23 mars 2013

Cocoon Saturday et mes envies de Japon

Alors voilà.

Cette semaine, sans trop savoir où j’allais, j’ai mis pas mal de choses en favori, et c’est une fois que j’ai fait le tri que j’ai VU.

J’avais encore craqué sur le Kawaï, ce qui vient du japon, les contes de là-bas, les envies de bento et de végétation luxuriante.

Voici donc le meilleur de ce que j’ai trouvé en espérant que ça vous plaise autant que ça m’a plu :

 

Daily disguise

J’aime beaucoup regarder les blogs mode pour avoir des idées (que je n’applique jamais sur moi)(la preuve, je m’habille en totale contradiction avec mes envies)(comme une plouc, quoi).

Je suis tombée un peu par hasard sur ce site, j’ai vu un article qui sentait bon le printemps, les étoffes légères et le soleil.
Et j’ai validé (m’en faut peu).

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Ochikeron

UNE CHAÎNE YOUTUBE, japonaise, où on parle anglais avec un accent à couper au couteau, mais BON DIEU, c’est tellement beau !

Les tutoriels sont très jolis et normalement vous devriez savoir vous débrouiller pour cuisiner ses recettes même sans comprendre ce qu’elle dit.

J’ai surtout eu un gros crush pour les bento (j’avais lâché l’idée, mais maintenant que j’ai vu ces vidéos, ça me reprend).

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Les shippons

Découvertes chez le rose aux joues, des petites bêtes accrochées à un verre, qui font trempouiller leur queue dans de l’eau et permettent à une plante d’éclore. Une création vraiment kawaï qui pourra réconcilier les personnes plutôt nulles au jardin avec les plantes.

A acheter ici
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Ta3mam in Japan

J’ai beaucoup aimé les photos et les récits de voyage de Ta3mam au Japon (et ailleurs).
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Julie Otsuka

J’ai bientôt fini de lire « Certaines n’avaient jamais vu la mer » de Julie Otsuka. Je vous reparlerai de ce livre, un peu à part, très intrigant, mais au style peut-être trop atypique pour certains lecteurs.

« Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l’Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration.

C’est après une éprouvante traversée de l’Océan pacifique qu’elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé.

Celui qui va tant les décevoir. 

À la façon d’un chœur antique, leurs voix se lèvent et racontent leurs misérables vies d’exilées… leurs nuits de noces, souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l’humiliation des Blancs… Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre et la détention dans les camps d’ internement – l’État considère tout Japonais vivant en Amérique comme traître. Bientôt, l’oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n’avaient jamais existé. »

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Longévité des japonais

J’ai lu deux articles sur les secrets des japonais pour vivre plus longtemps : le HARA HACHI BU et COMMENT VIVRE 100 ANS.

 

Modjo devient Midaregami

Je suivais déjà le magazine Modjo, et puis d’un coupd’un seul, je ne le trouvais plus dans mon fil d’actu Hellocoton.
Normal, Sarah a ouvert Midaregami, c’est désormais là qu’il faut les suivre.
On y retrouve des articles sur le layering, les must have en cosmétiques japonais, bref, que du bonheur.

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Dossier Hellocoton

La team a réalisé un dossier qui regroupe les plus beaux billets du moment sur les voyages au Japon. C’est très coloré, ça me donne envie de pleurer tellement j’aimerais y aller.

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C’est fini pour ce tour d’horizon de la semaine, plein de fleurs de sakura et de douceur, tous ces liens me rendent hystérique, comme ça c’est dit.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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22 mars 2013

Lettre ouverte (et vénère) d’une belge à la Fnac

Alors que,  jusqu’à présent, je profitais pleinement de ma kobo en lisant des ebooks donnés par « des amis » ou tombés dans le domaine public, je me décide, il y a quelques jours, à aller acheter mon premier livre sur le site de la Fnac.

Je vous avais parlé de la marche à suivre dans ma vidéo de présentation de la bête, il faut simplement chercher un titre, le mettre dans son panier sous son format numérique (ebook), payer à la caisse avec une carte de crédit, et hop, le kobo desktop synchronise votre compte fnac avec votre liseuse, et vous êtes parti pour une nouvelle aventure.

Ça, c’est la théorie.

