1 février 2017

Gravity mud, le masque robot qui n’a rien dans le ventre

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Gravity Mud / @glamglow

Les marques qui sont dans la surenchère, présentent partout, avec un logo un peu trop glam/pas classe/ni carré ne me donnent pas envie de tester un gramme de leurs gammes.

La faute au manque de subtilité, de grâce, tout en ayant l’impression qu’on m’arnaque sur la marchandise, il y a un surplus de too-muchitude qui me donne envie de regarder ailleurs.

Quand Glamglow a débarqué en Europe, j’ai ressenti ce besoin urgent de fuir les revues qui bavaient sur leurs fameux pots magiques, qui  soi-disant changeaient la vie et rendaient complètement gaga la planète entière – Madonna compris.

 

C’est lors d’un event, plus de deux ans après le buzz, qu’une représentante de la marque m’a posé un échantillon de leur Supermud sur le dos de la main, un masque purifiant censé réveiller/désincruster/et réduire l’oxydation. Elle bavait des feuillets de dossier de presse par la bouche pendant que ma patoune grattait de plus en plus fort sous le produit. J’ai fini avec une belle tache écarlate alors que la tige blonde continuait à chanter les louanges de son bidule révolutionnaire.

Dans toute l’effervescence du moment, j’ai eu l’impression qu’elle essayait de me présenter un cochon habillé en lingerie sexy, histoire de cacher la misère. Une femme hystérique dans le déni total du carnage épidermique qu’elle venait de me faire subir.

Quand le gravity mud est arrivé sur mes étagères, j’avais ce vague sentiment que mes autres soins allaient crier à l’injustice. Il apparaissait comme le vilain petit canard de la bande, la matière qui trônait dans le pot mauve n’évoquant rien de fiable ni naturel (blanc perle douteux à s’appliquer sur la trogne, la confiance règne Ginette).

Après un mini test sur la mimine et un tour sur Youtube (où un test sur deux occasionnait des plaques rouges monstrueuses) j’ai tenté le recouvrement facial total mais, sincèrement, si j’avais muté en orang-outang hilare après le traitement je n’aurais même pas été étonnée pour un sou.

 

Dedans il y a : de l’eau, du polyvinyl alcool (souvent utilisé dans les masques peel-off), de l’alcool dénaturé (l’idée c’est, au vu de ces deux ingrédients, que le reste soit un temps soit bien hydratant pour contre-balancer leur effet), du butylene glycol comme humectant (sinon l’eau se barre), de la glycérine (ha enfin !), un émollient, de l’hydrolat d’hamamelis (équilibrant cutané), de l’argile (reminéralisante). Ensuite, dans une ribambelle désorganisée : l’illite (pour la couleur en majorité), des extraits de guimauve (apaisante), d’argent colloidal (soulagement cutané, régénérant), des isoflavones de soja (possibles effets sur la pigmentation, le teint irrégulier et les rides), du sel d’acide hyaluronique (pour encore un peu d’hydratation), entre autres.

On notera aussi la présence de coumarin et bismuth oxychloride (qu’on retrouve dans certaines marques de produits de makeup minéraux) qui sont des allergènes potentiels.

Water, Polyvinyl Alcohol, Alcohol Denat., Butylene Glycol, Glycerin, Ethylhexyl Hydroxystearate, Hamamelis Virginiana (Witch Hazel) Water, Montmorillonite, Pentylene Glycol, Illite, Polysorbate 20, Canadian Colloidal Clay, Caprylyl Glycol, Althaea Officinalis Leaf Extract, Tapioca Starch, Chondrus Crispus (Carrageenan), Colloidal Platinum, Dipotassium Glycyrrhizate, Alcohol, Ascophyllum Nodosum Powder, Polysorbate 80, Polymethylsilsesquioxane, Hydroxypropyl Methylcellulose, Citric Acid, Lecithin, Pullulan, Porphyridium Cruentum Extract, Soy Isoflavones, Sodium Hyaluronate, Xanthan Gum, Fragrance, Coumarin, Disodium EDTA, Phenoxyethanol, Sorbic Acid, Potassium Sorbate, Bismuth Oxychloride.

Il s’agit, de très loin, du masque à la pire formulation jamais testé sur le blog (on lui donnerait presque une gommette).

D’abord parce que la base est relativement classique et sans intérêt, ensuite parce que les peaux sensibles crieront « au secours » à son toucher, et qu’enfin, ses ingrédients ne valent pas du tout 50 balles.

Si je continue à l’utiliser, c’est parce qu’étonnamment, c’est un peel-off hydratant (aucune plaque sèche, et l’effet frais à l’application est plus qu’agréable), de couleur argent (histoire d’avoir encore un relent de Nowel sur la bouille) et qui s’enlève très facilement par-dessus le marché.

Sauf que le gravity mud n’est pas énormément raffermissant, comme il le clame; la couenne a sûrement l’air plus fraîche et reposée comme une marguerite des prés, mais rien de franchement notable – il se pourrait d’ailleurs bien que l’effet flash soit du à la claque d’alcool dans la formule, plus qu’aux isoflavones de soja.

