31 mai 2013

Le bon basique pour yeux sensibles par Caudalie

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De vous à moi, j’ai toujours eu du mal avec les cosmétiques destinés au contour de l’oeil.

Souvent trop chers par rapport aux actifs qui les composent, souvent mal utilisés aussi (il paraît que pour remédier à une mauvaise circulation, il n’y a que le bon vieux massage lymphatique qui fonctionne), c’est typiquement les produits qui amènent le plus d’interrogations dans ceux qu’on choisit pour prendre soin de soi.

 

J’avais commencé à changer d’avis en testant le contour des yeux de Melvita (un gel frais hydratant…à la rose !) : je le trouvais pas mal, pratique et abordable, mais il avait fini par me laisser un aspect collant qui ne se mariait pas du tout avec le froid extérieur et les giboulées de mars.

Résultat, j’ai eu un grand moment de solitude un matin quand j’ai vu la tête que faisaient mes yeux : j’avais une banane fourrée sous chaque paupière tellement elles étaient gonflées, et les coins me tiraillaient à en pleurer.

 

C’est en faisant mes recherches, toute ensevelie que j’étais sous Dieu l’internet que Caudalie a frappé à ma boîte mail et m’a dit : « hey tiens, faut pas pleurer, j’ai un chouette soin pour toi ».

Depuis je ne pleure plus. En tout cas plus pour ça.

 

Test du Vinosource Crème SOS Yeux Sensibles Caudalie

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Les ingrédients

Quand j’ai vu la composition, j’ai (un peuuu) pris peur.

Il y a BEAUCOUP d’ingrédients dans le petit tube, et quand je dis beaucoup c’est au point que je me suis mise à penser que ce serait le carnaval sur mes ridules précoces et qu’en 24h, j’aurais le contour des yeux pas fort net comme les demoiselles de Picasso (encore une histoire de régime de bananes coincé dans l’orbite).

Aqua (Water), Glycerin*, Vitis Vinifera (Grape) Fruit Water*, Dicaprylyl Ether*, Hexyldecanol*, Hexyldecyl Laurate*, Behenyl Alcohol*, Glyceryl Stearate*, Lecithin*, Mica, Sodium Dextran Sulfate, Erythritol, Tocopherol*, Pentaerythrityl Distearate*, Tapioca Starch Polymethylsilsesquioxane*, Acrylates/C10-30 Alkyl Acrylate Crosspolymer, Palmitoyl Grape Seed Extract*, Caprylyl Glycol, Xanthan Gum, Glycine Soja (Soybean) Sterols*, Butylene Glycol, Vitis Vinifera (Grape) Leaf Extract*, Sodium Benzoate, Potassium Sorbate, Vitis Vinifera (Grape) Juice*, Sodium Hydroxide, Carbomer, Citric Acid, Sodium Carboxymethyl Beta-Glucan, Sodium Phytate*, Camellia Sinensis Leaf Extract*, Hyaluronic Acid, Homarine Hcl. *Origine Végétale – Plant Origin

 

A première vue, il y a beaucoup d’agents qui sont censés être hydratants et protecteurs du contour de l’oeil par leur action filmogène, de l’eau de raisin, du jus de raisin, du thé, de l’acide hyaluronique et autres joyeusetés issues de la vigne.

Sans vous mentir, je pense que la plupart des ingrédients actifs sont surtout là pour tenir la chandelle, mais la bonne nouvelle c’est que dans tout ce mic-mac, il n’y a pas de parfum et que c’est une formule oil-free.

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Le packaging

Je préfère de loin les contours des yeux en tube qu’en pot, on a moins l’impression de perdre son argent vu qu’on ne connaît pas de surdosage avec un embout aussi précis.

La texture est entre le gel et la crème et pénètre rapidement en laissant un fini velouté vraiment très agréable.
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Le résultat après un mois et demi

Je suis sujette aux grains de milium, donc dès qu’un soin ne me convient pas sur le contour de l’oeil, la réplique est flagrante: j’ai une armée de comiques à têtes blanches qui pointe le bout de son nez et met des mois à être délogée.

