10 juillet 2012

Gel contour de l’oeil Herborist

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Le dernier contour de l’oeil que j’avais vidé c’était le dioptigel de Liérac (qui m’avais franchement plu), autant dire que niveau packaging, je revenais de loin en achetant celui d’Herborist.

Je me baladais dans le Sephora, puis j’ai vu tous les produits de la marque rangés comme des petits pains, au design tellement beau que je suis passée outre ma peur d’acheter une grosse daube à 30 euros (TOUT DE MEME), et je suis repartie du magasin avec la boîte blanche au fond de mon sac, sans vraiment savoir si je devais être contente ou carrément dégoûtée d’un tel achat.

 

La promesse de la marque

Herborist va vous mener sur le chemin de la perfection et de l’harmonie et vous invite à une « attitude de beauté » où la philosophie de l’équilibre prend toute sa dimension.

Marque de soins contemporaine dont les racines sont plongées dans la tradition ancestrale de la médecine chinoise, Herborist a su emprunter aux précieuses plantes récoltées en Chine leurs pouvoirs mystérieux. En les alliant aux technologies biologiques de pointe, elle les a transformés en cosmétiques, mais aussi en thés bienfaisants et en extraits naturels efficaces.

Selon la philosophie de l’équilibre chinoise ; comme tout être et toute chose, les plantes sont parcourues par une force fondamentale. De tous temps, les Chinois s’en sont servis pour faire circuler les énergies et atteindre l’essence même de la beauté.

 

Herborist surfe sur la vague des marques qui mettent en avant les traditions les plus anciennes, offrant ainsi au client (l’illusion) de tirer parti de bienfaits remarqués depuis des millénaires.

Avant même de me mette à utiliser le produit, je me dis qu’une plante aux pouvoirs mystérieux va faire de la magie sur ma peau, et qu’en gros mon yin et mon yang copuleront sous mon oeil dans une intense atmosphère de kimono et de geishas dénudées.

 

Le pied.

Sauf que la phase test fut plus hasardeuse que prévu.

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Le pot est vraiment super beau, classe, épuré, bref, il a tout pour plaire.

A la lecture du mode d’emploi, rien de bien fou, on pense pouvoir gérer la bête.

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En fait il est question de « capturer » quelques billes blanches prises dans le gel, de les écraser doucement sous les doigts pour pouvoir libérer la substance tonifiante, puis étaler doucement le produit sous les yeux.

MAIS, parce qu’il y a un mais, même avec la mini spatule, on n’arrive qu’à prendre une à deux billes pour une énorme quantité de gel, ce qui est râlant, vu que, le soir, à onze heures pétantes, t’as autre chose à faire que de trifouiller dans un mini-pot pour trouver des bouboules, et qu’en plus il est recommandé de n’appliquer que la quantité équivalent à un grain de riz.

J’ai donc très vite lâché cette méthode, plongeant gaiement le doigt chaque matin et chaque soir dans la visqueuse matière, me demandant chaque fois si j’allais décrocher le gros lot.

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Après deux semaines d’application consciencieuse uniquement sur l’oeil droit (à gauche sur la photo), je peux vous dire que JE NE SAIS QUOI DIRE.


Pour l’hydratation
: le défi est relevé, ça pénètre bien, colle pendant quelques minutes pour ensuite se fondre dans la peau.

Pour l’effet tonifiant : merci la médecine chinoise, ça m’a piqué un moment pendant les première applications (pas sur la peau mais DANS l’oeil, comme quand on se fout du poivre sur la muqueuse…en supposant que vous ayez déjà connu cette douce sensation)

Faudrait peut-être que je le mette au frigo, parce qu’à part un léger effet tenseur quand je tapote mon contour de l’oeil, il ne se passe pas grand chose.

 

Il fait son job pour le reste, mais ne vaut pas son prix selon moi, ou alors je l’utilise comme une quiche, mais à ce moment-là il m’aurait fallu un meilleur mode d’emploi.

C’était l’avis de Mégère 3000.

Sur ce, m’en vais me tartiner la face.

 

Voilou les roses !

Caribouland
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8 juillet 2012

Changer d’air, déménager

On a commencé à faire des cartons dans la maison, ça pousse un peu partout comme des champignons vénéneux, bruns clair, carrés, moches, lourds aussi.

Et je suis toute contente pourtant, parce qu’on va déménager dans les mois qui viennent.

La première étape est toujours la plus dure : dépersonnaliser, enlever les cadres photos, tout ce que contient une chambre de trop personnel pour donner envie à l’acheteur de se projeter dans la maison qu’on vend.
Puis il y a celle qu’on achète, où l’on aura toutes une sorte de mini loft, on pourra faire nos vies comme on veut, puis surtout perdre cette manie de se marcher sur les pieds au sens propre comme au figuré.

Du coup, je me mets à me renseigner DECO, je mange du parquet, je bois du « espace lumineux yougoslave », c’est vraiment un univers à part dans le monde de l’art que j’ai découvert ces derniers jours.

