15 février 2014

« La femme parfaite est une connasse », ou le torchon de l’année

fevrier-2014-8707.JPGJe suis bien contente que ce livre me fut offert il y a quelques mois, parce que si j’avais mis mon argent dedans, j’aurais eu mal au fessier (sûr que j’aurais été à la Fnac, il y avait un tel tapage autour et une fille à qui on collerait des baffes sur la couverture qu’un billet de cinq euros se serait vite perdu).

 

Règle N°1 : On cessera de bitcher sur une femme parfaite qui n’existe pas

Honnêtement, entre le bitchage gratuit, le retour du mot connasse à chaque page, et une pauvreté de vocabulaire assez conséquente, j’ai eu du mal à rentrer dans le jeu.

Censé être un guide pour la femme imparfaite, on se retrouve avec un torchon entre les mains, qui ne fait que crier « girl power à la fille qui plante son talon dans une bouche d’égout et continue d’hurler du Lara Fabian », ou encore « ne craignez pas de passer pour une idiote devant Jean-Michel quand vous évoquerez la vie intense de votre chat siamiois. On a tous des passions. »

(phrases perso introuvables dans le livre, ne cherchez pas)

 

Mouais, j’ai vu mieux comme mise en avant de la femme et ses défauts, un livre sur une woman lambda qui ne fait pas avancer le schmilblick (ni le flux électrique entre tes neurones), beaucoup trop superficiello-comparatif et qui me rappelle vaguement le genre de généralités qu’on nous sort en gros titres de magazines.

Consternant.

 

Règle N°2 : On arrêtera de publier des livres à la mise en page complètement branlante

Incroyable (mot fétiche du mois, t’as vu), d’une page à l’autre on passe d’une typo de taille 12  à une taille 14 sans crier gare (enfin si, ça crie « on veut remplir l’espace coûte que coûte, et on t’emmerde si ça te fait mal aux yeux), on utilise des pages entières pour écrire une phrase ou faire des bons bidons à découper.

Sérieusement, qui est la cruche qui va s’empresser de découper un véto à donner à son amie pour ne pas se jeter sur le beau gosse qui vient d’entrer dans le bar ?

 

Une arnaque qui aurait pu se concentrer sur 30 pages et qui s’étale sur plus de 150, tu parles d’un gage de qualité.

 

Règle N°3 : Tu apprendras à écrire dans une cohérence toute organisée

Hier, quand j’ai refermé le bouquin-torche-cul après 20 minutes de profond ennui, je me suis dit que l’expression « what’s the point ? » était la plus appropriée.

J’avais le sentiment d’avoir lu un recueil de notes écrites sur des napperons lors d’un mariage, collées ensemble avec de la mayonnaise et un peu de niaiserie, et TADAM, cadeau le peuple, ça dégouline de partout mais on te le vend comme un chef d’oeuvre.

Sûr que dans mon ancienne école d’art c’aurait fait un carton.

 

Les énumérations successives des déboires de la femme « normale » qui ne sait ni cuisiner (ou qui refuse de le faire), ni avoir un semblant de dignité, de vie sociale intéressante, montre un côté blanc et noir qui n’apaiseront pas les défauts qu’on veut bien montrer chaque jour au monde entier, s’autoriser à planter son petit doigt de pied dans le meuble du salon trois matins de suite n’est pas une preuve d’imperfection.

Ca te prouve juste qu’il faut sûrement changer ton armoire Fülblurguuu de place.

 

N’achète pas ce bouquin, ne crève pas d’envie de te jeter dedans, car même si je suis la première à brandir la pancarte »montre tes fesses pleines de cellulite » pour que tu assumes un peu mieux les madeleines que tu manges en file indienne, « la femme parfaite est une connasse » est un livre qui manque énormément de classe.

Le petit guide pour la bourrine sûrement, mais pas pour moi.
Je suis peut-être une connasse finalement.

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
12 février 2014

A place like home they call Kroonen & Brown [Bruxelles]

Je suis une habituée des magasins bruyants, ceux dans lesquels se battent les clients, où l’on a l’impression qu’on ne prend pas assez le temps pour s’asseoir, parler de ce que l’on aimerait vraiment pour prendre soin de soi.

