20 septembre 2016

Another basic, l’huile démaquillante DHC

ABOUT
Deep Cleansing oil DHC
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Nan mais la CHIEUSE de service.

Je promets toujours de ne pas trop enfoncer le clou sur certains produits. Comme les baumes. Ou les huiles. Mais quand tu as un hobby pour les matières poisseuses, c’est comme lancer un « promis-juré » je ne mangerai plus de croissant frangipane jusqu’à la fin de ma vie.

It’s never gonna happen. A cause des amandes. De la pâte d’amandes. Du moelleux de la couque.

T’avoueras que c’est toujours plus sympa comme passion que celle pour les truites d’Amazonie.

 

Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais depuis quelques mois, je me démaquille plutôt avec des cleansing oils, rapport (peut-être) au format pompe, ou à la fatigue latente qui me poursuit jusqu’à mon oreiller. Je suis certaine que ce genre de produit a été inventé pour les paresseuses de service qui ne veulent pas se battre avec les amas noirs sur le bout des cils parce qu’elles ont un peu trop forcé pour avoir un regard de biche.

Avec une huile, tu ne t’emmerdes pas avec des cotons, tu ne fais que masser, rincer, et apprécier le moment avec la danse du « taadaaam ». Oh oui, c’est vraiment pour les gens qui refusent de se bouger les fesses.

 

La fameuse de chez DHC

Je la connais depuis longtemps, l’ai croisée de multiples fois sur le net, dans ces revues hystériques où tout le monde la bénissait et lui baisait les patounes. Sachant que j’ai du mal avec les soins adulés par le plus grand nombre, j’ai refermé les onglets en refusant d’admettre qu’il s’agissait d’un bon démaquillant.

En août arrive un mail, je demande ce que twitter en pense, on me hurle que « c’est de la bonne, tu devrais tester sans déconner ». J’arrive à me persuader que, parfois, il faut savoir ravaler sa fierté et expérimenter pour devenir plus intelligente encore.

Du coup, le bidule a débarqué devant ma porte, frais et pimpant, avec un jouet en forme de mini-geisha pour l’accompagner dans le colis. J’ai couiné et je suis partie me débarbouiller le soir avec le flacon, en me demandant si j’allais moi aussi devenir gaga.

 

Mon scepticisme débarque toujours quand l’ingrédient de base est une forme brute, naturelle et pas chère. Parce que je sais pertinemment que le simple fait de prendre de l’eau et la mettre dans une bouteille sur des étagères blanches de parfumerie la rendra tout de suite plus sexy – et abusera de la faiblesse des gens à cause des éclairages.

En haut de la formule on a de l’huile d’olive, plus classique tu meurs (y a même la petite odeur quand tu t’en tartines), réputée pour être excellente pour revitaliser et adoucir la peau – comme l’huile de tournesol mais en un peu plus épais.

Ensuite, on une huile esthérifiée, un émulsifiant, un solvant, deux conservateurs (un chimique et un naturel),  un booster d’hydratation et de l’HE de romarin (purifiant).

Olea europaea (olive) fruit oil, Caprylic/Capric triglyceride, Sorbeth-30 tetraoleate, Pentylene glycol, Phenoxyethanol, Tocopherol, Stearyl glycyrrhetinate, Rosmarinus officinalis (Rosemary) leaf oil.

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Du classicisme cosmétique.

Pas un pet de traviole, on est tout droit plongés dans le monde des « plus basique, tu rêves ».

 

Je rends à César sa toge et sa couronne, cette huile démaquille très bien (sans laisser le halo noir sous l’oeil, la chose la plus barbante à dégommer), elle a une texture ni trop fluide ni trop épaisse, elle me durera quatre mois sans problème, s’émulsionne en un clin d’oeil et ne nécessite pas forcément un nettoyant par après.

Je peux facilement la comparer au baume ultra-simple de Lush, mais en version huile, pour son côté naturel ou presque (rapport aux conservateurs), sa capacité à enlever tout le makeup sans arracher la peau, et à durer un moment sans spécialement coûter une blinde – vu sa longévité.

C’est d’ailleurs la première fois que je me dis que je vais sûrement racheter un exemplaire quand j’aurai fini cette bouteille – même si l’hiver arrive bientôt, les frimas, les « aglaglah j’ai froid », et la possibilité qu’un cleansing balm passe aussi par ma salle de bains.

Je m’en fous, je switcherai entre les deux, selon les envies et le temps, je ne vais pas me contenter d’une texture alors que le MONDE est à ma portée.

 

En tout cas, j’avoue, un genou à terre, les mains levées au ciel, que j’ai compris le buzz, que je valide le buzz, et que j’apprendrai à moins baliser quand un soin « mythique » voudra glisser sur ma bouille.

