13 février 2017

La silidrop

ABOUT
Silidrop @silidrop

Aujourd’hui, je suis dans l’aveu un peu honteux et misérable mais surtout rageur : cela fait déjà deux mois que j’essaie de gérer la silidrop.

J’ai voulu jouer avec l’escalope comme une gosse, la presser entre mes doigts, la retourner, j’ai suivi le mode d’emploi, parfois pas, je l’ai rincée, pas rincée, pliée, dépliée, bref, j’ai vraiment eu une volonté inouïe d’épuiser le sujet.

J’ai mangé tous les tutos possibles en français, néerlandais, anglais, parce que je voulais absolument que ça marche entre elle et moi, pourtant après tout ce temps, j’ai encore l’impression d’être une handicapée de la boobie sponge.

 

La silidrop

Censé remplacer le beauty blender, c’est un accessoire en silicone qui sert à appliquer son fond de teint de manière uniforme, sans perdre une goutte de produit tout en étant hygiénique et peu cher.

La prise en main a l’air assez simple, vue de loin, mais ne te fie pas à son caractère enfantin.

J’ai encore été sur le site au moment de filmer la vidéo pour m’assurer que je tapotais bien mon fond de teint comme une pro. Mais il faut croire que même avec les meilleures instructions du monde, la goumiche a du mal.

 

Les résultats en close-up

J’ai préféré prendre la route de la prudence et tester l’éponge avec mes trois fonds de teint les plus utilisés ces derniers mois.

Parce que les connais, que je sais comment ils se comportent avec une brosse ou le beauty blender, tout comme avec les doigts. J’avais donc pris le parti de les essayer avec la silidrop en me disant qu’au moins l’un d’entre eux allait donner un résultat passable.

A une certaine distance de mon visage, le fond de teint Fit Me Matte + Poreless de Maybelline a l’air d’être le plus adapté pour ce genre d’outil, alors que j’aurais plutôt parié sur le city radiance de Bourjois (texture onctueuse, rendu naturel, un peu du style BB crème).

Quant au Teint Touche Eclat d’YSL, il a eu un rendu horrible – qui te donne envie de détester sa formule ou de le jeter. Alors que ce n’est clairement pas de sa faute.

Je trouve que les photos ne retranscrivent pas assez la réalité que j’arrive à voir se dessiner dans mon miroir depuis ce matin. Mais très honnêtement, c’est ENCORE pire que ce que vous voyez ci-dessus :

  • le teint est irrégulier, paraît moche (même sur mes joues, on obtient la même texture que sur le front)
  • complètement patchy, je n’ai jamais vu autant de plaques mal étalées, pourtant je suis les instructions (et quand j’essaie d’étaler un max, ça déplace la matière)
  • impossible de tapoter le produit dans les pores, quand une éponge y serait parvenue sans soucis
  • elle est un peu compliquée à manier pour les zones plus fines/ les coins
  • on n’obtient pas de résultat similaire chaque jour : en deux mois je n’ai jamais vu un MIEUX, j’ai toujours lâché un cri de rage à chaque essai
  • on dirait que ce qui enveloppe l’objet a tendance à se détendre un peu : d’où plus de stries si je ne fais pas gaffe
  • cela prend beaucouuuuuup plus de temps pour se maquiller. Même avec une foundation brush je ne mets pas 15 minutes juste pour le teint – je n’ai pas de temps à perdre là-dedans le matin

 

Pour moi, la beauty blender a justement l’avantage de l’hydratation, du confort et de la maniabilité que n’offre clairement pas son « concurrent ». Je peux comprendre qu’on soit un peu sur ses sous et qu’on veuille faire des économies de fond de teint, mais tu te rendrais plus service en utilisant tes doigts qu’en investissant dans une silisponge. A moins d’avoir une peau d’une autre monde, ou d’aimer le minois plâtré de makeup.

