21 juillet 2014

Les petits roll-ons bien-être de Nature & Découvertes

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Il y a des thérapies farfelues auxquelles j’ai du mal à croire.

Y a qu’à penser à la médecine par les pieds, les aiguilles, les pierres (précieuses), la fumigation, l’auto-hypnose, l’hypnose tout court, la discussion de groupe, les régimes bien-être (comme si chier jaune rendait plus heureux), toute une gamme de techniques censées raccrocher ton karma au bon wagon du destin.

Aller plus loin, plus fort, vigoureux et en bonne santé.

 

Je ne suis pas croyante (enfin si, je crois au pouvoir d’un McFlurry par un jour de dérive mentale).

Je n’ai pas envie qu’on me dise qu’un bout de sauterelle est bon, il faut que je le goûte pour le croire, j’ai un reste de St Thomas qui vagabonde dans mon cerveau et les preuves tangibles sont ma seule certitude.

Tout ce qui n’est pas visible me rend sceptique et quand il y a deux ans, on me parlait d’aromathérapie, je voyais l’ensemble comme une secte de sniffeurs d’arômes.
Rien qui vaille.

 

Et puis j’ai commencé à soigner mes pustules à coups de coton tiges imbibés, je faisais disparaître des taches, je suais avec des bain de vapeur pour soigner mes migraines, massait mes tempes avec de la menthe poivrée, ne jurait que par le niaouli en période de floraison hormonale.

Je me sentais gagnante en me liant au pouvoir des plantes, comme invincible, une tortue ninja avec un bouquet de lavande coincé entre les dents.

Wonders of nature et cape rouge flamboyante.

 

Les roll-ons bien-être
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Donc voilà, depuis ces débuts fructueux, je suis en constante recherche des joies de la nature sans forcément passer à la caisse, je me renseigne, je me fais un catalogue perso des petits remèdes qui pourraient m’aider au quotidien.

J’ai un nouveau credo, je pense plantes aromatiques et le sujet me passionne.

 

Quand on y connaît rien aux HE, qu’on se trouve comme un rond de flanc devant le rayon des petits flacons, il vaut mieux choisir la facilité et prendre des synergies déjà toutes faites, un mélange d’huiles essentielles qui, ensemble, fonctionnent en harmonie et décuplent leur pouvoir.

Ces mixes sont souvent bien pensés et limitent les risques d’un surdosage, c’est un peu comme un plat préparé pour vous, on a mis les ingrédients dans le bon ordre pour vous faciliter la vie et vous éviter la noyade.

Pour info, je vous conseille le livre « la bible des huiles essentielles » de Marabout, une petite mine d’or pour mieux comprendre cet univers.

 

Pour faire court, the power of the fleur réside dans les molécules aromatiques qui vont permettre la détente, la stimulation ou encore une action anti-inflammatoire, entre autres.

Il est à noter que ces actifs peuvent se retrouver dans la circulation sanguine entre 10 minutes et 2h après l’application (selon Fabienne Millet), donc on respecte les précautions d’usage, et on cible les zones qui rendent leur efficacité plus pertinente : comme la nuque, les poignets, plutôt dans la zone du visage si on veut que la relaxation se fasse à cet endroit-là (en évitant muqueuses et yeux, of course).

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Chez Nature & Découvertes sont vendus six petits roll-ons qui peuvent aider à endiguer des maux quotidiens comme le manque de libido (ambiance froufrous boa), la nausée, le stress, garantissent un esprit clair et un effet apaisant (calmant les piqûres de bestioles estivales notamment), ainsi qu’une action sur le mal de tête.

J’ai d’abord acheté le roll-on sommeil, en sniffant tous les tubes pendant 10 bonnes minutes au fond du magasin, et puis, deux semaines plus tard, vu le bonheur, j’ai rempilé avec le vitalité.

Pour l’un comme pour l’autre, la synergie est vraiment bien pensée, avec un bon équilibre entre les HE :

 

Roll-on Sommeil

HE d’orange douce pour apaiser un maximum, de lavande pour la détente nerveuse, de marjolaine pour son effet sédatif, et de la litsée citronnée pour son effet calmant et anti-dépressif.

 

Roll-On vitalité

HE d’orange douce, de menthe poivrée pour son effet tonique et revitalisant, de mandarine pour se relaxer, de géranium pour contre la fatigue générale, et de marjolaine.

NB : Pour les deux, la synergie baigne dans l’alcool, donc on évite d’en appliquer sur les zone exposées au soleil si on en utilise en journée

 

Ce qu’on peut en attendre, les effets

Quand j’ai commencé à utiliser Sommeil, j’étais dans une phase où je n’arrivais vraiment pas à m’endormir. Je me retournais comme une crêpe qui fait un malaise au fond de sa poêle, j’avais du mal à trouver ma place dans mon lit deux personnes.
En étoile, en triangle, les jambes pliées, tendues, trop de lumière, foutu hibou.

Un vrai chewing-gum qui s’étend dans tous les sens sans parvenir à prendre le train du dodo, j’étais métamorphosée et en proie à une grande frustration vu qu’en temps normal, je suis connue pour être une dormeuse professionnelle.

Râles et « pfff » sur le coussin, j’en avais ras le ciboulot.