Ce genre d’enseigne ne m’attire plus tellement, je préfère y faire un saut en ayant cherché auparavant ce que j’allais y acheter et puis basta. Pas de grands discours de la vendeuse, pas de relationnel. Juste moi, le bancontact et mon achat.

Et puis j’ai fait une petite découverte grâce à Kimmy, je suis allée chez Kroonen & Brown.

Trois fois en deux semaines, c’est dire l’attrait pour ce bijou à deux pas du Petit Sablon.

 

La première fois, j’ai rencontré Ioana, la propriétaire du lieu.

Je suis restée plus d’une demi-heure en boutique à parler beauté avec elle, de produits cosmétiques qu’elle avait choisi de vendre, de make-upet de soins esthétiques.

Elle m’a raconté l’histoire de Jane Iredale et des packaging inventifs de la marque Absolution, et tout en l’écoutant,  je découvrais un monde d’exception, peuplé de naturel, d’actifs ciblés qu’on applique selon les besoins de la peau, tout un concept qui me plaisait tellement et m’intriguait.

 

Le lendemain, Kim et moi sommes repassées chez K&B, et c’est là que j’ai rencontré Sybille, une make-up artist capable de transformer mon visage en celui d’une diva prête pour un tour de dancefloor.

Deuxième coup de coeur et un produit de teint adapté à ma carnation sous le bras, j’avais encore envie de revenir, passer du temps assise sur une chaise à regarder la boutique évoluer autour de moi.

 

Samedi passé, j’ai eu l’occasion d’y retourner pour la troisième fois, pour un évènement autour du thème de la Saint-Valentin. Les cupcakes attendaient de trouver une bouche pour les dévorer tandis que les invités/clients écoutaient religieusement comment reproduire un trait d’eye-liner parfait.

C’est ce jour-là que j’ai découvert la troisième facette du magasin, les parfums, et que j’ai eu un véritable crush pour l’air de rien de Miller Harris que je regrette déjà ne plus sentir sur moi.

Les fragrances qu’on trouve chez K&B ne cachent non pas deux ou trois niveaux, mais une cascade olfactive. Beaucoup plus dense donc que les parfums basiques de parfumerie traditionnelle, des senteurs avec un cachet exceptionnel que je voulais imprimer sur mes poignets, des trésors pour le nez qui s’enivre et n’en a jamais assez.

03.jpg kb1.jpg kb13.jpg kb3-copie-2.jpg kb10.jpg 04-copie-1.jpg kb5-copie-1 kb4.jpg kb6.jpg kb7.jpg kb12.jpg

Kroonen & Brown propose des services esthétiques, du soin du visage à celui des pieds et des mains. Encore une fois, comme tout a bien été pensé, les produits vendus en boutique sont utilisés pendant ces séances (histoire que si vous avez également les mêmes produits chez vous, cela vous évite une réaction allergique ou incongrue).

Et si par malheur, vous habitez loin du centre, K&B effectue des livraisons à domicile des produits qui vous plaisent, un petit email suffit pour s’arranger (FDP à 5 euros pour la Belgique, et 15 euros pour la France, de quoi obliger les frenchies à passer une journée sous le beau ciel belge).

 

Les marques mises en lumière : Jane Iredale, RMS beauty, Make UpDesignory, Absolution, Cosmetics 27 (leur baume nettoyant est une tuerie !!), Environ, Gentlemen’s  Tonic, Menard (gniiih), Valmont et 3Lab. Pour les parfums, la liste est plus longue, je vous laisse découvrir tout ça.

 

Cette boutique a un cachet indéniable et fait désormais partie des mes lieux préférés à Bruxelles, ce genre d’espace où l’on passe quand on a envie de flâner ou simplement d’avoir un conseil de qualité dans le domaine des parfums, des soins ou du maquillage.

A place like home, je vous dis, sans les matelas.

 

Des bisous les Caribous !
Plus d’infos sur le site de K&B
Rue Lebeaustraat 49, Quartier du Grand Sablon, Bruxelles 1000

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
10 février 2014

Bobbi Brown, ses petites leçons et mon teint parfaitement naturel

bb3.jpgYes we did it, we did it, we did it, hourra ! (Dora inc.)

