21 janvier 2015

L’update « grassouillette pour le visage »

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Je ne suis pas une fanatique du démaquillage à l’huile pure et dure, pourtant tout ce qui a une consistance épaisse et collante répond à mes attentes,je me balade plutôt du côté baume nettoyant de la force que de la traditionnelle première étape du millefeuille.

Et ça m’éclate.

Mais alors, quand il s’agit de sérum, envoie la sauce Ginette : je veux du gras, des lipides qui dégoulinent et s’insinuent dans le creux des doigts.

Une petite goutte pour réveiller l’éclat par-ci et ton sourire au matin par-là quand tu auras remarqué que « raaaah purée, on dirait qu’on m’a lissé le faciès, mes joues sont devenues de petites pêches ».

J’avais déjà abordé le sujet ICI (et à d’autres endroits perdus dans le blog), le fait d’utiliser une huile végétale n’est pas contre nature et même plutôt adapté à tous les types de peaux.

Il faut juste faire attention quand on dirige son choix et ne pas prendre une tourte quand on veut juste manger une carotte.

 

Un moyen pour s’y retrouver dans les huiles végétales (HV)

J’ai découvert hier qu’il suffisait simplement de savoir d’où venait la plante d’origine. Sur le site d’oleassence, très complet, on définit les zones de cultures puis on dispose des trésors de la terre selon ses besoins :

  •  si on a la peau sèche ou sujette à de grosses déperditions d’eau  : on mise sur l’oléine de karité, l’avocat, tamanu, tout ce qui issu des régions chaudes
  •  si on la peau sensible et sujette aux rougeurs , ou encore agressée par un élément extérieur : ce sont les plantes du nord qui sont précieuses, comme l’huile de lin, de chanvre, de cameline, ou encore périlla
  •  si on la peau qui perd de son hydratation mais a besoin d’une couche protectrice moyenne,  ce sont les huiles des régions méditerranéennes qui sont recommandées, l’huile d’olive, abricot, amande douce, argan, avocat, elles sont grasses et permettent le massage, donc conviennent aux peaux sèches
  •  si on a besoin d’une huile qui pénètre vite et reconstitue la peau en profondeur,  il y a l’huile de tournesol, de pépin de raisin, de noisette, de carthame (souvent utilisée en cosmétique !!), etc. elles conviennent aux peaux normales/mixtes

 

L’idée, c’est donc de se baser sur le végétal et ses conditions de « vie » et de pousse pour avoir un achat plus malin. Si après tout ça vous êtes encore largués, il y a un petit tableau sur le site d’aromazone qui pourra toujours vous aider à faire un meilleur choix. Y a qu’à suivre les petite croix.

Sans rentrer dans la complexité des compositions des huiles végétales, j’ai toujours eu mon système de reconnaissance général : ce qui est riche en oméga 3 et sec vient d’en haut, les omégas 6 plutôt des régions tempérées (donc pas trop épaisses mais mollo), et l’acide oléique d’en bas, et je m’y retrouve comme ça.

 

Une histoire de mélange

Quand j’ai commencé à utiliser des huiles végétales (en mode « je découvre un vaisseau spatial, laisse-moi toucher à toutes les manettes, didju »), j’avais un visage ravagé, guerre des boutons en cours sur le menton, des microkystes à foison, le printemps sur le visage mais je faisais de mon mieux pour ne rien cueillir.

 

A la dérive, j’ai changé d’objectif : ma première HV a été l’huile de nigelle.

Qui m’a brûlé la peau.

J’avais l’épiderme tellement asséché que j’ai mis du temps à faire le lien, mais après trois jours, j’ai compris d’où venait le massacre. J’ai arrêté le traitement pendant une semaine, puis l’ai repris en mêlant la nigelle à de l’HV (huile végétale) de jojoba, et là, plus aucun problème.

 

Du coup, à chaque fois qu’une grassouillette ne passe pas pure, je m’acharne, et prend une huile basique pour « atténuer » ses effets, mais tout de même en profiter.

Il m’arrive aussi de réduire la fréquence d’application.

Et en général, dès que fais ce compromis, je n’ai plus aucun problème (ça m’évite surtout de baquer un soin précieux).

 

Les sérums huileux de nuit 

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Dans la catégorie des sérums avec une synergie, mon préféré a toujours été celui de Kiehl’s : une merveille à étaler, une peau de bébé au matin, l’odeur de lavande plus forte que les autres qui m’emballait pendant le massage.

Un moment relax.

 

En passant chez The Body Shop, j’ai soulevé l’étiquette d’un soin à la vitamine E (me suis acharnée dessus oui, les vendeuses se demandent toujours ce que je branle à tout décoller), et ce que j’ai lu m’a plu.

Cela faisait quelques mois que je cherchais un soin riche en antioxydant pour un effet anti-âge parfait, et je misais sur l’huile de germe de blé pure.

Sauf qu’elle est grasse, je la traquais donc « coupée » avec une autre.