En gros, je trouve que la silidrop mime une très belle balle anti-stress (mais je ne mettrais jamais 14 euros dans ce genre d’objet, peut-être dans une peluche quoi, à la limite), mais qu’elle ne me fera très certainement pas abandonner mon éponge en forme d’oeuf.

Un accessoire de makeup demandera toujours un peu de pratique et d’effort, mais ici, je n’ai jamais eu aucun espoir d’arriver à un semblant de fini naturel – si on me zieute à une distance d’un kilomètre, peut-être, oui. Je veux bien qu’on crée de nouveaux gadgets pour ne plus gaspiller, mais là j’ai perdu deux mois à me battre avec ce bidule.

Faut pas déconner non plus.

 

Des bisous les Caribous !
Silidrop, 14 euros, reçu par la marque

Caribouland
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10 février 2017

That extra neck fluff, l’huile d’argan

J’aurais vraiment aimer vivre avec une splendide fourrure, comme un chien.

Par temps frais, avec des sapins au loin et de la neige sous mes patounes – et puis tant qu’on y est, en m’enfilant des croquettes de qualité.

Tu devrais voir tout ce qu’on sait cacher sous un épiderme poilu, je n’en reviens toujours pas; mon petit dog a compris la parade depuis le départ et a pris deux kilos dans les hanches ni vu ni connu. Nous on a mis quelques mois avant de saisir l’arnaque alors qu’on le câlinait sans limite.

Bande d’humains incrédules.

Alors, qu’on ne me dise plus que la meilleure innovation cosmétique c’est un énième machin plantu, non, il nous faudrait des plastrons velus en veux-tu en voilà pour ravir ces dames et cacher les rides naissantes.

C’est ça, la révolution, la planque des défauts sous poils.

 

Mon idée du temps qui passe est très terre à terre en soi: je m’en fous de finir avec la peau qui pendouille, quitte à me muer en voile pour bateau. Je veux juste vivre dans la couenne la plus douce du monde, sans me cacher.

De base, j’applique mes soins sur tout le corps (oui, sans exception, même les aisselles), parce que je n’imagine pas favoriser une zone, ni même finir avec un genou plus ridé que l’autre juste parce que je le contournais un peu trop chaque fois.

Tous mes membres sont donc traités de la même manière, les seuls endroits délicats étant le cou et le décolleté.

 

Je vous avais déjà parlé de ce no man’s land, où personne n’ose étaler une noisette de produit parce qu’on préfère s’arrêter à la mâchoire, pour reprendre sous les seins et poursuivre jusqu’aux pieds – leur plante aussi étant négligée.

Encore une fois, il s’agit d’un bel exemple de quadrillage corporel cosmétique où chaque aire épidermique (yeux-bouche-nez) doit soi-disant être traitée différemment. En réalité, l’épaisseur de couenne entre souvent plus en compte que sa situation corporelle. Même si l’un dans l’autre, on a effectivement tous le cuir moins épais au niveau de la poitrine, par exemple.

 

Le cou, donc, est la partie que je chouchoute en dernier lieu, au moment du coucher en général. Cela aurait pu entrer dans mon rituel au sortir de la douche mais je préfère remonter ma crème corps à ce moment-là.

Ce que je m’offre avant de dormir, c’est un massage à l’huile d’argan :

  • j’applique mes soins habituels pour le visage jusqu’au début du décolleté
  • puis je prends l’HV d’argan, une petite cuiller à café environ et je la masse d’abord dans un mouvement descendant, puis ascendant
  • si je n’en ai pas assez j’en rajoute
  • cela peut durer jusqu’à 5 minutes, tout en n’oubliant pas la nuque (obligation de s’attacher les cheveux)

Celle que j’ai achetée est une huile d’argan dont les amandons n’ont pas été torréfiés, elle est issue d’une première pression à froid ce qui permet donc une qualité supérieure sans la perte des propriétés dans une torréfaction quelconque (que l’on fait subir au fruit quand on veut obtenir la version alimentaire).