 

Comme, selon moi, les soins sont une affaire personnelle, je ne te retiens pas si tu as un besoin irrésistible de te tartiner d’une pâte qui ressemble au papier alu de ta cuisine, je comprendrai l’amusement (je vais sûrement finir le pot d’ailleurs, rien que pour cette raison).

Mais si tu pensais qu’il y avait un peu de magie et de révolution cutanée dedans, non non, on est dans le bon vieux masque conventionnel qui coûte trop cher pour les sensations qu’il procure – une fois passé l’émerveillement de se voir avec une bouille de robot, il ne reste plus grand chose à expérimenter. Pas d’odeur croquante ou craquante, pas de réconfort spécial, juste la satisfaction de pouvoir enlever le tout en une fois, sans rinçage.

Dans le genre funky, celui de Nominoë vaut largement plus le coup – avec son effet perlé couleur licorne arc-en-ciel – et au moins, les ingrédients sont à la hauteur de l’excellent résultat. Il t’apporte sur un plateau une peau repulpée comme une framboise obèse et dodue et un moment zen pendant la pose.

De loin ça me parle plus qu’un aplat métallique, c’est censé être doudou un bidule cosmétique !

 

Des bisous les Caribous !
Gravity Mud Glamglow, reçu, 50 euros

Caribouland
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30 janvier 2017

Havana curls, le baume des cheveux à la dérive

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Dr Lüderitz Havana Curls / @mademoisellebio

Depuis mon papelard sur mes cheveux à la dérive, je ne suis toujours pas passée chez le coiffe-tif.

J’en cherche un bon, celui qui comprendra « un bête carré un peu plongeant, un peu foufou, qui frôle gaiment les épaules », mais tu la connais autant que moi cette quête de la perle rare : elle roule la perlasse, mais t’en as pas foule pour l’attraper.

Anyway, je me traîne depuis des mois avec une espèce de coiffure bizarbizar, un semblant de brun naturel descendant des racines et se poursuivant sur les longueurs en châtain roux clair (même pas un beau blond vénitien, la couleur est juste étrange). On dirait vraiment une artiste à la manque qui craint du boudin, mais tant que je n’aurai pas trouvé un coiffeur en or, je serai condamnée à vivre avec une queue d’écureuil.

 

Les problèmes persistants des perruques foutues en l’air par une décoloration sont leur tendance à très vite se fragiliser au niveau des pointes, crier « sécheresse » et être totalement indomptables – tu la vois la tignasse d’hystérique qui mêle électricité statique, racine qui râle et poil qui rebique ?

L’huile de camélia a permis de déjà me faire passer du statut filandreux à un peu plus de tenue. Mais le bas arrivait encore à s’emmêler comme des spaghettis. Il y a quelques semaines, en pré-séchage, j’ai commencé à me mettre le baume Havana Curls en prenant bien soin de faire un maximum dégorger mes cheveux avant histoire qu’il y ait une meilleure accroche de la crème sur la fibre.

Puis je dégainais le séchoir et j’inondais mes lianes d’air chaud.

 

Dedans il y a : de l’eau et de la glycérine (bien, on ne commence pas sur une base huileuse), de l’huile de coco (très pénétrante et revitalisant capillaire), du beurre de karité (riche et nourrissant), un émulsifiant naturel (pour que le gras et l’aqueux cohabitent bien), du beurre de mangue (évite les fourches tant que faire se peut), de l’huile d’avocat et d’olive (brillance, nutrition), de l’extrait d’aloe vera. Ensuite, on a un alcool gras comme émollient, de l’huile de jojoba, de l’allantoin et du panthenol (pour adoucir le tif), et enfin des touches d’huile de tournesol, de soie hydrolysée (lisse les lianes comme une reine), entre autres.

Aqua, Glycerin, Cocos Nucifera (Coconut) Oil, Butyrospermum Parkii (Shea) Butter, Methyl Glucose
Sesquistearate, Mangifera Indica (Mango) Seed Butter, Persea Gratissima (Avocado) Oil, Olea Europaea (Olive) Fruit Oil, Aloe Barbadensis Leaf Extract, Cetyl Alcohol, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Allantoin, Panthenol, Fragrance (Essential Oils), Tocopherol, Benzyl Alcohol, Citric Acid, Rosmarinus Officinalis Leaf Extract, Benzoic Acid, Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Sorbic Acid, Hydrolyzed Silk, Potassium Sorbate, Sodium Benzoate, Rosa Damascena Flower Oil, Citral, Eugenol, Geraniol, Linalool, Citronellol, Limonene

 

Ce petit soin est vraiment spécial : il en faut une lichette (voire moins encore) – ultra dur à doser la première fois, on est face à une texture à la fois épaisse et malléable, on se dit qu’on va finir avec le capillaire tellement lesté par les lipides qu’il perdra tout son volume.

Mais non.