Quel bonheur quand j’ai vu que rien n’arrivait de ce côté-là !

 

Avec ce soin :

  • je n’ai pas eu le contour de l’oeil irrité depuis que je l’utilise (alors que j’y suis régulièrement sujette si je ne mets rien de rien)
  • j’ai la peau douce sous les yeux ET un regard non bouffi au réveil
  • j’ai envie de l’appliquer matin et soir (ça m’arrive rarement d’habitude)
  • je me réconcilie avec mes yeux sensibles qui n’acceptent rien et font mal au moindre changement (de maquillage, de saison, de crème visage)
  • j’ai la peau hydratée pendant toute la journée
  • même si je porte des lentilles, rien ne pique ! (mais mon gros, faut l’appliquer sur l’os orbital le soin, nulle part ailleurs, pas sur les paupières, je t’aurai prévenu)


Ma conclusion

Même s’il n’a pas d’effet vivifiant comme celui que je pouvais avoir avec le Melvita en le mettant au frigo, le SOS de Caudalie est ce que j’appelle « un soin qui tient ses promesses ».

Il « hydrate, apaise et décongestionne », mais conviendra mieux aux personnes qui cherchent un bon basique qu’à celles qui pensaient lifter leur contour de l’oeil à coup de crème(de toute façon il ne se revendique pas anti-rides).

Donc voilà, si vous avez envie d’un produit non bio, mais qui a une certaine éthique, qui fait juste le boulot qu’on lui demande, à savoir gorger la peau en eau, et qui ne coûte pas un bras, je vous le recommande.

 

Des bisous les Caribous !
15ml à un prix conseillé entre 15 et 18 euros

En pharmacies et parapharmacies

Caribouland
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26 mai 2013

Liz Earle et mon amour infini pour son Cleanse & Polish

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Il y a un gros mois et demi, j’ai commencé à en avoir marre de mon huile démaquillante.

MAIS MARRE !

C’était l’huile lactée d’Edenens, que j’aimais bien pourtant puisqu’elle fonctionnait à merveille, mais le produit m’a duré des plombes, et je n’en pouvais plus de la voir sur le rebord de mon évier.

Comme je crois plutôt au « faut qu’il y ait plaisir, parce que s’il n’y en a pas, y a pas d’envie », j’ai commencé à chercher plus loin que ce que la sphère francophone plébiscite en général, et j’ai trouvé mon bonheur dans les cleansing balms.

Même si la plupart se présentent sous forme de pâte d’huiles, j’avais une préférence pour un soin sous forme de crème, aux couleurs vert amande toutes douces et au prix séduisant…à savoir le Cleanse & Polish.

 

Introducing the Hot Cloth Cleanser par Liz Earle

Je pense que ce que toute femme recherche dans un soin nettoyant, c’est avant tout qu’il soit efficace mais EN DOUCEUR.
Qui ne s’est pas déjà retrouvé dans les rayons d’un magasin à hésiter entre le nettoyant purifiant et celui pour peau sensible?

Parce que c’est compliqué de trouver cette juste balance dans les soins, j’ai voulu tenter l’expérience avec le nettoyant de Liz Earle et j’ai adoré !

 

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La marque

Créée par deux femmes vers 1996, Liz Earle et Kim Buckland, cette marque est surtout une aventure cosmétique pour essayer d’offrir au public des soins qui font profiter des bienfaits des plantes tout en respectant une certaine éthique :

  • pas de tests sur les animaux
  • extraits de plantes et d’huiles
  • pas d’utilisation d’ingrédients génétiquement modifiés
  • certains de leurs produits ne contiennent pas de conservateurs
  • ils font un effort pour réduire leur impact écologique au maximum

 

En gros, ce sont de bons produits bien faits, mais si vous êtes très pointilleux sur les compositions, il vaudra mieux aller voir ailleurs.