Pour ma chambre, je dois penser à tout l’aménagement : on est sous les combles mais on a une avancée assez importante sous toit, ce qui fait qu’on ne ressent pas cette impression étrange de vivre dans un triangle (oui, faut pas rêver, j’ai que la moitié du toit).

J’aurai une salle de bains, une petite cuisine, un grand lit, ma télé grand écran, mon coin petit dèj, un petit cocon que je devrai décorer au mieux pour m’y sentir comme chez moi, pour la première fois de ma vie.

 

Et c’est dur, je m’y perds, je sais que la bibliothèque sera l’endroit le plus important, que je veux un lit deux personnes plutôt bas, une douche et pas un bain, un siège super confort sur lequel je pourrai m’étendre pour lire ou écrire, puis surtout, du parquet blanc.

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http://cdn.freshome.com/wp-content/uploads/2012/02/Cozy-Apartment-in-Sweden-14.jpgEt finalement, je fais des plans, avec des couleurs sur les étagères, des tapis tout moelleux, je cerne un peu plus ce dont j’ai envie.

Ça avance, lentement, mais ça avance.

 

Et ça me fait sourire.

Caribouland
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5 juillet 2012

A l’attaque du mont Konjac

Cela faisait des mois que je lorgnais sur un site qui proposait des éponges en ligne.

Il y avait un objet particulier qui avait retenu mon attention, tout rond tout blanc, avec une tendance à se flétrir comme la peau d’une vieille dame, bref, loin du fantasme de la sponge traditionnelle, celle toute en courbes et jaune poussin.

C’est à l’occasion de mon départ à l’étranger que j’ai craqué.

J’ai (enfin) acheté une konjac.

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A priori, je ne suis pas du tout une femme à éponge.

Parce que j’ai toujours trouvé ça contraignant, que tout moussait trop, que ça arrachait parfois trop la peau, puis surtout que mes mimines et du savon c’était plus économique et rapide que de gérer un machin tout carré calé entre les doigts.

Mais ça c’était avant de connaître la konjac.

 

Elle est réputée pour sa douceur, son action exfoliante et purifiante, elle convient également aux peaux les plus sensibles.

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La mienne était pré-mouillée à l’eau distillée dans son emballage Kiko, il a donc fallu que je la rince bien avant son premier usage.

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Pour son mode d’utilisation, il y a trois écoles

  • soit tu appliques une dose de ton savon dessus et tu masses ton visage de manière circulaire histoire de laver et de bien désincruster en même temps
  • soit tu appliques d’abord le savon sur ton visage, tu masses avec les mains, puis tu rinces en massant avec la konjac (ce que je fais)
  • soit tu l’utilises seule, sans rien, sur une peau mouillée, pour faire un « gommage » doux

Il faut juste l’inclure dans l’étape de nettoyage (même si j’ai vu certaines filles l’utiliser pour bien rincer leur huile démaquillante).

 

J’ai adoré la sensation dès le début, le fait de se passer une éponge douce sur le visage, que ça ne fasse pas trop mousser mon savon d’alep, et que ça donne une sensation plus marquée de nettoyage bien fait.

Après deux semaines d’utilisation bi-quotidienne, j’ai noté que le pouvoir de mon nettoyant était décuplé : encore moins de points noirs, des pores resserrés, et ce, sans autre changement dans la routine.

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L’info en plus : il est recommandé de la plonger environ 5 minutes dans l’eau bouillante une fois par semaine, pour tuer les bactéries, et la garder plus longtemps.

 

C’est vraiment mon coup de coeur du mois, elle commence déjà à montrer des signes de faiblesse tellement je la malmène, mais on fait ce qu’on veut quand on aime.

 

Les liens en plus !

Vous trouverez une Konjac principalement sur des sites de cosmétiques asiatiques comme SASA

Sur le site UK de The Konjac Sponge Company, qui propose aussi des konjacs pour le corps et une revue sur cette éponge

Et enfin dans tous les magasins Kiko près de chez vous et sur leur site

 

Voilou les roses !

Caribouland
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3 juillet 2012

Le tire-comédon, une fois oui, une fois non

Vu que je suis déjà partie en vacances avant tout le monde, j’ai eu le grand privilège d’accueillir Madame Pustule et toute sa clique sur mon menton.

En gros, c’est bienvenue à Gala Swinga sur mon visage, et comme à chaque fois que je reviens d’une destination soleil, je trouve ça génial (j’offre l’apéro à tous mes boutons, tu parles de retrouvailles chaleureuses).

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J’avais acheté au Sephora de Cagliari un bidule qui me faisait de l’oeil depuis un petit mois: introducing le tire-pustule, ou comment se faire du mal pour paraître bien en société.

 

Tout d’abord

Il faut savoir que l’objet ne tire rien du tout, au sens propre du terme. Il s’agit d’un instrument, qui possède deux embouts, ces derniers pouvant varier mais étant le plus souvent sous forme de mini spatules.

C’est grâce à elles que, par pression, tu extrais toutes les cochoncetés de ta zone T.

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Quand tu lis ça, t’es plutôt heureuse, tu te dis que le norbert qui s’est installé près de la grotte de la Narine ne va pas faire long feu, et que maintenant que t’as le blemish extractor, tu te sens comme un guerrier du derme.

