28 mai 2012

Ce beauf de voisin plein d’entrain

Culture de ritale oblige, (ou pas d’ailleurs), j’ai une grosse tendance à la flemmardise. Autant dire qu’entre la chaise assise et la chaise longue, mon choix est vite fait.

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Les jours fériés comme les jours de vacances, je les vois arriver comme des fêtes d’anniversaire, je m’y prépare comme un enfant qui fait un collage pour sa mère : en gros je suis contente et sur-excitée, des gommettes rouges collées partout sur le visage.

Je valide, chaque fois, c’est un véritable carnage de professionnel .

 

Je compte les heures la semaine qui précède, je fais un stock de cotillons que je cache soigneusement dans le fond du placard.

Je tanne tout le monde, prépare ma robe rose bonbon pour l’occasion tellement qu’elle est belle et qu’elle brille.

 

Et une fois qu’arrive le jour J, je fais la grasse matinée, je me goinfre, j’en profite pour en mettre partout sur mes doigts (surtout si c’est du chocolat)(et que c’est poisseux).

S’il fait beau, je fais plaisir au peuple avec mes bombes à eau multicolores, ça passe dans le ciel en faisant un arc-en-ciel et finit par éclabousser les passants.

 

J’aime bien les vacances comme ça, ça fait retomber en enfance.

En tout cas c’est ma façon de voir les choses.

 

Mais dans tout ce micmac, il y a une chose qui m’énerve, me gâche mon plaisir, m’enquiquine comme pas possible parce que JE SAIS que j’y aurai droit, quoiqu’il arrive : le beauf de voisin plein d’entrain qui habite une maison plus loin commence déjà à faire tout son tintouin.

 

Il s’appelle toujours Raoul, ou Paul, ou Bob, a le bedon fort joyeux, se balade torse nu et toutes tongs dehors sous les yeux attérés de la moitié du quartier.

Rien que de le voir ça me ratiboise le moral.

 

A 6h30 du matin il est déjà debout.

A 7h, il est dehors et il a sorti le tuyau d’arrosage pour mouiller sa voiture et les arbres (tant qu’il y est).

A 8h, j’ai envie de commettre un meurtre.catlh.jpgPuis je me dis que ce genre de pauvres âmes ne sont pas digne d’attention.

Parce que de faire tout un ramdam quand il passe la tondeuse ce n’est pas « normal ».

Je peux comprendre l’envie furieuse  qui pousse à désirer manger des fraises en pleine nuit, ou à vouloir courir tout nu sur la plage. Ca fait partie des grands rêves paisibles du vacancier éphémère (mais oui, même avec un week-end prolongé, tu es aussi un gai vacancier).

Je peux aussi tolérer qu’on ait envie de faire une brocante ou de participer à une parade de chevaux brossés comme pour une marche présidentielle.

 

Mais alors, le type, qui profite de sa journée de congé pour se lever à l’aube, alors même qu’il n’est pas en partance pour la côte belge, c’est un non-sens pour moi.

Je me mets à beugler sous mes draps, à gémir « pitié pitié pitié » quand il enclenche sa scie à bois à 9h, je l’entends tailler les haies en cadence, on dirait un petit philarmoniste du rosier.

 

Non vraiment, il a des gens qu’il faudrait enfermer quand c’est jour férié.

Parce que les Raoul, moi je leur fous un coup de boule s’il faut mais faut pas qu’ils me gâchent mon moment de farniente.

 

Quand le jour commence à tirer sur la fin, que le soleil est encore là, que le Raoul a terminé de construire son barbecue en pierre, et qu’il te fait une flambée d’enfer, tu te dis qu’il s’est enfin calmé.

Il y a une belle odeur de viande qui commence à embaumer le voisinage, ça imprègne mes narines d’une note savoureuse.

 

Là tu te dis que sa femme doit être contente qu’il lui fasse son repas, mais même pas, il se prépare sa saucisse tout seul, dans son jardin super tondu, sans la moindre aisance qu’on confère à la personne paisible d’avoir profité de son jour férié pour se reposer.

Il en profite pour chanter à tue-tête une ode flamande sortie d’on-ne-sait où, moi je le scanne du regard, le doigt près de déraper pour appeler les gendarmes.

Ah Raoul, la prochaine fois, tu ferais mieux d’aller pêcher des moules à la mer.

Sinon c’est moi qui t’y enverrai, à bons coups de pieds au derrière.

 

A bon entendeur.

Caribouland
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24 mai 2012

Mon premier henné fait maison

EDIT 6/08/2012 : L’ajout d’acide au broux de noix le rend inefficace

 

Je vous avoue que quand on est novice dans le milieu du henné, on a un peu du mal à s’y retrouver.