Il est à mi-chemin entre le baume coiffant et l’huile de finition et peut à la fois s’utiliser sur cheveux essorés (ce que je fais), ou pour parfaire une coiffure en bout de route (i do that too). L’odeur est assez passe-partout, elle est un chouilla aromatique et légère et ne reste pas longtemps, donc même si vous n’aimez pas la fragrance, elle s’oublie après un moment.

 

Depuis que je l’utilise mes cheveux s’emmêlent encore moins (j’ai aussi toujours l’huile multi-usage d’elizabeth arden dans ma sacoche, celle qui sent le melon) et sont devenus encore un peu plus doux, malgré les dégâts subis il y a quelques mois.

Bon, je t’avoue qu’il y a deux jours, j’en ai quand même eu marre et j’ai coupé mes pointes un peu partout, parce que ça commençait à sérieusement me grimper sur le panard. Je ne savais même pas que je serais capable d’aérer mes tifs sans passer par le coiffeur ni l’hôpital (les ciseaux et moi, ce sont souvent des histoires de maladresse), mais j’y suis arrivée.

Du coup ce baume a encore plus de sens maintenant que j’ai un peu entretenu ma jungle, même si je sais que je bouche le trou qui cache la montagne. Mais au moins, je ressemble à quelque chose et je ne fais plus peur aux gosses dans la rue.

NB : il sera parfait pour les cheveux ondulés / afros / secs et fragilisés – et ne commandez surtout pas le pot de 150 ml à moins d’être du genre à manger les produits cosmétiques. Le modèle que j’ai est celui de 30ml, et je pense qu’il va me durer une bonne année !

 

Des bisous les Caribous !
Crème sans rinçage Havana Curls reçue par @mademoisellebio

Caribouland
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26 janvier 2017

Coffee scrub & vanilla chai balm, ou la théorie du tapis de bain

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The Body Shop Vanilla Chai beurre corporel
Joik Uplifting Body Scrub coffee & brown sugar


Quand je m’étais mise au brossage à sec (j’ai tenu 6-7 mois quand même, un gros effort de régularité de ma part, tu vois), j’avais remarqué que le glissage du jambon dans le legging extra-serré était bien plus aisé. Pas trop d’accros, pas de perte de bouts d’épiderme, je vivais une période glorieuse à ce niveau-là.

Et comme je n’avais plus trop d’aspect croco, je zappais souvent le graissage de ma divine escalope.

A la limite, une à deux fois par semaine quand l’été pointait le bout de son nez (pas le temps, il fait beau, de toute façon je vais m’enduire de filtres solaires jusqu’à la moelle), et un peu plus souvent quand les flocons tombaient du ciel (parce que les vêtements grattent, que ça irrite et que je me retrouve avec des gourmes de la taille de l’Islande si je laisse la terre en jachère).

Mais rien de très régulier.

Depuis que j’ai acheté un tapis de bain, il s’est passé quelque chose.

Je prends ma douche, je sors, je me sèche. Et la magie d’avoir un bout de moquette moelleux sous le panard induit un crémage de couenne dans mon cerveau. Me demande pas pourquoi. C’est devenu un automatisme.

Grand bien me fasse, parce que maintenant, ma personne est douce et veloutée, mais ça me fait surtout réfléchir sur le psychisme féminin : je ne me poserai plus de questions quand, frustrée parce que je ne trouve pas le sirop d’agave dans les étagères, je me mets à commander un tableau blanc aussi grand que moi sur internet.

Il fallait qu’un bout de tissu échoue sur le bord du bac de douche pour que je recommence à prendre soin de moi, c’est d’une logique. Mais au moins maintenant, je ne fais plus aussi souvent l’impasse sur mon baume.

Le gommage – Joik Uplifting cofee & brown sugar body scrub

OUI, tu peux/dois/devrais te gommer avant l’hydratation, avec n’importe quoi tant que la formule comporte :

  • des grains (le savon noir n’en a pas, je l’admets comme seule exception)
  • une phase grasse (et qu’elle soit d’origine naturelle ET entière de préférence, donc pas chimiquement modifiée)
  • un bon conservateur quand même, si c’est en pot – si c’est du homemade, utilise directement ta popote

J’ai choisi le Joik Coffee Scrub, mais j’aurais très bien pu vous conseiller Karmameju, ou encore Rituals (un chouilla de chimie mais teeeeellement sensuels).

Dans celui-ci il y a : Du café, du sucre, de l’huile d’olive et de l’huile de ricin. Ensuite, en moindre quantité, deux émulsifiants, un tensioactif (ça permet de mieux rincer), du beurre de cacao, de karité, et deux conservateurs.

ground coffee, sucrose, olea europea fruit oil, ricinus commuunis seed oil, ceteareth-15 (and) glyceryl stearate, stearic acid, theobroma cacao seed butter, butyrospermum parkii fruit butter, sodium benzoate (and) potassium sorbate;

Je l’ai encore utilisé quelques fois depuis le cliché, mais je trouve que le niveau ne descend pas si vite. On sent le café, les grains, un côté très sablé sans être agressif et avec juste ce qu’il faut d’huile pour la souplesse.