 

Des bisous les Caribous !
Deep Cleansing oil DHC, reçue par la marque (MERCI !)
27,50 les 200 ml (4 mois) ou 11,50 le format voyage

Caribouland
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16 réponses à “Another basic, l’huile démaquillante DHC

  1. Carlotta

    J ai testé via un échantillon mais malheureusement je n accroche pas du tout sur l odeur !!!mon démaquillant préféré reste le baume à la camomille de body Shop

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  2. Nighthawk

    C’est la première huile démaquillante que j’ai utilisée! Passé l’émerveillement devant « l’huile magique qui s’émulsionne », je me suis finalement rendu compte qu’elle ne me correspondait pas vraiment… sur moi, elle me faisait voir la vie brumeuse (comprendre: me laissait un voile flou devant les yeux après rinçage), et me piquait énormément les mirettes pendant le démaquillage… bon, mais pour ce dernier point, je n’écarte pas non plus le rôle de mon mascara..

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    1. Mona Auteur

      effectivement, quand on se démaquille avec une huile la première fois, il vaut mieux la tester sans mascara, parce qu’il y en a certains, que ce soit avec de l’eau micellaire, un baume ou une huile, une fois que la matière noire rentre dans l’oeil, c’est foutu.
      Pour le côté brumeux, c’est plus une prise en main qu’autre chose, parce qu’au début je m’en mettais systématiquement dans la mirette, et depuis plus, ou alors je ne suis pas fort réveillée le soir, et mon doigt glisse trop vite sans que je puisse contrôler quoique ce soit :p

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  3. Maya Joys

    Aaaaah mon incontournable !!! Elle est toute douce avec la peau, enlève tout le maquillage nickel sans non plus voir flou pendant deux heures… et cette délicieuse odeur d’huile d’olive comme tu dis, je n’en ai jamais retrouvé d’aussi addictive ailleurs ! Très jolies tes photos ! =)

    Maya Joys
    http://mayajoys.com/

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  4. Touti-Paris

    Bon plan à l’horizon, Merci
    Je vais l’essayer pour voir la différence avec la SHU UEMURA *Huile démaquillante premium a/i
    que j’utilise depuis trois ans, et qui est quand même à 88euros les 450 ml ( six /sept mois)
    (*En cas de coup de soleil je me lave le corps avec c’est très efficace).
    Je teste en ce moment un baume Mizon’s Great Pure Cleansing Balm mase in Korea South
    qui contient lui aussi de l’huile d’olive, il se transforme en huile quand on masse , verdict après une semaine =Très bien
    80ml=pour US $14, avec reduc.

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  5. Léo

    J’adore cette huile ! Je t’en avais déjà parlé, je l’ai utilisé au printemps dernier (elle m’a bien duré 4 mois et demi), j’étais contente de finir le tube parce que je commençais à me lasser, mais c’est vraiment une petite bombe de démaquillage. Par contre je ne l’apprécierais pas en hiver, je la trouve léééégerement déséchante (ou alors je me suis trop habituée au voile de confort que laissent les baumes démaquillants). Mais de toute façon mon nettoyant au Calendula l’a détrônée, ce truc est une bombe en tube pour moi.

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    1. Mona Auteur

      je pense qu’en hiver, elle sera plutôt « insuffisante » pour rattraper le dégâts du froid. Pour ça que je switcherai avec un baume doudou le temps que les flocons se fassent la malle.
      C’était quoi encore ton nettoyant au calendula ?

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  6. Lalu

    Je l’adore, ce fut ma toute première huile démaquillante et depuis je lui fais plein d’infidélités, gneingneingnein. ( et je valide le concept : cleansing oil= pour les feignasses )( et j’assume ).
    Je te conseille et je pense que tu devrais a-do-rer le gel-huile-lait démaquillant de So’Bio Etic à l’huile d’argan. Déjà parce que c’est bio ( je sais que tu ne prônes pas « le bio à tout prix » comme moi d’ailleurs mais de temps en temps, c’est coule de ne pas se mettre tout un tas de conservateurs chimiques sur la mouille ) et que tu ne pourras QUE craquer ! ( j’en avais rédigé un article d’ailleurs si ça t’intéresse ).
    Gros bisous la cariboute.

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        1. Mona Auteur

          j’ai beaucoup aimé la lecture 😉 mais y a rien à faire, la marque ne m’attire pas du tout (un peu comme ceux qui préfère les poires et les autres les pommes), y a un machin qui m’empêche de passer le pas. JE NE SAIS PAS QUOI !

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