Dans les faits c’est moins simple.
Quand j’étais allée à la Fnac pour acheter ma kobo glo, et être VRAIMENT sûre de ce que je faisais, j’avais harponné un gentil garçon du magasin à qui j’avais posé plein de questions dont celle-ci : « est-ce que j’aurai accès à tout les livres numériques sur la fnac ? » et il m’avait dit que oui, que les milliers d’ebooks n’attendaient plus que moi.

Tu parles (d’ailleurs si je le recroise, je le zigouille).

 

J’étais devant mon ordinateur, j’ai d’abord essayé de passer à la caisse avec un roman japonais, échec.

« Ce livre n’est pas disponible dans votre zone géographique ».Je me dis que c’est la faute à pas d’bol, que certaines oeuvres sont sûrement non exportables même sous forme numérique.

Je retente le coup avec un autre titre, même échec.

Je commence à me dire que soit il y a un stûût dans le bouillon, soit je me suis vraiment faite avoir.

Je suis un peu plus énervée que dix minutes auparavant, j’essaye de planter dans mon panier des livres qui ne m’intéressent pas, mais toujours la même réponse.

Un peu désespérée, j’essaye de télécharger une nouveauté via un autre site, le site de Kobobooks (lié à la kobo, donc à la Fnac), et là, miracle dans la casbah, aucun problème pour valider mon panier.

Je me dis que c’est trop fort, j’entrevois l’ombre de la supercherie mais j’évite de m’agiter.

Je continue donc mon tour d’horizon sur ce site-là, plutôt que sur la Fnac (qui avait l’air de m’en vouloir) et je me rends vite compte qu’il y a comme une ENORME réduction du choix.

Que ce soit dans les livres récents ou pas, j’ai un peu du mal à trouver mon bonheur, quant au moteur de recherche de kobobooks, il ne comprend tout simplement pas certains mots-clefs, et renvoie parfois à des bouquins dont personne ne veut.

Je suis fâchée.

 

J’envoie un mail à la Fnac en demandant si j’ai été pigeonne ou pas (enfin, j’ai surtout parlé d’une manière digne) et je reçois une réponse plutôt claire :

« Madame Mona (Grosse Pigeonne),

Nous vous informons que par respect des droits d’auteur et des éditeurs, certains livres numériques proposés ne peuvent être distribués en toute légalité qu’auprès d’internautes situés dans des territoires très précis, à l’exclusion de tout autre.

Par conséquence, d’après l’article 11.2 de nos conditions générales de vente, l’offre de téléchargement des livres numériques est uniquement accessibles aux clients domiciliés en France Métropolitaine.

Cependant, vous pouvez commander des livres sur la plateforme de notre partenaire Kobo (www.kobobooks.fr), sur laquelle vous devriez trouver les même titres.

Le service client reste à votre disposition au 0.969.360.636. (Coût d’une communication locale depuis un poste fixe depuis la France métropolitaine), 7 jours sur 7, entre 08h30 et 22h00.

A bientôt sur www.fnac.com  »
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Pigeonne !

C’est écrit en grand sur mon front.

Mais en tellement pointu que ça me brûle, je rage, tout ça.

COMMENT EST-CE POSSIBLE ?

C’est bien, c’est (pas) grave, il existe des alternatives à cette mascarade, je vais aller chercher mon bonheur chez les concurrents, faire ma bidouille avec Calibre, et j’en sortirai gagnante.

Mais il serait vraiment temps qu’on arrête de se foutre de la tête des clients : parce que, non contents de m’avoir vendu une kobo à 129 euros + une housse à 30, ils m’imposent kobobooks sur leque j’ai un choix aussi restreint qu’à ma librairie du coin (et encore, elle, elle vend des mangas de qualité), et ce, sans que j’ai été tenue au courant à aucun moment qu’en Belgique, c’est tintin pour avoir droit au millier d’ebooks de la Fnac.

 

Donc oui, je me sens lésée, abusée par la situation, je me dis qu’au moins, moi, je sais quoi faire pour contourner le problème, mais que plein d’autres idiots d’oiseaux se sont aussi fait prendre comme moi, et que je trouve ça inadmissible.

Alors, la Fnac, il va falloir revoir tes catalogues pour les pays frontaliers comme le mien, parce qu’enseigner aux vendeurs mêmes que nous auront accès à tout alors qu’on n’a que des miettes via un site dépendant, c’est plus que moyen, voire même hypocrite.

Ah je vous jure, j’ai mal au fessier devant autant de non transparence.

Merci la vie,
Applause.