Du coup, de la trouver là, après de l’huile de coco fractionnée et un émollient comme dans le midnight recovery, c’était SYMPA.

 

Dedans il y a :

De l’huile de germe de blé, d’amande douce (adoucit), de tournesol (pénétrante), de sésame (pareil), de jojoba (aide à faire comme une sorte de manteau en surface de peau), de marula (cicatrisante, riche en vitamine E aussi), de soja (vitamine E), et des composants parfumés

 

Midnight recovery

Caprylic/Capric Triglyceride, Dicaprylyl Carbonate, Squalane, Rosa Camina Fruit Oil, Oenothera Biennis Oil/Evening Primrose Oil , Simmondsia Chinensis Oil/Jojoba Seed Oil , Coriandrum Sativum Oil/Coriander Seed Oil, Tocopherol, Lavandula Angustifolia Oil/Lavender Oil, Pelargonium Graveolens Flower Oil, Linalool, Rosmarinus Offininalis Leaf Oil/Rosemary Leaf Oil, Citronellol, Geraniol, Lavendula Hubrida Oil, Cucumis Sativus Extract/Cucumber Fruit Extract, Curcuma Longa Extract/Turmeric Root Extract, Limonene, Citral, Sclareolide, Rosa Spp/Rose Flower Oil, Jasminum Officinale Extract/Jasmine Extract, Helianthus Annuus Seed Oil/Sunflower Seed Oil.

Overnight serum-in-oil The Body Shop

Caprylic/Capric Triglyceride, Dicaprylyl Carbonate, Triticum Vulgare Germ Oil/Triticum Vulgare (Wheat) Germ Oil , Prunus Amygdalus Dulcis Oil/Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Oil, Helianthus Annuus Seed Oil/Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Sesamum Indicum Seed Oil/Sesamum Indicum (Sesame) Seed Oil, Simmondsia Chinensis Seed Oil/Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Sclerocarya Birrea Seed Oil, Glycine Soja Oil/Glycine Soja (Soybean) Oil, Parfum/Fragrance, Tocopheryl Acetate, Benzyl Benzoate, Geraniol, Linalool, Limonene, Citronellol, Benzyl Salicylate, Eugenol, Citral, Anisyl Alcohol, Citric Acid

oils3.jpgQuand on regarde les deux compos, celle du deuxième est bien plus basique et va à l’essentiel, je me dis même qu’elle ferait une bonne base pour toutes les personnes qui n’osent pas trop se lancer dans le milieu des Oils.

Seul « bémol », il est vraiment parfumé (pas naturel); l’odeur est très agréable mais pas sûre que cela passe sur une peau sensible aux fragrances cosmétiques. Par contre, comme il y a moins d’ingrédients que dans le Kiehl’s, si vous n’aviez pas supporté le premier, le second fera sûrement l’affaire.

 

J’utilise ce sérum depuis plus de 3 semaines, et j’en suis ultra fan :

  • l’odeur et le packaging rose, tout évoque le cocooning
  • la pipette est parfaite (je ne pensais ne jamais dire ça sur le blog)
  • le prix : j’en ai eu pour 14 euros avec réduction, en prix normal il est à 18-20 euros ici en Belgique (un peu plus cher en France), le tout pour 28 ml de produit
  • le rendu sur la peau : en l’appliquant, on sent que la matière est ultra fine, pénètre rapidement tout en laissant le temps de masser un petit peu
  • le lendemain, la peau est VRAIMENT comme de la soie : là où le kiehl’s apporte surtout de l’éclat et de la détente des traits, le Body Shopapaise-lisse-adoucit-te fait couiner rien qu’avec 4 gouttes
  • il a complètement géré quand j’avais de toutes petites plaques sèches près du nez
  • ne donne aucun bouton : donc la balance de l’huile de germe de blé est bien pensée

 

Moi qui ne suis pas une grande fan de la marque (à part de leur beurre corporel au karité qui me rend chèvre), parce qu’il faut toujours fouiner dans leur stock pour dénicher des produits qui valent la peine, je suis quand même bien heureuse d’avoir touché à cette huile.

 

En ce moment, avec le froid, j’ai eu un petit retour de  » hey, viens, je te transforme en dalmatien aux taches rouges », je te dis pas le regard que je lançais au double dans le miroir des magasins, je faisais peine à voir.

En même temps, j’ai qu’à rester chez moi plutôt que de traîner en ville dans le vent d’hiver.

J’ai TELLEMENT hésité entre l’huile de chanvre et de cameline, toutes les deux réputées pour faire des merveilles et calmer les peaux les plus réactives, que j’ai passé un après-midi à peser le pour et le contre.

Finalement, je suis repartie avec ma came (cannabis-chanvre-mona drôle), un peu trop fière de mon achat.

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Durant les premiers jours, je l’ai utilisée pure – tant qu’à oser : gros problème, elle m’a déclenché deux énormes kystes sur le menton. Quand je dis énorme, c’est un cm de diamètre et de profondeur.