J’aurais pu prendre une autre grassouillette mais l’arganier a l’avantage d’être très fort contre la déshydratation, nourrissant au possible – avec une texture qui me plaît plus que celle de l’avocat, et d’être réputé pour son action anti-âge exceptionnelle grâce à son haut taux de vitamine E.

 

Elle est aussi très intéressante pour le dé-cou-lleté parce qu’elle va le PRO-TE-GER en formant un léger bouclier. Ces deux parties du corps sont très souvent exposées et peu promptes à produire du sébum nécessaire à leur hydratation constante, d’où la nécessité de palier à ce manque.

Moins la couche naturelle protectrice du body est disponible, plus tu vas craqueler comme une craquotte bon marché. Et tu ne veux pas de ça, on est d’accord.

A relire

 

Je sais que tout ce que je dis paraît tomber sous le sens, mais je vois trop souvent des vidéos où la bouille devient cette surface plane de laquelle personne ne dépasse.

Gribouille hors des limites seulement, le remède miracle contre les rides ou les crevasses, ce n’est pas essentiellement l’huile d’argan, mais de déjà considérer sa personne comme une surface ENTIERE à hydrater/nourrir/masser.

Et oui, ça prend un peu de temps au début, mais on a rien sans rien : c’est un peu comme la donzelle qui veut un fessier ferme et mange 300% de sa dose journalière en sucre depuis dix ans, si elle n’agit pas, elle aura beau penser très fort qu’elle aimerait reprendre le sport, on ne verra aucun changement.

Essaie au moins de descendre ta crème ne serait-ce que 3 fois par semaine, en augmentant la fréquence si besoin. De mon point de vue, c’est toujours mieux que rien.

 

PS: si ton huile d’argan pue (pas le naturel, mais qu’elle sent le crottin), pose-toi des questions sur ses véritables bénéfices, il est possible qu’elle ait d’abord voyagé dans les intestins d’une chèvre. Elle doit être assez claire aussi – pas foncée quoi.

PS2 : l’huile de camelia aussi est superbe en soin de dé-cou-lleté, plus sensuelle.

PS3 : je crée aussi mon mix crème visage inutilisée + grassouillette pour traiter mes mains, la phase hydratante du soin va permettre une pénétration plus rapide du mélange, avec des mimines douces à souhait à la clef.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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8 février 2017

Top Secrets Moisture Glow, my magic wand

ABOUT
Instant Moisture Glow @YSLbeauty

J’ai vécu pendant des années selon le même schéma de réveil : l’oeil croûté qui s’ouvre, la bouche pâteuse, le grognement intempestif du matin, parce que, DE BASE, la goumiche n’est pas contente.

Souvent, cela dépendait de mes nuits.

Puis j’ai un peu compris que ce que les gens me disaient dans les rêves n’était pas la réalité, et que si George m’avait tranché la gorge à la scie dans une ruelle et qu’au lendemain il me proposait un café « comme d’habitude, avec de la crème ? » ce n’était pas parce qu’il était hypocrite.

Juste que ce n’était jamais arrivé.

 

Autant te dire qu’avec ce genre de cinéma sous la caboche, j’ai, parfois, la gueule déstructurée comme un rubik’s cube mal foutu quand j’émerge – je râle bien et tout ça, et que malgré l’eau froide passée sur le visage et ma relative bonne humeur dans les premières heures du jour, j’ai parfois besoin d’un BON coup de pouce.

Ne serait-ce que pour à nouveau ressembler à un humain.

 

La lumière, je la trouve d’abord dans mes soins, mes doudous d’amour, mes petits chéris qui trônent sur mon armoire dans la salle de bain. J’ai une routine calibrée pour ne pas flancher, prendre du plaisir du lever jusqu’au coucher, mais elle est surtout là pour hydrater en ce moment, du coup, parfois je triche.

