réel avantage serait de pouvoir la remplacer quand, effectivement, tu as renversé de la sauce tomate ou qu’il y a des éclaboussures de peinture dessus et que tu ne veux pas remplacer tout ton baffle, mais juste son habit.

 

Après l’avoir bien testé, je lui trouve à peine deux défauts.

Il n’est absolument pas waterproof, mais c’est assez gérable, et puis on le sait au moment de l’achat.

Et son prix est aussi élevé que pour une station Bose (pour une marque peu connue, ça intrigue). Il se situe entre 199 et 250 euros selon les sites, le mieux étant de l’acheter soit sur le site de la marque, soit sur coolblue si vous êtes belge et que vous comprenez le néerlandais; ce sont les deux seuls endroits où vous le trouverez au tarif le plus bas.

 

Listen & Protect – Sennheiser cx 5.00i & Gear4 D30 Case

Je n’avais vraiment pas besoin d’écouteurs quand j’ai acheté ceux-ci.

J’avais juste perdu ceux de chez Apple, retourné toute la maison pendant 10 minutes sans les retrouver, en mode guerrière du « mais putain de bordel de shit JE LES AVAIS Y A UNE HEURE ». Si j’avais un peu mieux cherché j’aurais pu les retrouver sous une manique dans la cuisine (tout à fait à leur place) mais comme j’ai le niveau d’attention d’un gosse en bas âge, j’ai vite oublié ce que je voulais trouver au profit d’une tablette de chocolat.

 

Fun fact, au premier test je les ai trouvé horribles niveau qualité sonore. Une impression d’entendre des cris sans boum boum m’a traversée, je sentais une panade sans contours dégouliner vers mes tympans, tu parles d’une expérience désagréable. Merde quoi, cette histoire m’avait coûté 65 euros, j’avais pourtant lu les revues, les commentaires, je m’étais renseignée, c’était censé être le meilleur rapport qualité prix AVEC microphone dans cette catégorie.

Sauf que je suis une gogole.

J’ai mis cinq minutes à comprendre qu’il fallait choisir des embouts différents pour mon oreille droite et gauche pour bien pouvoir caler les écouteurs (4 paires différentes fournies avec, tu as le choix !); et une fois que j’étais à peu près sûre des tailles, j’ai appris à les mettre correctement. Et là, magie, tout a fonctionné, je pouvais enfin écouter ma musique sans avoir l’impression que la moitié de l’orchestre avait été dézingué par un ouragan.

M’enfin tout ça n’est pas le point le plus important, c’est surtout leur capacité anti-bruit qui est dingue. J’avais pourtant déjà utilisé des intra par le passé, mais jamais je n’avais pu oublier les aboiements du chien de la voisine en bossant sur un article avec mes écouteurs.

Maintenant, quand on veut me parler quand je les porte, faut gigoter devant mes mirettes sinon je n’ai absolument pas conscience du monde qui m’entoure – ce qui les rend pas du tout ville-friendly si on est dans un espace non piétonnier, vaut mieux alors n’avoir qu’un embout coincé dans le pavillon quand on erre dans la city.

Enfin, le câble est semi-plat, du coup je vis avec des écouteurs qui ne s’emmêlent PAS – c’est un petit tip en passant, y a que les fils ronds qui s’emmêlent comme des crasses, les aplatis résistent à n’importe quel foutoir de sac.

NB : au moment de choisir le modèle, prenez les Sennheiser CX 5.00i pour iphone, et CX 5.00g pour Android

Achetés chez Coolblue

Côté case, je pense que c’est le meilleur achat de ma vie.

J’étais sur youtube, je naviguais entre les vidéos sur toutes les meilleures housses de téléphone, jusqu’à ce que je tombe sur un type pro des pirouettes sur vélo qui, entre deux acrobaties, s’amusait à jeter son gsm par terre sans qu’il ne lui arrive jamais rien.

J’ai déjà eu un samsung mort comme ça, 125 euros de réparation parce qu’un client m’avait surpris à l’ouverture du club sans que je le voie arriver. Valdingue sur le sol et le gsm n’était plus qu’une toile d’araignée de verre sur laquelle je peinais à naviguer, me prenant des échardes vitrées dans les doigts.

La poisse.

Cette protection-ci, celle de Gear4, se base sur une technologie utilisée dans différents domaines (armée, sports, industrie) : la gomme orange qui a été mise dans le bumper (la partie qui fait le tour de la case) est à l’état mou en temps normal – dès qu’un choc entre en jeu, elle l’absorbe en devenant rigide, puis reprend sa forme d’origine.