Du coup j’ai arrêté pendant 48h et repris son utilisation en la mélangeant avec le sérum Body Shop et là, NO PROBLEM.

J’ai la douceur du soin à la vitamine E couplée à une huile magique, revitalisante et préventive, qui hydrate ma peau à merveille (oui oui, une grassouillette hydrate, en comblant les espaces entre les cellules, elle fait office de bouclier contre l’extérieur).
J’ai longtemps utilisé la noisette en été, histoire de réguler le sébum et de ne pas ressembler à une patinoire, et faut dire qu’elle avait très bien fonctionné. Et si on va par-là, j’aurais pu l’utiliser comme base pour l’huile de chanvre…

 

J’ai voulu rester sur un chemin solide : en prenant un sérum qui m’allait pour le moment, je risquais moins des réactions étranges.

Quand on se traîne encore un hiver comme celui-ci, mieux vaut ne pas se la jouer TROP fantaisiste, et mon mélange plus la petite crème rose de weleda par-dessus, c’est mon nec plus ultra du soin de nuit.

La base.

 

Des bisous les Caribous.

Caribouland
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16 janvier 2015

Plaisirs d’hiver pour matin grognon

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Cet hiver, le manque de soleil me tanne.

MAIS VRAIMENT.

J’ai une lumie pourtant, un globe lumineux qui te fait « coucou je suis là », paradant comme un coq fluorescent chaque matin. La lumière s’allume doucement, mime l’aube chantante, mais je ne capitule pas, et me retourne dans un râle en dormant un peu plus.

Chez moi le réveil douceur est un réveil à rallonge qui m’abandonne quand Marty pointe le bout de son museau pour la balade matinale.

Je ne suis jamais tranquille.

J’essaye de rester calme.

 

Chacun sa méthode pour se détendre, j’en connais qui devraient s’essayer au lancer de marteau contre une façade, d’autres qu’un petit tripen montagne avec un final dans un cabanon en bois isolé raviraient.

Je suis plutôt du genre à regarder des photos de pins sur pinterest et lancer noizio en fond sur le mac avec des sons de « café rempli de gens » et « feu de camp » pour passer en mode cool raoul.

Une simple écharpe aussi me comble, comme une tasse kawaï, et l’odeur du jasmin qui se promène dans mes narines. J’ai encore fait un malheur en magasin, mais on dira que c’est pour le bonheur de mes proches.

Au moins je m’assagis à ma manière (hum hum).

 

La poncho-scarf pour s’emmitoufler dedans
Pimkie-19 euros

C’était une erreur de casting, c’est devenu mon gros favori du moment : j’ai raconté à lexie comment je me suis retrouvée à errer dans un Pimkie, à la recherche d’un tissu doux comme le cul d’un mouton.

J’ai vu l’étoffe pliée sur un cintre avec des motifs COMPLETEMENT de saison, et j’ai marmonné un « toi & moi, on va se la jouer collé-serré ».

Une fois à la maison, en dépliant la bête, je me suis rendue compte que c’était un poncho, le genre de bidule qui sied très bien les grandes tiges mais moins les mini gabarits à gros boobs dont je fais partie.

(Essaye de mettre un drap sur toi, les gens croiront que t’es le piquet d’une tente)

Du coup, parfois poncho quand j’ai besoin d’une petite laine à la maison, parfois écharpe maxi-size quand je suis de sortie dans le grand froid du noooord, je suis in love d’un châle aux couleurs de Caribou.

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Une belle tasse, un bon thé pour se réchauffer
La tasse était une édition limitée N&D, il me semble..

Je suis une grosse addicte de thé noir parfumé et quand j’avais goûté ceux de la Caféière à Liège, j’ai tout de suite succombé (t’aurais du voir ma tête en goûtant celui à la lavande aussi).

La boutique ressemblait à un bon vieux magasin rempli de gros pots du sol au plafond. Je disais « épices » et la femme soulevait des couvercles, me faisant sentir les saveurs sans que je parvienne à me décider.

Un vrai plaisir de magasin de thé.

 

La madame étant en rupture de stock de celui que je voulais, c’est Kimmy qui m’a offert le jasmine tea lors d’un détour vers bruxelles, et depuis je ne bois que ça.

A faire infuser dans une tasse kawaï, avec une boule kawaï.

Et ne pas se brûler, surtout (oui, j’ai encore eu la bonne idée de craquer pour une tasse sans anse).

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Le chauffe-mains (sauve-mains) qui ne te fera pas râler à l’arrêt de bus

Encore une chaufferette en édition limitée pour Nowel, mais l’objet complètement utile quand t’as le nez qui gèle (et toutes tes extrémités avec). J’avais misé sur le modèle Renard, tu me connais, dès que les animaux de la forêt entrent en jeu, je danse d’un pied sur l’autre.

Je trouve le principe très adapté pour qui a oublié ses gants : on plie le petit rond en fer de la pochette qui se trouve dans la housse pour activer le gel qui devient chaud et le reste pendant une bonne demi-heure.

