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1 septembre 2014

Celui qui rattrape le regard du « boeuf qui a mal dormi », ou le correcteur de Bobbi Brown

bbcorrector00.jpg Ma descente dans la fosse du maquillage est encore récente.

Il y a un peu plus d’un an, j’avais juste une poudre que je me saupoudrais sans retenue sur le visage comme on sucre une pâtisserie, un mascara en fin de vie « mais même si ça fait des croûtes de cils, ça me transforme en fille belle », aucun blush, et un bronzer orange.

Avec tout ça, je pouvais, au mieux, avoir l’air d’un macaque qui veut s’accoupler, au pire, d’un lémurien de Madagascar au pagne froufrou-tralala.

J’exagère le trait.

A peine, tu vois.

 

Les sourcils, je m’en tamponnais le coquillard (tu savais que ça voulait dire « anus » ?)(genre « je m’en chatouille le trou de fesses » ?), j’étais une zen du pinceau et il ne fallait surtout pas m’engager sur le terrain du coloriage de la paupière parce que je n’en voyais pas l’intérêt.

Puis j’ai appris des mots comme primer/blender/swatch, j’ai compris l’astuce de la fille qui gère derrière sa coiffeuse.
Et quand j’ai su faire la différence entre un correcteur et un anticernes dans une boutique Bobbi Brown, et que d’un coup mon visage s’est illuminé, j’ai saisi une magie que je ne voulais plus quitter (#fillesousacides)

Tu ne reviens pas de ce genre d’expériences, c’est la force du beauty flow, bébé.

 

Le correcteur de Bobbi

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Différence

Correcteur : corrige un défaut de couleur dans le teint (rose ou orange pour annuler certains cernes, jaune ou vert pour les rougeurs, etc)

Anticernes : a plus le rôle d’un camouflage, il couvre un cerne (une fois corrigé, idéalement), pour unifier la zone

Mais comme la langue française craint du boudin concernant les traductions, faudra faire confiance à ton instinct, parce qu’un concealer devient parfois un correcteur et vice versa.

 

Donc dans un monde parfait (ou du moins celui de Bobbinette), il faudrait exécuter un layering du dessous de l’oeil, sans parler de la poudre à rajouter par-dessus pour que rien ne file en journée, bonjour le cake oculaire.

 

Quand la maquilleuse m’avait mis le correcteur, je suis restée comme un rond de flan, j’aurais pu la prendre par le col de sa chemise et lui hurler « COMMENT T’AS FAIT CA, BORDEL ? ».

En deux coups de pinceau, on aurait dit que j’avais rencontré trois baffes sur mon chemin, un shot de caféine et une piqûre d’adrénaline, j’étais comme une de ces pimbêches de 16 ans, presque jeune ET fraîche, prête pour une nuit blanche.

J’avais quand même acheté l’anticernes en plus, la faute à la vendeuse, mais à vrai dire il ne me sert à rien : je n’ai pas TOUS les jours du bleu plaqué sous l’oeil, je trouve que l’association des deux est too much pour mon goût, mais c’est personnel. En soi, ça passe bien, ça ne colle juste pas à ce que j’aime, et puis surtout, no need means no need.

 

Compo/packaging/texture du correcteur

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L’un comme l’autre ont exactement la même composition :

Les ingrédients sont assez lourds (huile minérale, cires), il y du tocopheryl acetate comme antioxydant plusieurs émollients pour ne pas assécher, entre autres.

Je sais que Bobbi fait souvent attention à faire des produits safe, mais si vous avez un contour de l’oeil sensible aux formulations riches/occlusives (dans le sens qui développe systématiquement des grains de miliums), alors il faudra passer son chemin.

Et pour bien me contredire, je vous avouerais que je suis totalement le cas de figure que je viens d’exclure mais comme je ne l’utilise pas tous les jours, sur moi ça passe.

petrolatum, octyldodecyl stearoyl stearate, bis-dyglyceryl polyacyladipate-2, methyl methacrylate crosspolymer, tribehenin, kaolin, silica, polyethylene, tocopheryl acetate, lecithin,polysorbate 20, tocopherol,propylene glycol stearate, tetrahexyldecyl ascorbate, microcrystalline wax, sorbitan laurate, caprylyl glycol, propylene glycol laurate May contain: titanium dioxide (ci 77891), iron oxides (ci 77491, ci 77492, ci 77499), mica, ultramarines (ci 77007)

 

Le petit pot contient 1.4gr de produit, et depuis que je l’ai, le produit baisse très lentement (parce que fort chargé en pigments, il n’en faut pas une truelle pleine), donc malgré son prix, on y gagne sur la longévité du bidule.

La touche girly-trop-mignon réside dans le packaging, qui propose un minuscule miroir qui permet de voir l’oeil qu’on maquille – et uniquement lui – quand on est en vadrouille. Le comble du chic.