J’arrive lentement mais sûrement au bout de ma poudre ambient lightning d’Hourglass, celle qui a un sous le capot la force d’une poudre bonne mine tout en étant invisible et ultra-fine. Elle, je l’aime, et la rachèterai sans faillir même si elle coûte une blinde. Cela va faire deux ans que je l’ai et que je l’utilise quasiment sans discontinuer en touche de finition sur le teint. Parce que sans, le makeup est acceptable, mais qu’avec tout paraît tout de suite plus lisse/éclatant.

Une vraie bombe ce truc.

Aussi, j’ai craqué comme une miséreuse sur un primer qui me tournicotait le ciboulot depuis des mois : reçu en échantillon dans le fond d’un sac quand j’avais acheté le teint encre de peau d’YSL (ne choisis jamais celui-là, son packaging est une horreur), j’ai vite compris que j’étais foutue quand le petit tube ne délivrait plus que de l’air.

Je ne pensais jamais pouvoir tomber dans la fosse de celles qui balancent leur argent dans un hybride mi-soin/mi-maquillage, parce que cette catégorie est typiquement une aberration.

Mais j’admets très modestement prendre mon pied comme une licorne montée sur des roulettes en forme d’Oreos quand je l’utilise.

Le Top Secrets Moisture Glow d’YSL est un primer dans les règles, avec fini siliconé (et autant d’ingrédients de texture pour arriver à ce beau résultat flouteur) et une hydratation garantie pendant plus de 72h (ouais mais non, je me lave le visage quand même). Le plus est donc dans la matière douce et veloutée et le fini satiné sur la peau – quasiment mat, et ses microscopiques particules brillantes qui apportent un glow sans limite.

Je te rassure, on ne me prend pas pour la miss qui fricote avec une disco-ball, juste une fille bien réveillée.

 

Alors quand je le combine avec la poudre hourglass (avec une couche de fond de teint – bronzer – blush entre les deux), c’est la fête, j’ai un maquillage qui dure et ne s’affadit pas d’une miette.

Ou d’une nano-miette, allez.

 

Je l’appelle ma magic wand, la baguette qui me réconcilie avec à peu près n’importe quel fond de teint, mais tu me diras que tout primer qui se respecte aura le même résultat (m’en fous, c’est celui-ci que j’aime).

J’en ai déjà testé d’autres, mais à part le naturel de chez Jane Iredale qui était bien (sans looping quoi), aucun n’autre ne m’avait transcendé comme le Yves-Saint-Laurent.

J’ai juste énormément grincé des dents au moment de payer, la bouche tordue de douleur malgré mon bon de 25%, le bidule de 40ml se vendant aux alentours de 50 euros.

Autant te dire que je me l’offrirai une fois toutes les trois pluies, en souffrant de manque à chaque fin de tube. Je suis juste contente d’avoir trouvé un combo de la mort qui tue (expression à deux balles inc.) pour passer des matinées moins pénibles quand mon reflet me fera « coucou-bonjour » dans le fond de mon café crème.

 

Des bisous les Caribous !
Top secret Moisture glow YSL (aussi appelé hydratant éclat instantané top secrets)

Caribouland
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6 février 2017

Hurraw & Ballot Flurin, les belles découvertes pour mes babines

ABOUT
@hurraw lip balms (chai spice + cinnamon)
@ballotflurin baume de l’apicultrice

Pendant le mois de janvier, j’ai eu une sorte de réflexe idiot, je rajoutais un baume à lèvres à toutes mes commandes – comme quand tu chopes le paquet de chewing-gum quand t’attends à la caisse, j’avais ce genre d’automatisme. J’étais relativement dépitée parce que le traitement antibiotique commençait à sévèrement miner mes babines et que même sourire devenait pénible.

Déjà que tu ressembles à un steak qui se décompose sur place, si en plus te ne peux pas montrer que t’es contente d’avoir la ventouse dégommée, où va le monde ?

Les 3 baumes dont je vais vous parler ont été capables de surpasser ma condition actuelle. Ce qui signifie que si tu n’as pas spécialement un besoin pathologique de t’hydrater les lèvres matin-midi-et-soir, ils vont surpasser tes envies.

