J’ai cassé mon premier diffuseur.
Deux fois.
En voulant lui donner un bain hebdomadaire, le globe a cogné contre le bord du lavabo et dans un ralenti parfait, a explosé entre mes mains.
J’ai fort souhaité que le temps se rembobine gentiment, mais, comme d’habitude, il s’en est tartiné la couenne de philadelphia double crème.
Mona tu crains, tout ce que tu touches est béni par la reine Poisse et ses disciples, amen.
Je m’entendais murmurer dans une petite fureur « c’est pas possible d’être quiche à ce point », en contemplant les bris de verre noyés sous le jet du robinet, des petits tintements qui résonnaient en choeur pour m’avouer que j’avais un gros problème de coordination.
J’ai beaucoup aimé ce diffuseur, parce qu’il envoyait des volutes de fumée humide, qu’il changeait de couleur, qu’il avait une très grande contenance et un look psychédélique. Mais à force, j’ai fini par en avoir marre de le nettoyer, de devoir faire attention à bien lui donner de l’eau non dure (donc de préférence en bouteille)(le chieur), je trouvais le raccourci vers ma salle de bains plus aisé que celui qui menait au magasin.
L’aromaglobe a donc vécu pendant deux ans, avec une fin de vie plus que pénible, un jet qui n’arrivait pas se transformer en brume, on n’avait plus rien à se dire.
Il y a quelques temps, j’ai commandé un autre diffuseur : en verre, le top du top pour la diffusion d’huiles essentielles PURES, pas de dénaturation de la matière et une plus grande action au niveau du bien-être de par la haute concentration des molécules dans l’air.
Pour tout vous dire, après deux rounds, il était bouché. J’ai mis un produit spécial pour nettoyer la verrerie, et rebelote, le Nobilé n’a tenu la route qu’un jour et son lendemain.
Quand tu t’acharnes, que tu vas même jusqu’à essayer des huiles essentielles plus « claires » (pas comme les agrumes, qui sont lourdes, s’agglomèrent un peu, et tachent tout autant), et qu’après des efforts de titan, un appareil neuf part déjà à la retraite – oui j’ai une commode pour les objets qui ne coopèrent pas – tu dis STOP.
C’est un rituel qui est censé relaxer, et la plupart du temps je me retrouvais avec les cheveux en bataille, à me battre parce que la prise ne se connectait pas bien ou que la membrane ne voulait pas vibrer – les problèmes qu’on a, je vous jure.
Je suis conciliante, j’essaie de trouver des solutions, mais quand rien ne se goupille à la perfection, je préfère m’amuser avec un autre style de produit.
J’ai demandé à Sebio si je pouvais tester le diffuseur Alpha vu que je l’avais dans mon collimateur depuis un moment. Il y a quelques semaines, il est arrivé par la poste, coincé dans sa petite boîte, il ne payait vraiment pas de mine.
Mais quand je l’ai branché pour la première fois, j’ai su que je deviendrais foudingue d’amour pour ce bidule.
Je suis revenue à la base, avec un système identique à celui de l’aromaglobe :
- une membrane qui vibre et permet une diffusion à froid
- on remplit l’intérieur du dispositif avec de l’eau
- on met tout ce qu’on veut comme mélange dedans, ça ne craint pas un quelconque bouchage de tuyauterie
- il a deux modes : en continu, ou alternance de 30 secondes ON, 30 secondes OFF
LA BIG différence, c’est qu’il est en plastique. Et le plastique, madame, ça se nettoie hyper bien.
T’imagines à peine le changement que ça engendre dans mon monde de flemmarde : quand je laissais l’eau stagner un seul jour dans le globe, je pouvais dire adieu au verre qui était mordu par endroits par de formidables plaques de calcaire. Ici, l’ensemble est petit, à priori incassable, ils avaient envie de me rendre hommage chez Pranarôm.
La membrane est ultra accessible dans l’Alpha, avec un petit coton tige on la nettoie sans effort (y aller doucement pour cette manipulation), et, mis à part une légère coloration de son pourtour, elle vibre comme au premier jour.
Sans trop de bruit d’ailleurs, vu que, comparé à mes deux diffuseurs précédents, il est silencieux ou presque. On entend quelques fois les gouttes tomber du couvercle dans la réserve d’eau, mais ça mime un fond sonore, pas une bécane qui pétarade.
Au niveau des huiles essentielles, vous avez le choix, juste être prudent et les sélectionner en connaissance de cause.
Certaines, comme la menthe poivrée, l’eucalyptus, la marjolaine à coquilles, le gingembre ou la ciste ladanifère ne se diffusent pas, par exemple (+ d’infos ici avec les moyens de diffusions des HE).
Donc ne jouez pas aux apprentis chimistes en délirant avec une composition de gouttes perso, quand bien même la carrière de magicien vous tenterait à mort.
J’ai fait tourner 4 favoris cet été :
L’huile essentielle de petit grain bigarade et de bergamotier, pour la détente et l’odeur plantue comme j’aime. De temps en temps, la bouteille Méditations et Saintes Odeurs de Pranarôm (orange douce, lime, encens, bergamotier et cannelle, mraaaaah, vive les temples) et enfin la synergie Hiver Réconfortant (où le lime est remplacé par l’orange douce et crée donc un univers encore plus cocoon, totalement hivernal, en mode cookie et chai tea).
Ceci étant dit, j’ai aussi pu finir l’HE de mandarine en la mixant au citron, et GRAND BIBENDUM EN SLIP KANGOUROU, ça sentait bon bon bon !
Si vous êtes à la recherche d’un diffuseur, pensez sérieusement au temps que vous voulez consacrer pour nettoyer l’appareillage : si vous avez envie de préparer des stocks d’eau déminéralisée, si vous aimez laisser sécher une verrerie une journée entière, si vous êtes plutôt du genre grand ou petit espace de vie, ou complètement maladroit comme un flamant rose sans béquilles…
PS : attention si vous avez des chats, privilégiez une diffusion dans une pièce où ils n’ont pas d’accès immédiat, ou les laisser entrer que quand toutes les molécules auront pu retomber. Ils n’arrivent pas à assimiler les huiles essentielles, qui peuvent devenir toxiques à certaines doses, s’ils se lèchent notamment. A la maison, Marty (mon chien), supporte très bien l’aromathérapie et se place même sous la brume pour piquer un somme, mais dans la mesure du possible – ou dans le doute, tenez-les à l’écart quand l’appareil est en marche/voire aérez la pièce.
Si vous voulez plus d’informations sur le sujet, j’avais écrit un article assez complet il y a quelques temps qui pourrait vous intéresser.
Honnêtement, pour ceux qui ne connaissent pas le monde du bonheur par les naseaux, je dois passer pour une droguée de la molécule aromatique. Mais rien que de rentrer chez moi après le boulot, brancher mon petit ovni mauve en dosant parfaitement la bergamote, ça m’adoucit la soirée.
Et je l’ai déjà dit : rien que les petits bonheurs font les grandes journées.
Des bisous les Caribous !
=> HE bergamote et petit grain et diffuseur Alpha Pranarom, reçu par SEBIO
=> Mélange méditation Pranarôm acheté en para (15 euros il me semble)
=> Hiver réconfortant acheté chez Natures & Découvertes (collection permanente)