Suite et fin de ma quête du premier fond de teint qui m’irait vraiment, c’est finalement Bobbi Brown qui a remporté la palme du conseil le plus pertinent (enfin pas Bobbi elle même, sinon tu penses bien que je me serais cachée dans ses valises pour repartir avec elle)

 

Bref, pour en revenir au moment où nous nous étions quittés, à la suite de tous vos commentaires, j’ai décidé d’aller dans trois endroits spécialisés.

Premier arrêt chez Kroonen & Brown, un petit écrin de douceur bruxellois où j’ai eu droit à une séance de maquillage sur mesure qui m’a beaucoup plue.

Je suis repartie de là avec un super produit, la cream foundation de MUD, mais qui avait le très gros défaut d’être extrêmement dure à appliquer pour une débutante comme moi.

Pas de déception pour le produit ni par rapport aux conseils reçus, je voulais juste continuer ma recherche pour tomber sur le graal, un fond de teint facile à manier et pratique, adapté à mon teint de bidet et à mon envie de perfection.

 

J’ai d’abord été dans un magasin Mac par un fort jour d’affluence.

On m’a appliqué un fond de teint dans les règles ainsi qu’un petit coupde mineralize skinfinish natural sur tout le visage. En sortant de la boutique et en me mirant dans toutes les vitrines de la Rue Neuve, le résultat avait l’air convaincant.

 

Pourtant une fois chez moi, même si j’avais une très belle mine et que rien n’avait filé, j’ai constaté

  • des traces oranges ULTRA douteuses sur le bout du nez et sur les joues : comme c’était poudreux, j’ai supposé que soit elle ne m’avait pas bien démaquillée et que tout ce qu’il y avait sur ma peau ce jour-là s’était aggloméré, soit la poudre de finition s’était oxydée. Le mystère reste entier.
  • que le fond de teint avait quand même l’air toujours trop foncé, même si encore une fois, on n’était pas loin du but

 

Comme la vendeuse m’avait donné un petit tester pour pouvoir encore l’essayer le lendemain, je lui ai donné une seconde chance mais même constat que dans les autres enseignes : soit on n’a pas envie d’admettre que j’ai le teint pâle, soit on pense que je suis en manque de globules rouges et on veut un peu trop raviver mon teint.

J’avais l’impression à ce moment-là qu’il fallait faire le deuil du produit de mes rêves, que finalement avoir le teint clair, c’était faire des ajustements, des concessions, prendre quelque chose qui va plus ou moins et non parfaitement.

Quelle arnaque.

Sachant que le NC10 ne me conviendrait pas car bien trop rosé, je suis passée chez Bobbi Brown il y a quelques jours.
On m’a accueillie avec de grands sourires mais apparemment on ne pouvait pas me conseiller ce jour-là, donc on m’a inscrite dans le planning pour venir le lendemain à 15h.

 

J’ai pris un rendez-vous pour un cours de 20 minutes, le Secret to Perfect Skin, et en voyant que la femme qui se faisait maquiller à ce moment-là avait une peau diaphane et un fond de teint qui avait un rendu magnifique sur son visage, j’étais achevée, j’avais hâte d’y être.

Le lendemain donc, j’arrive dix minutes à l’avance mais ça ne pose aucun problème. On me débarrasse de mon manteau et me fait asseoir sur un tabouret face à la vitrine, les deux autres sièges étant occupés.

Et c’est parti pour vingt minutes de maquillage.

 

Le déroulement de la séance

Tout d’abord, Amélie (la MUA qui m’a maquillée) m’a expliqué que le secret du teint parfait réside essentiellement dans une bonne base.

Il faut donc préparer la toile avant de la peindre.

J’ai eu droit à un démaquillage dans les règles avec de l’huile démaquillante, puis une lotion pour rincer, et enfin une crème pour le contour de l’oeil (mamma mia l’odeur !!) et pour le visage.

Amélie me montrait les étapes nécessaires pour préparer sa peau comme une pro tout en me parlant de la gamme de soins que Bobbi avait développée. Jusque-là, aucun faux pas de la demoiselle, j’étais entièrement d’accord avec elle vu que je faisais le même rituel chez moi.