J’aurais aimé que ce soit plus hot que simplement réconfortant, mais quand on se les caille VRAIMENT, n’importe quelle source de chaleur devient vitale.

Le seul bémol c’est qu’il faille laisser mijoter la pochette de gel pendant 10-15 minutes pour la recharger, donc le « ré-utilisable à l’infini » prend tout son sens si tu te trimballes avec une plaque à induction et une casserole dans ton sac à main.

Ce que je ne fais pas.

Tu le fais toi ?
Mais sinon, c’est très pratique, puis il est choupi mon renard de poche.

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Les senteurs, en bougie ou pshiiit pour combler son pif
Parfum d’Empire Lys Casablanca chez Kroonen & Brown ( achetée 44 euros/200gr, je pense)
Herra haircare sur le site d’Herra   

J’ai ressorti mon parfum pour cheveux que j’avais reçu il y a un an, vu que chaque fois que reviennent les saisons froides s’imposent les soirées dans des ambiances aux odeurs mélangées.

La touffe qui sent bizarre le lendemain, tu dois connaître ça autant que moi.

Etant donné que je ne me lave pas les cheveux tous les jours, je tiens à zapper le coup d’eau en m’occupant de ma tignasse avec le spray d’Herra, qui, à force, a pris une autre odeur dans mon nez. On partait d’un bouquet floral (toujours présent), mais y a une petite note sucrée que j’ai fini par dénicher et qui me rappelle la barbapapa ou les marshmallows.

Miamoumiami.

 

Pour la bougie, on va dire que c’est la faute aux cloches qu’on soulève et qui nous poussent dans un univers qu’on ne connaissait pas.

Quand vous achetez la bougie d’un parfumeur, vous acheter un peu de ce qu’ils font de mieux. Vwala pourquoi les prix sont plus élevés que la moyenne (la quarantaine d’euros qui fait mal), mais :

  • on l’allume moins souvent parce que l’odeur embaume la pièce bien plus vite
  • le parfum est divin : ici, le jasmin danse avec le lys, OUAIS je suis monomaniaque dans les fragrances que je choisis, can’t help it : serti entre la tendresse et l’arrogance de ses notes animales, le coeur du lys exhale des senteurs suaves, épicées, tropicales… Le Jasmin et l’ylang-ylang ajoutent leur somptuosité à cette évocation de la variété la plus noble et a plus capiteuse des lys, le Casablanca
  • vu que mes fringues sont dans ma chambre, ma garde-robe sent comme un bouquet de fleurs chaque matin

 

Et rien que ces petits chemins parfumés me mettent de bonne humeur.

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Le mieux à faire, quand un matin grognon pointe le bout de son nez, c’est de ne pas trop zoner, prendre l’air (oui, même s’il pleut des cordes de 10 cm de large), lire, ouvrir son esprit, fermer sa gueule.

Avancer, quoi, faire des choses de ses dix doigts (peindre avec l’index, en mettre partout sur la table, jouer au gosse, ressortir ses légos et manger des gaufres légères comme des nuages).

Parfois, le plus simple, c’est d’essayer de se dessiner une lumière au bout du couloir, ou de voir ce qu’il y a de plus beau au fond des choses.

Comme de faire une pause et un gros voeu qui claque le cuisseau de Jean-yves.

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Et si t’es encore grognon après ça, tu n’as plus qu’à te passer un bon tube disco d’Abba.

 

Des bisous les Caribous !  

Caribouland
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15 janvier 2015

Qu’est-ce qui te fait rêver quand tout s’arrête de tourner ?

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Depuis quelques jours, je ne vois plus que la pluie qui bave sur les fenêtres, à la manière d’un diable aux doigts trempés qui nous fait un remake de « la scène de la main qui glisse contre la vitre ».

J’aime bien le crachin qui craint, mais couplé au vent, il me transforme en chimpanzé infâme et non apprêté qui a besoin d’une bonne dose de caféine.

Je parle du temps comme d’une bouse parce que ça me fait du bien, chacun sa thérapie .

 

Qui dit météo de poncho-châle (oui, j’ai craqué sur ce genre d’écharpe pliée qui, une fois déballée à la maison pourrait très bien servir de tente)(pour trois)(voire 10), dit plus de temps pour traînailler comme une guenille oubliée sous le canapé.

Et après ce qu’il s’est passé, j’ai vraiment eu du mal à reprendre la plume, me poser et réfléchir.

Comme à chaque fois que je suis bloquée en plein vol, je me sens toute idiote, à ne pas savoir que dire ni contempler, qu’est-ce qui te fait rêver quand tout s’arrête de tourner ?

 

Moi, j’ai une technique d’escargot toute simple, un peu à la façon du moonwalk de Michael (qui, soit dit en passant, marchait en arrière parce que ses shoes étaient à l’envers), c’est my move, mon issue de secours, ma bataille : je me rapproche du futile dès que je sens qu’un feu va partir.