 

Au niveau de la texture, on est loin des correcteurs légers, même si extrêmement modulable, il vaut mieux un peu chauffer la matière quand les températures ne sont pas idéales (type « atmosphère banquise » dans ta chambre), et une fois travaillé, il s’étale comme un charme et réveille instantanément le regard.

bbcorrectooor.jpg bbcorrector3.jpg Face // Dream tint light Jane iredale + Poudre Minérale Légère Une Beauty + High impact Clinique + Pot Rouge Fresh Melon Bobbi Brown

 

Bon sur les photos, en l’occurrence, j’avais passé une bonne nuit, donc la différence « yeux de boeuf, pas yeux de boeuf » est moins flagrante, mais on voit quand même que le correcteur lisse sans effet de matière.

 

Ce que j’aime :

  • l’ultraportabilité de la chose : alors oui, il faut y mettre les doigts si on ne veut pas s’encombrer d’un pinceau, mais en deux coups de cuiller à pot, je tapote et l’histoire est réglée
  • la durée de vie : je suis une fana des produits qui coûtent cher mais durent longtemps, donc oui, je ne regrette pas mon investissement
  • le rendu : poudré, pas poudré, même combat, sur moi rien ne file, ne devient caky, il ne m’irrite pas les yeux ni ne me donne envie de les frotter vigoureusement
  • la couleur : j’ai l’extra-light bisque, et la couleur est clairement faite pour moi, juste assez claire pour illuminer, et juste assez rosée pour corriger
  • l’effet photoshop: même sans silicone, on a vraiment un effet lissé du contour de l’oeil, donc pas mal (si bien appliqué) pour les personnes qui ont des rides dans la zone, la texture comblera ce qu’il faut

 

Le seul petit bémol, commun à tous les produits de make-up crémeux, c’est que c’est un vrai attrape-poussière dans le pot (t’inquiètes, tu ne vas pas finir comme une Chewbacca sous l’oeil), mais sans ça, il a tout bon.

 

Le cas des cernes marqués

Comme dit plus haut, normalement on peut doubler le correcteur d’un anticernes de la marque, chose que j’ai déjà faite, et si on prend le temps de poudrer entre chaque couche (m’sieur Goss Wayne le conseille), le résultat tient la route.

Mais c’est le genre de cas de figure qui intéressera surtout les personnes qui ont des cernes très marqués (héréditaires, manque cruel de sommeil, bébé qui fait pas ses nuits) et veulent être impeccables pour un rendez-vous.

 

Dans la vraie vie, je ne cherche pas la perfection juste les petites améliorations qui apportent un plus, et clairement le correcteur de Bobbi Brown joue son rôle à merveille.

Après, il y en aura encore pour râler sur le prix, mais, Jeannine, quand tu veux de la bonne came qui ne bouge pas, tu payes un peu plus cher la qualité.

Et puis, vu qu’il va me durer toute ma vie, le calcul est vite fait.

 

A choisir, tu fais comme tu veux, tu peux ne prendre que l’anticernes, mais je suis moins bluffée par le rendu des pigments jaunes que par le rose pâle qui donne un coup de flash de dingue.

DONC oui oui oui, ultra-oui au petit correcteur qui me fait un regard de fifille qui a bien dormi, et même si je le dis souvent, rajoutons-en, je t’aime à la folie Bobbi.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés 26 euros pièce chez Bobbi Brown à Bruxelles
Correcteur en Extra-light Bisque // Concealer en Porcelain

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5 juin 2014

Everything Eyes de Bobbi Brown, ou le bouquin de la déception

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Quand  j’étais gosse, j’avais droit aux fêtes d’anniversaire bien orchestrées, avec déballage de cadeaux en public sous les « ho » et les « ha » amusés des adultes qui étaient venus trinquer et, accessoirement, laisser leurs mômes gambader avec moi.

Je ne demandais jamais rien, je laissais les invités m’acheter ce que mes parents leur suggéraient, et je recevais toujours des bouquins (les piles faisant ma taille en fin de soirée), pas de surprise en perspective mais j’étais heureuse comme un ange avec un sourire plaqué sur le visage.

Jusqu’au jour où quelqu’un a décidé de sortir des sentiers battus et de m’offrir des patins à quatre roues multicolores qui faisaient penser à Elmer en pleine crise d’indigestion, j’ai donc regardé l’assistance avec l’air dégoûté d’une gamine difficile et j’ai lancé un « j’aime pas ! ».

« Moh Mona, on ne dit pas ça ! »

Heureusement que ce n’étaient pas des chaussures, sinon on m’aurait sûrement obligée de les mettre (remarque, j’étais une adepte des godasses aux diodes intégrées dans la semelle et qui s’activaient à chaque fois que je posais le pied à terre, on ne peut pas tous être fashion à 8 ans, mais je pensais que j’avais la classe internationale).