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Le premier soir, mise en place du rituel du roll-roll sur les tempes, un petit coup sur la nuque, le produit sèche vite et on sent très rapidement le parfum des HE qui se répand dans notre sillage (encore plus probant si tu te mets à contre-sens dans un courant d’air).

Et puis, un peu sceptique je suis allée me coucher.

Et j’ai dormi 10h d’un traite, sans me réveiller en pleine nuit.

Le lendemain, j’attribuais cette réussite à la chance du débutant, rebelote en soirée, et non, je me suis encore endormie comme un bébé.

 

Tous les jours qui ont suivi se sont passés dans la même harmonie, donc oui, je crois dur comme fer à ce petit stick pour contrer les légères insomnies et chasser les pensées qui empêchent de se détendre et de plonger dans les bras de Morphée (pour les cas plus graves, courir contre un mur et s’assommer fonctionne).

Puis lors d’une autre escapade bruxelloise, j’ai hésité entre vitalité et esprit clair, pour finalement repartir avec le premier. Plus qu’un regain de dynamisme, je lui trouve un côté « grosse tasse de chocolat chaud », il détend et ressource juste ce qu’il faut et sent très bon l’orange douce, en touche vivifiante.

Le Sommeil dégage une pointe de lavande en arrière-plan, fleur dont je suis une grande droguée depuis des années, donc olfactivement, j’aurais préféré qu’elle soit la note dominante, MAIS PASSONS.

 

Ces deux roll-ons ont le mérite d’être abordables (7.5 euros l’unité), pratiques à utiliser (tu masses la zone avec l’embout, pas de honte à le faire dans le métro), et je n’ai pas été déçue jusque-là.

Étant donné que dormir est un passe-temps précieux pour moi, je préfère Sommeil parce qu’il me permet de passer des nuits complètes sans être interrompue par Insomnie qui passait par-là, la main sur les hanches, les bigoudis qui pendouillent.

On est tous d’accord là-dessus, rien ne vaut une bonne bave la bouche ouverte et les yeux fermés sur un coin de l’oreiller en ayant passé un agréable moment à rêver.
Voilà, je suis donc, ce mois-ci, dans une bulle de cocooning, la chaleur me met au ralenti, je recherche la fraîcheur et la détente quand la journée se finit enfin, et grâce à deux petits sticks, j’ai un peu moins de stress à gérer, je suis plus zen.

Et comme une suite logique, la zénitude amène la plénitude, Amen.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés 7.50 euros chacun chez N&D 

Caribouland
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18 juillet 2014

Enfin un contour des yeux qui gère la paupière, le Topialyse Palpébral

tipi100.jpgMoonwalk sur la paupière, demi-tour, petit saut de chat, pas croisé, cumulet et pose, j’ai trouvé un contour des yeux dont je ne zappe pas l’utilisation.

LE TRUC IMPROBABLE

 

De tous les soins, la crème qu’on se colle sur l’orbite de l’oeil est sûrement celle dont je vous parle le moins, pour des raisons qui me sont propres :

  • je suis pas bégueule, si ma crème hydratante est cool, je m’en tartine jusque sur le globe
  • je ne suis pas une fana du massage orbital, plus vite la besogne est faite, mieux c’est
  • souvent, les produits pour cette zone coûtent bonbon (c’est limite s’ils ne s’installent pas sur les cils pour construire un patio avec vue sur ta vie)
  • je me bats avec un grain de riz pour avoir la bonne dose à appliquer, je galère toujours
  • je n’ai pas de problème particulier à part les yeux sensibles par périodes, et qui, d’un soir sur l’autre peuvent devenir très irrités

 

Donc, je n’ai jamais eu de grand discours à faire sur le sujet, j’avais beaucoup aimé le dioptigel de Liérac pour sa fraîcheur et son effet décongestionnant, mais ça n’allait pas plus loin.

Le soin des mirettes est un peu l’oublié de ma routine de tartinage quotidien, mais ça va, j’y vois bien.

 

Le Topyalise Palpébral de SVR

Et puis, il y a trois semaines (p’têt moins), j’ai recommencé à me frotter les yeux tous les soirs, sans pouvoir m’arrêter, en mode acharnée, parce qu’ils me démangeaient au possible et que même l’eau de bleuet peinait à calmer la zone.

Petite recherche sur le net entre deux cils collés dans la bataille, j’ai vite trouvé deux CDY qui pouvaient gérer mon problème (parce que, jouer au ping pong avec sa vue chaque soir, ça va deux secondes).

 

J’hésitais entre le contour des yeux hydratant apaisant d’Avène (t’as vu, j’ai résisté !!!) et le Topyalise Palpébral de SVR (on va l’appeler TP, TiPi), et finalement la balance a penché en faveur du second, parce que je ne connaissais pas bien la marque et que j’avais envie de découverte.

 

Le tutube

Déjà, premier constat, il n’y a que 10ml dans le tube (contre 15ml en général).

En soi, cela ne me pose pas de problème, je suis tellement économe qu’au rythme où je vais, j’ai assez de produit pour finir ma vie avec, mais si vous faites partie des gens qui font des masques avec ou qui l’utilisent comme beurre pour cuisiner, ça risque d’être vite fini.

