19 novembre 2012

Le zeste du jour : La BLOGO-ATMO-SPHERE

Quand au départ, bloguer était un passe-temps, quand finalement le passe-temps devient un hobby et que le hobby bouffe tout son temps, on se retrouve avec, sur les bras, un bébé bien trop gourmand.

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Je le gère mon bébé gourmand, j’organise ma journée pour ne pas y passer ma vie, j’essaye de ne m’en occuper que quand je sais ce que je vais écrire.
Il n’y a pas de prévisions qui tiennent, mon blog c’est l’espace de la spontanéité et si je n’ai rien à dire, je me tais.

Alors oui, parfois je fais des dossiers, qui me prennent plus de temps, ou encore des articles très fournis, mais j’essaye toujours de tout écrire en une fois, et seulement quand je suis bien préparée.
Ce qui me gêne c’est le trop, ce qui m’emmerde c’est le vide.

 

Forcément, quand on a un gosse comme celui-là, sur lequel beaucoupde gens tombent en une journée, on a tendance à regarder ailleurs, à en parler, pour voir si on est pas tropborder-line, si on ne dit pas des choses tropdures, si on parle toujours le même langage que la majorité.

Puis finalement, on commence à se déclasser, on vire vers un terrain créatif qui nous appartient, et là ON TIENT son vrai espace, celui où l’on pense qu’on pourra tout dire, tout penser et qui se colore selon nos goûts.

 

Mais rien ne change autour, c’est comme un quotidien qui se surcharge, il y a des gens qui ont des bébés aussi gourmands que le mien, mais qui font moins preuve de spontanéité, on tourne autour du fictif, du sans intérêt, de ce qui fâche ou laisse pantois.

On commence à être gêné de voir que certains bébés gourmands qui ne parlent pas bien sont plébiscités.

On pense que c’est pas juste, que c’est comme quand le gothique de ta classe avait tapé dans l’oeil de ta prof de français et que t’avais beau porter un tutu vert à fleurs qui crient « CRAZY CRAZY » d’une voix fluette, t’avais toujours des points qui n’arrivaient pas au sommet.

(Depuis j’aime pas les gothiques.)

 

Après la phase de gesticulation, on entre alors dans une toute autre phase, la phase plus pensive du « mais qui suis-je au juste, c’est quoi un blogueur qui se respecte ? »

 

On est seulement quelqu’un qui écrit, mais la plupart des gens qualifient ce qu’ils font sur leur blog de « loisir », transforment leur espace virtuel en une sorte de chambre si bien décorée que parfois trop de gens y font la fête et tout devient plein à craquer.

On connaît trop bien ce genre d’ambiance, quand une boîte est pleine il y a moins de place pour les mots, il faut forcer le langage pour se faire entendre, ça devient compliqué.

 

Autant que je vous le dise, depuis que je suis semi-blogueuse beauté (celle qui parle de crèmes, lotion et sérum, mais jamais de cut crease, contouring ou 3 dots liner), et que je traîne mes fesses sur d’autres lieux que mon douillet Cocoon, j’ai l’étrange impression qu’on se fout du monde.

 

Je ne comprends même pas pourquoi je m’énerve à ce point, mais ça m’a trituré les neurones tout le week-end, je me suis demandée si, au même titre que les magazines pour femmes, la blogosphère beauté était devenue une sorte de vitrine sans fond.

Il y a des magazines que j’aime pourtant (et pas qu’un peu !), qui sont vraiment d’une très bonne qualité, mais qui sont noyés dans la masses des torche-fessiers et ne donnent pas envie à la femme de se mettre devant un présentoir pour choisir sa littérature hebdomadaire, la qualifiant indirectement de « sans intérêt, irréfléchie et non créative ».

Ca me titille le haricot, ça me fait danser comme un caribou qui a perdu la tête, « on passe pour » des idiotes.

C’est fou.
Cet amalgame.