Tout ça pour dire que depuis ce jour-là, j’ai commencé à vouloir des choses, profondément.
A choisir ce dont j’avais envie, pour mon anniversaire, devant le stand de churros d’une fête foraine, quand je devais cocher latin-sciences ou sciences-éco, j’avais déjà tracé les contours d’un avenir immédiat.

Madame oui-non en puissance, sans quartier, qui dit ce qu’elle pense avec des aveux de plus en plus affirmés avec les années.

Et avec les désirs viennent les obsessions.

 

J’avais entendu que Bobbi Brown avait sorti un nouveau livre, Everything Eyes, et après plus d’un mois de patience, je l’avais enfin reçu chez moi. En bonne mono-maniaque de la marque, je m’attendais à quelque chose de fabuleux, une petite bible de la beauté riche en découvertes, même sur les basiques.

Mais une fois le colis ouvert, je l’ai rapidement feuilleté et s’est passé la même chose que lorsque j’ai reçu mes patins moches à la roue en gomme rouge, j’ai dit « j »aime pas, bordel », et j’ai un peu râlé.

 

Everything Eyes

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Le bouquin se compose de trois parties :

  • une qui englobe les basiques, comment appliquer son correcteur, le choisir, tout ce qui concerne les fards à paupières, les sourcils, l’eye-liner, les cils
  • une autre qui regroupe des looks
  • et enfin, celle qui aborde le grand sujet des lunettes (parce que Bobbi est une grosse bigleuse)

 

Les basiques 

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Après une présentation des pinceaux nécessaires au maquillage des yeux et des conseils pour ne pas se lever avec l’oeil qui mime un coquard, on passe aux fameux basiques.

Loin de moi l’idée d’être une pro, j’ai très vite passé cette partie étant donné que je n’y ai strictement rien appris, à part dans la partie sur les liners et leurs différentes textures, le reste faisait office de rappel et était franchement redondant.

Avec des phrases comme « le recourbe-cils est génial pour ouvrir le regard. Ne l’utilise pas sur des yeux qui ont déjà été couverts de mascara », c’est comme m’expliquer que A est la première lettre de l’alphabet, il y a des choses qui tombent sous le sens que diantre.

 

Les Looks

Au cas où vous ne sauriez pas qui est Bobbi Brown, il s’agit d’une femme qui a inventé sa propre ligne de make-up dans l’optique d’offrir aux consommatrices des produits qui puissent leur permettre d’améliorer leur canevas naturel, et non de se maquiller comme des voitures volées.

Cette approche se retransmet énormément dans les photos des looks de ce bouquin vu que la plupart des photos sont extrêmement réalistes, et n’évoquent pas la retouche.

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Un bon point qui apporte un plus et rend les modèles encore plus jolies. Ceci étant dit, sur les 10 looks proposés, il n’y a que le smokey (cf. photo) qui sort du lot, le reste s’attardant trop sur le liner à toutes les sauces sans vraiment aborder le cas des différentes formes d’yeux dans les cas pratiques (une seule photo pour la forme asiatique).

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Les Lunettes

Je suis myope depuis mes 8 ans, donc le sujet me concerne plutôt de près, mais j’imagine qu’une personne qui n’a aucun problème de vue va trouver étrange de voir Bobbi jouer à l’oculiste en t’expliquant comment choisir tes lunettes, leur couleur, leur forme, et le maquillage qui va avec.

Je pense que cela aurait eu son sens il y a trois ans, quand tout le monde portait des fake pour se donner du style et passer pour hype, maintenant c’est devenu ringard.

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A la fin de la section on trouve quelques idées pour que nos yeux ressortent bien derrière les vitres, mais BB a un peu bâclé le sujet, vu qu’elle voulait vraiment me faire comprendre qu’elle aurait voulu faire opticien chez Pearle et non maquilleuse professionnelle.

Elle a pris le sujet avec un tel sérieux qu’on a droit à une histoire de la binocle en accéléré, un flash back dans l’enfance de Bobbinette et toutes les lunettes qu’elle a pu/du porter depuis son adolescence jusqu’à la création de sa première ligne d’eyewear.

En parlant de sa collection, elle la présente en long et en large en mettant certains modèles en exemple pour bien signifier que « si tu as un visage rond, il te faut des cat-eye comme sur la photo ».

Les gens ne sont pas idiots, mais le placement de produit a son petit effet vu que même pour mon cas (la tête ovale), elle aurait pu me convaincre de jeter mon dévolu sur une magnifique paire rose pâle si j’avais eu une bourse plus remplie.
Damn.

 

Je n’aurais jamais du acheter ce bouquin…à mon âge 

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Quinze euros plus tard, ce livre ne m’a rien appris, ni sur la vie, ni sur mes habitudes, ni sur mes yeux.