Caribouland
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20 mars 2013

Le zeste du jour : Puduku, le coloc en or

Je ne sais pas comment j’ai fait, mais mon colloc est passé comme un gros morceau pas mixé dans la passoire, et depuis, il ne fait que m’emmerder.

Quand je dis m’emmerder, c’est par gentillesse.

Il pourrait danser la zumba en tenue de clown que, peut-être, ça me donnerait envie de l’inscrire dans une troupe de  cirque pour ne plus le voir ni l’entendre.

Mais non.

 

Le colloc, déjà,  tu ne le choisis pas vraiment.

Le mien, clairement, ce n’est pas du premier choix, on ne le mettra jamais en tête de gondole dans un supermarché, il serait impossible à vendre.

« Ouais, mais hooo, t’exagères, c’est pas si terrible »

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Si.

Son gros problème à Puduku, c’est le rangement, le vrai.

Premièrement, je vide le lave-vaisselle tous les jours, je pourrais même m’en plaindre mais je ne le fais pas vu que ce n’est pas une corvée pour moi.

Ca me vide l’esprit, je prends un malin plaisir à faire du bruit en rangeant les casseroles, puis quand j’ai fini mon ramdam, je laisse la porte de la machine bien ouverte pour qu’il VOIE qu’il peut mettre ses bols et ses machins pleins de crasses dedans.

 

C’est peut-être trop évident.

Il met tout au-dessus en arrivant dans la cuisine, il se croit peut-être au restau et attend qu’une autre personne récupère ses croutons sur le passe-plat.

Du coup, en trois jours, il y a un élevage de tasses  pleines de bave qui galope sur le meuble, et ça choque personne à part moi.

A QUOI CA SERT D’AVOIR UN LAVE-VAISSELLE, BORDEL?

 

Il fume dans l’appartement.

Il fume dans sa chambre, il prend un verre d’eau (comme cendrier) avec lui et il fume dans le salon, du coup, ça sert à rien que je m’escrime à sentir la fille en fleur, si dans la demi-heure je puire le parfum « Prout et Clope, éd. 2009 ».

Ca sent le rance et ça me monte au cerveau.

 

Il se lève à 13h et dit à qui veut l’entendre qu’il est horriblement crevé (tu m’étonnes, ça fatigue de lever le bras pour finir bourré).

Il va au boulot à 17h en disant qu’il est à la bourre à ses collègues, alors qu’il a rien foutu d’autre de la journée que d’entasser ses assiettes sur un meuble (quand il arrive à se dire « tiens je vais faire un tas ») et de jouer à la playstation.

Il est aussi impressionnant qu’une larve sans orifices, il se tortille péniblement, il envoie des signaux du genre « je suis à mon plus haut niveau de boulettitude », et rien que de passer dans son champde vision me donne la chair de poule.

 

J’ai décidé de le massacrer le jour où il est parti pour le ski : il avait laissé des sandwichs mous et du fromage à l’air libre, des miettes à s’en coller sur tout le corps, la salle à manger était crasseuse et ses slips pendaient dans un coin dans une atmosphère moite et froide.

J’ai ragé comme jamais.

Ca m’a pris une heure pour tout ranger, parce qu’il pensait peut-être qu’on allait deviser en tout sérénité pendant une semaine avec ses slibards à portée de main.

Toutes ses fringues ont attérit violemment dans sa chambre, et sur le rebord de fenêtre, on a vu qu’il avait besoin d’un bouquin pour savoir « comment faire l’amour à une femme ».

Frissons garantis (ôtez cette image de ma tête, pitié)

Depuis, je passe à côté de lui comme un fantôme, je réponds par oui ou par non si ça a l’air vital pour lui de converser, et je rapelle mon chien à mes pieds quand je le vois lui faire des papouilles.

En fait je crois que mon colloc Puduku voulait de la compagnie et qu’il se sent tellement à l’aise avec nous qu’il croit que je vais ranger ses affaires comme si j’étais en famille.

Je suis excellente comme femme de ménage mais faut pas pousser bobonne.

Je ne vis pas AVEC lui, qu’il vive avec lui-même, et arrête d’essaimer ses horreurs de vieux garçon partout.

Sinon la prochaine fois qu’il empeste les parties communes, je l’enferme ou lui verse de l’eau froide sur le corps pour l’agiter un peu.

 

Gnark.