 

Dedans il y a de l’eau, un silicone volatile, plusieurs ingrédients hydratants dont de la glycérine et de l’eau de bleuet (décongestionnante aussi), ainsi que du beurre de karité (pour nourrir et protéger), du sulfate de dextran (empêche le gonflement), de la bardane pour apaiser, de l’acide hyaluronique pour hydrater, de l’huile de bourrache (anti-inflammatoire, très bonne contre l’eczéma), entre autres composants.

La formule est typique de pharmacie, même si je la trouve plutôt bien fournie et foutue !

Aqua, cyclopentasiloxane, hydrogenate polydecene, pentylene glycol, glycerin, centaurea cyanus flower watter, amonium acrylate and acrylamide copolymer, xylitylglucosides, behenyl alcohol, butyrospermum parkii butter, caprylic/capric tryglyceride, anhydroxylitol, sodium dextran sulfate, xylitol, dipotassium glycyrrhizate, arctium majus root extract, sodium hyaluronate, borago officinalis seed oil, polyisoprene, polyisobutene, polysorbate-20, sorbitan isostearate, maltodextrin, sucrose palmitate, glyceryl, linoleate, silica, tromethamine, potassium sorbate, chlorphenesin.

 

Les effets 

Le premier soir, j’avais les yeux dans un état pitoyable.

J’avais encore passé trop d’heures sur l’ordinateur, je n’avais porté que mes lentilles ce jour-là, j’avais frotté sans faire gaffe alors que j’avais encore mon mascara, résultat, la brigade « coucou ça pique » a débarqué.

Du coup, je me suis bien démaquillée sans trop frotter, et j’ai prélevé un gros grain de riz que j’ai étalé gaiement sans faire dans le détail. Oui oui, tu peux t’en barbouiller partout, pas uniquement sur l’orbite, car, fait incroyable, ce petit « baume » peut s’utiliser sur la paupière.

tipi2.jpgJoie et danse de la paupiette, je n’ai pas du m’enquiquiner à ne m’en mettre que sur le contour, j’étais euphorique.

 

La première sensation était un léger échauffement mais il était surtout du à mes petits noeils irrités qui tentaient de retrouver le droit chemin. Les jours suivant, l’application était des plus agréable, et je n’ai pas une seule fois zappé cette étape depuis.

J’ai noté que cela ne me grattait plus quasiment immédiatement, que je n’avais plus de sensation de tiraillement, et qu’il faisait également très bien barrière contre le vent (en hiver il fera partie de mes favoris sans soucis).

Ce petit tube est parfait comme soin quotidien, je lui vois à la fois un rôle de grand sauveur quand c’est la pagaille des cils aux sourcils, mais aussi de bouclier protecteur quand il n’y a pas de quoi s’inquiéter mais qu’on veut éviter un soucis.

Il a vraiment tout pour lui, sans compter qu’il y a le plaisir de la texture, très douce et qui n’assèche pas en pénétrant (comme les gels le font souvent), et après deux essais, j’ai un peu du mal à lâcher prise.

Genre, pas de dodo sans mon petit baume, ni de matin sans lui, je suis blasée. 

 

Finalement, je me dis que si je n’ai jamais vraiment eu envie d’utiliser un contour de l’oeil, c’est parce qu’ils clament tous d’hydrater, de lisser, d’enlever les poches et de faire danser Adriana Karembeu sur tes cernes pour les pétrir.
Et quand on a pas de problème particulier, on ne s’embarrasse pas d’un produit superflu, on ne s’y intéresse juste pas.

 

Pourtant j’ai toujours eu les yeux hyper sensibles et je n’ai jamais daigné jeter un « coup d’oeil » sur ce petit problème qui me pourrissait la vie certains soirs.

My mystake, je ferai attention maintenant.

NB : pour ceux qui sont fort sujets aux grains de milium, rien à signaler sur la paupière, la crème est protectrice mais je ne la trouve pas occlusive !

 

Des bisous les Caribous !
Topyalise Palpébral de SVR  acheté 17 euros/10ml
En parapharmacie

Caribouland
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15 juillet 2014

Avoir une belle ventouse et éviter les lèvres gercées

drylips1Raaaaaaaaaaah, zombies, craignez mon look de mamzelle en décomposition, mes lèvres font ma gloire dans votre donjon ! (Oui, les Bizon aussi ont des installations médiévales chez eux, classe internationale)

 

Quand j’étais petite, j’arrachais les peaux mortes de mes lèvres sans vraiment les distinguer des parties saines et je me retrouvais souvent avec la saignante dégoulinante dont le flot ne s’arrêtait qu’à moitié après quelques minutes, pour reprendre de plus belle dès que je souriais.

Le sourire sur une ventouse craquelée n’est VRAIMENT pas conseillé (oui ça craint, mais vaut mieux pas étirer le bouzin).

 

Du coup, j’ai passé une grande partie de ma vie à tirer la gueule sans pouvoir donner d’explication tangible aux gens (qui râle pour des POMORTES à part moi ?), et, souffrant en silence quand je n’avais pas de quoi soulager mes babines, je m’imaginais vivre toute ma vie avec du papier mâché en guise de bouche.

Oui, moi aussi je trouve ça louche.

 

Le Labello-Gate

J’ai eu mon premier déclic le jour où quelqu’un a lancé le « labello-gate », sorte d’embargo sur le stick le plus vendu de l’univers qui s’avérait être une clinche pour soigner les lèvres et les protéger durablement.

Regard croisé vers le tube bleu et dégoût à l’appui pour engager le combat.