 

L’expérience Liz Earle

J’ai reçu mon enveloppe bulle (hé oui !) en quatre jours top chrono, et il n’y avait aucune casse.

Dans le colis il y avait un échantillon de 30ml du nettoyant avec sa muslin de voyage, le nettoyant full size de 100ml avec une trousse de transport dans laquelle il y avait deux muslins (c’est le 100ml pumpstarter kit), et enfin deux autres muslins que j’avais commandées parce que je pensais ne pas en recevoir d’office avec le cleanser. (On dit « bien joué » dans ces cas-là)

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Donc c’est toute contente que j’ai déballé tout ça dans ma salle de bains, sans compter qu’on reçoit un super catalogue explicatif (avec les prix), et aussi une lettre de remerciements qui est signée (à la main, s’il-vous-plaît !) par la personne qui a préparé votre commande.

LE TOP.

 

Le produit

C’est un flacon pompe parfait, doux en main, qui délivre la juste dose de produit, la crème sentant l’eucalyptus et les plantes (certaines disent que ça leur fait penser à du Vikks Vaporub, mais moi ça me fait plutôt penser à un soin de spa, cette odeur).

Il contient pas mal d’ingrédients qui permettent un nettoyage cocoon :

De la cire d’abeille pour la protection de l’épiderme, du houblon pour soigner les peaux irritées, du beurre de cacao pour la nutrition, du panthenol pour aider au renouvellement cellulaire, du romarin pour ses effets anti-oxydants et rafraîchissants, de la camomille pour apaiser et de l’eucalyptus pour décongestionner.

Aqua (water), Caprylic/capric triglyceride, Theobroma cacao (cocoa) seed butter, Cetearyl alcohol, Cetyl esters, Sorbitan stearate, Polysorbate 60, Glycerin, Cera alba (beeswax), Propylene glycol, Humulus lupulus (hops) extract, Panthenol, Rosmarinus officinalis (rosemary) extract, Anthemis nobilis (chamomile) extract, Eucalyptus globulus (eucalyptus) oil, Limonene, Citric acid, Sodium hydroxide, Phenoxyethanol, Benzoic acid, Ethylhexylglycerin, Dehydroacetic acid, Polyaminopropyl biguanide.

 

Mode d’emploi

J’ai d’abord entamé l’échantillon, en me disant que si ça ne me convenait pas, je pourrais toujours revendre le full size – mais j’ai vite changé d’avis.

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    1. Il faut appliquer une pompe du produit sur peau sèche, masser comme avec une huile démaquillante

 

    1. On rajoute un peu de produit sur les doigts pour faire les yeux (bien faire fondre la crème sur les cils pour ôter le mascara et le fard à paupière s’il y en a)

 

    1. On fait couler de l’eau bien chaude, on imbibe une muslin puis on commence à masser son visage (d’abord les joues, le front, le menton, les yeux sont à faire en dernier)

 

  1. Essayez d’utiliser un coin du tissu pour chaque partie du visage : je fais 1/4 tout – 1/4 les yeux – 1/4 une moitié de visage – 1/4 l’autre moitié.  Si je suis vraiment fort maquillée, je rince bien la muslin, et je la passe une dernière fois sur le visage
  2. On passe son visage sous l’eau froide pour resserrer les pores

 

Ca peut paraître fastidieux, mais chacun trouvera la manière dont il préfère utiliser le carré de coton fourni avec, pour moi en tout cas, tout ça me prend 2 minutes à peine.

 

Quelle différence entre un démaquillant suivi d’un nettoyant et le cleanse & polish?

La différence est grande, puisqu’ici, à part de l’eau et la mousseline réutilisable, vous n’avez besoin de rien, il s’agit vraiment d’un produit hybride qui combine deux soins en un.

Je trouve que l’huile, même émulsionnable est toujours un peu limite au niveau du résultat, j’ai toujours cette impression que je dois forcément passer un petit coup d’eau après.