Puis, on est passé aux choses sérieuses

 

Première chose, un des secrets du teint parfait réside dans l’éclat de l’oeil.

Elle m’a expliqué l’importance du correcteur et de l’anti-cernes (totoche la grosse noob elle croyait que c’était du pareil au même, bourricot et son kif-kif).

L’idée était donc de corriger la couleur de ma cerne en l’annulant (cerne bleue, donc correcteur rosé), pour ensuite appliquer un anti-cernes par-dessus de la même couleur que ma peau.

Incroyable, j’avais des yeux moins fatigués d’un coup, le regard frais.

 

Après quelques astuces sur l’application, on passe au teint avec un grand T.

Amélie prend trois sticks, applique trois traits au niveau de la mâchoire, et miracle, une couleur du trio se fond effectivement bien sur ma peau.

Elle choisit de me mettre le foundation stick, car selon elle, mon teint n’a pas besoin d’être entièrement couvert de la même façon, l’idée c’est d’uniformiser, pas de ressembler à un clown.

Elle se concentre donc surtout sur mon nez, les pommettes, quelques zones des joues, passe le pinceau sur tout le visage pour que cela se fonde bien à ma carnation, et insiste sur certains endroits du menton (avec un peu de correcteur).

 

Une fois qu’elle a fini cette étape-là, je me vois dans le petit miroir que je tiens à bout de bras, et le résultat est parfait.

GENRE PARFAIT.

Je suis scotchée.

 

Personnellement je ne m’attendais plus à rien vu que j’avais essayé au moins une dizaine de fond de teint en peu de temps, et là en à peine trois minutes il s’était passé un petit miracle, elle avait trouvé la couleur qui m’allait.

Je reprends mes esprits pour la suite, elle me met un blush sur les joues, tout droit sorti du fameux Pot Rouge de Bobbi, la couleur fresh melon me va a ravir.

Et enfin elle enchaîne sur la poudre de finition, un petit coup par-ci par-là et j’ai l’air d’une fille qui n’a jamais connu qu’amour, vie fabuleuse et buggles au chavroux.

Incroyable.

bb1-copie-1.jpg

(Photo fin de journée, luminosité merdique) 

 

Chez Bobbi Brown, je suis porcelain. En dessous, il y a alabaster, et c’est tout.

Donc, déjà, je ne mentais pas sur mon teint clair, mais en plus de ça, il y a assez de pigments jaunes pour répondre à mon envie d’un rendu lumineux et parfait.

MERDE QUOI.

 

Ce que je retiens de cette leçon

  • je suis repartie avec trois produits pour le teint : cette séance est gratuite mais coûte l’argent qu’on déboursera en fin de séance pour les quelques produits qui nous ont bluffés. J’ai profité de l’argent de mon anniversaire qui attendait au chaud pour craquer :: j’ai pris le foundation stick, le correcteur et l’anti-cernes
  • c’est la première fois où même avec un éclairage de boutique je me trouvais jolie (pas blafarde !)
  • les maquilleurs chez BB sont de vrais pros, j’étais complimentée en boutique sur mon teint, et d’autres personnes passées pour acheter du makeup et se faire conseiller finissait également avec un visage de rêve
  • j’ai fort fort fort envie du Pot Rouge, ça va être très dur de résister
  • Amélie s’est engagée pour m’appeler trois jours plus tard afin de voir si je m’en sors avec les produits

 

Même si je ne vous ai pas détaillé la séance, le ou la MUA que vous avez devant vous vous donne plein de conseils et vous explique aussi POURQUOI on choisit certaines textures ou méthodes d’application.

Donc, ce n’est pas simplement un aplat de couleurs sur la peau, c’est une séance qui réconcilie les plus débutants ou ignorants avec le monde du maquillage en apportant des informations utiles au client.