Bien sûr, je sais ce que je vaux, je ne sais pas si c’est du à l’âge, à la carapace que je me forge, à la confiance que les lecteurs m’accordent.

Mais parfois, quand je lis la blogosphère, j’ai l’impression d’être devant un de ces magazines qui font marronnier sur marronnier, sans jamais se renouveler, et qui prennent les filles pour des ignares qui n’ont pas besoin d’infos puisque de toute façon, les jolies images suffiront.

 

Pour tout vous dire, les jolies images, c’est comme les jolies filles, après un moment on a besoin de langage, d’échange.

Sinon ça lasse.

Et c’est à cause de gens comme ça que quand je dis que j’ai un blog d’humeurs et de beauté, qu’on me regarde comme si j’étais une écervelée.

 

Il faut alors que je creuse, que j’explique mon point de vue, que je défende celui de filles qui font du monde de la beauté un monde aux perspectives nouvelles.

Je reste lucide, j’essaye de toujours avoir la tête hors de l’eau, mais parfois l’atmosphère qui règne sur la blogo me fait penser à un bourbier duquel les vrais talents ont du mal à naître, dans lequel tout se fond sous un même en-tête sans que les regards extérieurs parviennent à voir ce qui a vraiment de l’intérêt.

Il faudrait des pancartes pour savoir où aller même si en connaissant le chemin, on tombera toujours sur ce qui gâche le paysage.

On pourra toujours dire qu’il faut de tout pour faire un monde, sauf que si le tout devient la norme, on va vers l’anarchie.

 

Mais on s’en fout, tu me diras, vu qu’on sera toutes belles avec nos bigoudis.

Caribouland
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13 novembre 2012

Yankee Candle Haul

Certains diront que je suis faible, d’autres qu’ils sont contents de mes achats (bah écoute c’est gentil pour moi), mais J’AI YOUTOUBÉ, j’ai GOOGEULÉ et après avoir recueilli moult informations en tout genre, j’ai passé commande.

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Une fois qu’arrivent les temps plus froids, on a envie de se blottir dans un canapé moelleux, avec un bon plaid, un bouquin calé sur les genoux et le reflets des bougies qui illuminent les murs.

Les bougies, c’est plus qu’un must have de saison, c’est devenu tendance.

Il suffit de voir à quel prix se vendent ces bouts de cire en magasin déco, ça grimpe très vite dans les vingt euros pour une simple trois mèches sans odeur et blanche (donc sans paillettes)(donc sans intérêt total).

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Quand on se met à lire les revues sur le net, c’est presque devenu la quête du graal, les gens cherchent l’odeur qui les apaisera, la bougie qu’ils pourront allumer en se disant, une fois la maison parfumée, « je suis chez moi ».

 

Comment choisir ses Yankee Candles

Je n’ai pas eu tropde mal à choisir les parfums que je voulais étant donné que je suis quelqu’un qui adore les odeurs fleuries mais également épicées (pas les deux mélangées, sinon ça ferait étrange).

J’ai mis un point d’honneur à éviter celles qui faisaient l’apologie de la vanille à toutes les sauces, ainsi que les trop sucrées ou tropfruitées. (Si vous me détestez, vous savez quoi m’offrir)

 

Si vous êtes novices en la matière, il faut que vous sachiez que les Yankee Candles sentent plutôt fort, c’est des bougies dont le parfum est directement mélangé à la masse, et pas simplement mis sur le pourtour. Du coup, durant toute sa durée de vie, la bougie aura la même intensité d’odeur.

 

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Voici les principaux formats vendus :

  • les lumignons : en boîtes de 12 – 4 à 6h
  • les tartes : qui ressemblent  des tartes, et qui s’utilisent avec un brûle parfum – durent 8h
  • les votives : des bougies de 50gr – durent 15h
  • les jarres : la petite dure 25/40h – la moyenne entre 65 et 90h – et la grande entre 110 et 150h (mais là c’est presque un mini tronc, vu la taille)

 

Personnellement, et pour commencer, je vous conseille les tartes, ou les votives, leur prix varie entre 2 euros et 2.50 euros, et ça vous permettra d’en tester plus et surtout SANS TROP VOUS TROMPER.