 

Le hot cloth cleanser de Liz Earle permet de démaquiller et de nettoyer la peau, puis surtout il la laisse incroyablement douce (comme du velours à peu de choses près).
La première fois que je l’ai utilisé, j’ai vraiment noté un « wow effect », ce genre de différence époustouflante que te fait directement passer de l’autre côté de la barrière sans regarder en arrière.

Bien sûr, toutes les routines que j’ai eues dernièrement me convenaient, pour preuve ma peau se porte très bien, et l’huile démaquillante ne m’a jamais causé de soucis.

Mais je ne pense plus retourner à UN nettoyant classique et UN démaquillant (jusqu’à ce que je change d’avis), c’est fini ça.

 

Les effets sur la peau

J’ai la peau normale à mixte et déshydratée, et je n’ai déploré aucun bouton dus à l’utilisation de ce nettoyant.

 

Après presque un mois et demi d’utilisation, je suis conquise comme jamais par ce tube bleu parce que :

  • ça ne pique pas les yeux
  • le produit dure environ trois mois et demi si utilisé uniquement une fois par jour (la marque estime qu’on peut l’utiliser soir et matin)
  • la peau reste tellement hydratée qu’une crème est parfois superflue le soir
  • il convient à tous (!) les types de peau (mature, sèche, grasse, mixte, à imperfections, sensible…)
  • le massage avec la mousseline permet de stimuler l’épiderme et donc de revivifier la peau
  • un passage en machine du tissus à 40°C pour l’entretenir
  • la petite housse de transport est super pratique et hermétique, donc pas d’eau dans le sac si la muslin est encore mouillée

 

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Ma conclusion, mes conseils

J’ai eu un vrai coup de coeur pour cette marque et je compte m’acheter leur toner une fois que je devrais repasser commande sur le site.

Je n’ai pas trouvé de revendeurs sur internet à part la marque elle-même, mais les frais de port restent plutôt raisonnables, et les formules de kit selon les types de peaux permettent de tester sans trop se mouiller.

 

De manière générale, je pense que les peaux les plus délicates peuvent se tourner vers un cleansing balm home made, en prenant une crème de type Nivéa bien grasse ou une huile végétale, et ces carrés de cotons pour bébé à la maille fine.

Sachez aussi que les produits comme le Cleanse & Polish sont vendus avec une muslin parce qu’elle a son intérêt : sans ça c’est extrêmement galère de retirer le cleansing balm et surtout vous allez vous retrouver avec une peau encore plus encrassée qu’avant le démaquillage.

 

Une gentille lectrice (Aluce pour ne pas la citer), m’a fait parvenir une liste d’autres cleansing balms qui pourraient vous intéresser.

Je cite :

« Bienvenue pour le Hit Machine des cleansing balm !
Sans attendre, dans la compil’ des pas-trop-chers-mais-sans-huile-minérale-ni-trop-cracras, il y a :

Balance Me, Cleansing Balm /
Elemental Herbology, Purify & Cleanse Soothing Balm /
Ren No.1 Purity Cleansing Balm /
The Jojoba Company, Gentle Cleansing Balm /
Monu, Cleansing Balm /
Elemis, Pro-Collagen Cleansing Balm /

Et bien sur, THE Emma Hardie Cleansing Balm ! »

 

Je rajoute à cette liste :

Le coconut cleanser de Balm Balm
le EVE LOM cleanser (plus cher et moins clean mais très efficace à ce qu’il paraît)
le No 7 Beautiful skin cleansing balm (le moins cher de tous)
le SUTI facial cleansing balm
le ANTIPODES Grapeseed butter cleanser

Voilà, si avec tout ça, vous ne trouvez pas votre bonheur, j’abandonne.
En tout cas, les produits Liz Earle, vu mon engouement, vous en entendrez encore parler par ici, c’est certain !

 

Des bisous mes caribous !