Et puis surtout, c’est un vrai moment où l’on sublime la beauté naturelle de la peau, fans de makeup flashy s’abstenir.

bb2-copie-1.jpg

 

Il existe plusieurs leçons gratuites

Instant Pretty 5 minutes
Un make-upexpress pour rafraîchir son teint

MakeupFace Lift 20 minutes
Pour apprendre les secrets de Bobbi et être au topquel que soit son âge

Secret to perfect skin 20 minutes
C’est la séance que j’ai eu, donc du soin au fond de teint, tout pour rendre la peau belle

Smokey eyes 20 minutes
Un cours pour savoir faire un smokey eye d’enfer

Cheeks & Lips 20 minutes
Pour celles qui sont fans de couleurs et veulent apprendre les bases d’une application comme une pro

 

Mais également des leçons payantes

Special Occasion/Night Out 30 minutes – 35 euros
Une sortie de prévu ? On vous apprête et suit vos souhaits pour répondre à vos envies

Pretty Powerful MakeupLesson 45 minutes – 55 euros
C’est la fameuse leçons qui présente les 10 étapes du maquillage selon Bobbi Brown.

Bridal Beauty 90 minutes – 150 euros
Pour être la plus belle le jour de son mariage.

Bobbi’s Party90 minutes – 50 euro par personne, 4 personnes
La petite séance parfaite, entre amies, pour se faire chouchouter à l’occasion d’une sortie, un anniversaire, etc.

Master Lesson Mastering the Basics 90 minutes – 150 euros
Le top du top, une séance qui vous apprend les gestes d’un makeup artist pour pouvoir reproduire un maquillage parfait chez soi. Cette session est privée.

 

Conclusion

J’ai vraiment beaucoup aimé ce service au client : pas de chichis, pas de fioritures, les bases du teint pures et simples et sans faux-pas.

Pas d’essai de fond de teint sur la main (mon dieu quel horreur, fuyez quand vous avez un conseiller en parfumerie qui soutient que c’est la meilleur manière de trouver la teinte), une MUA qui était vraiment à l’écoute et qui m’a fait un teint ultra naturel comme je l’aime (on a même fait l’impasse sur le bronzer).

Le fait de recevoir son face chart avec les références de tous les produits qu’on a utilisé sur notre visage est non seulement utile mais nécessaire : à moins  d’avoir les moyens de s’acheter tout le makeup d’un coup, on la garde précieusement et on la ressort quand on veut s’offrir un des produits.

De plus, Amélie a gardé un duplicata qu’elle a lié à mes infos clients pour que rien ne se perde.

 

Je vous conseille totalement ce genre de cours si vous êtes débutants ou amateur, que vous voulez un conseil personnalisé sur un sujet particulier (joues, lèvres, yeux), ou que vous avez envie qu’on prenne soin de vous pendant la journée.

Y a juste un rendez-vous à prendre, et le tour est joué.

Ca vaut le coup d’essayer non ?

 

Des bisous les Caribous !
Bobbi Brown, A. Ortsstraat 11A, 1000 Bruxelles
02 513 20 00
Bobbi Brown Online

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
9 février 2014

La crème réparatrice hivernale parfaite Dermalibour + (COSTAUD POWER)

aderm0-copie-1.jpgEn hiver, faut du costaud, du lourd, de quoi envoyer un doigt d’honneur au vent sans finir avec un majeur en moins.

Il y a quelques temps de cela j’avais reçu une crème réparatricede la marque A-derma(une énième oui, mais j’en ai jamais assez, c’est comme les orchidées, plus j’en ai mieux c’est), le genre de tube censé durer mille ans, qui fait très sérieux et invite au massacre juste pour voir si ça marche dans des conditions extrême d’acharnement épidermique.

 

La marque

A-derma fait partie des laboratoires Pierre Fabre (il m’arrive parfois d’acheter pleins de produits en para et de me rendre compte par après que c’est issu de la même maison mère. Karma ou pas, cette méga-cosméto-pole ne m’a quasiment jamais déçue), et est clairement une marque qui fait partie de celles qu’on voit en arrière-plan dans la pharmacie, mais qui attire bien moins qu’Avène ou Laroche Posay.

A-derma est une marque qui s’est fait connaître au début des années 1990 grâce à une crème directement inspirée de la préparation dalibour (avec cuivre et zinc, histoire d’aseptiser mais également d’apporter un soin efficace aux peaux les plus irritées) et a rapidement étendu ses gammes pour répondre aux attentes des peaux très sensibles.

Leur dernière nouveauté, c’est le développement de nouveaux soins qui contiennent de l’avoine rhéalba, réputée pour son action extrêmement apaisante sur la peau comme le cuir chevelu.