 

En format votive j’ai pris…

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Blissful autumn
évocateur d’air frais de l’automne et ses brises de vent… de fruits du verger .. un arôme vif et boisé

Elle sent DI-VINE-MENT bon, la description est juste, c’est vraiment un mélange de fruit plutôt léger sur un fond boisé, ça donne envie de se balader dehors et de voir les feuilles tomber.

Spring Bouquet
un mélange d’orangers en fleurs, de jasmin romantique, et de la douceur de l’ylang-ylang

Ça me rappelle surtout une ambiance type « muguet en fleur », mais clairement, on sent bien le jasmin, les fleurs qui répandent leur odeur, c’est très, trèèès fleuri !

 

Mistletoe & Fig
un mélange de senteurs de noël mêlées aux pins, aux figues sucrées et à la vanille
J’aime pas du tout cette odeur, il y a trop de vanille qui se dégage, ça m’empêche d’être objective.

 

Fresh Cut Roses
un époustouflant jardin anglais et ses fragrances de roses
Si vous êtes fana de l’odeur de rose fraîchement coupée, vous allez adorer cette bougie. Elle n’est pas trop entêtante et très girly.
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French Lavender
comme une balade dans la Provence ensoleillée, avec la douce et charmante odeur de lavande qui embaume l’air

Elle sent vraiment la lavande. Pas la lavande chimique, mais la lavande qu’on trouve en Provence, dont on coupe la tige, presse les grains entre les doigts pour développer le parfum. Très relaxante cette bougie.


Soft Blanket
calmez vos sens et enveloppez-vous dans de doux rêves. Une pincée de citron frais, de vanille luxuriante et d’ambre
Étrangement, je l’ai plutôt bien aimée cette bougie malgré la présence de vanille. Elle fait vraiment penser à une ambiance cocoon, à des draps doux et moelleux.

 

Midnight Jasmine
un parfum séducteur avec du jasmin, du chèvrefeuille doux, du néroli, et des fleurs de mandarine
C’est une tuerie cette bougie, pour moi qui adore le jasmin, c’est EXACTEMENT l’odeur de la fleur, avec ces petites touches un peu plus franches derrière. Un vrai plaisir.

 


En format tartes j’ai pris…
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Pink Sands
une échappée sur une île exotique, avec un beau mélange de citron éclatant, de douces fleurs et de vanille épicée

Je suis incapable de dire si j’aime ou pas. L’odeur est effectivement exotique mais sans le côté fruité. Ça me fait penser à un intérieur plutôt classe. (BAH QUOI ?)

 

Coastal Waters

il s’agit d’une fragrance qui évoque la fraîcheur de l’océan et ses embruns

Heuuuu…C’est la grosse erreur de casting de ma commande, ça sent clairement des toilettes qu’on a superbement nettoyées, le frais mélangé à une autre odeur plus masculine. Très peu pour moi.

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Macintosh Spice
une odeur délicieusement croustillante, comme des parts de tarte à la pomme parfumées à la cannelle

Ah, le plaisir olfactif de cette tarte est incroyable. C’est vraiment de la tarte à la pomme qui baigne dans une odeur de cannelle.


Apple & Pine Needles
une odeur de pins rehaussée d’une touche fruitée de pommes craquantes se mêlant aux senteurs boisées des aiguilles de pins, du cyprès et du cèdre

En fait ça sent énormément le cèdre, je trouve. Plutôt que le pin. Et je sens aussi beaucoup une odeur de biscuit derrière, c’est assez présent. A tester, parce que l’odeur paraît assez forte.

