24 août 2014

Le doux peeling de la rentrée

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Il me semble qu’il est bien de penser à certaines choses à la fin du mois d’août pour ne pas se retrouver dans un merdier sans fond, comme :

  • trier ses pulls par saison
  • refaire son stock de thé spécial « jour hivernal-grosses chaussettes-bout du nez rouge »
  • perdre les pizzas stockées sur les hanches pour faire de la place à la bûche de Nowel, dans 4 mois pile
  • rêver d’une doudoune même s’il fait encore chaud
  • manger de la soupe pour s’habituer au goût
  • se créer un bouclier anti-marronniers (attention, attention, avec diodes intégrées)
  • décider qu’on ne fera pas de déprime saisonnière (mais préparer un Bridget Jones au cas où)
  • commencer à prendre des gélules pour ne pas perdre sa perruque par poignées
  • entreposer les rayons du soleil dans sa mémoire (dans quelques temps on les allumera dans notre tête, en rentrant chez nous dans le noir, à 4h de l’après-midi)
  • faire un plan de raclette
  • sniffer toutes les bougies en magasin en cherchant celle qui sent les grelots de Caribou
  • devancer Pernaut et vous dire que « OUI à leur première rentrée VOS GOSSES VONT CHIALER »
  • sous-entendre que même si la mode veut du gris, je serai toujours habillée en noir, pourquoi changer
  • savoir où se trouvent les stations de chauffage les plus proches
  • commander une luge à paillettes, modèle rétro, double glisse
  • enfin faire mon choix entre « le carré flou c’est trop bien, je l’entretiens » ou « en hiver, je serai bien la plus heureuse avec mon écharpe capillaire » #dilemme

 

Vu que la beauté reste mon « hue » dada, trouver une bonne crème d’entre-saison (check !), ni trop légère ni trop grasse pour ne pas souffrir de l’effet poêle à frire, trop courant en septembre.
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Puis surtout, investir dans un produit exfoliant léger (ou en sortir un de ses stocks, CHECK !), un petit tonique enrichi en acide de fruits pour ne pas trop souffrir de l’effet rebond/du changement de temps/du teint terne de rentrée : on passe la lotion sur peau sèche et démaquillée, LE SOIR, après le nettoyage, et on profite du peeling sans lever le petit doigt.

Comme avec n’importe quel acide de fruit, on se protège la peau du soleil et des UV (bah oui, même quand le temps se rafraîchit Mireille, ça sert à rien de dégommer ses taches pour s’en créer d’autres), et on n’oublie pas de miser sur l’hydratation, avec les variations de température, la peau ne sait plus ou donner de la tête (et je te dis pas la moue de morue qui s’imprime sur ton visage ces jours-là, sans parler des microkystes de saison).

 

Si vous avez la peau très sensible, privilégiez les PHA, aussi doués que mon ami l’acide glycolique mais moins irritants (puis aussi plus hydratants). C’est en général ceux-là qu’on conseille aux peaux plus matures ou plus fines.

Et si vous redoutez des pores encombrés comme un champde mine, allez faire les yeux doux à votre pharmacien parce que c’est l’acide salycilique qui sera votre ami (le même qu’on trouve dans la fameuse eau précieuse).

(Petit reminder sur les AHA, BHA)

 

L’idée c’est que la rentrée apporte son lot de misère, et qu’en plus d’être soi-même au ralenti, le métabolisme prend le même chemin. Donc, pour ne pas devenir zinzin et crouler sous un amas de cellules mortes, faut penser à entretenir le terrain tant qu’il en est encore temps.

ET PERSONNELLEMENT, les gommages sensoriels ne m’ont jamais plu, je les trouve toujours inefficaces, voire inutiles, agressifs, pas assez puissant et cocoon à la fois. Oui, je demande un grand écart cosmétique, mais j’ai du mal avec les textures à grains.

Après, à vous de voir si vous préférez une version soin de nuit-tonique-ou nettoyant (viva le tamagohada), j’ai décidé cette année hier soir de prendre le chemin de la version pad multi-actif, et pourquoi pas m’acheter une lotion en appoint.