Après plusieurs recherches, j’ai découvert l’ingrédient fautif en ouvrant de grands yeux, c’était la cera microcristallina qui causait des dégâts incognito, un dérivé de pétrole qui crée ce film épais qu’on apprécie tant mais qui ne règle pas le problème.

 

Rita stiens – la déesse de la formule – en parle mieux que moi :

« Les ingrédients à base de paraffine forment un film à la surface des lèvres. Lorsque la teneur en huiles et cires de paraffine est trop élevée, les lèvres rejettent ce corps étranger et ne cessent de se dessécher. Résultat : les lèvres deviennent dépendantes et doivent être hydratées de plus en plus souvent. »

 

MAIS QUE QUOI !

Geste de rage et désespoir, ce jour-là je me sentais l’âme d’une « tout va à la poubelle, je ne veux plus en entendre parler », et j’ai continué à vivre avec mes pomortes et mon allure de peau en manque en mimant l’air énervé qui colle à ce genre de situation..

 

Le second déclic, la grosse crise

L’an passé, pratiquement à la même époque, je me suis rendue en pharmacie parce que j’avais les lèvres dans un tel état que je n’arrivais pas à m’exprimer correctement (pour ne pas ouvrir les plaies). Les plaques sèches étaient quasiment de la taille de ma bouche et les lèvres fendillées de partout, rien n’agissait dessus, même pas la magicabou, la bibidibabidibou.

La pharmacienne m’a plaqué un baume remederm de Louis Widmer dans les mains, et après quelques heures de tartinage appliqué, mon calvaire était fini.

Fort bien.

Sa composition était basique, non parfumée, il laissait un petit effet gloss qui invitait à la grosse bézouille collante, et après cette bonne expérience, j’ai commencé à collectionner les baumes à lèvres en me rendant compte que, plus qu’une question d’ingrédients, il fallait que je revoie la manière de m’occuper de ma ventouse.

 

Des baumes que j’aime en ce moment et des conseils 

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Depuis l’an passé, je n’ai pas TROP craqué mon budget LipBalm, et je me suis concentrée sur ceux qui me plaisaient le plus.

 

Le everon de weleda

J’en suis toujours à mon premier tube parce qu’il est une tannée à appliquer en hiver (et que je me balade pas avec un chalumeau planqué sous la veste pour réchauffer le raisin), du coup, il ne me sert que pendant la moitié la plus chaude de l’année. Enfin, j’habite en Belgique, t’excite pas, ce n’est pas vamos à la playa tous les matins.

Il est nourrissant comme il faut, pas gras, et la composition est un petit rêve : de l’huile de jojoba, de la cire d’abeille, du beurre de karité, de la cire de candelila, de rose, de carnuba, de l’extrait de vanille et de rose, un alcool gras et des conservateurs naturels. Rien que du bon et de la protection.

Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Beeswax (Cera Alba), Butyrospermum Parkii (Shea Butter), Euphorbia Cerifera (Candelila) Wax, Rosa Damascena Flower Wax, Copernicia Cerifera (Carnauba) Wax, Vanilla Planifolia Fruit Extract, Rosa Damascena Extract, Citronellol*, Benzyl Alcoohol*, Geraniol*, Citral*, Eugenol*, Farnesol*

 

Le baume Absolution

Reçu lors d’une centième descente chez Kroonen & Brown, il ne s’agit pas de mon produit préféré des quatre, parce que le moins hydratant, je soupçonne la cire d’abeille de prendre un peu trop de place dans la formule (très filmogène, bien pour l’hiver quoi).

Mais il a le mérite d’avoir un stick extra-large (tartinage de babines en un passage), et de sentir très bon les agrumes, donc je le dégaine quand je me sens d’humeur gourmande.

 

Il y a de la cire d’abeille, de l’huile de sésame, de jojoba, du beurre de karité, de l’huile de macadamia, de la cire de mimosa vert/jojoba/tournesol et de l’huile de graine de marula (émollients), de la cire de carnauba, de l’huile de ricin (très réparatrice), d’argan, de l’HE de citron et orange amère, du calendula, entre autres.

cera alba (beeswax)*, sesamum indicum (sesame) seed oil*, simmondsia chinensis (jojoba) seed oil*, butyrospermum parkii (shea) butter*, macadamia ternifolia seed oil*, acacia decurrens/jojoba/sunflower seed cera/polyglyceryl-3 esters, copernica cerifera (carnauba) wax*, squalane, ricinus communis (castor) seed oil*, sclerocarya birrea seed oil*, zea mays (corn) oil, perilla ocymoides seed oil*, argania spinosa kernel oil, tocopherol, bisabolol, citrus aurantium dulcis (orange) oil*, citrus limon peel oil*, hordeum vulgare extract, calendula officinalis flower extract*, citrus aurantium amara (bitter orange) leaf/twig oil, coriandrum sativum (coriander) seed oil, zingiber officinale (ginger) root oil, pelargonium graveolens flower oil*, eugenia caryophyllus (clove) bud oil*, limonene**, linalool**, eugenol**, citral**, citronellol**, geraniol**

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Mes deux préférés étant

Le Natural Care Lip Balm de chez Delhaize

Une petite découverte sortie du coin d’un rayon de magasin belge, qui s’avère être un pur délice à appliquer (honnêtement, j’ai rarement vu un baume aussi fondant !). Il a une petite odeur chaude, très agréable et pour deux euros et une compo comme celle-là, c’est cadeau.