Je reste sur ma faim, sans avoir vraiment pu découvrir des astuces que j’ignorais jusqu’alors ou des petits secrets pour rendre le regard éblouissant, il manque des idées de MU de fête au milieu des looks vus et revus.

 

Je me trouve toute bête, débutante que je suis, à me dire que finalement, j’aurais bien aimé le recevoir à un de mes anniversaires, quand dix ans plus tôt, je commençais à me maquiller et m’appliquer des sclotchs de crayon noir dans la muqueuse du bas et du haut.

Sale Emo.

Oui, je suis sûre qu’ado, j’aurais dit « oh merci ! » à un cadeau comme celui-là.

Il y a une gamine en moi qui me serre bien fort dans ses bras tellement elle est contente, mais ça n’a pas suffit pour me conquérir.

 

Des bisous les Caribous ! 
Edition originale (en Anglais)
à 15 euros sur le site de la Fnac 

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13 mai 2014

Le Natural Brow Shaper de Bobbi Brown, l’unsung hero

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J’avais déjà abordé le sujet il y a quelques temps (naguère quoi), et depuis, mon avis était resté le même : mes sourcils ont toujours été mes pires ennemis, de vrais foulamerde.

Quand tu prends la peine de bien maquiller ton visage, de faire en sorte d’avoir les yeux charbonneux et le regard qui crie chagasse, les sourcils-pwals qui me poussent au milieu du front décident de vivre leur vie et déstructurent un chef d’oeuvre en un simple coup d’oeil.

 

Bien les épiler n’a jamais rien changé, j’ai vraiment deux cas plaqués sur mes arcades : indomptables, certains crient « rebique et rebiquette », d’autres poussent vers le bas (à l’asiatique, j’ai toujours dit que j’avais un fond japonais), et quand en fin de journée, je passe vite fait devant le miroir, je les vois se battre en duel sans dignité ni retenue.

 

Le Crayon à sourcils

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Jusqu’à présent, j’utilisais un crayon bien sympathique de chez Hema, qui coûte trois pommes (ou quatre, je ne sais plus, il date de l’ère fossile), et avait l’avantage d’être un tout en un. Il avait un goupillon dans le derrière pour tenter de maîtriser cette galère, et je comblais ensuite les trous en simulant de faux poils avec la pointe du crayon. Puis, repassage de goupillon, et c’était tout.

Le problème avec cet outil, c’est qu’il remplit l’espace, il dessine quelque chose de très précis, et même en fondant le trait un maximum (il a une texture légèrement crémeuse, donc si vous êtes fan, go for it), j’avais toujours le sentiment d’être pwalue au dessus des yeux, mais également d’avoir deux traits innommables qui ne répondaient pas du tout à mon style.

D’ailleurs tape un peu eyebrow routine dans youtube, TOUTES les ricaines sont branchées sourcil-pwal ratiboisé comme la foret amazonienne en fin de vie, la nature partie au galop, plus qu’un désert de fins troncs à dessiner à l’arrache pour faire croire qu’il n’y a pas eu la guerre.

Trop loin de mes envies de naturel.

 

Grand moment, j’ai été influencée par une blondasse et une brunasse

Ca m’arrive très rarement, mais oui, j’avoue, je confesse, j’ai été influencée par Charlène et la pétillante Lexie Blush. La première en a parlé ni vu ni connu dans un article, puis la brune en a rajouté avec une vidéo, et il ne me restait plus en tête qu’une litanie : « va chez Bobbi, va chez Bobbi, zigouigoui, va chez Bobbi, va chez Bobbi, zigouagoua ».
Échec et mat.

 

Le Natural Brow Shaper de Bobbi Brown

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En magasin, je tombe sur une charmante vendeuse, et lui explique mon problème. Que j’en ai rien à carrer de remplir mes sourcils à même la peau, que je veux du corps pour mes pwals, qu’ils soient plus denses pour justement cacher le fait que j’en ai peu.

Elle comprend, va farfouiller dans la commode, veut me faire essayer le gel en CLEAR, mais je l’arrête tout de suite, en lui disant que je préfère de la couleur pour apporter du volume à mes petits frisés.

 

Il s’est passé la même chose que lorsqu’on m’avait appliqué le fond de teint parfait pour ma carnation : elle s’est armée de la sourcil-brosse, a fait tcheuk-tcheuk par-ci, tcheuk-tcheuk par-là, et j’ai eu envie de pleurer.

 

Si tu es dans le même cas que moi tu comprendras très vite l’émotion, je découvrais enfin de vrais sourcils, ceux que j’avais toujours traqués sans réussir à mettre la main dessus (imagine un peu le sourcil dodu qui erre dans les rues sans but). Et là, dans un magasin, caché au fond d’un tiroir, il y avait enfin la délivrance, un petit tube magique qui me donnait envie de danser et d’écraser les fards avec mes talons pour bien montrer ma joie.