Caribouland
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25 mai 2013

Râin

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Il paraît que la pluie rend les gens nerveux.

Mais comme tous les belges sont plus ou moins nés dans une flaque, le fait de voir tomber de l’eau du ciel les laisse imperturbable.
J’ai toujours connu ça, les gros nuages, c’est sûrement les premiers mots qu’on apprend à l’école, ceux qu’on ressortira toute sa vie à chaque fois qu’un gros cumulus fait des siennes.

Il pleut souvent en novembre mais mai, cette année, fait de la résistance.

 

Parfois, pour passer l’ennui, les gens se choisissent une saison en laquelle ils croient : il y a ceux qui ne jurent, comme moi, que par l’hiver, les guirlandes, la neige poisseuse qui commence à fondre, la buée qui se forme quand on parle trop près d’une fenêtre, les écharpes et les cadeaux rouges et verts.

Et puis ceux qui préfèrent l’été, le soleil, la plage, se rouler dans l’herbe chaude et vivre en short.

Les saisons intermédiaires ne font que peu envie même si elles participent au charme des celles que les gens préfèrent en général.

 

Il y a deux jours, il y a eu un orage qui a fait trembler les fenêtres sur Bruxelles, j’étais enfouie sous ma couette et je comptais les secondes qui séparaient les éclairs du tonnerre tout en étant prise par un semi-sommeil, en priant pour que je ne finisse pas carbonisée aux côtés de mon chihuahua.

 

Puis les heures suivantes ont laissé des traînées de brume dans le ciel, comme pour signifier que le mauvais temps n’était jamais loin, qu’il faudra toujours rester sur ses gardes tant que la Miss Météo n’avait pas trop l’air sûre d’elle en présentant son bulletin du soir.

Chez moi, la pluie amène le thé, le café, les livres à lire, les grosses chaussettes, le nez rouge, le petit rhume, la non-envie du chien d’aller se dégourdir dehors, un ralentissement du mode de vie, un hiver bis.

J’ai besoin de lumière pourtant, d’énergie, du coup je me colle au simulateur d’aube, je le regarde comme on lève la tête vers le soleil, en fermant peu à peu les yeux pour profiter de sa chaleur.
C’est vrai que j’aime l’hiver mais le printemps me manque.

 

Fort fort fort.

Caribouland
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20 mai 2013

Narta et ses patchs au-trop-collants

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Je ne sue pas comme un boeuf.

Je préfère le dire, je suis plutôt contente de mes aisselles et du pack génétique livré avec : je sue modérément quand il fait beau/chaud, je sens rarement en dessous de aisselles (thanks to la pierre d’alun, cuin cuin), je suis presque parfaite en somme.

 

CECI ETANT DIT, quand arrive une soirée plus ou moins classe et que je suis devant une veste très cintrée, en dessous de laquelle j’aimerais ne porter qu’un top, je me rabats tout de suite vers un bête t-shirt et un pull potable, parce que j’ai peur d’abîmer mes beaux vêtements.
C’est concon.

T’achètes des vêtements pour les mettre, et pour finir ils restent dans un coin pour ne pas « qu’ils sentent en dessous des bras après, on sait jamais Ginette ».

 

Sauf que, au détour d’un Auchan, je tombe sur le graal, la pub tournait déjà en Belgique, mais aucun signe du produit dans les rayons.
Ni une ni deux, j’ai jeté la boîte dans le caddie et j’ai rapidement marché vers les caisses en regardant derrière moi, au cas où on voudrait m’empêcher d’acheter mes précieux.

 

Le grand test Narta : les patchs anti-auréoles

Le packaging

Assez intrigant.
Je pense qu’il y a une femme derrière tout ça, je ne sais pas, comme une intuition..

Ça rappelle bien évidemment l’emballage des serviettes hygiéniques, c’est présenté de la même manière, donc à moins d’être franchement loin dans votre tête (type à chevaucher un homard géant dans un Flunch), essayez de ne pas vous gourer quand vous partez en week-end avec chéri.