Dans l’absolu, toi, dans ta vie de tous les jours, tu ne le verras pas, mais c’est ce qui permettra à ton précieux téléphone d’amour de ne pas se briser en deux au moindre coup.

 

Depuis que je l’ai, mon Iphone a eu quatre ou 5 sérieuses chutes (sans compter les petites par milliers), dont une dans mon garage (dalles de pierre sur le sol) sans même couiner. Le contour ne bouge absolument pas, les rebords sont suffisants pour une protection optimale sur les deux faces, elle est de loin la housse la plus robuste que j’aie pu tester.

Le seul bémol étant que l’arrière prend très vite les griffes : jeté dans le sac la première heure où je l’avais reçue, la case est ressortie avec quelques traces de clef, rien de dramatique, mais si vous êtes plus perfectionniste qu’à la recherche d’une protection de foudingue, allez voir ailleurs.

Achetée ici, mais disponible sur le site GEAR 4 (y a d’autres modèles transparents, roses, plus fun) – FDP offert sur les livraisons

 

En tout, je me rends compte que j’ai quand même dépensé pour 300 balles de gadgets en moins d’un mois. Alors, soit j’avais une envie irrépressible de m’entourer de geek-tech pour le fun et la forme, soit le rewatching de Big Bang Theory a eu plus d’impact sur moi que je ne veux l’admettre.

Le jour où j’achèterai le BB8 télécommandé de star wars, je me remettrai en question, juré. Mais pas avant.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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13 novembre 2016

Joik et ses bougies naturelles

ABOUT
Joik Candles : Vanille et noisette / Cinnamon Coffee / Sensuelle
joik-candles-1

J’ai une terrible envie de flocons plein les cils alors qu’on est seulement mi-novembre, d’une écharpe XXL de laquelle naîtrait ma tête, le froid m’appelle comme un irrésistible Johnny Depp caché nu en pleine forêt, s’insinue et me donne des frissons.

Hier matin, point de brume, l’aube était gelée, avec la rosée croustillante accrochée aux brins d’herbe, le calme plat de la campagne sur plusieurs kilomètres sans aucune moto lancée à plein régime ou un cheval pour quadriller le macadam avec son purin.

Non.

La buée sortait de ma bouche en forme de Caribou et annonçait enfin le début de LA PUTAIN de saison aglagla-je-me-les-caille que j’aime tant. Un bonheur simple animé par mon chien qui sautillait comme un lapin blanc dans les trous du champ glacé.

Winter is coming, my friends, winter is coming; avec la magie qui l’accompagne, les odeurs de vin chaud qui s’échappent des marchés, les guirlandes mal accrochées dans les vitrines des commerçants, les gants perdus qui trainent dans le caniveau, les passants qui ne sont plus que des yeux et un nez entourés de tissu, le regard bridé par le vent.

Vive le vent, vive le vent d’hiver.

Les sapins vont se vendre comme des petits pains et bientôt, les pères de famille se battront pour un grand bleu qui ne perd pas ses épines et débarrasseront le plancher avec une masse touffue plaquée sur le toit de leur bagnole. Les deux barbus de décembre se disputeront les étalages des supermarchés sous une marée de cris de marmots indignés, et je regarderai ce carousel tourner comme on savoure une friandise.

 

Il y a bien une chose qui me ravit PLUS QUE TOUT en cette saison: se faufiler à l’intérieur comme un petit chenapan, passer de zéro degré à la chaleur d’un foyer, et sentir les odeurs qui s’engouffrent dans notre pif comme une farandole pétillante.

Ca, juste là, ce moment-là.

Le « baby i’m home », le je secoue-mon écharpe-mes chaussures et j’embrasse la différence de température comme une claque bienveillante. Rentrer chez soi quand il fait froid n’a pas la même saveur qu’en été, on apprécie d’autant plus les loupiotes qui scintillent, les casseroles qui fument, les plaids, les coussins, les pantoufles.

La mammyfication est intense, je vous le dis.

joik-candles-2

Et la recherche de douceur aussi.

J’ai toujours une bougie allumée sur un coin de table, qui se consume lentement et diffuse pleinement son parfum. A l’époque, les « senteurs d’intérieur » se résumaient souvent à  Vent de fraîcheur/ou Vanille/ou Musc, maintenant, j’organise des sittings d’une heure devant un stand de Durance, autant de temps chez Maison du Monde, j’ai le nez qui passe d’une jarre à l’autre sans jamais se lasser.