 

Le packaging, la couleur, mon a priori 

Honnêtement, quand je faisais mes recherches de psychopatate, j’avais mis les gels de côté : dans mon esprit, ils faisaient un effet paquet absolument immonde, le genre de rendu qui donne l’impression que quelqu’un a mangé et bavé dessus. Et pour moi, de près comme de loin, on ne doit absolument rien voir.

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Le manche est court, parfait pour mes mains, et la brosse assez épaisse et fournie.

La vendeuse m’avait expliqué qu’au début il valait mieux que j’utilise un goupillon de rechange (qu’elle m’avait donné), parce qu’autrement la brosse allait délivrer trop de produit pendant les premières utilisations, du au fait que le tube est rempli à ras-bord.

Gentil conseil…que je n’ai pas suivi.
Je préfère sortir la brosse et essuyer le surplus de matière sur le rebord (pour ne pas en perdre une miette), puisqu’au final je n’utilise jamais qu’un seul côté pour me maquiller.

J’ai pris la couleur Mahogany, ayant les sourcils déjà noirs, le Rich Brown allait être trop chaud, je me voyais plutôt partir sur une tonalité froide, ce qui me va le mieux. Au final cette teinte est un brun gris, assez indéfinissable, mais qui se marie très bien avec mes deux boudins noirs.

 

Maniabilité et résultat 

Je l’ai depuis une semaine, et pas une fois je me suis loupée. Pourtant il y a toutes les conditions réunies pour faire un gros carnage: produit en surplus, brosse épaisse, petit manche, teinte foncée.

Mais non. Je passe le brow shaper tranquillement, et en moins de 30 secondes, tout est plié, puisqu’une fois sec, le produit ne bouge plus d’un iota jusqu’au soir.

D’ailleurs la tenue est vraiment bonne, même en passant le doigt dessus en journée (vieux tic).

eye4.jpgHaut : premier essai // Bas : Today 

 

Alors, oui, je n’en mets pas une tonne, et mon sourcil gauche a besoin d’un petit rafraîchissement, mais on voit le changement sans que je passe pour une rigolote qui s’est collé de monstrueux faux poils.
Classe et subtil, en somme, je suis absolument charmée.

 

Même si je sais que la plupart des gens sont absolument conquis par le gimme brow de benefit, à mon avis le brow shaper est le unsung hero de l’histoire vu qu’il mérite totalement sa place dans la catégorie gel à sourcil au rendu « naturel », pratique et moins cher que son confrère.
(De plus, n’importe quelle femme totalement gauche arrivera à le manipuler sans soucis)

Si vous n’avez pas encore trouvé VOS sourcils, parce que vous ne cherchez qu’un rembourrage de la zone sans le côté « j’ai imprimé mes pwals sur le front », il se pourrait qu’il vous plaise. Et vu son côté modulable, on peut aisément pousser le vice jusqu’à mimer un effet chewbacca sans que cela fasse trash.

Love Love Luv.

 

Des bisous les caribous ! 
Brow Shaper de Bobbi Brown, 21.50 euros

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21 avril 2014

Peau mixte et fond de teint crème, avec MUD

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Il y a quelques mois, début février, j’étais allée faire un tour chez Bobbi Brown à Bruxelles pour avoir un cours PARFAIT et apprendre à me maquiller (HAHAHA) le teint (REHAHAHA) sans avoir l’impression de m’être jetée la tête la première dans du plâtre finement moulu.

 

A la fin du cours, j’ai craqué, et je suis repartie avec le stick foundation en porcelain, ma teinte idéale.

Le genre de graal dont tu ne veux plus te séparer, et pourtant, force est d’admettre qu’à l’époque j’avais énormément de mal à travailler la texture, du coup, en moins d’une semaine, j’étais passée de « génial, c’est le top », à « nom de dieu, cette foundation ne se laisse pas faire, bitch ».

 

Un peu au bord de la crise de nerfs makeup-ale, je suis retournée me faire maquiller chez Kroonen & Brown, et Sybille a fait des miracles en utilisant la cream foundation de Make-upDesignory sur mon visage.

Je l’ai un peu achetée les yeux fermés vu que le rendu était super dans le miroir professionnel et que je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait donner en lumière naturelle, mais j’ai quand même tenté le diable (n’est fofolle que Mona), et je suis retournée chez moi avec le petit boîtier gris.

 

Du fond de teint crème sur peau mixte 

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Je ne me maquille pas tout le visage, contrairement à la plupart des gens, je suis plutôt du style à corriger les inégalités de couleur du teint (qui se concentrent sur la zone T, mes cicatrices, et mes zones qui rougissent sur les pommettes), dans le but d’unifier sans toucher aux zones « saines » et parce qu’après je vais de toute façon poudrer mon visage, donc je n’ai pas besoin d’en mettre partout.