Et que si tu es en souffrance labiale,  je t’offre le graal de l’année sur un plateau d’argent. Comme ça, l’air de rien.

 

Hurraw tinted cinnamon +  chai spice lip balms

Je commence volontairement avec les deux sticks parce qu’ils sont des solutions que j’utilise plutôt en journée (quand je bosse et que je nettoie des machines, ou que mes mains traînent partout et je n’ai pas forcément envie de contaminer un pot avec mes doigts pleins des cracrasseries).

Hurraw! est une marque

  • vegan et cruelty free (cela va jusqu’au choix d’ingrédients qui n’ont à aucun moment été testés sur un animal, même pas par un fournisseur)
  • qui utilise des produits bruts (pas des machins estérifiés, par exemple), sans gluten-soja-ou beurre de karité (apparemment lié au risque allergique pour les gens qui ne tolèrent pas le latex), non toxiques (entendre = sans ingrédients chimiques, issus de la pétrochimie, ni parabens)
  • ils essaient de faire en sorte que la chaîne de production soit dans le respect du fermier-du distributeur-du produit comme des clients (ils n’ont pas la certification fair trade, mais ont des principes éthiques de base)
  • leurs ingrédients ne sont pas tous bio, pour la simple raison que la cire qu’ils produisent, par exemple, est issue de la cueillette libre de candellila. Ils essaient surtout de choisir les meilleurs matières premières avant tout, et tant mieux si le label suit
  • ils garantissent qu’ils sont sans OGM

Aussi, petit point qui m’a fait rire, mais qui montre à quel point ils poussent la réflexion jusqu’au bout, les tubes sont ovales… parce que ça tient mieux en poche qu’une forme ronde. Pas bête, Cunégonde.

 

Dans celui à la cannelle il y a : une infusion de racines d’alkanet (à la teinte rouge), de l’huile d’amande douce, de la cire de candelilla (protectrice), de l’huile de coco (réparatrice intense), de jojoba (équilibrante), du beurre de cacao (assouplissant de babine), de l’huile de ricin (pour une fois que c’est en bas de compo, elle permet de soigner les peaux les plus abîmées), de l’huile d’olive, de l’HE de canelle (pour une bouche repulpée et bien dodue), et un conservateur naturel.

Alkanna tinctoria (alkanet) infused *prunus amygdalus dulcis (sweet almond) oil, *euphorbia cerifera (candelilla) wax, **cocos nucifera (coconut) oil, *simmondisa chinensis (jojoba) seed oil, **theobroma cacao (cocoa) seed butter, *ricinus communis (castor) seed oil, *olea europaea (olive) fruit oil, cinnamomum cassia (cassia) bark oil, tocopherols (vitamin E).

 

Dans le chai spice, on retrouve : la même chose à l’exception de la teinture rouge en tête de compo, et l’ajout d’huile essentielle de cardamome en fin de liste ( pour la touche épicée)

Prunus amygdalus dulcis (sweet almond) oil, Euphorbia cerifera (candelilla) wax, *Cocos nucifera (coconut) oil, *Simmondsia chinensis (jojoba) seed oil, *Theobroma cacao (cocoa) seed butter, *Ricinus communis (castor) seed oil, Olea europaea (olive) fruit oil, organic flavors, Elettaria cardamomum (cardamom) oil, Tocopherols (sunflower)

 

Etant donné la panoplie qu’ils proposent, il y a de quoi convenir à tous les goûts, les odeurs sont d’ailleurs très fidèles à la description – forcément, c’est l’huile essentielle brute qu’on utilise.

Même si j’adore le rouge, parce qu’il est très légèrement teinté et que son parfum me plaît plus, je trouve que le chai est le plus efficace des deux (ça se joue à deux pattes de mouches et trois cuberdons, franchement).

Anyway, si tu veux du stick de qualité, c’est eux que je te conseille, pour la variété et la souplesse labiale. Ils durent pas mal de temps aussi, avec plus de 4 grammes dans chaque tube.