Pour ça que je mime Joey de Friends, que je me repassais la série quand la France retenait son souffle, que je continuais à m’intéresser aux futurs bouquins de ma bibliothèque, au monde de la cosméto, que je regardais le peu de vidéos youtube diffusées ces jours-là, des films à pleurer de rire sur le coin d’un sofa.

 

Plus les nouvelles craignent, plus je cherche les ballons qui m’envoleront en l’air, chacun remplit d’une promesse :

  • il me faut clairement un Poney pour aller jusqu’au Delhaize
  • roooh, le legging fluo que je cherchais depuis des années
  • et si je me mettais des paillettes juste sur le mollet droit. Et sur la jambe gauche. SUR LE LOBE, MAIS OUI
  • s’extasier avec une tranche de vieux frometon fondu
  • regarder new girl et voir le petit copain sexy trognon de jess

 

Et puis une fois que t’as touché le ciel, n’oublie pas le sol quand même   

Donc, tout doucement, les heures passant, j’ai à nouveau foulé une route stable et solide, le genre de truc « bâti dans la roche », increvable, incassable, n’importe qui peut te rouler dessus, au moins tes doutes et tes envies resteront ancrés dans le macadam.

J’ai donc recommencé à dépenser mon argent et emmerder les vendeuses dans les magasins.

Signe que les choses reprenaient lentement leur cours. 

 

J’avais mon poncho d’amour agrippé au cou, des sacs de course collés aux jambes par les rafales, le sourire sur mes dents et un « haaaaa » lâché/hurlé pendant les secousses.

Mais la patate occupait mon esprit, la page blanche avait enfin disparu de mon quotidien, et quand tout revient comme une vague et que tu n’as plus qu’à arranger les mots, c’est le plus JOUISSIF des sentiments.

De mon point de vue de rédactrice.

Pas sûre que ça excite un fermier, lui son trip c’est le foin à plein nez. 

 

Rien que d’installer une application de notes me mettait dans tous mes états, faut pas trop perturber une personne qui sait à nouveau puiser LES MOTS dans la MINE d’un stylo, elle a besoin de calme pour créer.

Je fais des bonds, je tiens le bon bout, j’ai tellement retrouvé la pomme de terre en écrivant que je voulais faire un rapprochement subtil dans ce billet, du style : « l’inspiration c’est comme la libido, tu sais, ça va ça vient ».

Mais, moi et Monsieur Le Bon Goût avons du mal ces derniers temps.

Il dit que je suis pire que lui, je pense surtout qu’il ment.

Un peu.

Je fais ce que je peux pour qu’on s’entende.

Caribouland
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5 janvier 2015

En mode framboise dodue avec l’acide hyaluronique de Novexpert et mes sérums du moment

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A mon avis, jeter le mot « acide hyaluronique » dans une conversation de non initiés peut donner lieu à des débats du style :

  • c’est pour les vieilles peaux/pommes ridées, j’ai que 25 ans, lâche-moi la béquille
  • c’est acide donc ça pique (hiroshima dans les pores, bombe atom-esthét-ique)
  • ça s’injecte à tout-va pendant des botox parties – entre les smoothies et les massages pour panards
  • c’est un rajeunissant instantané (style « t’en bois ou t’en appliques, et tu redeviens une gamine »)

 

Dans les faits, je l’ai déjà expliqué, l’acide hyaluronique (AH) est un peu le couteau suisse de la peau, le petit plus qui va lui permettre de garder ses usines en bon état de marche, et de transformer un désert en framboise dodue.

Cultiver ce que l’on a de mieux dans nos cellules pour s’éviter des bajoues qui flottent au vent des années plus tard, c’est devenu mon dada.

 

L’investissement anti-âge et la formule

Dans la pratique, l’AH est un composant naturel de nos yeux, permet un bon glissement entre les articulations (pour qu’elles ne fassent pas trop »cric-cric » avec le temps), il est bio-like (donc très bien toléré en usage cosmétique) et surtout un élément indispensable à la bonne santé de la couenne.

De manière schématique, dans le derme, l’élastine et le collagène dansent la salsa avec Monsieur AcideHya, et plus il est présent sur le skin-floor, plus on aura une meilleure élasticité, vitalité, un teint plus frais, une capacité à cicatriser de moyenne à top, et surtout, un lissage progressif en surface de peau par un effet de colmatage de rides et ridules.

Quand on parle de comblement, c’est n’est pas un comblement mécanique à la manière des silicones et leur action manteau bouche-trou dans les fameux flouteurs-arnaqueurs, mais un comblement de l’intérieur qui se voit à l’extérieur.

Un peu à la façon d’un ballon mal gonflé qui, une fois rechargé en air, sera tendu et lisse comme un string XXS en latex.

Miam.

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Il y a beaucoup de points communs entre le milieu culinaire et celui des cosmétiques : quand on passe en cuisine, on constate qu’un légume jeté entier dans une poêle n’aura définitivement pas le même goût que son compère finement haché et plus pénétrant au niveau des papilles.