 

Ce qui me faisait un peu peur de prime abord c’était la croyance d’une texture grasse qui ne laissait rien respirer.

Dans un cas comme dans l’autre, le côté crémeux m’inspirait « boutons, pustules et geysers de bactéries ». Pourtant rien de tout cela n’est arrivé, et après quelques mois d’usage, il est évident que mes a priori sont allés cavaler ailleurs.

 

L’avantage d’un BON fond de teint crème sur peau mixte :

  • ce type de peau est un paradoxe : avec ses zones de sécheresse et celles plus grasses, il faut quelque chose qui tienne malgré le sébum mais qui ne marque pas les petites peaux les mauvais jours
  • comme c’est émollient, c’est moins desséchant, donc moins de risque de briller avec une crème qu’avec un produit qui hurle « je vais boire tout ton sébum, et tant pis si on peut cuire des frites sur ton front » en fin de journée
  • ça dure, ça duuuuuuure

 

Cream Foundation par Makeup Designory, le coup de coeur de l’univers

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Je l’ai depuis trois mois et depuis, je n’utilise plus que ça pour créer ma toile de fond.

Certes, le fond de teint stick de BB me convient dans l’absolu, mais de grosses différences entre les deux formulations font plus pencher la balance vers mon petit compact d’amour que vers le tube.

 

Les deux marques ont un but cosmétique complètement différent : Bobbi a voulu créer des produits tout public pour embellir la femme au naturel quand MUD est une marque professionnelle à la base, destinée aux make-upartists, et que ce soit au niveau des fards à paupières, des blushs ou des fonds de teint, le constat est le même :: chez Make-upDesignory, tout est HYPER-pigmenté !

Qui dit chargé en pigments, dit très peu de produit nécessaire pour se maquiller là où le stick foundation demande un peu plus de matière.

 

Ensuite, la composition de la cream foundation est ultra-basique : de l’huile de coco fractionnée, un émollient, un hydratant, un silicone (une forme modifiée du dimethicone), un émollient, un liant, de la silice (absorbante, lissante optique), deux émulsifiants, un antioxydant, de l’extrait d’aloe vera, et encore un antioxydant.

Caprylic/Capric Triglyceride, Isopropyl Isostearate, Tribehenin, Phenyl Dimethicone, Polyisobutene, Ozokerite, Silica Silyate, Sorbitan Sesquioleate, Oleic Acid, Tocopheryl Acetate, Aloe Barbadensis Leaf Extract, BHT. May Contain (+/-): Titanium Dioxide (Ci 77891), Iron Oxides (Ci 77491, 77492, 77499), Red 33 Lake (Ci 17200), Ultramarines (Ci 77007, 77013), Red 30 Lake (Ci 73360), Yellow 6 Lake (Ci 15985), Blue 1 (Ci 42090).

 

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La liste d’ingrédients est courte, ce qui est plutôt bien, mais je ne pense pas que ce genre de produit conviendra à tout le monde : il contient du SSO (Sorbitan Sesquioleate) qui est un potentiel allergène de contact – mais bon vous risquez d’avoir plus de problèmes avec un gel douche de supermarché au conservateur douteux ou un blush bourjois qu’avec cette crème.

Le deuxième composant est quant à lui connu pour être comédogène, mais, honnêtement, je n’avais pas lu le dos de la boîte durant les premières semaines d’utilisation, pour me faire un avis sans que les réactions de ma peau soit dues à ma psyché sous influence (GNAAAAH, du dimethicone, je vais mourir, donne moi du choucoulat, ce style d’humeur tu vois).

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cf00.jpg(éclairage de merde/peau gonflée par le pollen/deux boutons de fin de mois sur le menton/ une mini couche de cream foundation) 

Sur le dos de ma main, il paraît beaucoup plus jaune orangé et foncé que le stick foundation, donc le lendemain de l’achat j’étais en grosse crise de panique.

« Mona qu’est-ce que t’a fais, 40 boules dans un machin qui te fait un masque d’Orang-Outan drogué aux UV ? Ca va pas la tête ? »

Hé bien, je ne sais pas à quel moment la magie opère, mais c’est certain qu’entre le prélèvement de la matière et l’application sur mon petit épiderme, il se passe un petit miracle

 

C’est sur mon menton que le changement est le plus flagrant, je pose à peine le bout de mon pinceau dans le compact et en l’appliquant il y a unification immédiate.

Ce fond de teint a un rendu directement optimal, sauf quand il fait un peu plus froid, il faut alors attendre quelques minutes le temps qu’il se chauffe au contact du visage.

 

Le résultat et vraiment « comme ta peau mais en mieux », sans effet cakey, sans accentuation des zones de sécheresse quand il y en a et sans surcharge sensorielle (il ne se fait pas du tout lourd sur la peau).

Comme il a plus de pigments jaunes que le stick de BB, il atténue énormément les zones rouges du visage mais sans effet « banane femelle vivante », c’est ce que j’aime le plus chez lui.