Il contient de l’huile de ricin, de coco, de la cire d’abeille, de l’huile de jojoba, de la cire de candelilla, de l’huile de soja, du beurre de karité, de l’huile d’olive, de tournesol, de l’extrait de fleur de calendula (très apaisante !), et de racine de carotte, et un petit antioxydant et conservateur qui fait du bien, du tocopherol.

Ricinus communis seed oil, cocos nucifera oil, cera alba, simondsia chinensis seed oil, candellila cera, stearic acid, tocopheryl acetate, glycine soja oil, butyrospermum parkii butter, olea europeana fruit oil, heliantus annus seed oil, calendula officinalis flower extract, daucus carota sativa root extract, tocopherol, beta-carotène, aroma

 

Le stick au cold cream d’Avène

J’ai un baume de nuit quoi, la fille elle a tellement de baumes qu’elle en a un juste POUR LE DODO. Je l’avais découvert l’an passé, et force est de constater qu’il est le seul qui tienne sans filer pendant que je dors et protège mes lèvres comme un dieu vu que je respire essentiellement par la bouche.

Je le réserve au soir pour la simple et bonne raison qu’il a un fini blanc sur le lèvres (look « je vais aller faire du ski attends, je chope un tire-cul pour grimper sur la montagne »), mais ce petit défaut mis à part, j’adore ce stick.

Il y a de l’huile de ricin, un émollient, le trio lanoline/huile minérale/paraffine liquide (protège bien, pas premier ingrédient et pas en utilisation régulière, donc ça passe), de l’huile de ricin hydrogénée, du squalane hydratant, de la cire d’abeille, de l’eau d’avène, du beurre de karité, entre autres.

 

La composition est moins naturelle que pour les 3 autres sticks, mais bon, quand un produit fait ce qu’on attend de lui, je ne vois pas de raison d’en changer.

ricinus communis (castor) seed oil (ricinus communis seed oil). isopropyl palmitate. hydrogenated lanolin. petrolatum. ozokerite. mineral oil (paraffinum liquidum). hydrogenated castor oil. squalane. beeswax (cera alba). cetyl esters. bis-diglyceryl polyacyladipate-2. hydrogenated polyisobutene. aluminum sucrose octasulfate. glyceryl linoleate. cetearyl ethylhexanoate. mica. avene thermal spring water (avene aqua). butyrospermum parkii (shea butter) (butyrospermum parkii butter). bht. fragrance (parfum). glyceryl linolenate. glycine soja (soybean) oil (glycine soja oil). isopropyl myristate. propylparaben. stearyl glycyrrhetinate. titanium dioxide (ci 77891). tocopherol. tocopheryl acetate.

 

Les conseils pour éviter le look lèvres en accordéon

Le meilleur conseil que je puisse vous donner, c’est de toujours avoir un baume avec vous. Ne jamais sortir de chez vous sans être sûr qu’il y en a un jeté au fond du sac, vérifier qu’on en a toujours un à portée de main dans chaque pièce à vivre, en mettre un stock dans les toilettes, la cave et le grenier.

L’idée c’est de peupler votre environnement avec pour vous rappeler de vous badigeonner le bec.

Parce que, si vous avez les lèvres qui sont pathologiquement des acharnées de la sécheresse, vous ne retrouverez pas un beau sourire en n’appliquant du baume qu’une fois par jour. No way. Jamais.

 

Le deuxième conseil, c’est de faire un gommage de temps en temps pour éliminer les peaux mortes. Pas besoin d’en acheter un spécifique (OUI JE SAIS, lush en fait qui sentent le bubble gum et le popcorn), il suffit d’avoir une huile/du miel/une crème grasse comme la Nivea et un peu de sucre/sel. Les deux mélangés et PAF, ça fait un gommage tout doux pour les babines. Sinon une vieille brosse à dents marche aussi.

Et faites le scrub sur des lèvres qui sont déjà bien hydratées, ça ramollit les pomortes, les rendant plus faciles à exfolier.

 

Le troisième conseil c’est d’éviter (autant que possible) de baver sur sa ventouse. J’étais une grosse abonnée de la langue qui fait essuie-lips toutes les 5 secondes, il faut essayer de se retenir de le faire, autant que possible, tout ce qui est humide assèche la zone en moins de deux.

 

Le quatrième conseil c’est de cibler les ingrédients bénéfiques pour les lèvres à l’achat : s’il est riche en cires végétales, le stick sera plus protecteur qu’hydratant, ce n’est pas une tare en soi, mais son action sera d’anticiper les lèvres en charpies, plutôt que de les soigner.

Si le stick commence par une huile végétale reconnue réparatrice (l’huile de ricin est la meilleure dans cette catégorie), et que d’autres ingrédients bénéfiques comme le beurre de karité, de cacao, de coco, ou l’huile de jojoba suivent, c’est bingo, le soin est au rendez-vous.

 

Le cinquième conseil c’est de se faire plaisir ! On peut superposer un baume soignant et un protecteur, pour se faire un layering labial et varier en prenant une version pot plutôt que tube.