Les crèmes sont plus adaptées quand la peau est habituée (ou qu’on veut vraiment faire peau neuve), à mon avis, et comme j’ai trouvé mon bonheur sur ce plan-là, autant entrer en phase d’attaque avec un produit à utiliser une fois par semaine, ça rend le combat plus doux.

Et tout ce qui est progressif m’enchante.

PS : si vous êtes plutôt bio, pensez à l’hydrolat de citron ou encore de pamplemousse, très efficaces pour décongestionner le teint

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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21 août 2014

Le point migraine, détente et miamiamioum

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Il y a quelques mois, j’en suis venue à pleurer devant mes parents (la honte) parce qu’après deux semaines de migraine, j’étais à bout, j’en avait marre, je voulais que ça s’arrête.

Pour qu’une telle chose arrive, autant vous dire que j’étais aussi finie que des castagnettes trop usées, je ne jouais plus aucune musique, je voulais du calme sans trompettes.

 

J’ai été aux urgences parce que mon médecin traitant n’a pas eu assez pitié de moi au téléphone (tu passes pour une mauviette qui ne fait que chouiner, alors que bon, si tout le monde connaissait la migraine, je me transformerais sûrement en une guerrière avec au cou, un collier où pendent les dents des mes ennemis).

BREF, la salle d’attente était aussi lumineuse qu’un hall de gare, j’avais envie de mettre ma tête dans quelque chose de noir et profond (une longue chaussette fraîche par exemple). Et après une heure à voir des gens se faire admettre alors qu’une conversation trop fort plus tôt ils se vantaient au téléphone de patienter pour se faire prescrire une ordonnance gratos, j’ai enfin pu rentrer dans le vif du sujet.

Enfin je croyais.

 

Si tu es migraineuse, tu connais forcément ce sentiment de vouloir agir, mais d’avoir le cerveau tellement lent à la détente parce que pris dans des turbulences que tu as l’impression qu’un inconnu te hurle des mots de l’autre côté de la rive mais que tu n’arrives à n’en saisir que des bribes.

Et le temps que tu passes enfin à l’action, il s’écoule des heures (des minutes en fait, mais l’éternité te passe devant le nez comme un hippopotame en petite culotte).

Je suis donc restée assise, entre une femme qui se plaignait d’avoir failli se faire opérer pour un mal de pied alors qu’elle avait mal au dos, un mari qui se renseignait un peu trop au comptoir et se faisait gentiment rembarrer (au début seulement) par un interne qui avait mieux à faire.

 

Et l’ouragan poursuivait son chemin, j’avais l’intention de demander quand cela allait être mon tour, mais en trois heures je n’ai pas bougé d’un pouce. Je regardais les constantes des patients diffusées sur des écrans géants comme on regarde un match de football, ça ralentissait sur le terrain puis augmentait à une vitesse folle, j’espérais de tout mon coeur que personne ne meurt, mais à chaque moment tout repassait à la normale.

Puis enfin, une femme est arrivée vers moi, et m’a emmenée dans une chambre pour la consultation.

Je lui ai expliqué que j’étais en crise de migraine depuis plusieurs jours, et qu’au regard de mon journal de maux de tête, cela tombait toujours au même moment, après un sevrage d’un traitement de fond, mais que je ne voulais pas repasser par là.

Elle a été consulter mon dossier en neurologie, et en revenant, elle m’a donné un billet pour l’enfer, j’ai souri, et je suis partie.

 

Doctissimo, les notices de la mort 

Je ne vous dirai pas de quel traitement il s’agit, juste qu’a priori, c’est une méthode à laquelle on a recours quand les deux précédents médicaments que j’ai utilisé n’ont pas fonctionné (ils ont marché, mais ils rendaient ma vie invivable, qui veut vivre béat et sans aucun contrôle sur son quotidien ?).

Bref, j’ai passé près d’une soirée à lire les avis des gens, à observer la notice, à me dire que le navire pouvait partir pour l’Afrique, mais que je n’avais pas DU TOUT envie d’embarquer.

Le lendemain, je refusais de prendre le médicament sans l’avis de mon médecin traitant.

Une fois dans la salle de consultation, je sentais qu’il fallait que je sois ferme, et après une longue discussion, on m’a prescrit une vitamine.

C’est con.