 

Le jour où j’ai trouvé le bon outil

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Pour ces deux fonds de teint crème la phase d’adaptation est assez galère.

Parce que, autant travailler un fond de teint liquide c’est carrément accessible, même un gosse de 5 ans saurait comment se tartiner le minois avec, autant une texture crème, c’est VRAIMENT la galère internationale.

 

J’avais testé

  • au doigt : simple, on applique le produit par touches puis on étale avec les mimines : mouais, la crème n’est pas toujours malléable, surtout que la MUD est très dense, et elle a tendance à être moins contrôlable avec les doigts (on en met souvent trop)
  • à l’éponge : par la porte ou par la fenêtre, la miracle sponge de la soeur Pixiwoo n’est pas pour moi, elle pleure dans un coin de ma chambre depuis que je la trouve inutile (c’est-à-dire quasiment consécutivement à son achat). Mouillée elle arrive à bouffer trop de produit sans en rendre la moitié, et sèche, elle fait un piètre boulot sans parvenir à tout répartir uniformément

 

Finalement, c’est l’expert face brush de Real Techniques qui a été une véritable révélation. La plupart des gens ont le buffing brush de la marque, mais apparemment, le mien a des poils plus denses, donc une prise plus ferme sur l’épiderme.

Là où il est vraiment incroyable, c’est qu’il prend la juste dose et il restitue absolument TOUT sur la peau.

Donc il n’y a aucune perte en chemin, il donne un effet naturel quand je lui fait faire des mouvements circulaires, et je finis en buffant le produit dans les pores, histoire que ce soit PARFAIT.

 

Le tout me prend une à deux minutes avec cette brosse, alors qu’il y a trois mois, j’étais limite en pleurs devant le miroir en essayant de tout étaler avec mes doigts.

Le bon outil, ma mie, change la vie.

 

Le petit mot récapitulatif

Je ne suis pas certaine qu’un fond de teint crème soit vraiment à éviter quand on a une peau mixte, il s’agit de trouver une formule qui a des ingrédients valables et après, tout est affaire de tests.

J’ai surtout eu des problèmes pour ajuster ma routine du matin dans un premier temps – j’ai du virer l’huile de noisette, bien trop riche comme base avec ce make-up- et trouver la juste dose s’est avéré aussi épique, mais l’adaptation a pris deux petites semaines grand maximum avant que je trouve enfin la bonne combinaison.

 

Toujours est-il que je préfère sans détours la foundation cream de MUD au foundation stick de Bobbi Brown :

  • pour sa plus grande longévité
  • le fait qu’elle ne bouge absolument pas de la journée, qu’il fasse chaud ou froid, que je sue en faisant un peu de sport, le sébum passe, mais elle reste en place (paye ton slogan)
  • la teinte CB2 est parfaite pour moi
  • le prix est ULTRA-RAISONNABLE : j’ai payé 37.50 pour 11grammes de produit, et après trois mois d’utilisation, ça se creuse un mini ultra-chouilla. Je pense que j’en ai pour un bout de temps avant de la finir
  • elle ne me donne pas de boutons (celui de BB est un peu trop gras pour cette période-ci)
  • elle n’accentue pas les pores, elle a plutôt un effet flouteur
  • elle ne me fait pas plus briller qu’en temps normal
  • le fini est ultra-naturel et complètement modulable : c’est aussi pour ça que je l’adore, ce fond de teint permet d’aller d’une couvrance légère à totale
  • elle a un fini satiné, ni brillant ni mat, donc sera du plus bel effet sur n’importe qui

 

Je suppose que c’est flagrant, j’ai trouvé un fond de teint qui camoufle comme un charme et va avec mon teint lavabo, dis, toi aussi tu trouves ça beau comme un conte de fées ?

Si vous êtes sur Bruxelles, comme d’habitude, c’est chez Kroonen & Brown que vous pourrez l’essayer, et je pense que c’est aussi le moyen le plus raisonnable pour vous faire conseiller et livrer (ce site-ci propose aussi la cream foundation pour un total de 46 euros FDP compris vers l’Europe, plus intéressant si tu es frenchie).

 

Voilà, j’ai tout dit, plus complet ça risque d’être difficile (de toute façon, je n’ai plus que des moignons au bout des bras, j’ai perdu des doigts dans la bataille rédactionnelle).

 

Des Bisous les Caribous !
MUD SHOP

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25 mars 2014

Ce petit blush so fresh qui me rend dingue, le Pot Rouge de Bobbi Brown

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J’ai cru que je ne mettrais jamais la main sur ce pot rouge.

Après ma séance de peau parfaite chez Bobbi, j’avais quelque chose qui me travaillait dans le grenier de ma pensée, une envie indécente qui n’arrêtait pas de passer furtivement dans mon champde réflexion : à force ça me rendait dingue, je ne voyais que ça, je voulais le pot rouge, le posséder.