Si vous trouvez votre bonheur dans le tout chimique, why not, mais j’ai rarement vu une personne ultra-contente de son pot de vaseline sur le long terme, puis, y a plus glam dans le genre. J’ai adoré utiliser le burt’s bees à la grenade parce qu’il apportait un effet lèvres mordues, donc, oui, même au naturel, il est possible de trouver des soins un peu plus funky que l’éternel stick blanc. Suffit de chercher.

Et un dernier pour la route : ne dénigrez pas pour autant les cosmétiques réparateurs potentiellement occlusifs comme l’homéoplasmine ou la cicaplast (de La Roche-Posay), qui restent des « soins » extrêmement efficaces en cas de grosse sécheresse et de crevasses. Ils remettent le cavalier sur sa monture et son TRÈS utiles en cas de crise, il faut juste savoir les mettre de côté une fois que tout est rentré dans l’ordre.

 

Pour l’avoir énormément vécu, je sais que le problème des lèvres sèches est une vraie tare dont on ne peut se défaire (bah oui, les bougresses ne produisent pas de sébum, elle se baladent à poil toute l’année comme des fofolles naturistes), mais dont on peut néanmoins atténuer les effets négatifs en étant régulier et PRÉCIS dans ses achats.

Fiez-vous aux premiers ingrédients pour mieux vous guider et ne faites pas comme tout le monde juste parce que c’est la mode, un mauvais choix cosmétique peut très vite rendre la situation catastrophique.

 

Voilà, j’espère que mon article vous aide, puis surtout, soyez cool avec votre porte-monnaie, j’ai bien réussi à trouver un excellent baume à 2 euros alors qu’il ne payait pas de mine dans son emballage. Donc fouinez, fouillez, et vous trouverez (poil au nez) !

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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13 juillet 2014

Avène (OUI encore !) et son top coat pour le body, le xeracalm AD

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J’ai récidivé.

J’essaye vraiment de me contenir, d’ignorer les packagings blancs de la marque, les produits que je n’ai pas encore testés, mais une fois dans la pharmacie, sans but grosse menteuse ni envie, je me découvre une nouvelle passion pour une huile lavante que je ne connaissais pas (en vrai si, mais je simule, et lance un « oh le beau bidon ! »incrédule ), et je repars avec, un air de paon trop fier imprimé sur la face.

 

Je me fais honte, je devrais intenter un procès contre Avène pour « trop grosse influence sur mon cerveau de goumiche », je n’ai pas les neurones qui se touchent quand on me parle d’eau thermale, je perds mes moyens.

Et abuser de moi comme ça, c’est mal, c’est du viol moral, de la cosmético-influence intelligemment dirigée.

Donc ouais, Pierrot (Pierre Fabre), si tu m’entends, essaye de créer des soins crades et des flacons turquoise, ça au moins, ça n’éveille pas mon esprit de niaise.

J’en ai marre de passer pour une faible.

 

L’Huile Lavante Relipidante

Finalement je me rends compte que depuis 7 mois au moins, je n’utilise que du Avène sous la douche (en majorité), mais après deux petits pains lavants et la savonnette qui glissait à terre sans prendre en compte mes capacités de bigleuse (je me retrouvais accroupie sous le flot brûlant pour essayer de trouver un savon blanc sur fond blanc en y voyant que niète), je tenais à sortir de la cabine lavée mais sans fracture du coude pour cause de trébuchement sur un petit carré glissant invisible.

Un wash wash simpliste, je voulais juste un wash wash sans froufrous ni boa.

 

Ce qu’en dit la marque, texture et compo

Avène a lancé ce produit il y a quelques mois pour répondre aux besoins des peaux chiantes (wouhouuu, je suis là !) sans les agresser sous la douche ou dans le bain.

 

Est-elle faite pour moi ?

L’Huile Lavante Relipidante XERACALM A.D est spécifiquement formulée pour nettoyer en douceur  les peaux très sèches du nourrisson, de l’enfant et de l’adulte :

  • Peaux à tendance atopique
  • Peaux sujettes aux irritations, aux démangeaisons dues au dessèchement cutané
  • Peaux sèches par nature

SANS SAVON, SANS PARFUM, pH PHYSIOLOGIQUE

 

La composition est exempte d’huile minérale, de silicone ou paraben, et son pH est réglo pour la peau.

Dedans il y a de l’eau d’avène, de la glycérine pour hydrater, du disodium LS qui est un tensioactif basique suivi du sodium coco qui lui est reconnu comme non ou peu irritant, plusieurs émulsifiants, encore un TA doux, de l’extrait d’aquaphilius (à la base de la technologie I-modulia, censé réduire rougeurs et irritations), des émollients, de l’huile d’onagre régénérante, et deux conservateurs bien tolérés, entre autres.

AVENE THERMALE SPRING WATER (AVENE AQUA). GLYCERIN. PEG-7 GLYCERYL COCOATE. DISODIUM LAURETH SULFOSICCUNATE. SODIUM COCOAMPHOACETATE. PEG-25 HYDROGENATED CASTOR OIL. CETEARETH-60 MYRISTYL GLYCOL. PEG-200 HYDROGENATED GLYCERYL PALMATE. LAURETH-3. COCO-GLUCOSIDE. AQUAPHILUS DOLOMIAE EXTRACT. ARGININE. CAPRYLYL GLYCOL. CITRIC ACID. EVENING PRIMROSE OIL/PALM OIL AMINOPROPANEDIOL ESTERS. GLYCINE. OENOTHERA BIENNIS (EVENING PRIMROSE) OIL (OENOTHERA BIENNIS OIL). SORBIC ACID. TOCOPHEROL

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Loin d’être une huile, je trouve que la texture se rapproche du démaquillant velours de Liérac : ce genre de liquide à la consistance d’un gel, et épais sous les doigts, la couleur elle-même étant plus blanche et transparente que réellement jaunâtre.