La marque possèdent également des flacons qui ont la même technologie D.E.F.I que chez Avène (un système ingénieux qui permet de garder le produit stérile tout au long de son utilisation).

 

La crème réparatrice Dermalibour +

aderm1-copie-1.jpgDe toutes les crèmes réparatrices que j’ai, celle-ci est la plus dense, épaisse, et collante.

Donc contrairement à la cicalfate qu’on peut appliquer de manière OCCASIONNELLE sur le visage entier pour remettre sur pied une peau complètement ravagée, la dermalibour+ sera à utiliser quand on cherche « une crème « à tout faire », pour les petits maux dermatologiques du quotidien : rougeurs, gerçures, écorchures etc. ».

Au niveau de la composition, il y a une dominante d’eau et d’huile minérale, un agent émollient (assouplit!), de la glycérine, une huile végétale hydrogénée (donc pas pure), du zinc et du cuivre pour le côté antiseptique, de l’avoine sous forme de farine mais également d’huile, et enfin du sulfate de zinc pour le côté anti-microbien et l’astringence.

Deux PEG aussi comme émulsifiants.

Water (aqua), mineral oil (paraffinum liquidum), caprylic/capric triglyceride, glycerin, hydrogenated vegetable oil, zinc oxide, PEG-30 dipolyhydroxystearate, propylene glycol, Avena sativa (oat) kernel flour*, PEG-22/dodecyl glycol copolymer, Avena sativa (oat) kernel oil*, copper sulfate, magnesium sulfate, zinc sulfate.

 

Action, Usages

aderm.jpg

Rien de plus épais n’existe (sauf peut-être le vol au vent de ta grand-mère).

 

J’ai énormément utilisé cette crème, à tel point que je l’ai vidée d’un bon tiers, la préférant à la cicalfate pour certaines situations :

  • brûlures légères : totoche est maladroite et s’est cramé le poignet dans le four. Résultat, après 3 jours de tartinage, il n’y avait plus qu’un léger souvenir de mon « raaaaaaah putain de sa mère CA BRULE »
  • les pieds qui grattent : je suis du genre à aller dehors, échauffer mes pieds en allant jusqu’au magasin, et à revenir parce que le froid du dehors ne cohabite pas bien avec mes petons en feu. Du coup je me gratte, du coup ça me gratte encore plus, du coup je tartine de Dermalibour et j’attends que ça passe (en 5-10 minutes c’est plié, une petite victoire)
  • les cuticules qui vivent leur vie : les cuti-en-culées oui. Celles qui poussent au ras de l’ongle et transforme le moindre mouvement de la main en une séance de tortue (j’ai du faire l’impasse sur le tricot pendant deux jours avant de penser à la dermalibour). Hop, on retire la cuti-en-culée, on masse le doigt avec beaucoup de produit, et le lendemain, plus rien, ni mal, les bords d’ongles sont comme neufs
  • les cicatrices genre bouton en fin de vie : elle m’a beaucoup aidée pour ça aussi, vu le carnage que j’ai subi il y a quelques semaines. Comme elle est très épaisse MAIS qu’elle ne fond pas vraiment sous l’action de la chaleur de mon charmant visage, je dessinais des montagnes avec du menton à mon front et tout cicatrisait vitesse grand V

 

Pas mieux ou moins bien que la cicaplast, la cicalfate ou la crème cicatrisante de Jonzac (bon elle, elle pourrait être plus grasse qu’elle me plairait plus), la dermalibour+ est très apaisante et je la préfère pour traiter de plus grands problèmes ou grandes zones.

Elle protège à merveille les mains du froid (par contre faut masser pendant un millénaire), peut s’utiliser comme crème de nuit pour les pieds (testé et approuvé) et apaise tout ce qui demande BEAUCOUP de réconfort en hiver.

aderm3-copie-1.jpgDans la même gamme, on trouve également un stick réparateur que je fourre systématiquement dans mon sac quand je ne suis pas chez moi.

Attention si vous l’utilisez comme soin réparateur express des lèvres, il est TRES blanc, donc plutôt à réserver pour la nuit quand personne ne  vous regarde dormir (à part les Gremlins qui ont pris un bain). Il est aussi efficace que le gros tube et peut réparer les zones les plus gercées en un rien de temps.