Caribouland
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18 mars 2013

Acné, retour sur les zigouilleurs de l’année

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Même si pour les garçons, avoir une pustule reste quelque chose d’à peine intéressant, une fille mettra tout son coeur dans la bataille et ira revêtir une armure d’un ridicule qui ne tue pas, tout en hurlant « sus au gaillard, je l’aurai ! ».

Oui mais, combattre un bouton avec de mauvais produits a autant d’impact que de conduire une bagnole avec un sauciflard : il faut du flair et trouver le bon mécanisme sinon c’est bardaf l’embardée, et bonjour les dégâts.

 

Voici donc la petite liste des trois zigouilleurs/soigneurs qui m’ont permis de sortir des tranchées gluantes de l’acné, entre autres.

 

Le killer patchant les pustules : la lotion cicalfate d’Avène

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En à peine quelques mois j’ai siphonné la première bouteille, j’en ai même racheté une qui croupit maintenant dans ma réserve vu que je n’en ai plus forcément besoin, mais j’aime bien savoir que j’en ai quand même sous la main, vieux réflexe de peau acnéique.

Il s’agit d’une lotion avec un embout très pratique, qui permet de viser directement le bouton. Même si c’est liquide, ça ne coule pas sur le visage et reste comme un « patch » sur la zone accidentée.

Malgré le fait que ça m’ait tiraillé quelques fois, il s’agit d’un excellent produit pour assécher les boutons tout en les cicatrisant.

A mettre uniquement le soir (surtout si vous pullulez), car la lotion étant blanche, il est possible que vous ayez une drôle de tête après avoir recouvert toutes les imperfections.

 

Les nature-qui puent-qui durent : l’huile essentielle de niaouli, de lavande vraie et de tea tree 

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A utiliser avec d’extrêmes précautions même si celles que je cite sont souvent bien tolérées, il est recommandé de faire un test cutané dans le creux du coude 24h avant de vouloir en faire l’usage sur le visage.

Pour évitez le surdosage est appliquer tout ça dans les règles de l’art, munissez-vous toujours d’un coton tige sur lequel vous aurez mis une goutte d’HE. C’est suffisamment puissant que pour traiter tout le visage (bon si vous êtes ravagé, vaut mieux voir un médecin spécialisé évidemment).

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Si vous avez des imperfections non douloureuses, qui ne sont a priori pas hormonales, mais juste des emmerdeurs de bas-chemin, je vous conseille la tea tree.

Très antiseptique, elle permet d’empêcher la prolifération des bactéries et d’assainir la zone.

Si vos imperfections sont plutôt des pustulettes de compèt’, bien agressives et inflamées, privilégiez la niaouli. C’était mon huile essentielle préférée vu la nature de mon acné.
Si vous réagissez à temps, en deux jours tout a dégonflé.

L’huile essentielle de lavande vraie est plutôt à réserver pour la phase de cicatrisation du bubon.

 

Le cicatrisant grassouillet : la cicaplast de La Roche-Posay 

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Oh que j’aime ce produit.

Pour réparer mes lèvres il est excellent (parce que oui, il peut aussi s’appliquer là), mais en plus de ça, c’est un cicatrisant de haut niveau.

Certains jours je me défigurais le visage, j’étais en mode « je terrasse tout le monde, il en faut pas un qui survive ».

Résultat : j’avais le visage ravagé et des crevasses partout, des boutons explosés qui peinaient à cicatriser, des traces sur le visages qui restaient rouges malgré les soins, et j’avais tellement asséché certaines zones qu’aucune hydratation ne suffisait.
Pour tout ça, ça marche à merveille.

 

On met ça localement, sur le moche qu’on vient de chatouiller un peu trop fort, on réitère l’application toutes les heures s’il le faut.

Je peux vous assurer que si votre peau aime ce produit, en 2-3 jours c’est cicatrisé et en 5 la trace commence déjà à s’estomper.

 

Les petits conseils de Tata Mona

Là où je veux en venir, c’est qu’avec trois produits (un asséchant réparateur, un cicatrisant et un désinflammatoire) on a une trousse de secours parfaite pour contrer l’arrivée de salopards ou encore pour les enterrer un peu plus vite que ce que prévoit la nature.

Je vous ai présenté les produits qui marchent sur moi, il est évident qu’il existe des éléments aussi efficaces dans d’autres marques.


Le petit plus : si vous n’arrivez à rien avec deux produits censés agir sur un bouton, combinez-les !

