7 mars 2015

Un stylus bamboo et mes petites mains

stylus

Parfois, au détour d’un rayon, j’aperçois un produit qui me fait relativiser un récent craquage.

Avant hier, mon corporel se dandinait dans une animalerie, j’étais à la recherche d’un objet à ronger pour Marty quand, pendu juste là devant mon nez, j’ai vu qu’il se vendait des faux bâtons à la nervure naturelle.

« Incassable, quasiment comme du vrai bois, même plaisir pour votre toutou », ah oui, quand même.

On invente donc de tout pour répondre aux besoins utiles comme les plus inutiles.

 

Je me sens moins barrée que les mémères qui achètent un faux bout d’arbre pour leur clebard, quand il s’agit de me faire plaisir avec un stick, autant qu’il réponde à mon coeur de geek.

Je m’invente des envies, une problématique des « petite mains, grand téléphone, problème quand je suis couchée ou veut mimer la moule qui n’a que le pouce qui bouge ».

D’où le bic rose greffé dans ma main depuis un mois.

 

De comment germe l’idée du stylus

Tout bêtement : j’ai acheté un S5.

Avec mes petites menottes et l’écran de mon nouveau samsung un chouilla plus grand que celui de mon S3, il fallait bien que je trouve une solution pour atteindre des coins d’écran en en faisant le moins possible.

Puis bon, t’admettras que la croix minuscule d’une publicité à fermer pour avoir accès à un site n’est pas des plus conciliantes quand on s’acharne dessus avec le doigt.

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En faisant un petit benchmark perso, j’ai très vite compris que j’allais devoir me battre contre moi-même : la plupart des marques proposent des stylets de toutes les couleurs, tous aussi cute les uns que les autres, histoire d’aller avec la smart cover de l’ipad (à l’origine).

J’avais énormément de mal à me retenir d’en prendre un bouquet entier pour garnir ma tasse de coin de bureau – disons que le budget reste un bon frein.

 

J’étais d’abord partie pour me prendre un exemplaire de chez Targus, le stylus basique, revêtu de matière plastique, embout de la même matière, rien de fancy, juste du fonctionnel.

Totoche avait donc déjà passé commande quand elle a poussé ses recherches plus loin, et doublé la mise avec un stylus solo de chez Wacom (enseigne bien connue pour ses tablettes graphiques qui rendent « agaga »).

He bien, faut le dire, le second était une meilleure pioche, le premier ayant fini dans le sac de ma mère.

 

Du stylus solo 3 de Wacom

stylus 3

Les avantages de ce modèle :

Chez eux, le bitoniau (l’embout en nid d’abeille qui prendre tout sur la tronche pendant la navigation) peut se remplacer : pour 5 euros sur la fnac tu en reçois deux, donc pas besoin de jeter le stylet une fois que la tête se fendille – et dieu sait que ça arrive souvent.

On lui reproche souvent sa taille mais pour mes petites mains c’est le gabarit idéal pour me faire passer pour une working girl (qui joue à Oh No en vrai). Pour ceux pour qui c’est plus juste, on peut toujours rallonger le corps avec le capuchon.

La pointe du stylet est plus fine que la moyenne (sans être une pointe standard comme sur un stylo bille), on s’habitue donc plus vite à viser avec.

Au niveau de la matière, elle est plus solide que celle du Targus : le corps est entièrement en métal, donc on SENT qu’on tient quelque chose d’un peu plus précieux entre les doigts.

Le fait qu’il soit adapté à tous les écrans capacitifs – critère à prendre en compte si on ne veut pas de surprises, la plupart des stylets pour tablettes fonctionnent sur quasiment la totalité des smartphones, indépendamment des marques, mais à vérifier.

 

Du point de vue des avantages dans la vie de tous les jours, tu t’en rendras vite compte : quand tu as les doigts sales et pas envie de toucher directement l’écran, quand tu es un gros maniaque des traces et que TU VEUX que ça reste clean, quand tu veux avoir une vision claire sur l’écran sans ta main qui est en plein milieu du champ juste pour cliquer sur un lien, quand tu veux dessiner ou pousser la création de tes cartes de voeux virtuelles à l’extrême, pour l’écriture manuscrite, etc.

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En gros, un stylet est une souris pour smartphone grande taille; il n’est pas fait pour la vie urbaine (tu me préviens quand t’arrives à gérer le bidule + ton téléphone + le gars qui te bouscule dans le bus + le conducteur qui confond les pédales) mais plutôt pour les ambiances zen, quand tes deux mains sont disponibles mais que tu veux surfer fluide ET stylé.

 

Vu que je suis surtout concernée par le problème des traces de doigts qui dessinent une arabesque sur la façade, j’ai tout de suite voué un culte au stylus, sans compter que, gants ou pas, l’efficacité reste la même (alors que le doigt craint quand il sort sa parka).

Mais clairement, c’est au niveau de la navigation que je ressens le plus grand changement : tout va plus vite, ne serait-ce que pour viser les coins (là où il y a souvent les paramètres dont on a besoin sous android), déplacer des objets, écrire. Aussi, malgré la protection d’écran en verre de mon S5, la sensibilité reste impeccable, toujours fluide.

Une petite note : j’ai testé le stylus solo sur des iphone (5, 6 et 6 plus) et bizarrement, c’était bien moins réactif alors qu’à la base, la marque vend ces stylets pour être prioritairement compatibles avec Apple. Mon modèle est donc bien plus adapté à un smartphone Samsung, FYI.

 

Je ne pense pas que cela manque de logique d’avoir un touch pen pour un téléphone qui fait plus de 5 pouces, plus vite je peux accomplir les tâches que je veux sur mon GSM, plus vite je suis contente (et dieu sait qu’un Caribou se DOIT d’être happy du rameau).

Mon âme de geekette est aux anges depuis un mois en tout cas, ET CA, j’achète !

 

Des bisous les Caribous !
Stylus Solo Bamboo de Wacom (3ème génération)
19 euros l’unité

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4 mars 2015

Les mascaras waterproof et le high impact

highimpWP

J’ai toujours essayé d’éviter le côté « mes cils sont une usine à carton, viens te fabriquer une cabane avec ». J’en vois qui ont des lianes dures comme le fer, on pourrait les lier et en faire un radeau, pour se casser, loin, prendre le large à dos de poil de mirette.

Bref, les éventails cartonneux m’ont toujours traumatisée, je plains la personne qui les porte, j’en viens à insidieusement lui parler de mascaras qui me comblent, histoire de diriger la conversation, l’envie, BORDEL ACHETE UN TRUC NATUREL.

Je pense que le choc vient de Madonna. Ou peut-être de  Kim Kardashian. Des rangées de faux-cils qu’on choisit comme on se demande quelle paire de pompe on va bien pouvoir porter.

Je préfère me déguiser la paupière que de trop toucher à mes lianes, question de saine raison de femme.

 

Parfois, je me dis que ce serait plus simple pour moi de faire l’apologie des noeils qui font « vroumf vroumf » et occasionnent un appel d’air à chaque clignement, mais ce serait aller contre ma nature.

Because lentilles, donc pas besoin d’en rajouter autour, je suis la première à m’essuyer un franc smoky eye sur toute la joue sans m’en rendre compte.

Because lunettes aussi, dès que le cil devient trop « solide », j’ai droit à des échos en dolby surround, « toc toc » sur le verre, qui est là ?

 

Depuis quelques années donc, j’ai un chouchou, le high impact de Clinique, et, rien que pour m’emmerder, ils ont sorti une version waterproof.

Dans un tube couleur vert d’eau.

Ils le font exprès.

 

Je passais à l’Inno il y a quelques semaines, je me mouvais nonchalamment entre les rayons, les pieds franchement dirigés vers le corner de clinique. J’espérais secrètement ne pas l’y trouver.

Forcément il était dispo, même en brun.

La vendeuse d’Estée Lauder a du penser que j’avais la gastro à gigoter comme une hyène, j’avais surtout une bataille qui s’engageait en mon for intérieur entre mon côté sain et le MAL.

C’est le Bad qui a gagné la bataille.

 

Le lendemain, premier test, et déception immédiate.

Ce nouveau mascara a tous les défauts que son compère non waterproof n’a pas

  • en une couche, il dépose trop de matière (même en essuyant le bitoniaud)
  • en deux couches, il y a un mieux mais on arrive déjà à un effet « lourd » que je n’aime pas
  • Les cils sont bien moins séparés qu’avec la version normale du High impact (qui a aussi l’avantage de donner plus de volume)
  • en fin de journée, il n’est pas des plus agréable à porter

 

Si j’aime autant le High Impact originel, c’est pour son rendu naturel, sa manière d’habiller les cils sans en faire trop, d’être un parfait indispensable makeup pour la journée.

(Pour le soir, ce sont tes bottes noires qui changeront tout, believe me)

Le waterproof, j’ai mis au moins quelques semaines avant d’arriver à le manier, et encore, le résultat ne me plaît toujours pas.

 

Je ne sais même pas pourquoi je fais ce genre d’achat.

Parfois je me retrouve comme un rond de flan chez moi avec UN article qui ne me convient pas, le petit canard bien trop noir qu’on pose sur l’étagère parce « qu’on sait jamais ». Dans le cas du mascara, j’ai du penser à un « en cas de pluie, ça sera pratique ».

Puis, à la réflexion, je sors toujours avec ma capuche vissée jusqu’au nez, pourquoi une seule goutte se permettrait de toucher mes mirettes ?

highWP

Bref, j’ai encore acheté un mascara qui me comble pas, alors que j’en ai un qui me suis depuis des plombes.

Comprends pas.

 

Des bisous les Caribous !
High impact waterproof de Clinique, environ 20 euros

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1 mars 2015

Le démaquillage soft d’une peau en crise avec Tolériane

tolériane1

Clairement, dans mon corps de moustique, y a un petit bonhomme qui gère ma peau selon mes humeurs.

Un peu à la manière des gnomes dans « la vie la vie », qui derrière leur poste de contrôle essayaient d’endiguer une invasion de microbes VOIRE du virus du sida enragé, je me mène la vie dure quand mon quotidien subit une attaque.

Il y a donc dans mon cerveau un petit comique qui appuie sur le bouton « pustule » dès que j’ai l’humeur vacillante, gros vicelard de mes deux boobs, enfoiré de première, lâche international, si je t’attrape, je te zigouille.

 

Il y a deux semaines de cela, croyant que j’avais perdu toutes les données de mon blog (je vire très « Marianne James » en mode drama queen dans ces cas-là), j’avais instauré un nouveau calendrier où l’an zéro portait le doux nom de « tu vas en chier ma belle ».

En quinze foutus jours, je suis donc passée par une période d’adolescence fulgurante, des kystes du menton aux joues, une humeur de chacal, jamais vu ça.

Et ce sans rien changer dans ma routine de soins.

 

Au même moment, dans ma caboche, j’étais à la recherche d’un baume démaquillant bien cocoon (envie de changement, tout ça), mais j’ai vite compris qu’un NOUVEAU produit, quel qu’il soit, bourré d’ingrédients en tout genre et aussi naturels et/ou bénéfiques soient-ils, ne ferait pas avancer mon schmilblick.

And we want the schmilblick to move forward.

Aux grands maux les grands remèdes, j’ai été gambader comme un faon dans ma pharmacie de quartier pour y prendre un démaquillant sans rien dedans.

Voilà.

 

Tolériane dermo-nettoyant, le démaquillant sans rien dedans

En gros, mon choix est issu d’un tri drastique, j’ai retourné tous les flacons dans les rayons en cherchant ceux qui avaient le moins d’ingrédients possible dans leur popote.

La parade n’a pas été du goût de ma pharmacienne flamande, vu son regard de faucon mal luné et son agitation. Je n’aurais pas du faire la guignol sur son tabouret pour attraper un soin en haut d’une étagère, certes. Mais quand ça urge, ça urge.

tolériane2Ce qu’il y a de bien avec les produits de pharmacie française, et notamment dans les gammes pour peaux sensibles, c’est qu’elles sont généralement dépourvues de ce qui apporte du plaisir. T’y a pas accès, non non.

Tu as droit à un bon plat, mais sans la sauce, le fumet, ni entrée ni dessert, et pour la fourchette tu peux toujours courir. Le chef ne s’est pas foulé, on est d’accord, mais c’est pour ton bonheur épidermique.

Un mal pour un bien vu que la peau n’est pas toujours plaquée au ciel comme un beau soleil d’été, parfois la drache s’impose, faut juste attendre que le déluge se casse AVEC PATIENCE ET DIGNITE.

 

Selon LRP, le dermo-nettoyant est spécialement formulé pour démaquiller le visage tout en douceur, il est sans parfum ni tensioactif , ne nécessite pas de rinçage et laisse la peau douce et hydratée.

 

Dedans il y a 

De l’eau, une huile estérifiée pour le côté émollient (raaah j’ai la peau d’une pêche), de la glycérine (hydratante), un solvant, un gélifiant (mouahaha, consistance pudding), un agent d’entretien de la peau (qui fait office de conservateur aussi), et enfin un autre émollient booster d’activité pour le conservateur.

Donc oui, il n’y a rien.

Aqua / Water • Ethylhexyl Palmitate • Glycerin • Dipropylene Glycol • Sodium Carbomer • Ethylhexylglycerin • Capryl Glycol / Caprylyl Glycol

 

De mon point de vue

Grosse surprise. Dégoulinante.

tolériane3

Pourtant, je n’aime VRAIMENT PAS ce qui est gélifié, ni dans les cheveux ni dans les nettoyants, ça enlève tout le peu de bonheur que l’on peut ressentir quand on se chouchoute.

Mais ici, ça passe sans problème.

Vu que la texture n’est pas trop liquide, jamais rien ne coule, ou du moins tu as tout le temps pour rattraper la goutte avant même qu’elle ne touche le sol.

J’en prends trois pompes sur un coton, je passe tout ça gentiment sur mon minois, en insistant sur les yeux, les coins du nez, les sourcils, et tout part sans trop d’effort (entendre par-là « ça vaut quand même pas un cleansing balm« ).

 

Ce que j’aime

  • le produit en lui-même : ça ne sent rien de rien, la matière est agréable et rincé ou pas, il ne m’a jamais causé de boutons
  • il démaquille/nettoie très bien ! Un peu trop léger pour le mascara waterproof mais pour le reste il gère
  • qu’on puisse l’utiliser avec les mains ou avec un coton
  • que ce soit vendu en gros bidon, même si moins pratique à emporter, les gros flacons-pompe sont mon dada

 

C’est la première fois qu’un produit avec si peu d’ingrédients dedans m’enchante. Peut-être parce que je m’attendais à un produit fonctionnel banal (type PQ pour le visage), ou trop simple pour être efficace, mais je suis obligée d’avouer que le dermo-nettoyant est un basique de chez basique – un must have pour couenne sensible.

 

Au début je voulais surtout me faire une diète de routine faciale, sans aucun autre traitement que PAF ce démaquillant, PAF un pshiiit d’eau thermale pour « rincer » et PAF ma crème.

Mais j’ai fort apprécié la balade, fini par voir ce démaquillage comme une petite délivrance quand mes boutons étaient au maximum de leur potentiel (comme un Johnny Hallyday rougeaud hurlant à pleins poumons dans son stade), une manière d’éviter la VRAIE grosse crise en restant dans une zone de confort.

 

J’ai fini par trouver la cause de mes multiples kystes passagers – même si une grande partie était liée au stress soudain.

J’avais temporairement arrêté la prise de vitamine B2 (que je prends surtout pour mes migraines)(même que ça marche du tonnerre !), et après quelques recherches je me suis rendue compte que ma petite pilule jaune est aussi très active au niveau de la peau, et que celle-ci était en manque et exigeait sa dose.

Je suis retournée fissa à la pharmacie avec une prescription, la pharmacienne flamande était toujours d’excellente humeur, le tabouret évanoui.

tolériane4Elle a eu pitié de moi et m’a aussi refilé une solution antibiotique puissante pour soigner les petits monts récalcitrants. Avec ma mini-routine, la vitamine et cette lotion, j’ai retrouvé un visage humain en un temps éclair, une peau qui cicatrise sans effort et viré mes plaques sèches près du nez.

J’avais un peu touché le fond quand un couple de pensionnés soutenait mordicus que je n’avais pas plus de 18 ans et voulait absolument que je leur lâche le nom de mon école.

 

Tout ce topo pour dire que si vous cherchiez un démaquillant simple et efficace en période de crise, celui-ci est parfait.

Comme la texture est épaisse, elle vous enveloppe dans un petit coussin crémeux bien frais et agréable, contrairement à l’eau micellaire qui accentue un peu plus les frottements (et NOUS ON VEUT PAS DE FROTTI-FROTTA).

Aussi, si vous ne l’utilisez qu’en one-step-routine, il hydrate assez bien la peau sans effet collant, le top si elle craint un rinçage quelconque.

 

Ma peau n’est définitivement pas du genre à accepter à boire et à manger quand le bateau prend l’eau, et à chaque fois que ça arrive, je réduis drastiquement le nombre de produits (en général, les sérums de nuit sont les premiers à pâtir du changement). Juste le temps que ça se calme, que je trouve la source du problème et lui envoie un bon coup de pied au derrière.

En tout cas viser le démaquillant sans rien dedans n’était pas une mauvaise idée, t’as vu.

La prochaine fois, on tente la crème de jour sans rien dedans, et puis la lotion sans rien, et on fera une grosse routine de rien du tout avec du rien et des meetings de gens sans rien dans la caboche.

Non, mais ça va pas la tête, totoche.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 17 euros les 400ml

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D’overblog à wordpress, juste une mise au point

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Je tenais à ouvrir ce nouveau blog, qui ressemble sensiblement au précédent, par un article humeur.

Parce que ces deux dernières semaines ont eu un air de grande bataille.

Entre la mise à jour de mon overblog vers la nouvelle plateforme, mes cris de détresse sur twitter, l’aide que j’ai eue, j’ai vraiment essayé de faire preuve de sang froid, mais l’épopée s’est révélée fastidieuse.

 

Je tenais d’abord à vous remercier pour votre patience sans limite, j’ai vraiment essayé de mordre sur ma chique en attendant que tout se goupille comme il faut, et même s’il y a encore du travail à venir, je suis heureuse d’avoir enfin MON chez moi, mon adresse en « .be » et plus de comptes à rendre à une ancienne plateforme.

 

Plateforme qui impose dorénavant des publicités dans sa nouvelle version (bah quoi, tu crois que ça tourne sans fric tout ça ?), qui rend l’édition des articles et de la mise en page complètement chaotique, qui m’a fait péter un câble lors du transfert, je ne voyais que 5 articles sur les 450, tu comprends la folie passagère.

Sans parler de certaines photos introuvables après la migration, de l’heureuse chance que j’avais eu d’avoir réussi un export AVANT qu’ils ne chamboulent tout, il y a désormais 60 euros à débourser pour un de leurs comptes premium histoire de SEULEMENT avoir une copie de son blog.

Sans ça, pas moyen. Vraiment de quoi devenir zinzin, à danser en kilt et sur la tête.

 

C’est grâce à Céline qu’on a réussi à me recréer mon cocon, intégrer mes articles, elle s’est attelée à la tâche comme une reine, donc mille mercis à elle, sans ça on ne pourrait pas se causer ici en ce magnifique premier mars.

Toutes les anciennes catégories se trouvent à la même place, les articles à voir aussi, tout comme les produits testés.

 

Seul os de diplodocus dans le potage – hin hin, j’élague -, on a perdu quasiment un tiers des commentaires pendant la guerre, donc l’essence même de ce qui fait mon blog (vos questions, mes réponses, vos interrogations, mes suppositions) a pris un plomb dans l’aile.

J’essaierai de répondre en un temps record à tous ceux qui sont passés à travers le filet, parce qu’il le faut et que j’y ai toujours mis un point d’honneur, mais pour le reste, j’ai fait mon deuil.

 

Je suis passablement zen aujourd’hui, pour quelqu’un qui n’a pas encore regagné son bon référencement, perdu un grand nombre de vos réflexions, et qui s’est fait avoir comme une débutante.

Mais on apprend TOUJOURS de ses erreurs, n’est-ce pas ?

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12 février 2015

Mes mains glissent mais je vais bien

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J’ai toujours trouvé la recherche d’une excellente crème pour les mains très ardue.

Parce que j’ai les menottes qui miment des moignons qui tentent péniblement de survivre au froid, entre le moment où je quitte mes appartements et rentre chez moi, j’ai le temps de perdre 9 doigts sur dix, ma dignité (les peaux mortes que tout le monde voit, surtout le conducteur, quand tu lui présentes ton titre de transport) et le confort au bout des bras.

Crois-moi, avoir des paluches hydratées prend autant de temps que d’essayer de rattraper des babines en lambeaux. Mais je m’accroche.

 

J’avais adoré utilisé le baume du jardinier du couvent des minimes, juste bien comme il faut pour mon niveau de sécheresse, impression de lover ses mains dans les poignées d’amour d’un ouvrier qui coupe tes haies (celles du jardin), mais JE ME SUIS MISE A AVOIR HORREUR DU CITRON CETTE ANNEE.

Je le veux léger, pas surdosé, j’en peux plus de le croiser à tous les coins de pots de soins, c’est devenu une ritournelle qui m’agace.

Surtout quand ça mime le sugus citronné.

J’ai donc mis en place le sniffage efficace, tu prends le bidule en main dans la boutique, tu sens (checkes quand même la compo), et si ça te plaît, tu prends.

 

Le beurre à l’Amande The Body Shop

Pour la petite histoire, je me suis d’abord énervée toute seule dans le magasin parce que j’avais jeté mon dévolu sur leur crème main en tube au parfum de rose et qu’après analyse des ingrédients, je me suis rendue compte que la version pour sac à main n’avait pas DU TOUT la même formule que celle en jarre.
WHY.

Quasiment toutes les autres crèmes mains ont une déclinaison similaire du big au mini size, mais là, nenni.
Du coup j’ai râlé.

J’ai été renifler la version amande que je m’étais généreusement swatchée sur la paluche. Odeur OK, packaging OK. Prix OK. Achetée right away OK.

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Si vous traînez chez The Body Shop, de manière générale, je vous conseille de choisir les pots (moins hygiéniques, mais quand tu prends soin de toi, NORMALEMENT, t’as pensé à laver tes petits doigts avant), ils sont plus riches et neutres que leurs confrères à « emporter ». Just Sayin.

Dedans il y a :

Aqua, Glycerin, Coco-Caprylate, Prunus Amygdalus Dulcis Oil, Propylene Glycol, Myristyl Myristate, Cetearyl Alcohol, Butyrospermum Parkii, Glyceryl Stearate, C12-15 Alkyl Benzoate, PEG-100 Stearate, Glycine Soja Oil, Panthenol, Ceteareth-20 (Emulsifier), Bertholletia Excelsa Seed Oil, Cera Alba, Potassium Sorbate, Sodium Benzoate, Citric Acid, Parfum, Xanthan Gum, Hexyl Cinnamal, Linalool, Disodium EDTA, Hydroxycitronellal, Limonene, Coumarin, Tocopherol, CI 19140, CI 15985. 

 

De l’eau, de la glycérine, huile d’amande douce, plusieurs émollients (comme le beurre de karité), de l’huile de soja, de noix du brésil, de la cire d’abeille (protectrice), entre autres.
La composition n’est pas entièrement naturelle mais les actifs dedans sont au service de l’assouplissement de la couenne, un basique.

La texture se rapproche de celle de mon beurre corporel au karité de la même marque, avec une substance un chouilla plus légère. On prend le temps pour se tripoter les mains, masser ses ongles et autour, et puis surtout les jointures (là où le carnage est le plus terrible).
Elle fait partie des crème légères pour l’hiver, donc qui deviendra trop lourde au printemps, mais qu’il faudra réappliquer de peu à souvent si vous êtes en crise.

J’aime énormément son odeur qui me rappelle la plage en Sardaigne, un mélange d’eau salée et crème solaire, j’ai pas trouvé mieux comme comparaison.
Je l’ai utilisée sans arrêt pendant quelques jours jusqu’à découvrir un nouveau précieux made in Karmameju.

 

Le Balm 01 Luxe par Karmameju

Va falloir que tu retiennes ce nom imprononçable qui fera rire ton petit cousin lors des réunions familiales, ici on touche au nirvana de la popote cosmétique danoise.

L’autre jour, mes sabots m’ont amenée chez Kroonen – …oui bon, JE SUIS DEMASQUEE ! – Oui ENCORE – et j’ai succombé comme un gosse devant un pot de crème glacée.

C’était surtout le gommage pour le corps (en pot de 450ml !!!) que je m’étais jurée d’acheter, il me gratifiait d’une danse du ventre sur le bord de son étagère à chaque fois que je passais devant.

Après avoir lancé des « rooooh » et des « je veux », j’ai fini par acheter une crème de jour qui me faisait loucher et une huile pour le corps complètement divine.

Au passage, deux autres produits sont « tombés dans le sac » (merci Ioana), le fameux scrub et le Luxe Balm.

 

Je ne vais pas me lancer aujourd’hui dans une tirade sur « pourquoi je serais capable de prendre l’avion juste pour voir si mes précieux de chez Karmameju agissent mieux sur le sol danois », mais clairement, c’est de la bombe (tu m’en veux déjà).

L’idée du baume multi-usage utilisé sur n’importe quelle zone en demande traîne dans ma tête comme une ritournelle depuis quelques lunes.

Et s’est renforcée quand, il y a quelques semaines, j’ai commencé à me cogner partout comme une gosse de 4 piges pas fort sûre de l’équilibre de ses guiboles.

J’ai fini par me retrouver avec des griffes/coups/bleus sur les patounes, me demande pas comment.

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L’avantage d’un baume sans cible particulière (main-fesses-pieds-visage) se trouve dans la formule : ce type de produit est toujours, ou presque, gras comme le fond d’une poêle, pas moyen de sortir de l’expérience avec une peau encore à la dérive.

On est dans l’intensif.

 

Dedans il y a :

Du beurre de karité, de l’huile d’olive, un émulsifiant naturel, un émollient naturel, de la cire de tournesol, huile de limnanthe (riche en antioxydants), de calendula (pour apaiser), d’argousier (anti-âge puissant), d’argan, d’églantier, entre autres. Puis viennent les huiles essentielles, de genévrier (tonifiante), d’orange douce (bien-être), d’ylang-ylang (relaxante), de géranium, de clou de girofle pour contrer les tensions, de ravintsara (cicatrisante), de vetiver (aussi pour le côté zen), patchouli pour l’odeur, de canelle (pour le réconfort, la chaleur), et ENFIN de gingembre.

Rien à redire.

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Sur le site, la composition a quelque peu changé, possible qu’une nouvelle édition soit sortie, si c’est le cas, je vous préviendrai par un édit. Au vu des ingrédients, on a une meilleure balance huiles essentielles/huiles végétales. A voir !

ºººOlea europaea oil, ºººcera alba, ºººbutyrospermum parkii, ºººsimmondsia chinensis seed oil, calendula officinalis  flower oil, theobroma cacao, punica granatum oil, argania spinosa oil, rosmarinus officinalis leaf extract, ºjuniperus virginiana, styrax benzoin, ºpelargonium roseum asperum, ºcinnamomum camphora, ºpogostemon cablin, ºsyzygium aromaticum, ºcitrus sinensis, ºvetiveria zizanoides (vetiver), ºcinnamomum zeylanicum (cinnamon leaf), ºzingiber officinale (ginger), ºcananga odorata (ylang ylang), ºcitrus aurantium spp amara (petitgrain). ººbenzyl cinnamate, ººcitronellol, ººgeraniol, ººlinalool, ººcitral, ººlimonene, ººeugenol, ººisoeugenol, ººbenzyl benzoate, ººcinnamal, ººcinnamyl alcohol, ººbenzyl salicylate, ººfarnesol. 
/ ºNatural pure essential oils, ººpotential allergens, ºººcertified organic ingredients. 

EDIT : la composition qui se trouve sur le produit est toujours la version la plus récente.

 

Tu connais mon addiction pour le gras, je suis un caribou qui aime la glissade épidermique, surtout sur le corps, ou quand je me démaquille.

C’est donc tout naturellement que je me suis mise à vouer un petit culte à ce baume de luxe.

Rien que la texture est hyper fondante, et qui dit matière cocoon dit Mona qui en prend bien trop pour son usage.

Du coup, ça ne rate pas, à chaque fois j’ai les paluches brillantes comme un costume de fanfare, je passe mon temps à tout faire pénétrer, des mains aux pieds, en passant par le décolleté, toutes les zones fragiles ont droit à un traitement de faveur et un massage qui pète.

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Je serais bien incapable de décrire l’odeur, juste qu’elle est du côté plantu « qui peut plaire à tout le monde », avec de l’épicé et du floral (comme je les aime) sur un lit de plantes bien nourries.

Au niveau de l’efficacité c’est assez fulgurant. Tu me diras qu’une bonne dose de beurre de karité nature peut tout aussi bien faire l’affaire. Oui, sûr, mais je préfères un plat travaillé avec de bons légumes qu’un ingrédient brut, si j’ai le choix.

A ce rythme là, et en à peine 48h, j’ai récupéré des mains de Cléopâtre, et pourtant je partais de LOIN (genre, l’Afrique). Pas sûre que le prochain conducteur de bus saura apprécier le contrôle du billet de transport autant que moi, mais je lui collerai mes doigts sous le nez en hurlant « t’as vu ça, je brille des mimines bourdel! ».

 

Faut que je me calme, mais la team « mains sèches toute l’année » SAURA, quand une petite dose de soulagement se trouve dans un pot à portée de menotte, on hésite pas.

TARTINAGE intégral !

Des bisous les caribous ! 
Balm 01 Karmameju 26 euros / 100 ml
reçu par Kroonen & Brown (possibilité d’envoi à l’international)
(dispo ici aussi, FDP à 6,5 euros environ)
Et beurre à l’amande mains & ongles the body shop  15,50 euros / 100ml

Caribouland
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