L’art de présenter ce que l’on va engloutir a toujours importé, on n’assimile pas de la même façon un légume coupé en deux et un autre gentiment transformé en rondelles.

 

Ici, l’acide hyaluronique est un grand mot qu’on utilise à tout va pour promettre monts et merveilles aux acheteuses matures mais crédules, qui pensent qu’un peu de poudre de perlimpinpin changera leur quotidien, mais s’il y a une chose à retenir sur cet ingrédient miracle, c’est que son secret réside dans son poids, donc la manière dont on l’a finement ciselé.

Quel que soit le soin, si la marque ne mentionne pas les différents niveaux, c’est qu’on reste dans une formulation basique à haut poids moléculaire, voire moyen.

Il faut viser les compositions qui en proposent plusieurs, garantie d’une action à tous les étages (de l’épiderme jusqu’au derme) et non pas d’une couche protectrice qui stagne en surface.

 

Le sérum Novexpert 

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Première chose à regarder, c’est la concentration nette (non diluée) en acide hyaluronique.

Certaines marques, comme Etat Pur, proposent une version avec 680mg/100ml de la molécule pure dans le flacon, chez Novexpert on atteint plus ou moins 1500mg/100ml, ce qui est plutôt conséquent.

D’autres, moins techniques comme ici, mentionnent un haut et bas poids d’AH sans précision supplémentaire, c’est déjà ça de pris, surtout quand on compare avec certains services promotionnels de skincare qui chantonnent un « je t’en ai mis un peu dans ton soin, mais je te dirais pas sous quelle forme, HA HA HA ! ». – Très drôle.

Dans le booster repulp , tout est tourné vers l’hydratation, avec de la glycérine, du sodium PCA (excellent doudou repulpant), du sodium lactate (régulateur de pH et conservateur), de l’acide hyaluronique (sous 4 poids moléculaires différents), du parfum (sent très bon au demeurant), un antioxydant, du jus d’aloe vera, de l’acide phytic (stabilisateur), trois humectants, entre autres.

Aqua, glycerin, propanediol, sodium pca, arginine, sodium lactate, sodium hyaluronate, parfum, lactobacillus ferment, aloe barbadensis leaf juice, phytic acid, xylitylglucoside, anhydroxylitol, xylitol, galactaric acid, pca ethyl cocoyl arginate

 

Donc pas de silicone, pas d’huile minérale, pas de paraben, en gros on a droit à la soirée VIP sans emmerdeurs, le nec plus ultra qui baigne dans le champagne.
Ce que j’ai remarqué

  • au premier usage, je sniffe toujours mes produits et celui-ci a une légère odeur fraîche et cocoon, rien d’entêtant
  • la texture est un vrai gel, TOUT CE QUE J’AIME PAS, mais faut ce qu’il faut, il n’est pas du tout pénible à appliquer (je garde de mauvais souvenirs du gel d’aloe vera, niveau texture, on approchait quelqu’un qui bave sur ton visage et laisse sécher ça à l’air libre), et pénètre presque trop bien malgré la grosse goutte biquotidienne que je me tartine
  • la peau est directement hydratée sur le moment, voire soulagée, le top après une journée dans le froid
  • cicatrisation à vitesse grand V. Qu’on ne me dise plus qu’un manque d’eau et santé de la peau ne sont pas liés
  • il n’en faut vraiment pas beaucoup donc t’as le temps de te faire pousser la moustache avant de finir le flacon
  • je n’ai pas encore cassé la pipette (record)
  • au fur et à mesure, la peau est vraiment repulpée en profondeur, je le vois surtout en fin de journée, je n’ai pas l’impression d’un amas peu ragoûtant sur mon visage, j’ai la couenne dodue comme une framboise
  • parfois ça laisse un petit effet collant quand j’applique trop vite ma crème par dessus

 

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Le point le plus important, à part l’hydratation optimale directement observable, c’est que, le lendemain de la première utilisation, je n’avais plus le fameux pli nasogénien (ce connard qui met trois heures à se défroisser, juste parce que je l’ai un peu malmené en dormant dessus).

Et par la porte ou par la fenêtre, ça devait faire au moins deux ans qu’il stagnait et se pliait et dépliait comme un accordéon du soir au matin.

 

Du coup, oui, grande nouvelle, même à 27 ans, l’hydratation peut donner lieu à d’autres miracles que le basique « ma peau est souple ».

J’ai dit adieu à mon fer à repasser la couenne, rien qu’avec un gros petit pois de ce sérum, j’ai un soucis de moins sur la trogne et plus de temps pour me préoccuper d’autres emmerdements (comme casser mon ancien gsm dans une boutique, gérer des clients hargneux, devoir me retaper le primark pour un échange, que du bonheur en perspective).

 

De manière générale

Ne vous fiez pas à une mauvaise expérience avec l’AH, souvent, c’est la formulation qui foire, et il faut juste aller voir dans une autre crèmerie si le beurre y est meilleur.