Tututu.

Y a tout un protocole à faire avant, faut pas être trop fougueuse.

Au début j’ai tenté « j’y vais à sec, advienne que pourra », je me prenais pour une foldingue du comédon.

Résultat : j’ai fini avec des marques qui quadrillaient mon front et surtout aucun point noir ni point blanc de délogé (j’en ai plus vraiment en stock, des white, mais on va faire comme si).

 

Puis j’ai suivi une autre méthode.

LE PROTOCOLE DE MAMZELLE RAISONNABLE :

  • on assouplit sa peau en appliquant une serviette chaude
  • on la nettoie comme d’habitude
  • on se fait un BAIN VAPEUR de derrière les fagots pour bieeeeen ouvrir les pores
  • une fois que c’est bon, on prend le TC et on applique un des embouts sur un point noir, de manière à l’entourer avec la boucle et qu’il se trouve au centre
  • on presse à peine et ça sort tout seul (j’espère que tu mange du camembert coulant en lisant ça, ça va égayer ta soirée)
  • on peut se faire plaisir avec un masque de coton à l’eau thermale juste après, histoire d’apaiser la peau

 

J’en pense quoi ?

C’est certain que l’utiliser comme il faut, c’est-à-dire en préparant le terrain, ça aide à ne pas trop marquer sa peau.


Les plus
: ça permet de dégommer les points noirs pas facile d’accès (tu sais, le comique qui se cache toujours derrière ta narine)

Les moins : mal manipulé, c’est un vrai carnage. Je le conseille qu’aux personnes qui savent ce qu’elles font, ou alors à celles qui ont la patience comme moi de mettre leur visage pendant plusieurs minutes au dessus d’une casserole d’eau chaude.

 

Et si vous avez des commentaires, des infos, des avis, des coups de gueule, un gros bisou à me faire, c’est dans les commentaires.

 

Voilou les roses !

Caribouland
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1 juillet 2012

La Sardaigne et mon coeur

Quand tu fais partie des gens « qui viennent de quelque part », c’est comme si tu appartenais à une secte très fermée dans laquelle seuls les adeptes peuvent comprendre ce que tu ressens quand tu poses le pied sur le sol où prennent tes racines.

 

Bien sûr je n’y suis pas née, mais j’y ai tellement passé mon enfance sur cette île, à chaque grandes vacances scolaires, que ce petit bout de terre jeté en pleine mer pas loin de la Corse, et tout italien, me fait à chaque fois le même effet : d’être à la maison et de s’y sentir délicieusement bien.

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Je retrouve mes saveurs, rien que l’odeur de l’air est trop reconnaissable. Il y a des pins qui longent la route jusqu’à Cala Gonone, parfois des troupeaux de chèvres qui barrent le passage, puis il faut surtout savoir prendre ces foutus virages qui dessinent les serpents sur les flancs des montagnes.

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On reprend les habitudes d’un déjeuner tardif, les pieds croisés sous la table, avec des cappuccinos qui ne ressemblent à rien de ce que l’on trouve hors de la méditerranée : ils sont bombés, moelleux, la mousse tient incroyablement bien. Et de baigner ses babines dans le café quand on regarde l’horizon de la terrasse fait passer le meilleur moment de la journée.

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Puis on chavire avec ce bleu environnant, dans le ciel comme sur la mer, ces plages de galets fins avec de la place pour les parasols plantés comme des fleurs dans le sol blanc.

On part pour la journée, bronzer comme un toast, goûter au farniente, au plaisir de pouvoir souffler un peu.

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J’ai repris un bol d’air frais, il faisait chaud partout où on allait, la plante des pieds brûlait au soleil et je ne manquais pour rien au monde la dégustation quotidienne de ma glace préférée.

Une cochonnerie tricolore prise dans un biscuit moelleux, le très célèbre cucciolone qui me fait me claquer les cuisses, et fermer les yeux.

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Puis toujours, cette masse bleue enveloppe tout le paysage par sa beauté, son élégance, on se croirait pas assez gentil que pour mériter ça.

On plonge dans l’eau, on relève la tête, on se prend pour un poisson qui adore faire des vagues.

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On est parti faire un tour en bateau, comme les touristes, pour pouvoir voir les plus belles plages de la côte.

On a vu la piscina di venere, on a pu sauter dedans, on a fait escale à Cala Luna et Cala Sisine, deux des plus beaux endroits proches de Cala Gonone.

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Je connais tout ça depuis 20 ans.

C’est comme de rentrer chez soi chaque fois que j’y vais, quand je vais me balader au port, que je prends un cornet chez le glacier, que les gens piaillent autour de moi.

Je me trouve souvent trop habituée à tout ça, parce que c’est beau, mais que d’y aller chaque année ça m’a un peu lassé l’oeil.

J’essaye pourtant de toujours y retourner avec un oeil neuf, de découvrir ma Sardaigne comme si c’était la première fois, et de m’émerveiller comme une gosse le ferait.

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En tout cas j’ai passé neuf jours de rêve.

Puis franchement, qui dirait non à des paysages pareils ?

Caribouland
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