 

Ballot Flurin & son baume de l’apicultrice

Ce baume-ci a été le grand combat de ma vie. Fut un temps où je me mettais en tête de traîner mes savates dans toutes les boutiques bio de bruxelles pour le dénicher, mais à l’époque, rien que le reste de la gamme était accessible.

Pour tes lèvres, t’avais qu’à brouter ailleurs.

Sachez que j’ai récemment découvert Amazon. Et ses entrailles. Et qu’une lectrice et un commentaire entraînant mon imagination, je me suis vue cliquer sur acheter sans même cligner de la mirette. J’avais juste observé l’étiquette, la composition et tout me paraissait basique et sans surprise – tout à fait ce que j’aime.

La marque est 100% française, ne teste pas sur les animaux, et tend vers une production ayant le minimum d’impact écologique. Les produits contiennent les trésors de la ruche, pour mieux soigner les petits bobos et les rhumes, leur création la plus connue dans le monde de la beauté étant le baume de l’apicultrice.

 

Dedans il y a : de l’huile de tournesol, de la cire d’abeille ultra-fine d’opercule (28%, permet à la peau de respirer sans être occlusif), du miel de bruyère (5%, pour l’hydratation et la réparation), de l’huile de noyau d’abricot (lissante), de l’élixir de gelée royale à hauteur de 0,5%, de l’extrait huileux de millepertuis, de gentiane et d’edelweiss (pour le soin des crevasses, et un effet antioxydant spectaculaire).

Ce baume est une révélation de fifoudingue, je te montrerais bien ma danse de la joie  si je pouvais (tête qui dodeline, les bras ouverts dans une allégresse sans commune mesure) mais tu te contenteras d’un « WOW ». Je crois que le commun des mortels ne se rend pas bien COMPTE de la pénibilité de la quête du baume parfait.

Qui hydrate – repulpe – adoucit – ne laisse pas de dépôt blanc dégueu dans la commissure des babines – soulage – sent le miel de très loin – et a un excellent rapport qualité/prix.

Je pense en avoir trouvé un magnifique exemple et cette petite merveille m’appartient.

 

Je ne dis absolument pas qu’il s’agit du meilleur lip balm du monde – on a tous des ventouses aux envies qui diffèrent – mais je suis certaine que cette fois, on touche vraiment un bout de paradis.

En deux applications, il n’y avait plus la moindre trace de douleur ni de sécheresse, j’avais la bouche fringante d’une jeune fille en fleur. Et pourtant dieu sait que je m’étais battue pendant plusieurs soirs avec mes favoris habituels, qui rattrapaient à peine l’hydratation pour 10 minutes avant de se noyer dans une gorgée d’eau.

Le Ballot Flurin a le désavantage du pot, mais l’onctuosité de la matière, le côté crémeux quand on l’applique, le fini sur le bec qui rend heureux et me donne envie de te hurler au visage : « VA T’ACHETER CE BIDULE, RNUFNUFNU ! », parce que le graal existe enfin !

 

Ne me demandez pas de choisir, je suis du genre à me coller un stick sur le visage quand il fait jour et à tremper mes doigts dans un soin quand la nuit pointe son naseau.

Mais, tout de même, le baume de l’apicultrice est une tuerie de chez tuerie. Donc si tu es proche de la rupture épidermique, rue-toi sur lui plutôt que sur les deux autres.

Et quand tu l’auras dans les patounes, j’attends ton WOW.

 

Des bisous les Caribous !
Baumes Hurraw (un acheté, l’autre offert par @Lovelula)
Le baume de l’apicultrice, acheté sur amazon, aussi dispo sur @BallotFlurin

Caribouland
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3 février 2017

Le kakebo, ou livre de compte pour mieux gérer son budget

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Mon Kakebo 2017, Dominique Loreau / @flammarion

J’ai vraiment voulu commencer cette année sur plein de bonnes notes – et un tas de post-it. Mon agenda est respecté depuis janvier, j’ai les factures archivées et payées en temps et en heure, je ne rate pas un rendez-vous et gribouille tout ce qu’il y a à retenir/améliorer/envisager dans les mois à venir.