Je vous avais déjà parlé de la tablette de chez Lush, qui elle était déjà pré-préparée et à laquelle il ne fallait rien rajouter à part de la bonne volonté.

Elle m’avait permis de faire deux sessions de coloration végétale, environ, mais j’avais envie de quelque chose de plus roots.

 

Ni une ni deux, je me suis dit que je pouvais aussi le faire maison, surtout que 15 euros la tablette chez Lush, c’est onéreux par rapport au prix du henné en boutique spécialisée qui revient à peine à deux ou trois euros.

Puis, je suis une wonder woman, tout le monde sait ça, alors j’ai mis mes mains dans le cambouis pour mon plus grand plaisir.

 

Bien choisir son henné

J’ai un peu traîné sur aromazone il y a une semaine et j’ai acheté :

  • du henné neutre : pour l’entretien de mes cheveux
  • du henné d’égypte : c’est du henné naturel colorant, le plus basique
  • du broux de noix : pour amener une petite touche plus foncée au henné d’égypte qui est connu pour rendre très roux

 

Il est impératif de prendre du henné naturel composé de Lawsonia Inermis uniquement, sous peine d’avoir de mauvaises surprises.

L’autre jour, j’avais acheté une boîte de henné que je pensais « fiable », mais qui était en fait du henné renforcé, et contenait du sodium picramate, un produit à bannir pour éviter tout risque de réaction du cuir chevelu. Du coup, je ne l’ai pas utilisé.

 

Comme je suis une novice du henné maison, j’ai un peu fait à la « one again », au feeling, étant donné que beaucoup de recettes traînent sur le net et que j’avais du mal à choisir.

Donc voici la mienne pour un premier essai.

 

Recette henné et broux de noix

Il vous faut du henné et du broux de noix (waouw)

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Il vous faut des citrons (mais en fait non, CF édit en début d’article)

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Des gants, pour éviter de se tacher les mains

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 Et du film type cellophane pour après la pose du henné

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J’ai préparé la pâte la veille, histoire qu’elle repose pendant la nuit, et que les pigments se libèrent.

 

J’ai pesé : 180 gr Broux de Noix + 120 gr Henné d’égypte pour mes cheveux longs

J’ai mélangé: avec du jus de citron (environ 5 citrons), mais tout liquide acide peut faire l’affaire, cela permet essentiellement d’aller vers une couleur plus profonde et qui tient plus longtemps que la méthode sans acide.

Je n’ai pas utilisé d’ustensiles en métal (que cela soit bol ou fouet, il paraît que c’est déconseillé), et j’ai rajouté de l’eau chaude à la préparation car la quantité de jus n’était pas suffisante

J’ai obtenu : une pâte ferme, type purée de pomme de terre, sans grumeau et très compacte, très agréable à manipuler

 

Le lendemain…

J’avais laissé poser la pâte pendant la nuit, et dans une pièce à 21°c, en ayant couvert le pot de cellophane

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J’ai rajouté :

  • deux cuillères à soupe d’huile d’olive pour que le henné n’assèche pas trop mes cheveux
  • encore 3 citrons et de l’eau chaude, pour arriver à une pâte plus lisse et moins ferme. (j’avoue que le nombre de citrons utilisés peut paraître énorme, mais j’avais pas choisi les plus juteux, faut croire)

 

henna2.jpgTADAAAAAAAAAAAM !

Dans la salle de bain :

  • on change de tenue, fringues pourries obligatoires
  • on se badigeonne le contour du visage jusque dans la nuque, en suivant la racine des cheveux : un produit bien gras empêchera le henné d’adhérer à la peau au cas où vous débordez un peu sur le visage et le cou

 

L’application :

J’ai toujours fait comme elle, c’est la technique la plus simple pour les cheveux longs.

A la fin, elle se met un élastique, mais en enroulant simplement vos cheveux sur le dessus du crâne, ça tient tout seul.

 

Le carnage 

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Tu admireras l’astuce du jour : j’ai mis du papier journal sur le sol et DANS la baignoire. Une fois que j’avais fini, j’ai tout remballé, et il ne restait plus que deux/trois pâtés à rincer, rien de bien méchant.

 

Le rinçage

Tu le fais comme tu veux, moi je suis une adepte de la version « faire couler un petit bain, et faire tremper ses cheveux dedans ». La technique du trempage des cheveux dans un seau d’eau chaude pour enlever le gros, et qu’on vide ensuite dans les WC pour éviter de boucher les canalisations de la douche est aussi valable.