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Snow in Love
succombez au charme de ce délicieux mélange boisé qui inspire confort et volupté, le tout avec une senteur poudrée qui rappelle la fraîcheur hivernale

C’est une odeur toute douce, tout cosy, ça ressemble un peu à soft blanket, dans l’esprit, mais c’est beaucoup plus doux. Et puis il n’y a pas d’odeur de vanille, donc ça me va très bien.

 

Christmas Cupcake
une gourmandise délicieuse, un cupcake à la vanille recouvert d’un glaçage à la crème au beurre

J’adore ça ! C’est une odeur super crémeuse, comme si on venait de cuire un bon moelleux vanille dans la cuisine et qu’on préparait la crème pour s’en mettre plein les doigts. Mioum ! (OUI, la vanille pâtissière, je la tolère)

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Ces deux-ci, c’est pour les personnes qui ont un GRAND besoin d’évasion (c’est aussi de gros coups de coeur) :

Camomile Tea
le merveilleux arôme relaxant de camomille et miel trempé avec feuilles de thé et un peu de zeste d’agrumes

On sent à peine les agrumes, mais le miel est assez présent, et dans un coin, c’est l’odeur de thé qui revient. L’odeur est très douce, à utiliser quand je boirais mon thé demain !


Garden Hideaway
évasion dans la tranquillité, remplie de doux parfums de magnifiques fleurs du jardin

Ça sent un peu l’odeur qu’il y a chez le fleuriste, cette odeur caractéristique de toutes sortes de fleurs qui vivent ensemble, ça fait une ambiance très particulière que j’adore. C’est très printanier, et encore une fois, je trouve qu’il y a une petite odeur de muguet.

 

En conclusion

Je suis contente de ma commande à 95 %, à part pour le coastal waters qui sent vraiment trople propre, et le pink sands pour lequel je demande à voir une fois fondu.

Je n’ai toujours pas trouvé de brûle parfum qui ait un socle assez plat que pour faire fondre une tarte dedans, du coupje suis déçue.

J’aurai du en rajouter un en passant ma commande, mais j’ai trophésité, et une fois validée c’était troptard

 

Où commander/en trouver ?

Une partie de mon haul venait du magasin « Le grenier de Xavière » situé à Braine L’alleud (BE)

Vous trouverez plus d’adresses de boutiques physiques belges sur le site de Beauté Légère.

 

Pour la Belgique, le moins cher pour la livraison (6 euros) et avec dépôt en point relais c’est  Bougies Parfums.

Service impeccable (ils m’ont changé une des tartes alors que la commande était déjà en cours), délai raisonnable (ils ont préparé ma commande en trois jours, mais ça prend moins de temps si vous ne payez pas par virement comme moi) et le colis était bien fermé.

Pour la France, vous pouvez aussi vous tourner vers le site Bougies Parfum (la livraison revient à 5 euros en mondial relay et 6 euros en collissimo), mais également vers le site Scented Candle Shop.

 

Bien évidemment, le plus simple reste de commander sur le site officiel, Yankee Candle.com, ou sa version française, Yankee Candle.fr

C’est certain que le site que je propose pour les belges n’a pas toutes les nouveautés Yankee Candle, mais pour tester la marque, je trouve qu’ils ont déjà pas mal de choix.

 

Voilou les Caribous !

Caribouland
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8 novembre 2012

Se débarrasser des points noirs comme par magie #leMythe

hiver-2053.JPG

Il est, dans la vie d’une peau, trois gros crapougniasses qui gâchent le paysage :

  • l’acné
  • les pores dilatés
  • les points noirs

Sans compter les autres problématiques, c’est généralement les méchants noirauds qui reviennent le plus, et souvent, on se sent un peu démuni, tout pantois devant les comiques qui vont font coucou sur le bout du nez.

S’il n’y a pas de miracles, il existe de bon outils qui permettent d’avoir un résultat probant : pour preuve, après plusieurs mois de millefeuille et de soins adaptés, j’ai pu voir une réelle différence, sur mon nez notamment (je pense que la photo en témoigne).