 

Histoire de découvrir autre chose que les marques habituelles, j’ai dégoté une merveille d’enseigne estonienne (c’est-y pas farfelu) qui appelle le givre (le vrai Nord) et comble PLEINEMENT mon divin pif. Elle s’appelle Joik et s’est aussi bien développée dans le milieu cosmétique que des plaisirs olfactifs.

J’avais jeté mon dévolu sur une bougie gourmande de chez eux, puis j’ai vite pigé que j’étais partie pour devenir une soumise de leurs fragrances et j’ai rempilé avec deux autres exemplaires.

Vanille et Noisette me fait penser à une crème vanille avec une touche de caramel croquant, Sensuelle est plus classique et me rapelle Soft Blanket de Yankee Candle, quant à Cinnamon Coffee, c’est une énorme tasse de café fumant avec un côté machiatto au caramel de chez Starbucks.

Elles font partie de ma pièce à vivre, embaument généreusement l’espace en très peu de temps et me donneraient presque envie de mordre un coup dans l’air.

Pour info : non testé sur les animaux, vegan, ils utilisent de la cire de soja et la mèche est en coton

 

Pourtant, malgré ces arômes apaisants, J’AVOUE,  je suis à deux doigts d’aller scier le tronc d’un conifère pour le traîner jusqu’à mon appartement et apporter une touche festive à mon quotidien. Je me sens relativement faible quand on évoque une guirlande lumineuse, une couronne de Noël ou un mix pomme-canelle. Ne me lance même pas sur le sujet des thés, j’en ingurgite une bonne flasque chaque jour avec une petite chnute de miel, posée comme un yak ruminant devant l’intégrale d’How I Met Your Mother.

Je ne peux pas être plus pré-hivernale que ça avec mes bougies et mes fanfreluches, même s’il me manque encore une bouillote en forme de loutre ou d’ornythorinque pour parfaire le tableau. Une fois que j’aurai accumulé toutes mes conneries qui clignotent, brillent et font des bruits de grelots, là je serai vraiment détendue de la croupe.

 

Des bisous les Caribous !
Les trois bougies achetées sur Love Lula
Avec encore plus de parfums disponible sur le site de Joik

Caribouland
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7 novembre 2016

L’oral B genius 9000 et blabla sur le brossage électrique

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Oral B Genius 9000
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C’est un sujet peu abordé sur le blog, alors qu’il occupe et a occupé une très grande partie de ma post-adolescence, mais mes dents sont une oeuvre d’art (à peine moins sérieuse qu’un Picasso pendu dans un musée).

Un projet archi-accompli qui, 8 années durant, a réuni mon orthodontiste, des stomatologues et parontologues, des spécialistes de la gencive, des fous de la molaire, je me retrouvais parfois couchée sur le siège avec 4 visages entendus penchés vers ma bouille.

Des opérations peu ragoûtantes et sérieuses se sont suivies pour, au final, me donner le bas du visage que ces gens qualifiés identifient comme BOUCHE STABLE ET VIABLE qui ressemblera encore à quelque chose à mes 50 piges.

A l’heure actuelle, j’ai 26 dents (petite gueule de base oblige) dont 3 implants, ce qui pose ces doux mots dans la bouche de ma mère depuis que le traitement est terminé : « tu as une bagnole de 20 000 euros coincée entre les canines ».

Voilà.

 

Loin de moi l’idée de vous rendre jaloux avec mes crocs alignés si vous avez l’incisive vagabonde ou la gencive qui vole au vent, on peut très bien avoir les dents parfaitement droites et être un manche en ce qui concerne le nettoyage buccal.

Souvent, on appuie fort, pour bien tout décrasser. Comme un sagouin.

En étant complètement ignare du coin là-bas derrière, celui où les dépôts s’accumulent. ignorant qu’il faut se brosser l’extérieur comme l’intérieur du chicot (les dents ont deux faces, t’sais quoi, parfois 3 – bordel) et que 30 secondes vite vite ne suffisent pas.

Il est prouvé que Mr Lambda ne connaît absolument pas la technique de base / la fréquence de brossage / et s’en branle le citron de voir que les poils bleus ont viré au blanc.

Cela ne déclenche aucun signal d’alarme dans sa caboche malgré les hystériques en blouse blanche qui nous suivent jusque dans les pubs – ceci étant dit, leur crédibilité est amoindrie quand on voit que la fiction met en scène une goumiche harponnée au supermarché et à qui on demande si son hygiène dentaire lui convient.