 

Le résultat

Ce matin, mes cheveux étaient comme ça,

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Une base châtain foncé avec de bons reflets roux sur les pointes.

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Et voici le résultat après 4h30 de pose…

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J’ai réussi à faire ce que je voulais, plus ou moins. C’est-à-dire avoir des reflets roux mais pas roux pisseux, d’un toux plus profond. Finalement mettre beaucoup de citron ça a du bon.

 

Et à la lumière du jour ça donne ça (pas de soleil, il a déserté) :

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Je trouve que pour une première popote maison, je m’en suis fichtrement bien sortie.

J’essayerai avec de l’indigo la prochaine fois, histoire de garder mon roux mais de le faire encore plus profond, et de foncer mes cheveux un chouilla.

Je vous avouerais que je suis plutôt fière d’avoir réussi à avoir un résultat proche de ce que je voulais, j’avais plutôt peur de me retrouver avec des cheveux oranges, genre comme un cul de carotte, mais je l’ai échappé belle.

 

Si vous êtes une frileuse de la tignasse, il est possible (même souvent recommandé), de tester sur une mèche de cheveu pour avoir une idée du résultat.

Ce que j’ai fait hier, c’est que j’ai pris un bout de carton, je me suis coupé un peu de cheveu (la méthode moins hard c’est de les récolter sur ta brosse, he oui), j’ai collé la moitié de la mèche avec du papier collant, et sur l’autre partie j’ai mis le mélange.

J’ai laisse poser toute la nuit, et au matin, j’ai rincé le bout imprégné de henné.

Du coup j’avais un avant (sous le collant) et un après.

L’idée valait la peine d’être partagée 🙂

 

Les liens en plus !

Les vidéos d’ibrej cosméto pleines de bonnes infos, partie 1, partie 2, partie 3

Le site de Henne Indigo et Compagnie, avec une boutique en ligne, et des tests de recettes et résultats en photo

Le pdf de Henna for hair en français, avec encore plus d’astuces

La boutique d’henné de Centifolia en ligne

Le jardin d’isa et No, du henné aux soins capillaires en général

 

Voilou les roses !

Caribouland
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23 mai 2012

Le coup de coeur du mois : l’huile velours de Liérac

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Depuis que j’ai commencé le millefeuille, il y a de cela quelques mois, il y a une étape du soir que je ne raterais pour rien au monde : c’est le nettoyage à l’huile.

Du coup quand mon premier flacon s’est terminé, j’ai remis le couvert avec l’huile démaquillante de Liérac.

Ah ça, tu sais, on ne change pas une équipe qui gagne.

 

L’huile démaquillante

L’huile démaquillante convient à tous types de peaux, je le dis et le redis, mais c’est pour la bonne cause : même les peaux les plus grasses, celles sur lesquelles on pourrait faire du surf, peuvent s’y mettre.

Il est vrai que de passer par une huile dans sa routine peut nécessiter un grand nettoyage à l’eau (ça dépend de celle que vous choisissez), qui n’est pas forcément bien toléré par les peaux les plus sensibles.

A voir. La Liérac semble un bon compromis.

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Au départ, j’avais choisi cette huile par curiosité.

Parce que bon voilà, quand on commence le Millefeuille, on essaye de remplir chaque étape avec un produit, on tâtonne, on fait des erreurs, la peau se venge (ou pas, d’ailleurs), et au fur et à mesure des semaines, on recalibre du mieux qu’on peut.

Mais la Liérac, je n’ai jamais eu besoin de la changer, preuve en est je l’ai rachetée.

 

Sa composition est plutôt pas mal, son petit tube jaune avec la pompe facilite grandement la tâche : on évite d’en mettre partout, et elle délivre juste ce qu’il faut de produit.

La texture est sûrement ce que j’aime le plus dans cette huile : elle est VE-LOURS.
Entre le gel et l’huile, assez compacte et dense, elle ne coule pas, ou très lentement, donc on a le temps de réagir avant de tâcher ses vêtements.

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Une fois sur le visage, on masse délicatement (il ne s’agit pas de faire pénétrer le produit) en prenant son temps, histoire de bien décoller toute la crasse de la journée. Et le Make-Up.

Alors oui, c’est vrai, sur les maquillages très chargés, elle est un CHOUILLA faiblarde, mais comme je ne me maquille pas comme un camion volé elle a une efficacité suffisante.

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Une fois qu’on a bien démaquillé, on humidifie son visage, et c’est là que l’huile se transforme en lait : eh oui, elle est s’émulsionne, donc peut faire office à la fois de démaquillant ET de nettoyant.

Une fois rincée, elle laisse la peau douce et veloutée, rien à dire.