Deux traitements handicapant pour arriver à une vitamine.

 

Persévérer, défendre ses besoins 

Le problème avec les migraines, c’est qu’à force de les subir on en vient à accepter tout et n’importe quoi des professionnels de la santé, les traitements sur la longueur peuvent apporter un semblant de dignité (on arrête de se plaindre, de passer pour la faible du village), mais à force, ils induisent un changement de comportement.

On devient placide. On est à côté de la plaque, un petit zombie souriant qui a du deux de tension et voit sa vie passer à reculons.
Un mal pour un bien que j’ai accepté de vivre pendant 2 ans, mais une idée avait fini par germer, se frayer un chemin.

J’en avais ras le pompon.

Je me sentais comme un cobaye bloqué par un mur du labyrinthe, qui n’avait pour seule issue qu’une petite pilule magique aux effets secondaires pas assez mis en évidence, le genre de soulagement qui contourne le problème plus qu’il ne le traite.

 

Tenir un journal des migraines

J’ai commencé à tenir un journal il y a deux ans et demi, suite à ma première consultation avec ma neurologue. L’idée c’était d’avoir une estimation réelle des crises, de leur durée, de dissocier céphalée de tension, mal de tête et migraine (les trois gros piliers dans ce domaine) et donc de pouvoir en déduire l’impact quotidien et cibler le bon médicament.

Je conseille ce genre de petit carnet : on y note aussi ce qu’on a mangé et très vite on arrive à observer des liens de causes à effet, si les crises sont plus fréquentes pendant la chute hormonale (oui oui, la semaine sans pilule après les 21 jours est aussi une vraie garce), si elles sont consécutives à une activité sportive, un effort particulier, un stress général à cause du boulot, de tensions.

On apprend à relativiser parce que le fait de les noter implique un semblant de contrôle sur la situation, et passer une semaine sans épisode migraineux rime avec victoire, et l’euphorie qui va avec.

 

Les aliments à éviter, un premier pas 

Cela fait plusieurs mois maintenant que j’ai arrêté de manger certains aliments suspectés d’être des déclencheurs de migraine : l’avocat (je pleure), la banane (je suis en larmes, je rêve de son goût), réduction du chocolat, de fromage qui pue, moins de café (ou alors dilué dans beaucoup de lait), etc.

La vie de princesse à la diète quoi.

La molécule à risque qu’ils contiennent est la tyramine, un puissant vasodilatateur qui va favoriser l’apparition des crises. Comme j’étais une très grande consommatrice de bananavocado et que j’ai tout stoppé net en l’apprenant, j’ai constaté un lien direct.

A lire aussi cet article pour une liste plus complète des aliments à risque, ainsi que celui-ci.

 

Mettre des mots sur ce qui nous stresse

Conseil bateau mais efficace, trouver le noeud de ce qui ronge de l’intérieur à certaines périodes de la vie peut aider à se soulager d’un poids et donc de ne pas ruminer inutilement.

L’écrire, régler le problème, se séparer de tout ce qui est une influence négative (même éviter les personnes qui vous pompent l’énergie de l’intérieur est une vraie délivrance). En gros, fermer des chapitres, de ne pas laisser des histoires sans fin, être pleinement conscient de ce qui nous fait avancer et ce qui nous retient en arrière.

Je sais que, sur moi, le facteur de stress est le petit monstre numéro un dans le déclenchement de certains maux de tête. Et qui dit céphalée dit possibilité de virer en migraine.

 

Donc quand je sens que je suis en phase de devenir une furie parce qu’un être humain est complètement borné en face de moi ou qu’une situation me dépasse, je lâche du lest. Je vais lire, courir, me renseigner sur des sujets qui me passionnent, prendre soin de moi en me chouchoutant pendant plus d’une heure.

Je vous le dis, être zen c’est la santé, et savoir se recentrer de temps en temps est bénéfique (et ne fait pas de vous un monstre égoïste, juste une personne qui cherche à aller mieux, donc c’est tout à votre honneur).

 

Pendant la crise, mes réflexes

Quand j’ai commencé à prendre mon traitement avec la fameuse vitamine (on en parle plus bas), j’étais encore en proie à des crises.