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Il y a deux patchs par sachet (quatre sachets en tout dans la boîte), qui ont une face à la texture un peu feutrée et pas rugueuse du tout, et une autre qui a deux faces autocollantes, le milieu du patch n’étant pas adhésif.

J’étais assez bluffée par l’épaisseur (moins de 1mm) à l’ouverture du pack, m’attendant sûrement à quelque chose tenant plus de l’éponge que de la feuille.

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Le test en live

La mise en place est plutôt simple, ça dépendra un peu du diamètre de vos manches, mais en soi, CA PASSE !

La seule difficulté réside dans le fait de bien coller la plus petite face bien à plat dans le début de la manche, sinon ça fait des plis, et les plis ce n’est pas joli (ET VU que je suis douée comme un crabe avec sa pelote de laine, j’ai un peu eu du mal au début).

L’astuce : retournez carrément votre habit, à l’envers ce sera plus facile à poser.

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Le verdict

Je les ai testés pendant la soirée des Weekend Blog Awards : j’avais une robe sans manches et une veste bien cintrée par-dessus, le genre d’habit qui exige d’être impeccable.

Pendant la soirée, j’ai eu un petit coup de chaud, puis le stress et l’engouement aidant, c’était parfait pour juger de l’efficacité des deux joujoux sous les bras.

Je trouve que je les sentais pas mal, finalement, et qu’ils n’avaient pas l’air aussi fins que lorsque je les avais sortis de leur paquet. Mais la sensation n’était pas désagréable, et, fait important, ils n’ont pas bougé d’un poil (si je peux me permettre).

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Une fois rentrée chez moi, j’ai d’abord senti le tout à plein nez (j’imaginais déjà les germes se baladant sur la serviette, macérant dans une joyeuse vase puante).

J’ai reniflé ce territoire blanc de fond en comble mais aucune odeur ne venait troubler la banquise, c’était le bonheur.
Puis est venue l’étape du décollage (pas vers les cieux, le décollage de la bandelette) et là, autant vous dire que j’étais moins contente.

 

En voulant tirer le tout comme quand on se débarrasse d’une protection féminine, je me suis retrouvée avec le dessus du patch dans les mains, et l’autre bout, la face autocollante, toujours figée à l’entrée de la manche.

Vous auriez bien ri en voyant ma tête et mon air estomaqué, moi j’avais du mal à déglutir et envie de d’appeler le chef de meute de Narta pour le tirer de son sommeil et lui hurler dans le combiné  » C’EST QUOI CE BORDOUL, CAMARADE ? ».

J’ai mis 10 minutes pour tout enlever, parce que bien évidement rien ne voulait partir en un morceau.

 

Et encore deux minutes à ôter les quelques résidus de colle et à râler parce que la doublure avait aussi un peu pris un sacré coup(quelques endroits où la fibre s’était distendue).
Une vraie bataille de salle de bains.
 

Donc oui, je suis super contente parce que ces patchs remplissent leur rôle à merveille, et ne sont pas humides pendant leur utilisation, ils absorbent la transpiration de manière instantanée.

Mais en même temps je suis pas du tout contente parce que je dois me battre avec les aisselles d’un vêtement qui coûte cher pendant vingt minutes, ce que je trouve moyen, surtout qu’il faut faire attention à ne rien abîmer (et que j’ai quand même fait un carnage).

 

Mon conseil à Narta

A partir du moment où l’on se dit que c’est le genre de produit qu’on va utiliser sur des vêtements qu’on met les jours où l’on veut être impeccable, POURQUOI mettre une colle aussi adhésive ?

Il n’y a aucune mention des tissus sur lesquels il vaut mieux éviter d’appliquer les patchs ( au cas où, évitez de les mettre sur des tissus trop fragiles, ou qui n’ont pas de doublure, conseil d’amie), je pense que ça serait utile de rajouter ce « détail » sur l’emballage.