J’ai été jusqu’à m’offrir un énorme tableau blanc (la gigantesquitude, presqu’aussi grand que moi) juste pour organiser le planning du blog – c’est dire si j’ai une vraie volonté filofaxienne qui m’habite depuis quelques semaines.

Et bon, oui, aussi le réflexe facile sur internet quand je passe en caisse pour une connerie.

J’avais tellement de motivation à revendre que j’avais recherché un moyen pour éplucher mes revenus, entrées et sorties, voir si cela pouvait m’apporter un autre changement bénéfique, mais il faut croire que certains bouquins sur le sujet ne marchent pas de concert avec ma manière de voir les économies.

 

Fin de l’année passée, j’avais sorti les grands moyens dans l’espoir d’arriver à un mieux monétaire et de pouvoir mettre un peu de mon salaire de côté et investi dans un Kakebo.

A la base, il s’agit d’un petit livre de comptes de la ménagère japonaise dans lequel elle était censée rapporter toutes ses dépenses afin de pouvoir faire face aux imprévus et s’assurer ainsi une vie sereine, sans surprises – tout du moins sur le plan du money money money. Il paraît que c’est aussi une tradition familiale et qu’on fourre ce genre de carnet dans le sac à dos des gosses qui doivent commencer à gérer leur argent de poche, histoire de les mettre sur le droit chemin avant la fin de l’adolescence.

 

Dans l’absolu, il incite à se poser chaque jour et y noter tous les apports et reports d’argent, avec combien d’espèces on a débuté la journée et avec combien on la finit, les prévisions budgétaires du mois/de l’année, mettre des libellés pour chaque dépense (food – soirée entre potes – transports – loisirs) histoire d’évaluer le montant de chaque catégorie.

Le bouquin est divisé en semaines, dans lesquelles on va consciencieusement écrire ce que l’on a eu comme mouvements financiers pendant la journée, pourquoi, le plus en détail possible. On a une rubrique de notes, une autre pour les montants prévus – par exemple « 15 euros pour le bus toutes les deux semaines », et un résumé du total par poste de dépense.

A la fin de chaque mois, on retrouve une double-page réservée aux cartes bancaires, où l’on détaille les chèques/virements émis, les retraits comme les prélèvements, en mentionnant la date et le compte concerné.

Enfin, dans les dernières feuilles, on a un récapitulatif annuel, un général, celui des dépenses énergétiques, des crédits véhicules et immobilier, des assurances, du suivi médical, du poids, des cadeaux reçus et offerts, des repas et réceptions (avec le nombre de convives, le menu), les livres lus et films vus, les projets à venir et leur somme.

 

Chaque soir de janvier, j’ai essayé de tout noter comme une artiste de l’euro, mais j’ai très vite compris que ce genre de système n’était vraiment pas fait pour moi :

  • trop de minutie : à mon sens, il y a un grand écart entre « avoir une idée » de ce qu’on dépense et TOUT noter jusqu’au moindre cent donné à la boulangère. J’ai un mi-temps, donc je devrais plutôt être à cheval sur mes investissements quotidiens, mais les détails poussés à l’extrême m’ont refroidie
  • les relevés bancaires : je dépensais plus par carte que par monnaie, du coup la double-page des comptes en banque me paraissaient ridiculement petite. Aussi, il n’y a pas d’encart pour le total du jour écoulé, les espaces sont trop exigus pour y écrire ce que je veux
  • les envies : un mal pour un bien, mais on réfléchit à deux fois avant de s’offrir une couque au chocolat, juste parce qu’on sait qu’on devra reporter l’évènement dans le récapitulatif quotidien

Il m’a pourtant amené à avoir de nouveaux réflexes, je trouve d’ailleurs que la première partie du bouquin est de bon conseil et qu’elle permet de mettre en place quelques solutions efficaces.