Personnellement, j’avais testé des produits asiatiques qui en contenaient et la catastrophe était vite arrivée, allant jusqu’à m’induire en erreur face à cet ingrédient pourtant réputé pour être un des meilleurs hydratants cosmétiques (j’obtenais toujours une peau de parchemin pendant les tests, non sense).

Donc, ma peau tolère plutôt les formules européennes sur ce coup-là, sans aucun problème de réaction cutanée, ni bouton, ni plaques rouges, tout est passé comme un caribou canadien dans une forêt enneigée.

novexpert6.jpgHistoire de renforcer son action, certains soirs j’utilisais le midnight recovery de kiehl’s, jusqu’à découvrir le overnight de The Body Shopil y a peu (le truc qui mime la patoune de lièvre, là), et rien à dire : enchaîner un sérum hydratant avec un huileux, puis rajouter juste une lichette de crème, c’est pour ainsi dire MA popote magique du moment.

 

Donc voilà, quel que soit votre âge, le meilleur moyen de renforcer votre peau et la manière dont ses cellules fonctionnent, c’est de lui donner de bons plats à manger avec de petits ingrédients qui font toute la différence, et entretiennent les NMF (natural moisturizing factor ou facteurs naturels d’hydratation) à un bon niveau.

Ces trois lettres désignent un complexe naturel qui participe au maintien de l’hydratation de base au sein de l’épiderme, composé d’acides aminés, d’acide hyaluronique, d’urée, de sodium PCA, de glycérine, d’acide lactique, de peptides, entre autres, mais la qualité de ce « mélange » varie d’une personne à l’autre, notamment si, en surface, la barrière protectrice est insuffisante.

Il faut alors viser ce qui permet de mimer la barrière naturelle de la peau et lui apporter un support en lipide (en se tournant vers les huiles végétales, que ce soit jojoba, huile d’amande douce, d’olive, tournesol, etc.)

 

Du gras, de l’eau, toujours la même ritournelle, je te titille avec ça depuis le début du blog parce que « c’est de la bonne », j’espère juste que tu trouveras une bonne doudoune pour ton épiderme à force de lire mes conseils.

 

Des bisous les Caribous !
Sérum offert par Novexpert (49,90 les 30ml)

Caribouland
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28 décembre 2014

Pillow spray et embout cashmere, ou les douceurs du dimanche

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Il a neigé hier soir.

D’habitude, il tombe des flocons blancs le jour de mon anniversaire, mais le père Nowel et sa troupe avaient du retard dans la livraison, du coup, pluie le 22 et manteau blanc cinq jours plus tard, j’ai enfin pu entendre le « scrouic scrouic » du givre sous mes pieds, tandis que Marty devenait dingue, plongeant puis sortant d’une ornière le museau tacheté par des bouts glacés.

JOYANCE INTERNATIONALE.

 

Pourtant, j’avais très mal commencé la journée, on avait du appeler les pompiers et la police parce que j’avais réussi à m’enfermer SEULE dans un local avant même l’ouverture du fitness.

Hurlements pour qu’on m’entende en bas du bâtiment, crise de panique, sans rien d’autre à faire à part attendre que quelqu’un vienne me chercher.

Ca aussi, ce fut folklorique.

 

Quand tout s’enchaîne d’une manière si parfaite pour te foutre dans la mouise. Quand tu repenses à chaque élément, à la soeur qui POUR FINIR, ne vient pas s’entraîner à la première heure, la musique que j’ai choisi de mettre plus fort ce jour-là avant que les clients n’arrivent, la porte d’entrée fermée à clef pour qu’ils ne se présentent pas à l’avance.

Puis compléter le tableau avec une apothéose parfaite, le smartphone laissé en bas avant l’inspection des locaux alors que je le prends toujours avec moi, et cette foutue clinche qui ne marchait que du côté extérieur de la pièce et tournait à vide au-dedans.

Un évènement domino, où tout cascade sans faillir jusqu’à ce que tu trébuches sans l’avoir vu venir.

 

Du coup, ce matin, j’ai greffé mon téléphone dans ma main, j’ai demandé à ce qu’on m’offre un couteau suisse comme extra-cadal, un cale porte aussi, et je suis à la recherche d’un jumeau qui me suive où que j’aille.

Bref, ne me laissez jamais seule, je fais trop de conneries.

 

Pillow Spray
Susanne Kaufmann
19 euros 75ml chez K&B

En rentrant chez moi, j’étais vannée, comme quelqu’un qui a passé sa journée sur des montagnes russes alors que le monde tourne au ralenti à cause des intempéries. Décalage temporel, grosse envie de me coincer dans un plaid (en mode burrito de Mona), de dessiner, boire du thé, j’avais l’air d’un zombie de niveau 5.