 

Quatre choses me dérangent :

  • Impossible de savoir quelle quantité il reste de ce foutu nettoyant, on ne voit absolument rien ! (ET OUI j’ai même essayé d’y voir plus clair avec une lampe de poche calée derrière la bouteille pour simuler un contre-jour, mais nada)
  • La pompe est vraiment mal foutue et trop courte : j’avais déjà fait tomber le bidon deux fois en voulant me servir, il vaut mieux le pencher avant de presser l’embout sinon tout le produit se répand sur le flacon sans tomber dans la main. Et vous savez comme moi qu’un engin de 400 ml à l’oblique est plus prompt à se faire la malle
  • l’odeur : un parfum un peu rance sans être franchement dérangeant, il n’est pas des plus agréables (le prix à payer quand on a une peau à problèmes, on fait plus ou moins l’impasse sur tous les gels plaisir)
  • la quantité nécessaire : trois doses donc BEAUCOUP PLUS que ce que j’utilise en temps normal, mais si j’en mets qu’une, je n’ai pas l’impression que l’huile joue son rôle protecteur

 

J’ai passé quelques jours à ruminer avant de fermer les yeux sur ces défauts (je préfère être charmée puis déçue que l’inverse, va savoir), mais j’ai du admettre que ce produit fonctionnait très bien.

Il ne mousse pas des masses mais, je le rappelle, les bulles ne sont pas gage d’efficacité, et la xeracalm nettoie très bien et comme il faut, jusque sous les aisselles !

 

Je l’ai utilisée seule, suivie du gel lipikar, après des marches éprouvantes sous le soleil, quand la sueur m’irritait de partout (surtout dans les creux du corps), quand il faisait un peu plus frisquet, et à chaque fois, elle apaisait et se suffisait à elle-même.

Contrairement à une huile de douche comme la Eucerin, cette huile-ci laisse une sensation de peau profondément plus souple mais sans la sensation d’un film qui la couvre, l’effet est plus persistant, comme un épiderme qui se porte mieux au fur et à mesure du temps, tout ce dont j’avais besoin.

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Je ne me suis pas grattée une seule fois depuis que je l’utilise, donc j’imagine qu’elle contribue à  la bonne santé de ma petite peau tout en la respectant au maximum, la douceur est vraiment au rendez-vous mais sans la fragrance « bave suave de bisounours ». Je ne pourrais par contre pas me prononcer sur sa capacité à calmer des peaux plus à la dérive que la mienne.

Je pense que, déjà, la garantie d’un produit sans parfum, et sans agents lavants très agressifs limite le risques d’une inflammation supplémentaire.

 

J’ai vu qu’on pouvait l’utiliser également sur le visage, et au vu de la composition, aucun dégât ne serait à déplorer. 

 

Je l’appelle mon « top coat » pour le body, parce que la première fois que je l’ai utilisée, elle m’a fait penser à la protection qu’on met par-dessus la peau, comme le last step d’un layering corporel, la couverture finale.

A vous de l’utiliser comme nettoyant unique ou comme dernière touche beauté avant de mettre un pied hors de la douche, je suppose que le choix est vaste.

Je la trouve basique, bien relipidante et suffisante, rien à dire de plus, même si j’ai une légère préférence pour le pain peaux intolérantes qui a l’avantage d’une texture plus agréable. Mais ça se joue à peu.

Salut, douchez-vous bien, je pars déjà à la recherche d’un nouveau produit Avène à acheter si personne ne m’attache, je vous préviens.

 

Des bisous les Caribous !
Huile lavante Xeracalm, achetée 17 euros les 400 ml

Caribouland
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11 juillet 2014

Quand le soin passe par le maquillage, le cas du Micro Blur Skin perfector de Kiehl’s

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Dernièrement, à la lecture d’un article où il était mentionné que « les taches de rousseur étaient la nouvelle tendance de cet été », je me suis demandée si la journaliste s’était penchée sur son sujet. Parce que bon, quand on arrive à dire d’une spécificité génétique qu’elle est « IN », on touche le fond grumeleux des modes douteuses.

Bientôt on dira que le bégaiement est un atout primaire et que les cheveux crades font partie des nouvelles lubies des stars, manque plus qu’à prôner le retour des dents qui se chevauchent et on aura atteint l’apogée.

WHY.

 

Et j’essaye de garder mon calme, parce que je ne peux pas, physiquement, « sauver le monde », et que les gens font ce qu’ils veulent et se fringuent comme ils le sentent, mais depuis les années 2000, le mouvement général est à qui mettra l’échelle encore plus haut (ou plus bas, c’est selon), en trouvant un nouveau penchant hors norme qui en deviendra une, de norme.

J’étais pour les sourcils épais, le cheveu wavy, roux, le stamping, le no makeup makeup, mais quand le blur a débarqué, j’ai fait couic.