Par exemple, appliquez de l’huile essentielle de lavande vraie, puis mettez un cicatrisant crémeux en grosse couche par-dessus.

Ma recette préférée et qui marchait à tous les coups sur moi : niaouli + cicalfate en lotion, le combo le plus radical du monde dès que j’avais un kyste.

Testez toujours ces expériences sur une petite zone au préalable car vous n’êtes jamais à l’abri d’une réaction allergique locale. De plus les articles que vous achetez en para ou grande surface sont stables en tant que tels, la réaction de votre peau qui résulte de l’ajout d’un produit naturel comme une huile essentielle reste imprévisible.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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15 mars 2013

Le zeste du jour : Le sac et le policier

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J’ai un chihuahua depuis presque deux ans, et pendant tout ce temps, il y a une chose que je me suis refusée à faire : ramasser.

Pas besoin de précisions, même l’idée que le sac fasse à peine barrière entre mes doigts et le petit boudin me répugnait.

Hier, alors que je descendais tranquillement jusqu’à la rue et qu’au sortir de l’ascenseur j’étais complètement plongée dans mes pensées, je me suis fait hameçonner par un policier.

Le genre flamand, qui parle français, la dégaine assurée comme s’il était le roi du coin.

 

Il me regarde, moi je rentre presque dans son physique, et, alors que je freine des quatre fers pour ne pas lui bourrer dans la brioche, il me lance un bonjour un peu trop appuyé pour que ça soit de la drague.
Boudieu, qu’est-ce qu’il me veut celui-là ?

Il enchaîne : »Vous avez un sac ?… Pour le chien. Vous avez un sac ? ».

Non contente d’avoir fait un tour sur la lune tellement j’étais plongée dans mes pensées abracadabrantes (style moi à dos de poney rose), je lui sors un peu offusquée : « Comment ça, un sac ? Il peut pas se balader comme TOUS les autres chiens mon chihuahua ? Je comprends qu’il soit petit mais il a aussi droit à sa liberté, QUE DIANTRE, JADIS, NAGUERE, ET..ET.. SAPERLIPOPUTE ! ».

Le flamand a pas l’air content, je m’emporte encore un peu, j’en rajoute et étale la confiture à outrance histoire de bieeeeen montrer que malgré sa race, mon chien envoie du pâté.

Puis je comprend, je percute, en plein dans le mur.

Il répète : « NON MADAME, un sac ! ».
Dans ma tête je hurle « ça va ho, je viens de piger ! »

Tilt en haut du cerveau, le franc tombe jusqu’à mes pieds et je fourmille de honte.

 

Je m’excuse profondément quitte à m’enterrer sous les pavés, et lui dis que je vais chercher ça tout de suite.
Lui m’assène un dernier coupde massue histoire de se faire plaisir : « Et prenez-en trois, c’est le minimum obligatoire, sinon c’est la prune ».

Là j’ai envie de lui envoyer que mon chien fait des saucisses de la taille d’un carambar et qu’avec trois sacs j’en ai pour un an à tout remplir.

Puis je me dis que j’ai assez fait la guignol comme ça, et qu’il faut VRAIMENT que j’aille me cacher cinq minutes chez moi (genre, entre le frigo et l’armoire à biscuits).

Petit signe de tête pour la politesse, je remonte à l’appartement en traînant des basques.

 

Le temps que j’aille chercher le pendouilloir en forme d’os « distributeur de sachounet pour petit clebard », la vieille du dessous a eu le temps de faire descendre l’ascenseur à son étage.

Depuis deux semaines, elle joue à le ramener à son palier à chaque fois que je le prends.

Elle m’espionne comme un vieux rat et quand je rentre elle reste dans l’encadrement de sa porte pour écouter tout ce qui se dit.

Une teigne.

 

Bref, je suis retournée en rue avec mes cinquante sachets, avec l’impression que tout le monde se disait « ça y est, aujourd’hui, elle va le faire, elle va ramasser ».

Sauf que non.

Mon chien fait bien le boulot tout seul, en fait : une fois qu’il a fini, il gratte la terre comme un forcené et envoie tout valdinguer à plusieurs mètres.

J’ai un chihuahua qui a le souci du rangement, et je me vois mal essayer d’attraper ses crottes au vol.

Je pense que lui et moi on pourrait battre le record du duo femme-chien le plus comique en rue.

J’assume même si c’est pas drôle.

Caribouland
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