Rien que pour le plaisir de se gommer avec une texture brune qui donne l’impression d’en foutre partout, je l’adore – ah non, ce n’est vraiment pas un produit pour les personnes qui sont esthétiquement rebutées par la vision d’une eau brune qui s’écoule de leur corps.

Il a aussi l’avantage d’un prix raisonnable, d’une bonne composition et d’une origine scandinave (la forêt, le froid, les cerfs et les doudounes), donc oui, Joik crée d’excellentes bougies naturelles, mais la gamme skincare a l’air pas mal non plus.

Je l’utilise environ une fois par semaine, parfois juste sur les jambes, mais en majorité sur tout le corps, histoire de préparer la peau avant de l’hydrater (je vois pas pourquoi tu le ferais pour le visage, mais pas pour ton body) – mais dans l’absolu faudrait que je reprenne mon savon noir et le gant kessah, c’est ce qu’il y a de plus efficace pour retrouver un épiderme satiné.

La crème – The Body Shop beurre corporel Vanilla Chai

Bon, j’ai repris ma technique ancestrale du pré-quadrillage du corps en posant du baume un peu partout puis en étalant vite fait bien fait.

Il y a de l’économie de temps, on apprend à mieux estimer sa surface corporelle, et quand bien même y en aurait trop, les pieds et les mains raffolent des surplus.

Pour le moment, je ne fais pas du tout dans l’originalité, j’ai choisi un simple beurre corporel The Body Shop à la senteur Vanilla Chai (haha, « un bête beurre », c’est cela oui).

Dedans il y a : de l’eau, du beurre de karité (classique, très nourrissant), de la glycérine, de l’huile de soja. Ensuite, plic-ploc, des émollients, du beurre de cacao, d’huile de noix du brésil, du silicone, de l’huile de sésame, de babassu (va permettre un effet protecteur), du parfum, de la cire d’abeille, et enfin des conservateurs et de l’extrait de vanille, entre autres.

Aqua/Water/Eau, Butyrospermum Parkii Butter/Butyrospermum Parkii (Shea) Butter, Glycerin, Glycine Soja Oil/Glycine Soja (Soybean) Oil, Cetearyl Alcohol, Glyceryl Stearate, PEG-100 Stearate, C12-15 Alkyl Benzoate, Theobroma Cacao Seed Butter/Theobroma Cacao (Cocoa) Seed Butter, Ethylhexyl Palmitate, Bertholletia Excelsa Seed Oil, Dimethicone, Sesamum Indicum Seed Oil/Sesamum Indicum (Sesame) Seed Oil, Orbignya Oleifera Seed Oil, Parfum/Fragrance, Cera Alba/Beeswax/Cire d’abeille, Benzyl Salicylate, Caprylyl Glycol, Phenoxyethanol, Xanthan Gum, Disodium EDTA, Tocopherol, Sodium Hydroxide, Vanilla Planifolia Fruit Extract, Cinnamal, Citric Acid, Caramel, CI 15985/Yellow 6.

Les crèmes The Body Shop sont toutes sensiblement les mêmes, ont quasiment toutes la même formulation et à part pour quelques ingrédients et l’odeur, rien ne change des masses.

La seule différence réelle est au niveau des parfums : variés, gourmands, ils sont tellement addictifs qu’on en mangerait.

Celui-ci est une édition limitée sentie pendant le début des soldes d’hiver, l’affiche « 50% » s’étalait en grand devant ma bouille, c’était le moment de refaire des stocks. Pour finir je n’ai acheté qu’un exemplaire mais demain je vais aller m’en reprendre d’autres en mode razzia (le prix est encore descendu, c’est vraiment donné).

En gros, j’ai l’impression de sentir la vanille, d’être une crème fouettée, une gourmandise lactée, une boisson chaude. Un délice pour les papilles, ça embaume, ça parfume, les draps « sentent comme toi » le lendemain, il n’y a pas à dire, il laisse une trace. Un peu comme ce genre de cocon olfactif que je veux bien déposer sur moi dès que j’ai le moral dans les chaussettes.

Qui plus est, il est dans le top 3 de ces rares produits qui arrivent à garder ma peau souple SANS PLAQUES SECHES pendant au moins 24h, une petite tuerie en pot dont j’abuse sans me priver.

Je crois que j’aurais pu, à la place de vous évoquer deux soins, vous dire que toute ma routine du body a bien repris depuis que j’ai un vrai tapis de bain. Mais encore une fois, je ne suis pas sûre que tout le monde comprenne le raccourci (si oui, tu obtiens la gommette de caribou-dingue, bravo !).

Anyway, licorne dodue, t’attends quoi pour te graisser les patounes ?