J’avais envie de vous partager ce que j’ai pu apprendre sur cette bestiole qui pourrit la vie des ados et jeunes adultes, et surtout les méthodes qui m’ont aidée à me débarrasser d’un grand nombre de noirauds.

 

Le noiraud, qu’est-ce que c’est ?

Expliqué de manière simplifiée, le point noir c’est beaucoup de gras et de cellules mortes qui s’accumulent dans le petit pore, la « tête » est noire à cause de l’oxydation. Plus on titille un Noiraud, plus il y a de risque à ce qu’il vire joyeux comédon à chapeau pointu.

 

La cause…

Sachez que personne ne vous en veut, que plus tard vous aurez des gosses, et tout le toutim, un point noir ça n’empêche pas d’avoir une vie normale et des amis.

Par contre, dans le miroir grossissant de votre toute fraîche féminité, il y aura sûrement une « petite » déformation qui va s’opérer et expliquera pourquoi, dans un cri, vous vous serez exclamée « MON DIEU LE SALIGAUD D’ÉNORME POINT NOIR ».

 

Le saligaud, donc, ne vient pas de nulle part :

  • soit vous avez des pores propices à l’encrassage (comme moi)
  • soit vous vous démaquillez à la gueuze, avec peu d’entrain et beaucoup d’engouement pour le débarbouillage approximatif
  • soit vous ne faites aucun soins malgré une routine qui claque le fessier de Jeannine

 

Le « pourquoi rien ne marche »

Souvent, j’entends des personnes dire qu’elles sont irréprochables avec leur peau, qu’elles se lavent même jusque sous les aisselles, mais que malgré ça il y a toujours un point noir qui s’installe en bas à droite de la narine et qui est quasiment indélogeable.

Alors, lui, ce Noiraud de compète, tu ne l’auras jamais.

En tout cas pas en claquant des doigts, ni en faisant violemment virevolter ta tête d’un côté à l’autre dans l’espoir que la gravité couplée à la vitesse de propulsion du pif dans l’air donne envie au point noir de se la jouer Buzz Lightyear.

Marche pas.
Déjà fait.

Le secret pour l’exterminer, c’est la régularité.

(et là, tu applaudis, parce que le slogan vaut de l’or en barre)

 

La méthode de base

Il y a des choses qui marchent par étapes : ce n’est pas parce que vous avez les ingrédients d’une recette que forcément vous aurez le même cake au citron que Hugues à la fin.

Les pores sont des cuvettes qui sont un peu plus refermées vers le haut, du coup, pour extraire ce qui s’y trouve, il n’y a qu’une solution : se donner chaud pour ouvrir les troutrous.

 

On va OUVRIR LES PORES – LES NETTOYER – LES ROUVRIR ENCORE PLUS – EXTRAIRE LES NOIRAUDS – TOUT REFERMER.

  1. On passe une serviette humide et chaude sur son visage pour lentement mais sûrement ouvrir ses pores
  2. On nettoie : pas spécialement avec quelque chose qui arrache le scalp, on se contente d’un nettoyant doux mais efficace
  3. On ouvre encore plus les pores avec un bon bain de vapeur de derrière les fagots (et on en profite pour chanter une chanson à la gloire du sirop d’érable et des pruneaux d’agen)(avec un accent de caribou, si tu veux, oui)(mais l’caribou du NÖRD alors)
  4. On extrait les crasses : avec un tire-comédon , avec les doigts , avec un extracteur de points noirs, des patchs spécifiques, un patch maison au lait et gélatine , etc…
  5. On referme en se passant de l’eau fraîche sur le visage, histoire de rincer en passant, ou en se brumisant avec de l’eau thermale passée au frigo
  6. On hydrate.