W’The Fuck – tu veux aussi savoir si je me récure le conduit auditif ?

 

Très clairement, au sortir de ma dernière opération, un beau gosse spécialiste des implants m’avait observée jusqu’à la glotte (qu’est-ce qu’on fait pas, je te jure), et avait déclaré que le tartre était ma bête noire et qu’il fallait que je me dégote une brosse à dents électrique fissa parce qu’apparemment – je cite – je n’avais pas l’air de savoir comment me servir correctement d’une manuelle.

T’avoueras que quand tu pratiques la chose depuis tes 3-4 ans en solo, c’est rude à entendre.

 

J’ai fait ma « pas contente, je proteste ».

Pour enfin, deux jours plus tard, me mettre à la recherche d’un modèle pas trop cher sur internet en pestant sur les docteurs canons qui te convainquent d’acheter des bidules qui vibrent alors que ton tartre n’a rien demandé au peuple et n’emmerde personne à part sa fraise de dentiste.

 

L’Oral B Genius 9000 (celle qui se vante)

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Tout ce que je t’ai raconté avant a plus de sens que si je t’avais directement dit « ah oui, elle brosse bien, elle vaut 250 euros, c’est d’office mieux qu’une manuelle ».

Je préfère te donner de la vraie viande à becqueter, te conter le parcours concret du chicot du caribou.

 

La première Oral B électrique que je me suis achetée – on l’appellera Bibounia – était une simple à 60 euros qui nettoyait honnêtement, sans excès, elle m’avait d’ailleurs permis de décrocher un sourire à Dr Bogoss quand il avait vu qu’effectivement les dépôts de tartre n’étaient plus aussi importants entre deux rendez-vous (tous les 6 mois pour moi, la nature ne m’aide pas).

Là où j’ai vu un changement conséquent, c’est quand j’ai switché de Bibounia à Genius la vantarde.

Sans vous étaler tout le toutim, elle fonctionne avec une application sur le gsm, sur laquelle différents modes peuvent être choisis, selon les conditions de nos dents (blancheur, en plein traitement orthodontique,… ) ou nos objectifs.

Ayant trois implants, j’ai les gencives qui sont plus gonflées / irritées à leur base, ce qui m’oblige à les masser régulièrement lors du brossage pour bien enlever les dépôts et ne pas risquer de baver du sang.

Ensuite je passe le fil dentaire, je m’engloutis une dose de bain de bouche (le Sensodyne, c’est le meilleur), et je me retrouve pimpante comme Shakira dans la pub 3D white – wakawakahéhé.

 

La petite vidéo

Les points positifs

  • les vibrations ont plus de répondant sur celle-ci que sur mon ancienne : plus de modes sur le manche (blancheur – léger – pro-clean – langue – floss – et quotidien) entre lesquels on peut switcher en plein brossage
  • elle est bien plus efficace sur le tartre : au point où en à peine deux mois avant ma dernière consultation ortho j’ai réussi à dégommer plus que ce que j’aurais pu espérer avec Bibounia
  • elle m’aide mieux pour les zones avec les implants – en mode sensible, le massage passe comme crème, on peut aussi régler les sessions pour avoir du temps supplémentaire de nettoyage sur certains quadrants
  • on peut la transporter partout, rien que l’étui est génial : on peut y poser 2 embouts brosse et le corps. La boîte en elle-même permet de recharger la genius, donc pas besoin de toute la base de chargement en voyage ! Et elle dispose d’un emplacement pour mettre son smartphone
  • elle est UBER fun : l’application est très complète et va jusqu’à nous proposer les dentistes pas loin de chez soi. On peut régler des rappels de brossages/ de changement de brosse, avoir un suivi de notre activité, lire les news pendant le brossage et recevoir des récompenses
  • l’autonomie est très bonne, je n’ai pas compté les jours sans recharge mais j’oublie chaque fois la dernière fois que je l’ai rechargée (signe que ce n’était pas la veille)
  • elle est fournie avec 4 embouts, toujours bon à prendre vu leur prix
  • elle a le même détecteur de pression que Bibounia, et ralentit ou s’arrête si on appuie trop fort
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Les points négatifs (hé oui !)