Des bisous les Caribous !
Joik Uplifting coffee & body scrub, reçu, 16 euros sur Love Lula
Baume Corporel The Body Shop, édition limitée, acheté 12 euros, mais moins cher pour le moment

Caribouland
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23 janvier 2017

Botanicals fresh care, ceci n’est pas une fleur

Le langage des marques – Tome 1
Tout ce qui change de nom n’est pas une révolution – Tome 2
Organix tu nous nix #lacontrerevue

Avoue quand même que devant le culot de certaines marques, tu te demandes parfois comment est-ce possible ? Comment les gens vont-ils gober telle campagne, acheter tel produit sans arrière-pensée, se demander s’ils font le bon choix ?

Dans la vie de tous les jours, il n’est clairement pas envisageable de tout analyser, ou de faire comme moi, le téléphone à la main, une analyse poussée de chaque produit (oui je regarde les avis clients quand je suis devant un dilemme, même quand le vendeur me talonne de près). J’ai le temps, donc je le prends, mais je dois aussi me mettre à ta place, avec ton job full time, tes gosses peut-être, le boss qui hurle, la facture qui t’attend sur le bureau, la frustration du dernier muffin acheté par la brune devant toi.

Tu deviens vive et à l’affût en te baladant dans les allées et, dans le rush, tu chopes un soin sur l’étagère du supermarché en ne lisant que l’intitulé (on le fait toutes), en te dépêchant d’aller vers la caisse avant de changer d’avis – pour pas qu’on te pique une chose de plus sur la journée – merde, t’as déjà beaucoup donné de ta personne.

Tu es un peu comme ces rapaces en plein vol, qui n’ont pas besoin d’un produit en particulier, juste « d’un bête shampoing », d’une « bête crème pour les mains », « un bidule qui marche vite fait », on va à l’essentiel en ne visant que le visuel, le nom qui nous parle et le prix.

Bienvenue dans le monde où vous succombez parce que vous étiez pressée – ah oui, t’inquiètes, je les collectionne aussi les achats cons.

 

Fresh Care Botanicals by L’Oréal

Botanicals, fresh, la petite fleur derrière l’étiquette, le produit « infusé à l’huile de cameline » qui te donne l’impression d’avoir touché le jackpot naturel, sans parabènes, sans silicones ni colorants (depuis quand le sans colorant est-il un argument de vente vital ?). Les nouveautés paradaient devant l’encart publicitaire, quand d’autres goumiches qui voulaient asseoir leur pouvoir d’achat se bousculaient derrière moi dans la boutique.

Hum.

Une nouvelle gamme était sortie du sol dans la droguerie, un peu comme la mousse investit l’interstice des dalles de la terrasse, on ne voyait que ça devant nos mirettes. L’ensemble m’évoquait de loin la marque Korres, avec des ingrédients d’origine naturelle, un packaging qui se la joue botaniste mais pas trop (d’autant plus frappant sur les autres soins de la gamme) et des couleurs chaudes et plaisantes – le brun de la terre, tu humes presque l’humus à plein pif.

On voyait des mots comme source-infusion-vinaigre, en rajoutant encore sur le côté clean et respectueux. Mais « madame, on a juste écrit ce qu’il n’y avait pas dedans, on ne se revendique pas organic haircare ».

Moui. J’ai mordu ma lèvre pour essayer de me décider un peu plus vite. Parce que, oui, je suis ressortie avec.

 

Quand j’ai un doute sur une gamme, je prends l’après-shampoing : plus facile de voir si c’est efficace qu’avec un nettoyant capillaire, l’effet est immédiat et sans concessions.

De ce point de vue-là, le conditioning balm à la cameline est vraiment bien – même si, à l’usage, je l’ai quand même un peu espacé, il est suffisant utilisé une fois par semaine.

Là où le bât blesse, c’est au niveau de la formulation : de loin, elle paraît tout à fait acceptable, mais de près, on peut vite déchanter – c’est encore le « trop beau pour être vrai, mais merci l’Oréal d’avoir fait un mini effort ».

 

Dedans il y a : de l’eau, un alcool gras (agent de texture dosé de 1 à 20% en général), de l’huile de soja pour le toucher doux, et du behentrimonium chloride (dosé à maximum 0,1%, irritant pour les muqueuses).

Je m’arrête volontairement au quatrième ingrédient parce que ce qui suit n’est que là pour servir un discours pseudo-vert de la part de la marque. La première place jusqu’à la troisième, ce sont les plus fournis, en pourcentage.

Après, ce ne sont que des petites gouttes huileuses glissées par-ci par-là – avec la coco, la nigelle, la cameline (ah, t’étais là ?); et le reste.