 

Je vous avais déjà parlé de ces bases qui permettent au maquillage d’être mieux appliqué (sur une peau qui craint, on voit tout de suite la différence), et de garantir sa longue durée.
Elles ont changé de nom récemment et se font appeler les blur, fluides qui jouent aux soins sans en être, de petits miracles.

La dernière en date qui fait chavirer tout le monde est la Micro Blur Skin Perfector de Kiehl’s et je me devais de réagir parce qu’honnêtement, je ne trouve pas que les vendeurs de la marque soient eux-mêmes assez informés sur le produit.

 

Un peu de soin dans le brouillard ?

Question simple : est-ce qu’il vous arrive, après votre routine de soin, d’appliquer un produit de maquillage avant d’aller dormir ?

Oui, non, peut-être ? Pour ressembler à la blonde au bois dormant ?

 

Plusieurs témoignages sont arrivés à mes oreilles comme quoi le Micro Blur était un vrai soin et qu’il pouvait agir sur la peau de NUIT (!!!) comme de jour. Re couic, et analyse de compo pour le bien de la planète.

Le premier ingrédient n’est pas de l’eau mais du SILICONE (et je ne vais pas tous les citer parce qu’honnêtement, c’est le premier produit que j’analyse qui en contient autant !!), puis un peu de glycérine et re-silicone, et ainsi de suite, il y a une flopée d’ingrédients filmogènes dans la formule.

 

Là où le bât blesse, c’est quand la marque avance qu’il s’agit d’un soin qui améliore la qualité de la peau au fur et à mesure des utilisations alors que, clairement, au regard de sa formule, il n’y a rien de spécifiquement bénéfique pour la peau, on peut même y voir de l’alcool assez haut placé, j’ai vu plus probant comme « actif ».

Le Blur de Kiehl’s se targue de contenir des acides naturels (des lipo-hydroxy-acides, dérivés de l’acide salicylique, ce fameux BHA qui débouche les pores comme un dieu) qui à terme, devraient agir sur le teint en le rendant plus éclatant en le débarrassant naturellement de ce qui le ternit.

Il y a donc des LHA, sous forme d’extraits de plantes, placés bien en-dessous du phenoxyethanol (dosé à maximum 1% dans les produits cosmétiques je le rappelle, c’est la loi), entendre par-là qu’ils ont une action tellement faible que le frottement de votre main sur le visage serait plus efficace pour vous dégager les cellules mortes et les pores.

Si tu pensais t’acheter une vraie base bien foutue qui améliore le grain de peau, tu t’es un peu fait avoir.

Dimethicone, Aqua/Water, Glycerin, Dimethicone Crosspolymer, Methyl Methacrylate Crosspolymer, Isononyl Isononanoate, Alcohol Denatured, Vinyl Dimethicone/Methicone Silsesquioxane Crosspolymer, Butylene Glycol, Boron Nitride, Lauryl PEG-9, Polydimethylsiloxyethyl Dimethicone, Silica Silylate, Phenoxyethanol, PEG/PPG-18/18 Dimethicone, Perlite, Magnesium Sulfate, Caprylyl Glycol, Menthyl Lactate, Lens Esculenta Seed Extract/Lentil Seed Extract, Bisabolol, Parfum/Fragrance, Dextrin, Dimethiconol, CI 77491, CI 77492, CI, 77499/Iron Oxides, CI 77492/Titanium Dioxide, Synthetic Fluorphlogopite, Eperua Falcata Bark Extract, Farnesol, Limone, Disodium Stearoyl Glutamate, Alpha-Isomethyl Ionone, Citronellol, Aluminum Hydroxide, FMLA 685678 Code F.I.L. D163527/3

 

Don’t believe the hype

Quand un produit paraît trop beau pour être vrai, on tourne le flacon, on fait un peu de recherche et on se décide après.

J’ai été dérangée par la campagne de pub autour du Micro Blur parce qu’il avance une réelle capacité à entretenir la peau et à la rendre plus belle, dermatologiquement parlant, alors qu’au final il s’agit de poudre aux yeux (même s’il paraît qu’il est un des meilleurs flouteurs de sa catégorie).

Le seul grand intérêt de ce petit bijou chimique est qu’il peut photoshoper votre peau en moins de deux secondes, et c’est à peu près tout ce qu’on peut espérer attendre de lui.

 

Quant à la recommandation « peut s’appliquer le soir » après/comme votre crème de nuit, elle m’inspire l’image d’une fille à qui on oblige de porter un manteau alors qu’elle n’a pas froid.
Inutile.

Si vous voulez vraiment prendre soin de vous, hydratez la peau, achetez des crèmes qui remplissent leur rôle, parce qu’une base reste une base et n’apporte rien comme actifs intéressants (à part l’effet grosse doudoune cité plus haut), sans parler du carnage qu’elle peut faire sur des peau qui s’engorgent vite comme la mienne.

 

J’ai très mal dormi la nuit passé, les jambes par-dessus la tête pour essayer de ne pas entendre l’orage qui grondait, du coup le jour qui suit est toujours un jour de râlerie.

Mais je vais me boire un café.

Je ne dénigre pas le produit, juste les mots qu’on choisit dans les recommandations d’usage. Oui parce que moi aussi je parle le « cosmétique », et quand on fait passer une base pour une crème hors norme, ça m’irrite les yeux.

J’ai vu mieux comme entourloupe.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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