  • son prix : même s’il a déjà baissé de 100 euros depuis sa sortie (vers juillet), elle reste un modèle de luxe que toutes les bourses ne pourront pas se payer – je l’ai vue à 199 euros chez Mediamarkt, contre les 299 en prix de départ
  • le socle de recharge devient toujours aussi sale après quelque temps (ce n’est pas spécifique à ce modèle, il est juste trop incurvé, tous les dépôts s’y logent)
  • elle est bruyante : si quelqu’un dort dans la pièce adjacente, c’est un peu tendu de l’allumer – mais l’hygiène buccale prime toujours sur le repos du conjoint
  • son détecteur de position est un peu bancal : plusieurs fois je me suis retrouvée à nettoyer le quadrant supérieur alors que l’appli pensait que j’étais sur l’inférieur. Du coup je passais plus de temps à grommeler, des bulles blanches me sortant par les naseaux, qu’à vraiment me concentrer sur les 2 minutes de wash wash
  • l’appli est insistante : je pourrais désactiver les notifications, c’est vrai. Et elle ne prend pas non plus en compte les jours de flemme où j’ai préféré un brossage manuel.
  • les revues sur youtube sont encore le reflet que les gens ne savent pas utiliser une brosse à dent électrique correctement : on ne « brosse » pas ses dents comme on le ferait avec une brosse manuelle, non. On passe l’embout de la brosse électrique lentement sur chaque face de la dent sans va et vient mécanique, elle se charge de tout (c’est un peu le même délire que les gens qui doublent le mouvement de leur clarisonic. Ca ne sert à rien, à part s’irriter la couenne). Tu peux effectuer de légers mouvements par moments, pour insister sur une zone, mais pas d’acharnement, s’il-te-plaît

 

Ce qui m’embête le plus c’est sûrement qu’aux yeux du monde, la genius 9000 est passée du statut d’appareil pro à gadget, à cause de son ultra-connectivité via bluetooth – et de toutes ces filles dans le vent qui en ont parlé en même temps.

Je suis un cas spécifique, j’avais déjà des implants en bouche à 24 ans, j’ai encore deux fils de contention pour empêcher que mes dents ne bougent, je porte une gouttière la nuit – de temps à autre.

Me concernant, le fait d’avoir ce genre d’outil dans ma salle de bain est recommandé voire nécessaire.

 

Au cas où tu danses d’un pied sur l’autre, quoiqu’il arrive je te conseille les Oral B de la gamme pro : elles débutent aux alentours de 70-80 euros et te permettront d’avoir déjà de très bons résultats. Et puis je te dirige naturellement vers cette marque-là parce que c’est la seule qu’on a testé et approuvé dans la famille depuis des années, avec plus de 3 modèles achetés et validés. That’s why.

(Par contre pour les dentifrices, on ne me fera jamais changer d’avis, c’est le Sensodyne Powa).

 

Question de feeling, rien qu’à la première utilisation on sent que tout est lisse, y a pas un accro, les brosses à dents électriques sont un des rares produits qui mettent tout le monde d’accord dès le départ- le prix mis à part.

Je suis fan du côté geek de la Genius et tout ce qu’elle me permet d’éviter à l’avenir (tu sais ce que c’est un détartrage tous les 6 mois ? La peur, la douleur, la haine envers Dr Bogoss ? Tout ça c’est du « pfouf, envolé » dorénavant) et me sens encore plus libérée de la canine depuis que j’ai ce nouveau joujou (et OUI, je pense que son prix actuel est totalement justifié – contrairement aux 300 boules de départ).

Je n’ai absolument rien contre les brosses à dents manuelles, mais apparemment, j’étais une handicapée de ce point de vue-là. Si ton dentiste te hurle dessus sans arrêt à chaque consultation, il se pourrait bien que la solution ultime réside bêtement dans l’abandon du mécanique.

En tout cas, après 4 ans d’usage, et avoir PHYSIQUEMENT vu des bouts de tartre éclaté partir en plein brossage, j’ai vite compris que je ne pourrais décemment plus me passer d’une brosse à dents électrique.

Just sayin’.

 

Des bisous les Caribous !
Oral B Genius 9000, offerte par Braun
Vue à 199 euros en magasin d’électro-ménager

Caribouland
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5 octobre 2016

Le powerbank bubble gum

ABOUT
Fresh’n’rebel Powerbank
powerbank-freshnrebel

Toute geekette qui se respecte a des impératifs de base concernant les objets techno qui l’entourent : ils doivent être rapides, efficaces, sans lag (si ça buggue, je saute au plafond), je caresse l’idéal d’un quotidien où les appareils sont au taquet quand j’ai besoin d’eux.