AQUA / WATER • CETEARYL ALCOHOL• GLYCINE SOJA OIL / SOYBEAN OIL • BEHENTRIMONIUMCHLORIDE • COCOS NUCIFERA OIL / COCONUT OIL •SODIUM HYDROXIDE • NIGELLA SATIVA SEED OIL •CAMELINA SATIVA SEED OIL • BENZOIC ACID •PENTAERYTHRITYL TETRA-DI-T-BUTYL HYDROXYHYDROCINNAMATE• LINALOOL • ISOPROPYL ALCOHOL• CAPRYLYL GLYCOL • HEXYL CINNAMAL • GLYCERIN• PARFUM / FRAGRANCE. (F.I.L. C192133/1)

 

Même genre de ritournelle avec le shampoing coriandre (pas testé) : de l’eau, SLS (sulfate de base), un tensioactif (naturel chez l’Oréal ? – dosé de 2 à 8%, atténue dans une certaine mesure l’effet des sulfates), un tensioactif chimique, et enfin le cocamide mea (issu de très loin de la coco, réputation pas terrible). Le reste est un bain de quat et polymère ( pour le toucher doux siliconesque) avec un bas de liste un chouilla d’huile de coriandre.

AQUA / WATER • SODIUMLAURETH SULFATE • COCO-BETAINE • LAURETH-5CARBOXYLIC ACID • COCAMIDE MEA • ISOPROPYLMYRISTATE • COCOS NUCIFERA OIL / COCONUT OIL •SODIUM CHLORIDE • SODIUM BENZOATE • SODIUMACETATE • SODIUM HYDROXIDE • PEG-60HYDROGENATED CASTOR OIL • POLYQUATERNIUM-10 •SALICYLIC ACID • LIMONENE • LINALOOL • BENZYLSALICYLATE • BENZYL ALCOHOL • ISOPROPYL ALCOHOL •GERANIOL • CORIANDRUM SATIVUM SEED OIL /CORIANDER SEED OIL • CETEARETH-60 MYRISTYL GLYCOL• CITRIC ACID • HEXYLENE GLYCOL • GLYCINE SOJA OIL /SOYBEAN OIL • PARFUM / FRAGRANCE

 

Je sais que je me fourvoie en pensant qu’on peut vraiment imaginer que d’une manière ou d’une autre, les grandes maisons cosmétiques du monde parviendront enfin à comprendre l’intérêt de créer une forte division naturelle voire bio dans leurs bureaux.

Le mieux serait en gardant le conventionnel, parce qu’il fonctionne et que la recherche coûte moins cher vu les années d’expertise, tout en doublant le tout d’une vraie couche de gazon, de gens embauchés pour nous parler de brise et d’eau fraîche qu’ils mettent effectivement dans leurs pots. Et pas des gens rigolos qui s’amusent dans un labo de chimie pour imaginer des formules « qui passent » mais en étant réellement borderline.

 

Botanicals Fresh Care est donc une économie de nature tout en vous donnant l’impression de respecter votre porte-monnaie et l’environnement.

M’est avis que la fougère sera contente de savoir que le packaging vous enjoint à « penser à couper l’eau pendant votre douche », un peu moins enjouée quand elle apprendra que la plupart des ingrédients disponibles dans ces nouveaux flacons ne sont pas ou difficilement biosphère-friendly (rien que les PEG et les sulfates sont déjà en cause).

 

Est-ce que tu dois pour autant tout jeter ou tout du moins les éviter ?

Même si je suggère ici de regarder une composition dans son ensemble et de ne pas cibler un ingrédient en particulier au moment de l’achat, il s’avère que dans certains cas, si la base n’est pas convenable ou peu valable (prix très élevé alors qu’on lit eau-silicone-émulsifiant-huile de coco esthérifiée par exemple) autant passer son chemin.

Une batterie de soin comme chez Botanicals Fresh Care vous vante chaque fois les bienfaits d’un ingrédient en particulier qui, en réalité, n’est qu’un poil de moustache parmi tant d’autres, parce que l’ENSEMBLE est pauvre en substances intéressantes.

S’il y avait eu, pour la version cameline, d’autres huiles de soin assouplissantes reconnues – brocolis, kukui, macadamia – et qu’elles avaient été plus fortement dosées, peut-être qu’on aurait enfin eu un véritable pas en avant de la part de L’Oréal. Mais bon.

 

Quant à les éviter ou les jeter, personnellement je n’en fais pas tout un cas, le tube est gentiment posé dans ma douche et je ne compte pas le décapiter pour venger les fous tous nus de la forêt.

Il fallait juste que je remette l’église au milieu du village, parce qu’elle avait franchement dévié vers Lolilol Ville et que même si les marques arrivent très souvent à vous donner envie, il est important que vous SACHIEZ ce que vous mettez sur votre corps.

J’aurais très bien pu prendre une autre gamme pour illustrer le sujet, mais le côté un peu marketing niais de chez Botanical Fresh Care étant moins clair que celui d’autres marques comme Yves Rocher (qui plaque partout sa petite feuille verte sans arrière-pensée), il m’a un peu plus interpellée.

Ceci étant dit, théoriquement, on est plus ou moins dans le même bateau, celui où on essaye sans vraiment se lancer plus avant. C’est dommage, parce que la goumiche, elle n’aime pas trop le flou.

Du coup elle ira voir ailleurs la prochaine fois.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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18 janvier 2017

Mes trois favoris tech

Qu’est-ce que je peux SAOULER le peuple avec mes « ouais alors, tu peux acheter ça, mais si tu me laisses l’aprèm, je vais écumer gougeul, et même si je vais finir naze, je te trouverai le meilleur produit dans sa catégorie ».