CONSEILS ++ : n’extrayez que ce qui est extrayable. J’entends par là que cela ne sert à rien de s’acharner sur un comédon si rien ne vient, ça ne fera qu’empirer le problème et « dispersera » les bactéries.

 

Des pores resserrés, moins de points noirs et un teint net

Oui mais, même dans le meilleur des mondes, le naturel de votre peau galopera à vos fesses, donc rien ne sert d’aller contre votre épiderme.

Néanmoins, après quelques semaines, il devrait déjà y avoir une amélioration visible.

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Ce que je fais au quotidien pour éviter leur apparition :

  • je me démaquille systématiquement le visage, même si je suis fatiguée
  • je n’utilise pas de maquillage qui obstrue (pis t’avoueras que l’effet placo sur le visage c’est pas à la mode)
  • j’utilise la konjac et la tosowoong pour exfolier et désobstruer en douceur

 

Ce que je fais de manière régulière pour les exterminer :

  • je fais des masques de rhassoul tous les trois jours
  • je fais des masques au miel de manuka
  • j’hydrate à fond avec des masques de cotons et le masque apaisant hydratant de avène
  • je fais un gommage une fois par semaine (je profite parfois du miel pour le mêler à du sucre fin)

 

En conclusion

L’aspect d’une peau plus nette vient de pores moins encrassés, donc moins ouverts car libérés du sébum qui les obstrue.
Une peau mal hydratée aura aussi tendance à avoir des pores plus visibles car ils seront à fond les ballons dans l’idée de produire du sébum pour protéger la peau de la perte d’hydratation.

Donc, juste 3 choses à retenir :

On se débarbouille TOUS LES SOIRS, on hydrate bien sa peau et on fait des soins RÉ-GU-LIERS

 

J’espère que ça vous donne déjà des pistes sur la marche à suivre pour la méthode traditionnelle d’extraction.

J’ai encore des astuces sous le pied, mais je les réserve pour un futur article.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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5 novembre 2012

Grey Monday

Il y a des débuts de semaines qui commencent comme un boulet qui nous tire vers le bas et il n’y a rien à faire à part attendre d’avoir  touché le fond tout en profitant du paysage marin à mesure qu’on coule.

Parfois ça prend deux jours, parfois moins, c’est alors que je me tourne vers ce qui me réchauffe et que j’aime.

Quand ça se passe couçi-couça, que le doigt de pied s’est cogné à l’armoire, que j’ai un mal de chien ou que le facteur m’a encore laissé un avis de passage, un sourire accroché au visage, je m’en remets au cocooning.

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Je crois en la thérapie de la doudoune, qui consiste à toucher des pièces douces pendant toute la journée, à caresser un chat, à sentir son chien, à mettre sa veste à capuche aux contours de fourrure et à se sentir fondre comme des doigts qui s’évanouissent dans la douce matière.

Je me suis emmitouflée pour aller me balader un peu, sortir de chez moi et arrêter de penser à la paperasse.

Pour couronner le tout il faisait froid aujourd’hui, on sentait qu’on glissait tout doucement vers la saison des caribous, ni vu ni connu, ça éveillait en moi des envies de cookies mordus par la glace.

 

Cette saison, les gens s’habillent de plus en plus en kaki pour être à la mode, et je me dis chaque fois que plus la mode avance plus elle ternit le paysage la plupart du temps. Souvent.

Moi j’aime la couleur crème en ce moment. Et le vieux rose, ou même le parme clair, ce qui flatte le teint et donne envie de mousse sucrée et fondante.

Au fur et à mesure de la journée, je pensais à rentrer une fois que j’aurais réglé tout ce que j’avais à faire.
Je ne trouvais rien de ce que je cherchais dans les magasins, je perdais un peu plus mon temps, le retour devenait urgent.

J’ai repris le chemin de la maison tant que je pouvais encore échapper à la foule de fin d’après-midi.