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Du coup, j’avais une phase d’attaque bien en place :

  • je faisais en sorte de toujours avoir un produit glacé à portée de main : il paraît que c’est très personnel, la réaction chaud/froid quand on a la migraine. Me concernant, plus je suis dans un environnement frais, plus je me porte bien. J’utilisais donc souvent un bandeau avec une poche de glace dedans pour me soulager, l’appliquant au niveau du front ou des yeux, c’est selon
  • la menthe poivrée dès que ça se déclenche : faire un test préalable dans le creux du coude pour être sûr que vous la supportez. Je massais une goutte sur les tempes jusqu’à sentir l’effet relaxant et rafraîchissant. Il existe aussi des roll-ons qui contiennent cette huile essentielle et ils sont une bonne alternative quand vous n’êtes pas forcément chez vous mais que vous sentez que le mal de tête va bientôt vous tomber dessus (voir les sticks Puressentiel en pharmacie, ou chez Nature & découvertes)
  • ne pas empirer le sentiment d’être bon à rien, diminué : on la connaît, la sensation de ne rien pouvoir y changer, de passer d’une crise à une autre.  Il faut essayer de relativiser le plus possible, de penser à des événements positifs pour se focaliser sur autre chose que ce qui nous prend la tête, voir le bout du tunnel plutôt que le moment présent
  • se reposer, dans le noir et boire : m’isoler, me mettre un bandeau de nuit pour être un maximum dans l’obscurité, faire en sorte de m’éloigner de toute source sonore, être au calme apaise. Sachez qu’une grande partie des migraineux peuvent se mettre dans une situation délicate en n’ayant pas assez bu avant une crise, donc il faut veiller à s’hydrater comme il faut, chaque jour
  • j’essayais de ne pas prendre systématiquement d’antidouleurs : un paradoxe hein ? Mais la trop grande prise d’antalgiques peut engager le migraineux dans un cercle vicieux, où les médicaments vont entraîner une dépendance qui va favoriser l’apparition plus fréquente de céphalées

 

La vitamine B2, mon petit précieux

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Des études ont constaté que les migraines induisaient un ramdam énergétique au niveau du cerveau, et que la prise régulière de riboflavine permettait de stabiliser tout ce beau bordel.

Le dosage que je prends est de 200mg, qu’on ne peut obtenir que sous prescription médicale, mais apparemment on peut pousser la prise jusqu’à 400mg. Un peu comme pour la vitamine C, le corps n’assimile que ce dont il a besoin, donc pas de risques de surdosage.

Le seul vrai effet secondaire, c’est l’urine fluo (oui, tu passes pour un mutant), mais j’en fais une fierté, t’imagines.

 

Depuis que je prends ces petites gélules tous les matins, je n’ai plus eu de gros épisode migraineux.

Au début je pensais à un effet placebo un peu trop efficace, mais bon, depuis mars (donc 5 mois !!!) je n’ai eu que des maux de tête légers plic ploc et une migraine pendant mes règles, donc RIEN comparé à mes 10 à 15 crises par mois (melting pot de céphalées et migraines) en temps normal.

 

Il faut un maximum vous renseigner sur le sujet.

Dans un premier temps, je pense que je n’aurais pas su faire face si je n’avais pas pris mes traitements de fond chimiques, mais ce ne sont pas des solutions bénéfiques sur le long terme, même si ce sont des béquilles utiles quand on est vraiment au bout du rouleau.

Faites appel à un neurologue pour en parler, mettre des mots sur ce qui vous chipote et charcute la tête.

Une dernière chose qui m’aide aussi, ce sont les balades à pied. Que cela soit en ville ou à la campagne, j’ai toujours adoré marcher, et rien ne vaut le grand air pour se redonner un coup de peps et relâcher la pression, marcher dans les bouses et voir la vraie couleur du ciel.

 

J’espère que ça vous aide, parce que les migraines sont des foulamerde dont on ne se sépare jamais vraiment, mais qu’on peut essayer de mieux comprendre/atténuer en ayant plus confiance en soi et en se connaissant mieux.
Achetez-vous un beau petit carnet (y en a des magnifiques chez Hema, je vais y faire un malheur), et prenez du temps pour VOUS.