Quand je vous dis que c’est crevant de vous fournir de bonnes revues beauté, ce n’est pas tant le test ni la rédaction qui prennent du temps. Mais la recherche.

En 2016, j’ai appliqué ma méthode de multiplication maladive d’onglets et décroché le trio gagnant en fin d’année en me trouvant un excellent baffle bluetooth, un casque in-ear anti-bruit et la meilleure case du monde pour mon iphone (qui se balade souvent l’écran face au gravier).

Welcome to my top 3 de ces petits objets geek et pratiques qui me plaisent tellement.

 

Bluetooth technology – Libratone Zipp Mini

Je n’avais pas de station audio chez moi, jusqu’à présent. Quand je voulais écouter de la musique, je poussais le volume à fond sur mon macbook air, le pauvre souffrait en silence, et moi je vivais toujours dans cette frustration de n’avoir qu’un pauvre ordi pour profiter de spotify.

Il me manquait un appareil nomade, un bidule à emporter partout, waterproof si possible, avec une bonne batterie et un excellent rendu.

J’ai été chez Mediamarkt, à la Fnac, je diffusais mes playlists dans les magasins pour tester le son, la puissance surtout – parfois je partais deux rayons plus loin pour avoir une meilleure idée de la spatialisation, les vendeurs n’arrivaient pas à trouver la source et tournaient la tête dans tous les sens comme des hiboux à la recherche d’une proie.

J’ai essayé Bose, j’hésitais fortement chez JBL même si leurs produits crachaient un peu trop quand on montait dans les décibels, puis, l’UE Boom 2, un tout-terrain à qui il manquait justement un peu de corps.

J’ai continué à creuser online et comme d’habitude, je suis tombée sur un produit inconnu au bataillon et qui pouvait très bien s’intégrer dans un intérieur Ikea, tout en ayant ce « je-ne-sais-quoi » dans la facture qui me plaisait énormément.

 

Le Pioupiou est un excellent baffle bluetooth 360° (le son est diffusé de tous les côtés) avec lequel on peut créer une ambiance surround en le connectant à d’autres Zipp. Il a une autonomie de plus ou moins 8h quand je le mets à 60% en continu, on peut pré-programmer la radio, recevoir des appels dessus et enfin s’amuser avec l’application pour que l’expérience convienne à la situation (extérieur, sur une étagère, sur une table, sur le sol, etc.).

Honnêtement, je l’adore. Il a 60w dans le ventre – gigantesque au regard de sa taille – et nous a permis de passer une soirée de Noël en famille avec Mariah Carey qui chantait en fond sonore sans se douter que tout ce coffre venait d’un « petit » bidule pareil (je mets les guillemets parce qu’il fait 20 à 30 cm de haut quand même). Les basses sont sûrement ce que j’aime le plus, elles sont chaleureuses et présentes sans qu’elles ne mangent pour autant les aigus ni les mediums.

Etant très sensible des oreilles (paraît que j’ai l’ouïe ultra-fine selon mon ORL), cette enceinte passe comme crème.

Le dessus de l’appareil est tactile (et je l’appelle pioupiou parce que…y a un zoziau sur le bitoniau) et permet de régler le volume, mettre en pause, naviguer entre les chansons ou encore les radios favorites – toutes ces contrôles sont aussi disponibles sur l’application, pas besoin d’être près du baffle H24.

Pour ceux qui voudront pousser la personnalisation, le zipp mini est équipé… d’un zipp, pour pouvoir le déshabiller et changer les covers selon l’humeur ou le plaid du jour. Personnellement, je trouve que la tirette amène un style particulier, ça  intrigue les gens, ils veulent savoir ce qu’il y a dessous (ha, ce réflexe de vouloir regarder sous la nappe). Mais de là à ôter la housse tous les jours pour en mettre une nouvelle, on atteint ma limite geek – si ça te parle, tant mieux.

Le seul réel avantage serait de pouvoir la remplacer quand, effectivement, tu as renversé de la sauce tomate ou qu’il y a des éclaboussures de peinture dessus et que tu ne veux pas remplacer tout ton baffle, mais juste son habit.

 

Après l’avoir bien testé, je lui trouve à peine deux défauts.

Il n’est absolument pas waterproof, mais c’est assez gérable, et puis on le sait au moment de l’achat.

Et son prix est aussi élevé que pour une station Bose (pour une marque peu connue, ça intrigue). Il se situe entre 199 et 250 euros selon les sites, le mieux étant de l’acheter soit sur le site de la marque, soit sur coolblue si vous êtes belge et que vous comprenez le néerlandais; ce sont les deux seuls endroits où vous le trouverez au tarif le plus bas.

 

Listen & Protect – Sennheiser cx 5.00i & Gear4 D30 Case

Je n’avais vraiment pas besoin d’écouteurs quand j’ai acheté ceux-ci.