Par exemple, mes dépenses pour la nourriture se font presque exclusivement en cash maintenant : je retire une somme donnée chaque lundi et l’utilise pour mes courses. Avoir de l’argent en main permet de MIEUX se rendre compte de ce qu’on achète (ça paraît con, mais en ne payant que par carte, je dépensais beaucoup plus).

Ensuite, j’ai défini un budget moyen pour la semaine et une liste des domiciliations récurrentes. Je sais donc plus ou moins de quelle somme « libre » je dispose chaque début de mois – quand tu ne l’as jamais fait, tu brûles plus facilement ton salaire dans les 15 premiers jours qui suivent la paie.

 

J’ai un « coussin financier » en devenir, qui permet de faire face aux imprévus : pas besoin de gagner des milles et des cents pour mettre de côté – si tu es limité au niveau du budget, de 1 à 2 euros par jour dans une tirelire permettent de finir l’année avec une enveloppe allant de 350 à 600 euros. Si on peut mettre plus, on économise encore davantage !

L’idée est surtout de comprendre que ce n’est pas parce qu’on a des rentrées d’argent réduites qu’on ne peut pas se permettre d’épargner. Dans le livre, Dominique Loreau évoque qu’un mode de vie économiquement sain se résume à 50% du revenu  investi dans ce qui est basique (loyer, nourriture), 25% dans les loisirs (sorties, vêtements), et 25% dans l’épargne.

Et normalement, en suivant ce genre de répartition, on doit OBLIGATOIREMENT arriver à une meilleure gestion générale de son pécule mensuel.

 

J’aurais vraiment voulu que ça marche entre ce livre de comptes et moi, mais après 15 jours de bataille, j’ai lâché prise. D’abord parce que j’ai déjà fait des économies en appliquant ce que j’ai cité ci-avant, ensuite parce que je dépense maintenant moins en espèces que par carte – et rien que ça, ça m’aide énormément.

Le design des pages m’a donné des idées pour créer mon propre kakebo, moins détaillé, plus libre et surtout plus adapté à mon mode de vie. Le problème de ce genre de bouquin étant qu’on n’a pas tous la même vision du foyer – je gère mon argent, personne n’a de regard sur ce que je branle avec mes euros – ni de ce qu’on gagne.

Et ce carnet donne l’impression d’un rapport trop inégal entre économie et plaisir de vivre.

Il avance également qu’il contribue à « une meilleure entente au sein du couple, (…) la mauvaise foi n’est plus de mise ». La confiance règne, dis-moi… 

 

Apparemment, l’auteur l’a adapté à la sauce Occidentale – nous serions plus enclins à l’usage d’une carte de crédit qu’un japonais moyen – mais je ne retrouve pas mes balises habituelles comme une case épargnes multiples, une case mouvements du compte à vue uniquement, n’ayant pas de carnet de chèque, une carte de crédit rarement utilisée. La seule page viable étant celle des dépenses en espèces.

Bref, j’ai dépensé 14 euros dans un cahier de comptes qui ne me servira à rien dans sa forme actuelle. Allez le feuilleter, voyez si sa vous correspond ou vous parle, j’aurais plutôt tendance à suivre le chemin de Laetitia avec un template basique par jour ou semaine, ou en tout cas une popote maison qui colle à mes finances et comment je joue avec.

Parce que passer trois heures juste pour essayer de dépatouiller chaque ticket de caisse me semble irraisonnable et une vraie perte de temps. Rien qu’en n’achetant pas en double et en définissant des sommes de base par poste, j’ai réussi à économiser une belle petite somme.

Cela me semble plus réaliste qu’un tableau dans lequel je devrais consigner toutes les pièces qu’il me reste dans la sacoche chaque soir.

Je suis pas Picsou, bordel de chnul.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 14 euros à la Fnac

Caribouland
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