Celui que j’avais essayé me hantait, je me souvenais de son effet rafraîchissant sur le teint qui m’avait tout de suite plu, mais il fallait me modérer.

 

J’ai attendu quelques semaines quand même, en bonne psychopate qui se respecte, pour voir si après autant de jours il restait encore collé à mon esprit.

Et comme de juste, j’ai fini par en rêver (il dansait avec des melons en chantant « fresh she’s so fresh », obsédant).

 

Et quand tu fantasmes autant à propos de quelque chose, c’est qu’au-delà de la conscience, il y a bonhomme qui tire sur tes neurones pour diriger ton cerveau vers ce que tu n’oses pas avouer.

J’étais dans un déni de blush, je faisais comme si je pouvais vivre sans, mais force est de constater que, quelque jours plus tard, quand j’ai enfin pu avoir l’objet entre mes doigts, je ne pouvais plus qu’exister AVEC.

C’était Mona et son Pot Rouge, OU RIEN.

 

Le pot rouge par Bobbi Brown

Le Pot Rouge est un fard crème pour les lèvres et les joues. Bobbi a été inspirée par le souvenir de sa grand-mère qui se servait de son rouge à lèvres comme d’un fard joues.

La technique de se passer le raisin d’un rouge sur les joues pour se donner bonne mine ne date pas d’hier, mais l’histoire fait le charme de ce blush.

PR6.jpgLe premier truc que j’ai remarqué c’est qu’il n’y avait pas énormément de revues sur cette teinte, notamment du côté français de la force, et j’ai vite compris pourquoi : Séphora ne vend que 4 teintes alors que les boutiques Bobbi Brown en vendent 11 (dont la toute nouvelle, hibiscus, qui est un corail bien flash !).

Dans le petit pot il y a un miroir et 3.7g de produit depuis le dernier changement du packaging, l’ancienne version contenait…11g pour le même prix.

Mais sans miroir. Faut faire des choix.

 

La composition est plutôt bien pour un blush premium : pas de silicone, de l’huile de ricin, très adoucissante mais qui garantit que les pigments restent en place jusqu’au soir, et des agents émollients, le tout avec un facteur comédogène proche de 0 (notons quand même la présence bismuth oxychloride en fin de liste qui est souvent utilisé chez bare minerals en forte quantité et est irritant selon le dosage).

Ricinus Communis Seed Oil, Octyldodecanol, bisdiglyceryl Polyacyladipate-2, dipentaerythrityl hexahydroxystereate, euphorbia cerifera wax, glyceryl triacetyl ricinoleate, polyethylene, alumina, bisabol, tocopheryl acetate, lecithin, trihydroxystearin, calcium aluminum borosilicate, barium sulfate, fragrance, bht, mica, titanium dioxide, iron oxydes, yellow 5 lake, red 7 lake, blue 1 lake, red 6, red 30 lake, manganese violet, red 22 lake, carmine, red 28 lake, red 33 lake, bismuth oxychloride, yellow 6 lake

 

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La couleur est TRÈS compliquée à décrire, elle se rapproche de l’idée de la chair d’un melon, mais avec une pointe de rose qui en fait un corail-pêche magnifique (avoues, t’as pas tout suivi).

Au niveau de la texture, plus crémeux tu meurs, c’est un vrai plaisir à appliquer au doigt comme avec un pinceau, et une fois sur la peau on en entend plus parler jusqu’au démaquillage en fin de journée.

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Malgré sa texture crémeuse, le blush garde un côté très satiné car il contient…des paillettes.

Ca ne se voit pas dans une ambiance naturelle sans soleil direct, mais une fois qu’on capte un rayon sur sa joue on comprend que l’effet lumineux du blush vient surtout de très très fines particules brillantes qui renvoient la lumière de manière subtile, donc pas de côté « hey bitch, je vais à la plage avec mon huile qui brille », on reste classe mais pimpante.

 

Pour le « lips » du lips & cheeks, on repassera, la couleur ne va pas à mes lèvres et il a tendance à avoir du mal à s’agripper vu leur sécheresse.

Mais pas de regrets, je ne porte jamais rien dessus, je l’avais surtout acheté pour donner un coup de boost à mon teint clair, et il joue parfaitement son rôle.

 

Je le conseille

A celles qui veulent un blush passe partout qui dure longtemps, tient pendant des heures et ravive le teint même les jours où vous avez la tête dans le coltard.

Je pense qu’il peut aller aux peaux très claires jusqu’aux peaux mates, pour les peaux foncées il faudra essayer en boutique, l’effet glowy pourrait ne pas vous plaire.

Mais en tout cas, si vous avez faim de couleurs et de peps, fresh melon est la couleur parfaite pour la saison.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 27 euros en Boutique Bobbi Brown

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