J’avais juste perdu ceux de chez Apple, retourné toute la maison pendant 10 minutes sans les retrouver, en mode guerrière du « mais putain de bordel de shit JE LES AVAIS Y A UNE HEURE ». Si j’avais un peu mieux cherché j’aurais pu les retrouver sous une manique dans la cuisine (tout à fait à leur place) mais comme j’ai le niveau d’attention d’un gosse en bas âge, j’ai vite oublié ce que je voulais trouver au profit d’une tablette de chocolat.

 

Fun fact, au premier test je les ai trouvé horribles niveau qualité sonore. Une impression d’entendre des cris sans boum boum m’a traversée, je sentais une panade sans contours dégouliner vers mes tympans, tu parles d’une expérience désagréable. Merde quoi, cette histoire m’avait coûté 65 euros, j’avais pourtant lu les revues, les commentaires, je m’étais renseignée, c’était censé être le meilleur rapport qualité prix AVEC microphone dans cette catégorie.

Sauf que je suis une gogole.

J’ai mis cinq minutes à comprendre qu’il fallait choisir des embouts différents pour mon oreille droite et gauche pour bien pouvoir caler les écouteurs (4 paires différentes fournies avec, tu as le choix !); et une fois que j’étais à peu près sûre des tailles, j’ai appris à les mettre correctement. Et là, magie, tout a fonctionné, je pouvais enfin écouter ma musique sans avoir l’impression que la moitié de l’orchestre avait été dézingué par un ouragan.

M’enfin tout ça n’est pas le point le plus important, c’est surtout leur capacité anti-bruit qui est dingue. J’avais pourtant déjà utilisé des intra par le passé, mais jamais je n’avais pu oublier les aboiements du chien de la voisine en bossant sur un article avec mes écouteurs.

Maintenant, quand on veut me parler quand je les porte, faut gigoter devant mes mirettes sinon je n’ai absolument pas conscience du monde qui m’entoure – ce qui les rend pas du tout ville-friendly si on est dans un espace non piétonnier, vaut mieux alors n’avoir qu’un embout coincé dans le pavillon quand on erre dans la city.

Enfin, le câble est semi-plat, du coup je vis avec des écouteurs qui ne s’emmêlent PAS – c’est un petit tip en passant, y a que les fils ronds qui s’emmêlent comme des crasses, les aplatis résistent à n’importe quel foutoir de sac.

NB : au moment de choisir le modèle, prenez les Sennheiser CX 5.00i pour iphone, et CX 5.00g pour Android

Achetés chez Coolblue

Côté case, je pense que c’est le meilleur achat de ma vie.

J’étais sur youtube, je naviguais entre les vidéos sur toutes les meilleures housses de téléphone, jusqu’à ce que je tombe sur un type pro des pirouettes sur vélo qui, entre deux acrobaties, s’amusait à jeter son gsm par terre sans qu’il ne lui arrive jamais rien.

J’ai déjà eu un samsung mort comme ça, 125 euros de réparation parce qu’un client m’avait surpris à l’ouverture du club sans que je le voie arriver. Valdingue sur le sol et le gsm n’était plus qu’une toile d’araignée de verre sur laquelle je peinais à naviguer, me prenant des échardes vitrées dans les doigts.

La poisse.

Cette protection-ci, celle de Gear4, se base sur une technologie utilisée dans différents domaines (armée, sports, industrie) : la gomme orange qui a été mise dans le bumper (la partie qui fait le tour de la case) est à l’état mou en temps normal – dès qu’un choc entre en jeu, elle l’absorbe en devenant rigide, puis reprend sa forme d’origine.

Dans l’absolu, toi, dans ta vie de tous les jours, tu ne le verras pas, mais c’est ce qui permettra à ton précieux téléphone d’amour de ne pas se briser en deux au moindre coup.

 

Depuis que je l’ai, mon Iphone a eu quatre ou 5 sérieuses chutes (sans compter les petites par milliers), dont une dans mon garage (dalles de pierre sur le sol) sans même couiner. Le contour ne bouge absolument pas, les rebords sont suffisants pour une protection optimale sur les deux faces, elle est de loin la housse la plus robuste que j’aie pu tester.

Le seul bémol étant que l’arrière prend très vite les griffes : jeté dans le sac la première heure où je l’avais reçue, la case est ressortie avec quelques traces de clef, rien de dramatique, mais si vous êtes plus perfectionniste qu’à la recherche d’une protection de foudingue, allez voir ailleurs.

Achetée ici, mais disponible sur le site GEAR 4 (y a d’autres modèles transparents, roses, plus fun) – FDP offert sur les livraisons

 

En tout, je me rends compte que j’ai quand même dépensé pour 300 balles de gadgets en moins d’un mois. Alors, soit j’avais une envie irrépressible de m’entourer de geek-tech pour le fun et la forme, soit le rewatching de Big Bang Theory a eu plus d’impact sur moi que je ne veux l’admettre.

Le jour où j’achèterai le BB8 télécommandé de star wars, je me remettrai en question, juré. Mais pas avant.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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