Pour celles qui en ont vraiment besoin, comme moi, vous pouvez enchaîner sur un nettoyant, mais choisissez-le plutôt doux.

 

De manière générale

Ses plus ++

  • sa texture, sans conteste
  • l’odeur et le goût : elle est sucrée
  • sa présentation

Ses moins –

  • elle peut piquer les yeux mais avec de l’entraînement, on évite ce désagrément
  • son efficacité un peu faible sur le maquillage waterproof

 

Pour conclure, je l’adore, mais vraiment.

On a déjà essayé de me faire acheter la DHC, ou la Shu, mais entre la première qui sent l’huile d’olive et la seconde qui coûte un pont, je préfères rester sur une valeur sûre testée et approuvée.

Puis c’est tout.

 

Voilou les roses !

Caribouland
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21 mai 2012

J’ai rencontré docteur Mamour

J’ai toujours eu affaire à des médecins.

Pas comme quelqu’un qui a une grippe une fois par an, ou comme le mâle qui croit qu’il va mourir d’appendicite alors qu’il s’est égratigné le doigt.

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Non.

J’ai toujours eu droit à tout un staff pour s’occuper de moi, avec une armada d’yeux rivés sur ma bouche grande ouverte en plein après-midi, ça faisait autant d’audience que le Muppet Show.

Ça m’a permis de voir qu’en général les chefs de département n’étaient pas forcément des canons de beauté, qu’ils pouvaient être grabataires et franchement enjoués pour me charcuter dans les 24h, alors que moi, j’étais bien moins enthousiaste en voyant leurs veilles mains trembler.

 

Je me mettais à imaginer le bistouri qui valsait, se plantait en plein dans le cœur alors qu’on devait m’opérer du nez.

Il y avait du sang partout, les compresses n’arrivaient pas à arrêter l’hémorragie et je finissais décédée pour avoir choisi un vieux routier de salle d’opération.

Classique.

 

Je tombais parfois sur des filles, plutôt jolies, un peu midinettes, et qui avaient l’art de se faire draguer uniquement quand j’étais couchée sur une table, les pieds en l’air, avec une fraise qui tournait à pleine vitesse un peu trop près de ma gencive.

J’ai aussi eu droit au type de la cinquantaine, un arabe bien sanguin, plein de charme, un peu bouffi sur les bords mais qui m’écoutait toujours attentivement. Il n’y avait pas un poil de douceur quand il farfouillait dans ma bouche jusqu’aux amygdales (je mens, je n’ai pas d’amygdales) et que pendant ce temps, j’étouffais dignement.

Je ressortais de ces rendez-vous passablement secouée comme un milk-shake et les joues bien rouges, au moins ça donnait bonne mine et je me sentais vivante.

M’enfin, l’arabe je l’aime bien, c’est lui qui m’a mis mes dents bien droites.

En 5 ans d’accord, mais on est du sud ou on ne l’est pas.

 

Tout ça pour dire, qu’en prenant rendez-vous parce que mon fil dentaire s’était passablement détaché pour la troisième fois en peu de temps, j’avais peu de scrupules à me faire belle vu que soit je me ramassais un vieux moche soit une belle plante peu attentive à ce que je ressorte entière du rendez-vous.

 

Du coup, Clocharde est arrivée à l’accueil, armée de son badge de patiente, vêtue d’une tenue qui devait venir d’Ouzbékistan, qu’on avait traîné dans une lessive pas tout à fait sérieuse et qui tendait à me faire passer pour une fille sympathique, mais sans plus.

J’ai dis que j’avais rendez-vous avec un orthodontiste, la madame m’a dit de patienter.

Puis là, tu vois ce moment où la fille se retourne quand on appelle son nom, et qu’il y a un ralenti, le regard qui monte, qui part des chaussures jusqu’au visage de l’homme, qu’il se produit un ouragan intersidéral à couleur de bolognaise ?

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Et bien c’est tout à fait ce qu’il s’est passé.

Je me suis levée, j’ai oublié que j’étais fringuée comme Causette, puis en lui serrant la main (douce, la main, la sienne surtout), j’ai vu le bout de mon pull de misère qui touchait presque son corporel et j’ai crevé de honte.
Parce que oui, j’avais oublié la variable, celle qui était toujours de mise dans n’importe quelle situation : il y a toujours une exception qui confirme la règle.

Donc dans ce monde de vioques et de donzelles, il y avait aussi le jeune fringant.

Le bel homme rayonnait en me priant de me coucher sur le siège, me demandant pourquoi je venais par ici pour la troisième fois en 2 semaines.

J’ai balbutié, mes dents étaient soudain trop proches de ma langue et je causais comme une bègue.