Depuis des années, je m’arrache la perruque quand je bute contre l’éternel problème de batterie, le fameux qui t’empêche de CREER, parce que tu as décidé de plus faire confiance aux machines qu’au papier.

J’ai cramé quatre ordinateurs portables comme ça, plusieurs de mes GSM ne tenaient plus la route après une matinée, autant te dire que mon énergie était plus concentrée sur le niveau de charge qui descendait en flèche plutôt que sur le potentiel même du téléphone.

Un jour, j’en ai eu marre de chez marre, j’ai dépassé la limite qui me séparait de la secte blanche et grise et j’ai acheté un Mac. Je me suis directement réconciliée avec les laptops, me confrontant à une autonomie de fifou (vive la série Air) et je m’étais doucement promis que, quitte à continuer sur ma lancée, mon prochain achat serait très sûrement un Iphone.

J’ai vu les choses en grand et misé sur le 6s Plus – tant qu’à faire. Une bombe avec plus d’une journée sous le capot quand je n’en abusais pas trop. Sauf que j’ai moins rigolé quand j’ai fini par comprendre le fonctionnement de Snapchatoune, que Pokémon Go a débarqué, et que les stories d’Instagram mettaient non seulement du temps pour se loader mais pompaient également sur l’énergie vitale de mon mobile.

Be social qu’ils disent, y a moyen oui, mais avec un peu d’aide.

 

J’avais flairé que les batteries portables étaient bien parties pour être en rupture de stock un peu partout sur le territoire, j’ai donc speedé le processus de renseignement (10 000 onglets ouverts et engloutis dans mon cerveau en moins d’une après-midi).

J’ai retenu 3 choses importantes :

  • n’achète pas une remorque pour une chèvre : les sorties (le bitoniau d’où sort l’énergie de charge) doivent être calibrées à 1A pour un phone – sinon tu peux très vite dire au-revoir à la batterie de ton iFoufoune – et 2A pour une tablette (il y a les deux sur mon modèle)
  • renseigne-toi sur la capacité de base de ton smartphone pour savoir quel modèle prendre
  • il faut qu’il empêche la surcharge et se bloque automatiquement quand ton mobile est full

Bon, j’avoue, j’ai craqué sur le powerbank de Fresh’n rebel parce que le design me parlait énormément (non mais va voir sur leur site, même les baffles en jean sont so cute !), qu’ils avaient une politique d’augmentation du prix de 10 euros seulement tous les 3000mAh (quand d’autres marques font exploser le tarif), et que la chose avait l’air légère.

J’ai pris du 9000mAh (la batterie de mon Iphone étant calibrée à 2750mAh, je peux la charger totalement 3 fois), histoire de ne pas tomber en rade où que je sois mais surtout de ne pas devoir me soucier de la charger toutes les nuits (j’ai l’esprit ailleurs parfois, j’oublie de le faire)(mais j’ai le temps pour me peindre les ongles avec un bain d’huile sur la caboche, ça oui).

 

J’ai déjà passé des journées entières comme ça, sans devoir me trimballer le chargeur de base, j’avais juste un câble qui sortait de la poche de ma veste ou de mon sac à main, le powerbank devenant le must de la geekette qui ne craint pas la panne en pleine jungle urbaine.

Il n’y a pas forcément de marque meilleure qu’une autre, mais étant passée d’un modèle merdique acheté dans une station essence à 5 balles à un truc balèze comme cette batterie externe-ci, j’ai bien vu la différence.

Une charge plus rapide, une capacité plus importante, et un objet solide qui donne envie de lancer un « WHAT ELSE BORDEL » aux passants.

 

On aurait pu me dire de ralentir la cadence, de ne pas passer autant de temps accrochée à mon iPhone comme un ouistiti coincé sur sa branche, mais je suis addicte.

Je ne m’en cache pas, j’investis même dans des powerbanks pour appuyer mon discours.

Je vois pas pourquoi je me restreindrais, je suis déjà dans l’excès numérique avec ma phablette aussi grande que ma tête qui donne l’impression aux gens que j’appelle avec un cadre. Mais l’avantage avec une passion pour l’électronique, c’est que le porte-feuille saura toujours me dire non.

Alors qu’avec les cosmétiques, je n’ai pas de limite…financière – if I need it, i need it – et ça me coûte bonbon.

 

Des bisous les Caribous !

Powerbank 9000mAh Fresh’n Rebel,
achetée chez Mediamarkt à 39,99 euros

Caribouland
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