Depuis quelques temps, j’utilise un spray de coussin.
(ça te choque ? T’achètes bien un pshiiit pshiiit juste pour la pointe de tes cheveux)

Rien de révolutionnaire dans le tube, même si on frôle déjà l’apaisement quand je commence à le vaporiser sur mon drap, ma couette, mon oreiller, et qu’une fois glissée dans mon lit, je me plonge dans un petit champ de lavande en me sentant bien..MIEUX !

pillowspray1

Dedans il n’y a que des ingrédients naturels : de l’eau, de l’alcool dénaturé, de l’huile essentielle de lavande, d’orange douce et de citron.

Le parfum est très frais et agréable, pourtant j’ai un petit regret qui me colle au nez depuis le premier soir d’utilisation : je trouve que l’odeur se disperse trop vite, ou n’a pas assez de corps, c’est selon.

J’ai toujours été à la recherche d’un pillow spray de compète qui sente la Provence à plein nez (avec les criquets en fond sonore, s’il y a moyen), et celui-ci joue plutôt dans la cour des mini-grains violets qui ont déjà donné leur première fragrance.

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Mais comme j’aime aussi les odeurs douces et évanescentes (point trop n’en faut), je dois avouer que celui-ci est justement dosé, assez pour me relaxer avant de fermer les yeux et sans me donner la migraine en prime (bonus point).

Ca fait déjà 4 semaines que je l’utilise et il descend très lentement, pourtant j’en use et en abuse jusqu’à finir comme une hystérique qui lance des « ah, encore un petit peu ici, et un pshiiit par-là ». « Ah et puis là aussi ». « Marty, amène ton museau ».

Finalement je vais dormir plus tard à force de me préparer au dodo, les rituels bien-être me crèvent, peut-être pour ça qu’ils marchent aussi bien sur moi.

 

Embout cashmere deluxe
reçu par Clarisonic
30 euros

Finally mine.

Après avoir parlé de la série cashmere deluxe de clarisonic il y a plus d’un an, j’avais un peu lâché l’affaire de me procurer une brush de la gamme, j’étais tombée dans une marmite de cleansing balms, l’embout pour peaux délicates me convenait à merveille, alors pourquoi changer quand on a déjà ce qu’on aime ?

PARCE QU’ON VEUT TOUJOURS MIEUX.

clari

En attendant que mon précieux embout radiance (gniiiih) et tous les produits éclat débarquent ici en Gelbik, j’ai donc testé la fameuse brosse « qui mime l’effet tosowoong sur le minois ».

En réalité, contrairement à la toso, la brush cashmere possède trois niveaux de longueurs: donc on garde l’intérêt des vibrations soniques (à mon sens), vu qu’il y a bien une base de poils STATIQUE pour garder l’efficacité au nettoyage, pendant que les plus longs ploient un peu et s’occupent de nettoyer les pores de manière plus subtile.

 

Alors, je trouve quand même, et dans l’absolu, que la douceur de la tosowoong est difficile à égaler quand elle est en action, vu la finesse de sa fourrure.

Ceci étant dit, cet embout-ci est vraiment très approchant au niveau de l’effet ultra-soft (un peu comme une patoune de lapin, sans coussinets) et nettoie aussi bien que mon delicate, tant qu’on l’utilise correctement : quel que soit l’outil, plus les poils sont fins, plus ils pénètrent la peau (dans une mini-mesure hein), donc rien ne serre de presser l’engin, il faut laisser la machine fonctionner d’elle-même.

 

Après test, avec d’un côté la toso et de l’autre la clari + la cashmere brush, je préfère la seconde :

  • elle polit bien mieux le visage, et la peau est plus douce au rinçage
  • on doit rien faire, comparé à l’usage d’une brosse mécanique
  • même si sa douceur est un mini-cran sous celle de la toso (du à un nombre de poils inférieur, donc une plus petite densité), les trois niveaux de poils sont bien plus efficaces sans arracher le minois
  • Je garde quand même un côté très old school, et mon visage est habitué aux embouts « plats » de chez Clarisonic, celui pour peaux délicates étant mon favori
  • A choisir, je mets la delicate en premier parce que je l’adore, je la tolère, c’est ma pote, mais la cashmere sera mon petit à côté pour les jours (comme hier) où je veux me décrasser la couenne avec une patoune de lapinou et souffler en même temps

 

Si tu as la peau très sensible, que ta Mia prend la poussière, ou que l’embout delicate te fait peur depuis des années, alors celui-ci devrait sûrement bien passer.

 

Je me suis encore réfugiée dans ce qui me rassure, l’effet doudouce, la lavande, un peu de neige sur les Uggs, inspire-expire, et écoute toi marcher/sauter sur les pavés quand la rue est déserte, blanche, déjà empreinte de bouillasse.

Je fais un patchwork de tout ça, je m’enroule dedans si je veux.

Y a juste des soirs comme ceux-là où il vaut mieux se relaxer, me laisser tricoter une écharpe brodée d’un « fais pas chier, ma journée a mal commencé ».

Du moment qu’elle termine bien, hein, ce qui importe c’est la fin.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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