J’ai fini par lui parler en code : « mal, là, détacher, faut soigner, cool ».

 

Suprême cerise sur le gâteau, il s’est mis à chercher l’endroit où ça bougeait, y avait plus rien qui bougeait, je lui ai dit que si, que c’était tout à fait décollé, mal, faisait clac clac.

J’étais venue pour rien, j’avais du avoir une hallucination sensorielle mais apparemment le fil ne s’était jamais détaché.

Il tenait aussi bien qu’un point noir incrusté dans le derme et j’avais l’air d’une belle idiote.

Du coup, j’ai fait mine de m’excuser de l’avoir dérangé pour si peu, il m’a répondu que c’était avec plaisir et que c’était normal que je m’inquiète. (Mais il les sortait d’où ses yeux bleux-je-te-veux?)

 

En lui serrant la main pour lui dire au-revoir, je lui ai dit « j’espère qu’on se reverra dans pfouuuf », pfouuuf signifiant dans très longtemps.

Il m’a dit : « oui, à dans pfouuuf » avec un sourire remplit d’émail diamant.

 

Quel humour.

J’ai rencontré docteur Mamour et je m’en remets toujours pas.

Faut vraiment que je refasse ma garde-robe.

Caribouland
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20 mai 2012

Masque au miel de Manuka

Il y a de cela quelques jours, j’étais désespérée.

Mon menton ressemblait à des montagnes russes, les hormones s’éclataient à me bâtir une ville de boutons sur le bas de mon visage.

J’étais pas trop pour mais, apparemment, je n’avais pas le choix.

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Aux grands maux, les grands remèdes, j’ai sorti le miel de Manuka.

 

Qu’est-ce que c’est ?

Le miel de Manuka, c’est du miel (waouw) issu d’un arbre super cousin du tea tree (qu’on ne présente plus, vu les miracles qu’il peut faire).

Ce miel contient l’UNIQUE MANUKA FACTOR, une substance aux propriétés cicatrisante, antibactérienne et antiseptique assez puissantes.

Plus l’UMF est élevé, plus vous aurez un miel qui est efficace.

 

Je l’utilise comme un masque, mais on peut l’appliquer uniquement localement.
Plus on laisse poser, plus les bienfaits se feront ressentir.

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Il est recommandé, dans une phase d’attaque, de l’utiliser tous les jours pendant au moins 15 jours pour avoir une réelle action sur le problème qu’on vise (parce que oui, ce petit miel est surtout utilisé pour cicatriser les plaies pas jolies jolies que certaines maladies peuvent créer, et il est donc préconisé de l’appliquer quotidiennement).

Une fois qu’on a laissé agir assez longtemps, on rince tout simplement à l’eau.

Dans le cadre d’une routine type millefeuille, vous pouvez faire le masque entre le savon et la lotion.

Ceci dit, le peroxyde d’hydrogène contenu dans le miel en fait un très bon nettoyant visage, rien ne vous empêche de l’utiliser dans ce but là.

 

L’important 

Il faut choisir un miel qui contienne le fameux UMF à un indice de 15 minimum dans le cadre d’un traitement pour l’acné.

Votre honey devra venir de Nouvelle-Zélande, c’est un gage de qualité (on les connaît nous, les produits roulés sous les aisselles et qui ne valent pas un clou, et c’est pas ça qu’on veut).

 

Au niveau du rendu, non seulement ça laisse ma peau douce, mais surtout ça m’a bien fait dégonflé mes cartaches du menton.

C’est ce que je hais le plus quand je suis en période de stress : ça s’en donne à coeur joie, et même avec du tea tree ça ne part pas.

Ici j’ai mis le miel pendant 3 jours, et ce qui met parfois 15 jours à partir a déjà considérablement diminué de volume.
Même moi, ça m’émeut.

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Pour conclure, je suis conquise.

Même si c’est collant, ça se rince super facilement, sans laisser de dépôts type « j’ai bouffé une ruche la tête la première ».

En fait, je crois que c’est le produit qu’il me manquait pour ce type de bouton, des pustules type kyste qui me laissaient perplexe à chaque fois que mes hormones dansent la samba, et je suis bien contente de l’avoir trouvé.

 

Infos/liens en plus

Il est en vente sur la boutique d’emmanuelle, beauté-pure , mais vous devriez pouvoir le trouver dans toute bonne épicerie bio. Les prix peuvent varier, entre 15 et 45 euros, cela dépend du niveau de l’indice UMF, mais également des marques.

Le site français d’infos sur le miel de Manuka

Un article sur le miel en général et ses vertus

 

Voilou les roses !

Caribouland
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