 

Définitivement, en hiver, plus qu’un soin vous avez besoin d’une PROTECTION : donc optez pour des ingrédients qui font barrière pour protéger des zones très irritées, comme le beurre de karité, de cacao, la paraffine liquide (qui n’apporte pas de soin en tant que tel mais protège) et les huiles végétales riches comme celle d’avocat ou d’amande douce.

Faites juste attention à bien choisir le produit qui convient à la zone touchée pour éviter des boutons, par exemple, si vous avez les joues très irritées mais une peau mixte, il vaut mieux éviter les éléments barrières qui n’apportent pas de soin (ceux qu’on appelle les éléments inactifs), ils peuvent s’avérer occlusifs sur le long terme.

 

Des bisous les Caribous !
Produits offerts par A-derma,
Stick 8gr et dermalibour+ 50ml à 10 euros en moyenne

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
5 février 2014

Bubble dream avec le foaming net !

foam.jpgBon ok, à part les fraises ointes de crème pâtissière, j’ai une autre passion : la mousse.
Tout ce qui mousse.

La bave d’un enfant joyeux en phase de chute de niagara buccale, la mousse dans les bois, l’espuma qu’on voit dans TopChef, la purée mousseline et les mousses nettoyantes.

 

Sauf qu’hier j’ai découvert une autre sorte de mousse, celle qu’on crée.

Elle n’est pas inhérente au produit, elle se développe dans un petit nid d’amour et se transforme en une vraie texture à la fois compacte et aérienne.

 

Autant dire que j’étais en transe sous la douche, et OUI je débitais encore une série de « incroyable », tout en m’en mettant jusqu’aux yeux .

Puis j’ai hurlé en dansant d’un pied sur l’autre « je suis le jésus des cosmétiques, je transforme une crème en mousse, le fils de dieu peut aller remettre ses tongs ! ».

Voilà voilà.

foam1.jpg

 

L’intérêt d’un foaming net

  • on utilise moins de produit, donc moins d’agents moussant pour une aussi grande efficacité car on démultiplie la quantité du nettoyant avec seulement une dose de la taille d’un petit pois
  • c’est immensément trippant : on se prend pour un magicien capable de transformer une matière en une autre
  • cela évite de s’acharner sur sa peau d’ange pour justement FAIRE MOUSSER, l’étape se fait avant l’étalage du nettoyant sur le visage
  • la mousse est ultra compacte, ne tombe pas (comme pour des blancs d’oeufs bien battus, oui), et comme elle est plus dense, elle accroche mieux la peau, et donc les impuretés

 

foam2

 

Une question de Gertrude : « Comment ça s’utilise ? »

Très facilement, Gertrude ! Si le foaming net comprend une entrée, tu mets le savon en pain dedans, et tu wash entre tes mains jusqu’à obtenir la dose voulue.

Ou alors, tu prélèves un peu du produit de ton nettoyant, tu l’appliques au centre du filet et tu fais mousser le tout en frictionnant tes patounes l’une contre l’autre (le filet placé entre les mains évidemment). Et non tu n’as pas le droit de chanter

Tout le monde s’éclate, à la queue-leu-leu.

 

Un jeu d’enfant qui ravira les adultes en manque de fantaisie balnéaire (attention à ne pas en faire trop, sinon ça monte jusqu’aux coudes).

Grosse découverte dans ma salle de bain donc, surtout que je sais que parfois certaines textures ne moussent pas bien et obligent un acharnement tout particulier sur le visage « parce qu’il faut que ça mousse ».

(Oublie les gels de manière générale, c’est le mal, ça rend la peau squeaky-clean et agresse un peu trop)

 

On fait mousser avant dorénavant, et on applique quand on a la texture voulue.

C’était pas si compliqué, René.

Et pour celle qui se demandent si j’utilise toujours la clarisonic, oui, mais 5 fois par semaine en ce moment, au lieu de 6, donc je fais d’autres expériences, baby wombat.

 

Des bisous les Caribous !
Foaming Net de Menard
(mais se trouve un peu partout,
surtout sur les boutiques asiatiques en ligne)

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram