1 décembre 2014

My piercingology & les soins

piercingology-copie-1.jpgJ’ai toujours eu dans l’esprit de me faire un piercing un jour.

Pour mes 15 ans, je m’étais rendue dans une boutique avec ma mère et une copine de classe, elle avait eu droit à son bijou au nombril (la friend), moi pas, faute au « trop peu de gras au niveau du bidou, sorry mademoiselle ».

Je t’en ficherais des lipides manquants.

 

J’ai mordu sur ma chique mais c’était toujours resté en arrière de mon cerveau, la petite clochette qui tintait à chaque fois que j’ouvrais la porte de mes envies, le ding dong des grands projets au petit matin.

Une cure de chocolat plus tard, la fin de l’adolescence aidant, j’ai pris un tour de taille un peu plus moyen que maigrichon, et l’an passé, je me suis fait PLAISIR.

Mon belly button a eu droit à son diamant ( troisième piercing en un mois de temps), j’étais plus ou moins en recherche de ce moment où on se glisse sous une aiguille, on inspire, on expire, et c’est fini.

 

En général, mes choix ne sont pas anodins, tous ceux que j’ai sont à des endroits qui me marquent ou ont besoin d’un « petit plus beauté ».
Les gens pensent toujours qu’un bijou passé dans la chair n’est qu’esthétique, dans mon esprit ça va plus loin ; ça rime avec mon parcours perso, un peu comme pour les tatoués, je me construis par étapes.

 

Les petites réflexions

Quand on est tenté par l’auto-médication, la culture de betteraves, l’amputation maison ou une cure de scalp à l’acide, on demande conseil à un spécialiste (oui, même pour la dernière option). Dans le cas du piercing, on va emmerder le perceur.

 

  • on lit de tout sur les forums : même en demandant conseil à des amis, sur twitter, sur facebook, on se retrouve avec un bouquet d’expériences, de problèmes après un piercing mal fait, etc. On ne sait jamais ce que font les gens dans leur salle de bains ni leur profil génétique (influe sur la cicatrisation), donc le meilleur moyen de savoir, c’est d’aller à la source OU de faire preuve d’un très grand recul en consultant les retours sur le net
  • concernant les salons recommandables, là, par contre, rien ne vaut le bon vieux bouche à oreille, c’est comme de se passer une bonne recette sous le manteau, c’est précieux
  • on épargne si ça coûte cher, pas d’économies qui compte quand il s’agit de mettre sa peau entre les mains d’autrui. Je m’imagine mal payer moins de 30 euros pour un piercing basique + bijou, j’ai toujours mis un peu de côté spécialement à cet effet
  • on y va en bonne forme, et pas accompagné par une personne qui répète sans arrêt « t’es sûre de ton coup ? ». Quand on y a assez réfléchi et qu’on se voit avec, on saute le pas, point barre

 

L’acte en lui-même

Je ne suis pas un très bon exemple, parce que pour mes cinq piercings (hors lobes d’oreilles qu’on m’a percé à 6 mois)(coucou je suis une poupée), je me suis levée le matin avec un mal de crâne, deux fois un début de migraine, et pourtant je n’ai pas reculé.

L’idéal est quand même d’être dans une forme olympique, smoothie et barre de chocolat, et de ne pas arriver sur la tête dans la boutique.

 

Je suis très sujette aux pics d’adrénaline, personnellement : avant je stresse, pendant je me dis oh ça va, et par après, j’ai une formidable fatigue qui s’installe, couplée à l’euphorie du moment que je viens de passer, et à l’excitation de vouloir à nouveau me planter une tige de fer dans le corps.
Addiction totale.

 

Vous devez prêter attention à trois choses essentielles  avant de sauter le pas : que le salon de piercing soit clean et les instruments stériles (ou stérilisés), que le perceur soit sympa avec vous (celui qui te presse, ne répond pas bien aux questions est OUT), et qu’il prenne le temps de bien marquer l’entrée et la sortie pour les piercings plus compliqués qu’un lobe (faut que ça tienne et que ce soit DROIT)(sauf si tu es dans un trip asymétrique).

 

Quant à la douleur, je trouve que c’est parfois plus par après qu’on souffre d’un mal sourd plutôt que pendant le perçage. Vu la vitesse à laquelle mon perceur…perce, j’ai à peine le temps de dire aïe que c’est déjà fini. Il faut juste trouver ses marques, ne plus passer vigoureusement son doigt dans l’oreille quand on vient de se faire le tragus, mais une fois qu’on s’habitue à éviter certaines zones (ou même la fleur de douche pendant le wash-wash à grande eau), on le vit bien.

Si tu as peur des aiguilles, c’est une autre histoire, mais je trouve qu’une fois qu’on « en est », se coincer le doigt paraît plus terrible que de se faire des trous. Une inspiration et expiration plus tard, tu es déjà quelqu’un d’autre.

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Au début, quand je me suis renseignée sur l’univers des soins des piercings, je lisais des récits de personnes complètement alarmées « parce que j’ai une boule qui pousse à côté de celle du bijou », ou encore « la peau bleuit, on voit la barre à travers, je dois l’enlever ? ».

Le chéloïde est fréquent dans les zones de cartilage (mais peut arriver autre part), donc dès qu’il se pointe, un peu de tea tree dessus et tout se calme.

Pour le rejet, on demande l’avis de M’sieur Troutrou, au pire tu pourras le refaire plus tard, même si tu l’enlèveras la mort dans l’âme.

Et pour l’infection, on ne retire SURTOUT PAS le bijou : il sert de drain au niveau du canal, donc tant qu’il est en place, on s’évite de gros problèmes. Dès que c’est bizarre-que l’aspect change, on peut toujours aller faire un saut en boutique, mais si ON SOUFFRE, autant aller voir le médecin (antibio powa).

 

Mes soins classiques en période de cica (surtout les quelques premières semaines)

 

En sortant de chez le perceur, la première fois, j’avais reçu un papier avec la marche à suivre pour les soins, un mode d’emploi assez basique par rapport à ce que j’avais lu sur internet et qui s’est avéré efficace :

  • les quelques premiers jours (environ deux semaines), je passe un coton-tige imbibé de sterimar le matin, le midi, et le soir après la douche, puis je ne le fais plus qu’une fois le soir (le sérum phy fait aussi l’affaire). Je ne force pas pour enlever les éventuelles croûtes, elle tomberont d’elles-mêmes
  • dès que le piercing a un problème : il lymphe beaucoup trop à cause d’un accrochage ou autre, je passe du diaseptyl de ducray (pareil, avec un coton-tige). Mais je le fais ULTRA rarement : même pendant la période de cicatrisation, j’ai du ouvrir la bouteille plus de 6 mois après le premier piercing. Tout ce qui est du même ordre comme la biseptine est à utiliser le moins souvent possible, les piercings gèrent mal la « sur-hygiène », sache que la nature fait assez bien les choses
  • en règle général : on se lave avec un savon au pH neutre, on rince bien, on applique le stérimar puis dodo
  • J’ai du faire des bains d’eau bouillante (refroidis, hein) et sel marin (histoire de profiter des vertus de l’iode) quand j’avais des petits problèmes pour cicatriser, ou que le piercing n’en faisait qu’à sa tête, mais à un rythme d’un bain de dix minutes par jour pendant 3 jours au moins, on se débarrasse vite de ces maux
  • si ça gonfle beaucoup (et que c’est externe, sorry, les piercings buccaux sont un autre topic), une compresse d’hélychrise italienne fonctionne aussi très bien

 

Je fais donc partie de l’école du « moins j’y touche, mieux ils se portent », je ne les chipote pas ni ne change de bijou trop tôt (j’en ai changé qu’un au final, parce que la barre était trop longue pour mon nombril), et jusqu’à présent je touche du bois vu que tout s’est plus ou moins bien passé.

 

Je n’ai jamais vraiment hésité avant de sauter le pas, ce qui me prenait le plus de temps à choisir était l’emplacement (j’essaie de cibler des endroits qui minimisent les contraintes), mais une fois que j’ai une idée en tête, il faut que je passe à la casserole sinon la frustration monte trop vite. Le mieux, si vous avez une appréhension négative, c’est d’aller en boutique, rien que pour s’imprégner de l’ambiance, parler un peu avec la personne qui tient le lieu, et surtout se mettre en confiance.

Au final, c’est un changement qui vous concerne, il est normal et humain d’avoir un peu les pelotes qui s’emmêlent, mais le jeu en vaut la chandelle.

No regrets !

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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27 novembre 2014

Une eau micellaire, une routine sans eau de temps en temps

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J’aime bien évoquer la routine sans eau de temps en temps.

Comme on brandit un « OUAIS, JE SUIS UNE FEMELLE DES CAVERNES, y a des soirs où le robinet ne voit pas l’ombre de mon naseau, ni même mon pif de donzelle. Je suis au « sans water » et j’aime les omelettes. Rapport choucroute ».

Je fais partie de celles qui varient les repas cosmétiques, je ne m’astreins jamais à une routine cadenassée, j’écoute mes pores, je suis mes pores. Je deviens pore.

 

Donc, à force de faire des petits allers-retours jusqu’au boulot, à vélo ou en bus, j’ai recroisé madame la bourrasque pas mal de fois (c’est moi la bossue qui grogne sur son tricycle quand elle a le vent de face tout le long du trajet) et lui ai à peine serré la main – faudrait pas non plus qu’on copine de trop près.

Résultat, avant chaque automne, je marmonne « fais gaffe à la claque des températures », et dès qu’arrive la saison, tintin sur le chapiteau, j’ai des plaques sèches qui apparaissent, et même le plus simple des baumes démaquillants serait de trop.

Peau fatiguée, Caribou qui veut dormir, mon minois demande une diète de temps en temps.

 

Le principe de ma routine sans eau

 

Je l’avais déjà évoqué dans certains billets :

  • je me démaquille à l’eau micellaire
  • je passe un spray d’eau thermale
  • je tamponne
  • j’applique directement ma crème de nuit ou mon masque apaisant hydratant Avène (quand VRAIMENT, j’ai la bajoue qui mime une escalope de dinde sans vie)

 

Et basta.

Jusqu’à présent, mon eau micellaire préférée (5 ou 6 bidons vidés, hihihi) était celle au bleuet de Klorane. Une vraie lotion douce, juste efficace, pas irritante, avec un bon rapport qualité prix et un flacon pompe qui me ravissait.

Puis Avène a voulu m’envoyer un flacon de leur nouvelle version : plus hydratante (bio-mimétique)(qui mime ta biologie)(« coucou on est potes avec ton pH et tout le toutim ») et plus efficace encore.

 

Dedans il y a 

De l’eau thermale, un hydratant synthétique, un émulsifiant/émollient, du parfum (peut mieux faire, surtout pour les peaux sensibles), un tensioactif, un conservateur, entre autres.

AVENE THERMAL SPRING WATER (AVENE AQUA). PENTYLENE GLYCOL. PEG-6 CAPRYLIC/CAPRIC GLYCERIDES. DISODIUM EDTA. FRAGRANCE (PARFUM). PEG-40 HYDROGENATED CASTOR OIL. SCLEROTIUM GUM. SODIUM BENZOATE. SODIUM CHLORIDE.

 

Pour être claire et PRECISE, je trouvais que l’ancienne version était nullissime : elle ne démaquillait pas, elle frôlait l’indécence en me donnant l’impression d’imbiber mon coton d’une simple eau, aucune sensation de bien-être.

Elle pouvait servir en rafraîchissement le matin (et encore), mais clairement pas pour se pré-démaquiller ou, seule, se charger du nettoyage du visage.

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Ici par contre, avec la nouvelle version, je suis toute crème : la texture n’est pas du tout pareille, on se balade du côté des eaux légèrement gélifiées, qui accrochent au coton, et démaquillent les liners les plus chiants en trois passages.

Puis bon, ce qui m’intéresse surtout, c’est l’eau thermale qu’il y a dedans.

Pour le rinçage, j’en rajoute encore avec le spray, ça dégouline de partout sur mon pijama de caribou, puis la plupart du temps je termine le combo avec un masque de nuit.

Et rien que comme ça, on ne chamboule aucun pH, on laisse la peau tranquille pendant une nuit et on récupère par la même occasion.

 

Ca ne fait aucun mal de faire ce genre de « routine » once in a while, même quand on a une peau acnéique. On s’évite des sur-inflammations quand il y a des poussées, et surtout l’eau chaude du robinet qui a tendance à exciter le flux sanguin du visage.

On reste tranquille, on passe le coton sur le visage, assis sur un pouf couleur nuage, j’aime bien aussi mettre un frein quand la peau ne supporte rien, ça fait du BIEN.

 

Des bisous les Caribous !
Eau micellaire Avène, reçue, dispo en parapharmacie

Caribouland
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21 novembre 2014

Une (beauty) makeup d’automne

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Si je ne devais citer que trois marques qui m’inspirent confiance et des produits de qualité (durée, résistance aux larmes, à l’échauffement, aux crises de rires), je choisirais sans hésiter Jane Iredale, Bobbi Brown et Une Beauty.

Jane, parce que c’est une histoire d’amour entre ses produits et ma peau, une histoire de colorimétrie parfaite, de maquillage que je peux appliquer les yeux fermés sans me retrouver avec une trace mal étalée en plein jour (clairement, la marque que je choisis quand je dois me peinturlurer le visage à l’aube sans lumière naturelle).

Bobbinette, parce que, lors des matins compliqués, le stick foundation et son correcteur me sauvent la mise quoiqu’il arrive (même quand j’ai le teint brouillé à la fin du mois, paf la matière étirée jusqu’aux oreilles et je retrouve mon visage bien aimé).

Puis Une Beauty.

 

Une natural beauty

Bon, ça se saura, je ne suis pas VRAIMENT une makeup addict : je mets du temps avant de trouver ce qui me plairait sur le papier, j’en ai rien à fiche des dupes et autres compromis à moitié prix :: je regarde la compo, les revues, et si tout reste dans un canevas classique et indémodable, tu me retrouves à la caisse.

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La poudre minérale légère de la marque avait déjà été un gros coup de coeur, pour sa tenue sur mon minois, la bonne teinte pour peau de bidet, et puis surtout son petit budget.

Je l’avais achetée en avril, elle s’est décomposée il y a un mois, et elle a fini comme toute mes poudres compactes qui se cassent la pipe, dans ma boîte vintage au couvercle indestructible.
Pof pof, le pinceau qui écrase les pigments, pof pof, on patine le tout sur les bajoues.

Et roule ma poulette de compète.

 

J’avais aussi testé un de leurs breezy cheeks, rien de foufou au niveau du panel de couleur, mais de quoi avoir sous la main un blush qui tient la route et surtout, ne déclenche pas de crise de boutons quand on est dans une période de guerre déclarée (la fameuse « touche-moi pas sinon je te fais des pustules, gudule »). Une petite touche de fraîcheur qui fait du bien, dans un boîtier qui contient plus de 3 grammes de produit, qui dirait non devant tant de générosité ?

J’ai donc encore été happée comme une débutante, à force d’errer dans les rayons du Di, de voir les « wouhou, viens m’acheter avec un autre poto de ma gamme, je suis à -25% ». Tout ce qui comporte un moins me fait courir à ma perte.

Pour ça que je ne fais jamais les soldes. Never. Ever.

Deux produits pour les yeux plus tard, une soirée sous le bras et une tenue impeccable, j’ai du admettre que même au niveau du makeup pour les mirettes, Une gérait son bouzin.

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Je cherchais depuis un petit moment un khôl brun (à défaut de trouver un liner brun qui ne sèche pas après trois utilisations) histoire d’avoir un crayon ready-to-go, facile à appliquer, et pas onéreux.

J’ai une échelle de valeur en cosmétiques, si un produit de ce genre excède 20 euros, j’ai vraiment du mal, ou alors il faut qu’il ait une couleur de dingue et me fasse danser la capouera.

En le swatchant et l’estompant, j’ai bien senti qu’on allait être amis : rien que sur le dos de ma main il s’accrochait comme une sangsue qui se modère, donc ni trop ni trop peu, histoire d’avoir le temps de le travailler un peu, et la tonalité était froide.

Puis j’ai vu les -25%.

Du coup j’ai acheté une palette dans la foulée, alors que je venais de finir de composer mon quad perso avec les fards de chez MUD (oui oui, je vous montrerai ça), donc achat inutile sur le moment, mais goumiche voulait accomplir son devoir de femme en mode shopping.

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J’ai pris la P07. J’ai longtemps hésité avec la P08, plus dans des tons rosés et bruns, puis je me suis dit qu’il me fallait quelque chose de plus basique : un beau gris clair et un brun, tous deux irisés, et un sfumato gris.

Les trois teintes ne sont pas disponibles séparément, mais si je ne devais en garder qu’une ce serait le browny, complètement « buildable » et couleur parfaite pour mirettes noisette (cookie sur cookie ça fait des chocapics).

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Et depuis quelques semaines, je ne cherche pas les complications : fard clair sur la paupière, le petit browny dans le creux, le crayon en ras de cils et un peu de gris pour intensifier le bas et SFUMATER tout ça en douceur

Au niveau de la tenue, le crayon bat largement les ombres à paupières, vu qu’il faut que j’insiste bien avec mon baume pour le désintégrer, mais les fards tiennent quand même une bonne partie de la journée (même sans base, sur mes noeils).

unebeauty3.jpgJ’ai déjà essayé de m’amuser avec le sfumato gris seul, mais sans pinceaux (le mois prochain, je vais dévaliser les Real Techniques), c’est assez GALÈRE et comme vouloir chercher les poux dans une mer, une cause perdue d’avance.

 

Juste un petit bémol général, tant que j’y suis : autant j’adore les packagings de la marque autant je les hais par la même occasion. A la moindre chute, les matières en poudre se disloquent, et c’est parti pour aller chercher les bouts un peu partout sur le sol. Je te plains d’avance si tu as de la moquette chez toi, ou si ta maladresse mime la mienne.

Mais à part ça, rien à dire.

 

Beautiful makeup, beautiful mood, j’aime bien les marques qui font l’effort d’une compo safe et sont accessibles au grand public avec des prix raisonnables (bon, y a Bourjois derrière tout ça, donc pas d’étonnement). Pour les porteurs de lentilles, les ingrédients de la palette ou le crayon sont sans danger, donc aucun soucis de compatibilité !

Je sais pas vous, mais ça me donne envie d’aller boire un café latte et manger des macarons dorés.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés : crayon Une K02 (khôl noirs absolus) & Palette yeux Universelle P07 
Le tout pour moins de 20 euros (bah oui, les 25% !)

Caribouland
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17 novembre 2014

Du bio sur la touffe, again

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Y a un petit truc perso entre moi et les shampoings bios. Comme un clin d’oeil qu’on apprécie, un bout de chocolat qui fond lentement, ça me fait le même effet d’une jupe qui vole et moi qui glousse en arrière-plan.

J’aime ça.

Pourtant, il a fallu du temps avant que je trouve mes marques.

Question de double wash wash, de prise en main (bawi, ça mousse moins/pas entre les mimines, la plupart du temps)(tu te rappelles des soirées bulles avec les méga doses d’Ultra Doux ?), de budget (on râle à la caisse, mais au final on est content), et d’enfin respecter mon petit cuir.

Parce qu’il est bien, tout fringant quand il se balade au bout de ma tête, mais il suffit d’un peu tropde sulfates, un massage tropappuyé, et ma cuirasse se transforme en pare-feu irrité, irritant, une perruque de cure-dents qui m’agresse et m’aime en même temps.

Autant marcher avec une béquille sur les dents, tu saisiras la souffrance.

 

J’avais d’abord fait des cures de shikakai, puis d’ortie, et en parallèle, commencé à faire un tour du côté des shampoings bio, histoire de voir, l’air de dire que « oui, j’ai vu, j’ai prenu, et testé le bidulu ».

Alors, loin de moi l’idée de laisser de côté les cosmétiques non naturels : en après-shampoings je ne me prive pas de silicones vu que de toute manière, ça se badigeonne sur mes longueurs. Ce que j’évite, ce sont les tensioactifs tropagressifs au quotidien,  qui me font des pelades en impliquant une gratouille appuyée et une crise d’hystérie en aval.

 

Mes shampoings du moment

Logona à l’ortie

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Deuxième cuvée que je teste de la marque et deuxième grosse découverte.
J’avais adoré celui à l’acacia bio, le genre de wash wash qui te décolle les squames (ou pellicules, au choix) et te laisse avec un cuir chevelu flambant neuf dansant la polka.

Ici on retrouve une version plus douce qu’on peut utiliser au quotidien, avec de l’ortie, reconnue pour sa capacité à reminéraliser la fibre capillaire et à fortifier le cheveu.

 

Dedans il y a 

De l’eau, un tensioactif dérivé du sucre (tout doux pour la peau !), de l’alcool (conservateur, meilleure dispersion des actifs, son effet desséchant est contré par d’autres ingrédients, et puis la plupart du temps, il s’évapore instantanément, vive la binette sous la douche), de la glycérine (ha bah voilà l’agent qui le contrebalance, bombe d’hydratation), encore deux tensioactifs (dérivés de la coco, réputés moussants et doux), du sodium PCA (hydrate, empêche les cheveux électriques, mes bouboucles le vénèrent), un émollient (souplesse, souplesse), de l’extrait d’ortie (on l’aurait bien voulu entière !), de la protéine de soie (garantit une perruque qui brille comme une tour eiffel à Nowel), de l’extrait de germe de blé (renforce les lianes), du parfum du à des huiles essentielles, entre autres.

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Autant je pensais vouer un culte à celui à l’Acacia bio, autant celui-ci me plaît beaucoup plus ! Il a les avantages de son compère, mais apporte une touche de brillance qui illumine les boucles, rend les cheveux doux sans devoir passer par la case « soin pour coupe qui fait ouin ouin », et son odeur flatte aussi mieux mes naseaux (plus fraîche).

Son seul défaut, c’est qu’il coûte 10 euros à l’achat, mais, foi de Caribou, tu en as pour ton argent.

 

Le petit doux par Fleurance

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Typiquement, je reçois un colis, je l’ouvre, je le mets de côté.
Puis, mine de rien, un produit s’invite dans ma salle de bain comme le calcaire s’incruste sur un robinet, ni vu ni connu, mais bien présent.

Le shampoing doux de Fleurance fait partie des anguilles sournoises, qu’on n’apprivoise pas, mais qui se pointe comme un indispensable dans ma steppe cosmétique.

Dans la même lignée que mon lavera sensitiv, il a cette qualité d’être un shampoing BASIQUE : qui ne fait rien d’exceptionnel (ne se revendique pas foufou de la fibre, s’entend), mais remet les pendules à l’heure.

 

J’utilise ce genre de wash wash : soit en pré-shampoing, quand j’ai le cuir chevelu qui n’a pas vu l’eau depuis 5 jours (oui oui, on est proche du no poo)(mais jamais tu ne me verras faire un billet à ce sujet), soit quand je n’ai pas d’envie particulière, que mon crâne ne me démange pas, quand la vie est belle en somme.

 

Dedans il y a

De l’eau (wouhou !), de l’hydrolat d’hamamélis (pour apaiser ton scalp), du sodium coco sulfate (bonne alternative aux SLS, il est plus doux et a un bon pouvoir moussant), un tensioactif ultradoux, et plus bas des protéines de soie (garantissent une douceur du cheveu), un émollient (paf l’hydratation !), du parfum, entre autres.

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Alors, clairement, je lui trouve un côté « je suis bio et naturel, mais j’en fais pas trop quand même ». D’avoir mis un hydrolat en deuxième position est une très bonne idée, mais le choix de la base lavante et sa balance en ingrédients hydratants/nourrissants reste dans les sentiers battus.

Donc pas de surprise, mais un très bon wash wash si vous devez vous laver les cheveux régulièrement, comme après le sport, donc sans spécialement vouloir vous recoiffer pour sortir après. Une sorte de soin de transition.

Un point non négligeable, il donne un volume de DINGUE à ma perruque, même en séchage à l’air libre. Sûrement que ma nature bouclée y est pour quelque chose, mais si vous avez les cheveux fins qui copinent avec la gravité, this may be a good option.

 

Si j’utilise des shampoings bio depuis des années , c’est parce qu’en faisant le calcul « mois/longévité du produit », je me suis rendue compte que le bouzin dure, en moyenne, deux à trois fois plus de temps qu’un wash wash classique.

Il ne faut pas plus d’une grosse noisette, on soulage sa caboche, et on s’évite le fameux retour de flamme des sulfates surdosés (le « waw regard ma crinière » suivi un jour plus tard de « rah bourdoul, j’ai les racines qui miment un saule pleureur »).

 

Aussi, si vous ne trouvez pas chaussure à votre poil de tête, c’est qu’il faut essayer pas mal de marques. Concentrez-vous sur celles qui sont dans le milieu depuis DES LUSTRES (lavera, logona, alverde, coslys), histoire de ne pas trop vous perdre. Pendant deux à trois lavages, il est possible que vous soyez en phase d’adaptation, mais si après un mois, le nettoyage est toujours fastidieux, que vous constatez un effet collant à certains endroits malgré un bon rinçage (comme derrière les oreilles dans mon cas), c’est signe que vous êtes tombé sur un soin qui ne vous convient PAS.

 

Quoiqu’il arrive, je vous conseille ces deux poo les yeux fermés, surtout le logona à l’ortie, parce que c’est une marque bio qui, en deux tests, m’a totalement conquise (type la femme dans la pub herbal essence, en plein trip de massage de la fibre) et jamais déçue.

Mais le Fleurance vaut la peine, rien que pour le prix !

Des bisous les Caribous !
Reçu shampoing Fleurane nature, 5,90 euros les 200ml (FDp5,5 euros vers la Belgique)

Acheté chez Desmecht, logona à l’ortie, 10 euros environ

Caribouland
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11 novembre 2014

Strong Hydrolat, Strong Perfume #Immortelle

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Ca faisait un petit moment que je traquais les produits Essenciagua, chaque rayon d’eau florale étant inspecté par mon regard de lynx, et pourtant, pas moyen d’en trouver depuis des mois.

Puis quand j’ai réussi à dégoter la gamme dans une herboristerie bruxelloise, je me suis muée en puce au carnaval de rio, complètement aux anges et montée sur trampoline dans la boutique, à couiner des « hiiii » appuyés à chaque saut.

 

La marque propose des lotions qui ont une particularité unique : un procédé de distillation lent comme une tortue qui permet de récolter un hydrolat très chargé en actifs mais également stable sur la durée.

Donc pas de conservateur, ni d’alcool, juste un hydrolat aromatique qui « s’auto-conserve » mieux que la plupart, un vrai graal dans ce genre de soin où la recherche du produit le plus pur est un Must.

 

L’immortelle version Hydrolat
Par Essenciagua

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Si vous avez toujours pensé que l’immortelle était une odeur délicieuse (genre fraise tagada sur moult crème fraîche), vous pourriez déchanter : elle fait partie des ces plantes auxquelles on s’habitue lentement, comme on apprécie l’atmosphère chaleureuse d’une vieille voiture qui transpire le diesel.

 

A la première utilisation, j’ai failli suffoquer sur mon pouf banquise, le liquide coulant le long de mes bras et m’arrachant une plainte ; je pensais m’être roulée dans du foin empli de purin (légèrement floral le purin), un parfum vraiment intenable qui m’a outrée avant même de sauter dans mon lit.

Il semble que cette caractéristique soit surtout propre à l’hydrolat, la version huile essentielle ou même la plante elle-même ne donnant pas des haut-le coeur en phase de reniflage du goulot.

 

J’ai persévéré, ne m’avouant pas vaincue, je voulais MOI AUSSI connaître les joies du dégonflage de couenne avec la petite fleur jaune.

En bon âne têtu et pragmatique, m’est avis que, dans l’univers des produits naturels, il existe des niveaux d’apprentissage pour le nez, et que cran par cran, tout finit par se tolérer au fond des naseaux.
Il faut juste bien s’accrocher pour le premier rodéo, mordre sur sa chique, et penser aux bénéfices.

Puis tout passe.

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Propriétés / Usage

Elle est reconnue comme la reine des bobos : elle agit sur la circulation (varice, couperose), a une action anti-inflammatoire et décongestionnante (acné, cerne, bleus). Elle est également un excellent cicatrisant et astringente (pompompom, viens-là avec tes pores dilatés !).

 

Je ne sais pas si c’est du à son mode de production ou à la très grande qualité de la fleur, mais je trouve – sur le même genre de terrain – que l’hélychrise est BIEN PLUS efficace que le bleuet. WAY MORE !

  • j’avais encore passé quelques jours dehors pour le boulot : le soir, un bon masque de coton imbibé d’immortelle, suivi du masque apaisant hydratant avène, et le lendemain, je n’étais même pas mordue par des plaques de sécheresse à cause du vent
  • sur les piercings : awesome ! J’avais profondément dormi sur mon tragus, et le bougre avait un peu enflé. Du coup j’avais fait une compresse un soir et le lendemain, nada, plus de rougeur sur mon oreille d’elfe
  • sur les cernes : mais uniquement celles dues à une mauvaise circulation locale : on se colle deux chenilles remplies d’hydrolat sous l’oeil et on vaque. Très efficace sur moi ! En cure si vous ne faites pas souvent de bonnes nuits
  • sur toute zone rouge ou inflammée :  elle dégonfle en très peu de temps, et je me demande si l’huile essentielle ne serait d’ailleurs pas une bonne piste pour les kystes (?), à voir (mais le prix, hum !). En tout cas, en deux trois jours, un mont monstrueux a voulu pousser, mais chaque soir je restais avec un « patch » d’immortelle, et aujourd’hui j’ai le bas du visage tout lisse sans rien demander

 

Evitez les cotons pour l’application en lotion, comme pour n’importe quel hydrolat, au plus vite il touche la peau, au mieux c’est. On peut s’armer d’un spray ou en en mettre une dose dans les mains, en les tapotant ensuite sur les bajoues.

La meilleure technique pour que ça ne coule pas, c’est de se mettre en position lavabo, tête penchée vers les mimines, et pas les menottes qui se mettent à la verticale pour se coller au visage (la gravité, mireille).

 

Si votre peau mime une calculatrice (scientifique, la calculette) ou se retrouve rougeaude avec les bourrasques, essayez un maximum tout ce qui apaise les inflammations (hélychrise donc, mais aussi calendula, camomille, fleur d’oranger, avoine, lait, etc.), rien qu’avec ça, votre visage paraîtra moins bardé de petits bubons rouges ou d’irritations et il sera moins sensible avec le temps.
De tous les hydrolats déjà testés, celui-ci se place au même rang voire au-dessus de l’eau de rose dans ma caribou-caboche : ils apaisent tous les deux à merveille et défatiguent le teint sans trop lever le petit doigt, mais il y a ce grand plus qui se VOIT directement au niveau circulatoire qui me fait plus aimer l’immortelle en ce moment.

 

PS : L’huile essentielle d’immortelle a de très grandes propriétés raffermissantes qui se retrouvent moins dans l’hydrolat. Donc si vous avez la peau mature, jetez-y un petit coup d’oeil, et pensez à bien la diluer !

Re PS : si vous êtes allergique (genre gros oedème) en présence d’une fleur de la famille des astéracées, comme la marguerite, le tournesol, le pissenlit, alors l’immortelle est à éviter.

 

L’Immortelle version Cologne
par Atelier Cologne

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J’en profite pour aborder un autre aspect de la plante, son bon rôle en parfumerie.

J’ai reçu un échantillon d’Atelier Cologne, une maison artisanale, et je pensais ne jamais l’utiliser ni le sentir, rapport à l’esprit qui caractérise ce genre de parfum et me rappelle un univers capiteux et vieillot à souhait.

Puis j’ai mis une goutte sur un poignet, une dans le cou, et j’ai eu un énorme coup de coeur qui a duré plus d’une journée entière (record de longévité sur ma peau).

Rien à voir avec l’hydrolat, ici on sent une autre version, une facette plus ténue, plus accessible, de l’hélychrise .

« Notes de tête :

bergamote de Calabre, mandarine d’Italie, mimosa de Grasse

Notes de coeur :

                                        immortelle absolue de Corse, jasmin sambac d’Inde, rose absolue de Turquie

Notes de fond :

cœur de patchouli d’Indonésie, vétiver d’Haiti, bois de santal d’Australie »

 

En le portant, je trouve Blanche Immortelle très frais au début, et au fur et à mesure des heures, il se fait plus fort, suave, cosy. Un vrai parfum qui change d’allure sans tourner, et m’impressionne (un peu).

Il paraît, selon Dominique, que Sables de Goutal me ferait tomber dans les vapes, les jupons en l’air dans un champ d’immortelles.

Mon nez a déjà hâte de sentir cette merveille.

 

Pour en revenir à l’hydrolat d’hélichryse, il serait idiot de s’en passer ! Surtout si vous êtes du genre à avoir du mal à dégonfler le ballon pendant la nuit (entendre par-là que votre réveil en catastrophe rime avec visage bouffi), et à rechercher la peau douce et en bonne santé.

Le mode hibernation, ça va deux secondes, on veut du boogie woogie dans les bois glacés.

 

Si vous trimez pour trouver de bons hydrolats, parce que vous réagissez aux conservateurs, ou que vous tombez sur des « lotions naturelles » de mauvaise qualité, pensez à la marque Essenciagua. Les produits sont plus concentrés et possèdent donc, une plus grande part de molécules aromatiques.

Vu qu’on reste dans les hydrolats, on garde la douceur du traitement, mais la bonne qualité de l’ingrédient de base.

 

A Bruxelles, on trouve la marque chez Desmecht (l’herboristerie rue de l’écuyer, pas celle de la place sainte-catherine, je l’aime moins). Pour la France, demandez directement les points de vente à la marque, parce que les frais de port sur leur site coûtent 10 euros…

 

Des bisous les Caribous !
Hydrolat d’immortelle acheté 7,50 euros les 250 ml (!!!) 
Chez Desmecht
Rappel sur les hydrolats

Caribouland
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