Je ne vais pas vous dire de ne pas les acheter, parce qu’ils m’ont bien dépannée, et que, résultat des course, ma veste sent encore comme au magasin, c’est à dire la boutique neuve.

Mais il faudrait vraiment que la marque revoit la dose d’adhésif, parce que même si ça fonctionne sûrement mieux sur du coton, moi c’est quand je porte du synthétique que ça m’intéresse grandement !

 

Des bisous mes Caribous !
8 Patchs anti-auréoles Narta, environ 4/5 euros en GMS

Caribouland
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17 mai 2013

Ce que j’aime chez les gens que j’aime

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Je n’ai jamais fait la bise le soir aux gens de ma famille.

Plus qu’une question de principe, je me disais que puisque je les verrais le lendemain, à mon réveil, cela ferait une sorte de boucle qui ne se finirait jamais sur un au-revoir ou ne commencerait pas sur un bonjour, il y aurait ce retour éternel que rien ne briserait.

D’où mon inquiétude à chaque fois que j’allais à une pijama party, où la mère disait bonne nuit, à grands renforts de calins, d’histoire du soir et de bisou sur le front.
J’avais horreur qu’on soit tactile avec moi quand tout ce à quoi j’étais habituée incluait la distance.

C’est un comportement que j’ai qui se retranscrit assez fort dans mon attitude générale, qui donne souvent une impression d’indifférence alors qu’il s’agit plutôt de vivre ensemble un temps donné, en des places éloignées, mais toujours proches par le coeur.

 

Quand j’étais adolescente, dans la cour de récréation, j’évitais de faire le tour du groupe pour claquer la bise à chaque joue, j’avais mieux à faire.
Puisque de toute façon moi et mes amis avions décidé qu’on était un groupe inséparable, pourquoi se le prouver chaque jour ? Je prenais ça pour acquis, comme quelque chose d’immuable.

Je remarque souvent ces groupes de jeunes gens, bras-dessus bras-dessous, qui crient une famine sentimentale déchirante alors qu’ils sont collés-serrés à leurs copains.
Force est de constater que peu de gens comprennent un comportement qui exclue le contact permanent pour signifier qu’on EST proches, ou qu’on A BESOIN de l’autre,c’est la raison pour laquelle j’ai perdu pas mal d’amis à une époque.

 

Parce que je n’étais pas souvent là, qu’on me reprochait un manque d’implication amicale, qu’on disait de moi que j’étais froide.
C’était un ressenti légitime, mais il se reflétait à chaque fois chez un certain type de personne qui était plus habitué à FAIRE SES PREUVES, montrer à tout prix au monde entier qu’on aime quelqu’un, plutôt que d’être dans la retenue.

Du coup, les années ont passé et j’ai fait des choix.
J’ai appris à me dire que j’étais fondamentalement une handicapée des sentiments, et que si les gens voulait s’intéresser à moi, il leur faudrait faire avec moyennant concessions raisonnables.

 

On prend les gens comme ils sont, et même si on ne change pas leur nature, on peut toujours espérer l’améliorer.

 

Mes vrais amis, sont ceux qui ne me claquent pas la porte au nez quand on ne s’est plus parlé depuis cinq mois, ce sont ceux qui ne font pas d’une misère une histoire hystérique, ceux qui restent dans mon girond sans qu’on prenne forcément de nos nouvelles tous les deux jours, ceux que je retrouve souriants et qui parlent de tout et de rien, ceux qui me laissent ce sentiment de plénitude.

Parce qu’avec eux je connais ce même cycle éternel que quand je ne faisais pas la bise à mes parents, ni le matin, ni le soir, c’est comme une porte toujours ouverte sur une plaine où l’on se retrouve à l’occasion.

Ce que j’aime chez les gens que j’aime c’est leur façon de m’aimer, même si pour ma part, je ne leur montre pas assez.

Caribouland
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