Une fois arrivée, j’ai claqué la porte derrière moi, puis j’ai soufflé comme on se soulage.
Mon chien est venu poser se deux pattes sur mes genoux pour recevoir des caresses.

Il ne bougeait pas et me regardait avec des yeux coulés dans de la cire noire.
J’ai allumé une bougie, j’ai relancé le feu, puis j’ai souri.

Home sweet Home.

Caribouland
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31 octobre 2012

Tout ce silence autour des pages

J’ai été élevée dans l’amour des lettres jusqu’à plus soif, l’envie d’escalader l’alphabet, d’arriver à Z et de reprendre par A.

C’était la première révélation évidente dans ma vie, comme une succession d’étoiles qui me menait chaque fois où je voulais.

Je découvrais le fabuleux pouvoir de m’exprimer et je me sentais pousser des ailes, et au bout de mes premières années d’apprentissage, j’étais déjà devenue un lièvre, une spécialiste de la lecture rapide.

J’ai commencé à demander des livres à mes anniversaires, des piles et des piles s’entassaient autour de moi lorsque la fête prenait fin, et je restais les yeux brillants assise au milieu de ces murailles magiques qui soufflaient des contes et des fantasmes à mes oreilles.

J’étais déjà perdue parmi les songes et je ne voulais plus en sortir, quoiqu’il arrive.
Et puisqu’on ne peut rien contre le temps, l’enfant que j’étais a commencé à grandir.

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Au fur et à mesure des années, je me dirigeais un peu plus vers les bouquins plus sobres, moins colorés, aux récits plus compliqués aussi. Le virage est un peu différent, tout coûte plus cher, la littérature se fait luxe du citoyen moyen, on peaufine sa collection, on remplit les trous dans les cartons, on essaye de trouver de quoi un peu plus combler ce manque d’aventures.

On s’exile hors de chez soi, on investit des lieu qui sentent le papier neuf et les feuilles qu’on froisse ; les librairies sont des endroits cossus où je me sens à ma place.

Je poursuis toujours le même manège, je me traîne dans les rayons, je caresse les couvertures, retourne certains livres, regarde le prix, le résumé, puis le range en le faisant glisser sur la pile.
Il y a des livres qui ont la tranche précieuse, d’autres qui sont plutôt moches à voir.

 

J’avoue accorder énormément d’importance à ce que je vois.
C’est la première chose qui me parle, ça me donne une idée de l’univers dans lequel je m’embarque.

La lecture c’est mon manège enchanté, c’est monter sur un cheval en bois et vouloir faire des tours sans s’arrêter, pour ne pas voir la fin, le moment où l’on devra descendre pour changer de féerie, passer des miroirs multiples à la réalité simple.

Je me projette souvent, quand je lis.

Trop parfois, souvent je me baigne dans les mots jusqu’à être proche d’un autre quotidien, à pouvoir sentir les personnages, me balader entre eux, être dans leur cuisine, à coté de leur lit, pouvoir sentir leur odeur, leur plainte, leur soucis jusqu’en moi.

 

Il y a peu d’écrivains qui me font cet effet là.

Mais quand ils réussissent ce tout de force, qu’ils renversent la réalité qu’ils nous mettent la tête en bas, les pieds sur terre et la tête dans les nuages, qu’on perd la notion même de SENS et qu’on tend vers un impossible qui devient si réel, alors on touche à la perfection.

 

C’est ce que je recherche, la valse.

Passer d’un petit pas à un autre, survoler la ligne des rêves tout en ayant un pied au sol.

C’est comme de jouer à la marelle et d’aller plus loin que le ciel.

Il y a tout ce silence autour des pages qui m’angoisse et me rassure, et fait perdurer ces minutes intenses dans ma tête à mesure que j’avance, que je mange un récit.

 

J’aime tellement ça, j’aime tellement lire.

Même si ces derniers temps je lis moins, je prends toujours autant de plaisir à dévorer un bon bouquin.

 

Bon début novembre !

Caribouland
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