Puis, la prochaine fois que quelqu’un vous dit « roh c’est bon, ça doit pas être si terrible une migraine », suivez mon regard. Ambiance négative, on change de trottoir.

 

Des bisous les Caribous  !

Caribouland
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17 août 2014

Jane Iredale fait briller mes mirettes #discoverthebrand

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Quand j’ai découvert que les produits de Jane se vendaient à Bruxelles, chez Kroonen & Brown, et que je pourrais y trouver le magic mitt sans problème, j’avais dit banco.

Tout en flottant sur mon petit nuage, je pensais à Ioana qui avait pris tout son temps pour m’accueillir, me montrer le présentoir et mes mirettes brillaient comme des phares sur le trajet du retour, complètement gaga dans le bus, le gant démaquillant bien au chaud dans mon sac.

C’est à ce moment-là que je suis tombée amoureuse d’une marque addictive au possible, complètement en accord avec ce que je recherche en général (des actifs, respect de la peau sensible, une qualité over the top), et depuis le début de cet été, au niveau du teint, j’ai été assez mono-maniaque dans le genre, poussant le vice jusqu’à faire des infidélités à Bobbi.

 

Jane Iredale

Jane travaillait dans le milieu du cinéma, à l’époque, et c’est en voyant l’état de la peau des comédiens à cause du maquillage de tournage qu’elle en est venu à créer une ligne entièrement à base de substances minérales (1994).

 

À y regarder de plus près, son petit slogan « the skincare makeup » prend tout son sens :

  • la majorité des ingrédients sont naturels/minéraux
  • non testé sur les animaux
  • pas de nanoparticules minérales
  • mention sur le site si un produit est vegan
  • pas de parabens/phenoxyethanol
  • il y a également des composants bénéfiques pour le soin de la peau
  • ses produits ont été développés pour même convenir aux personnes qui viennent d’avoir un peeling chimique
  • tous les fonds de teint contiennent un SPF

 

Fait important, les poudres/blush ne contiennent pas de TALC, j’ai horreur de cet ingrédient qui fait le bonheur des industriels mais rend ma peau granuleuse comme un vieux frometon. Sans parler de l’irritation à cause de l’assèchement de la peau, il est rare de trouver une marque moyen de gamme sans ce composant, but JANE DID IT !

 

Les produits/mes favoris 

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Je suis peut-être un être à part, une sorte de golum ou de gremlin qui s’ignore, mais je ne suis pas une grande psychopathe de la cicatrice apparente.

Bien sûr ça me broute la biquette, surtout quand je vois qu’après avoir mâchouillé ma première madeleine au réveil, mon menton prend une teinte rosâtre (ancienne zone de guerre boutonneuse intense). Je suis tellement bardée de cicatrices qu’avec le temps, le bas de mon joli minois (oh oui, jette-toi des fleurs) a pris une seul et unique couleur, mais je fais avec.

Call me zebracadabra.

D’où ma recherche de produits teint qui font plus une belle peau qu’ils n’apportent de la couvrance, je privilégie toujours la vue d’ensemble au défaut particulier.

Je retouche rarement avec un concealer, oui ça va jusque-là.

 

Du coup, j’avais adoré la crème foundation de MUD parce qu’elle annulait à merveille le rose/rouge, tout comme le stick foundation de Bobbi brown pour son effet peau parfaite sans avoir l’air plâtrée.

Mais VOILÀ, en été, on veut du beau qui devient léger, et en tombant sur le dream tint j’ai trouvé mon graal.

dream.jpgDans le genre, je pense que certaines personnes l’utiliseront plutôt en lieu et place d’un primer, vu qu’il ne cache pas vraiment les imperfections, il peut tout à fait s’y prêter.

Mais comme hydratant teinté, il est PARFAIT : il apporte de la luminosité à la peau, un effet satiné magnifique, il est imperceptible et pourtant son effet « soft focus » me rend dingue (le genre de bonshommes qui réfléchissent la lumière pour donner l’illusion d’une peau sans pores)(enfin si, on les voit, mais on dirait qu’on les a affublés d’une parure royale, ça danse la salsa sur l’épiderme et me donne envie de chausser mes plus belles pompes pour simuler des claquettes).

La couvrance est légère, passablement modulable, mais le but est d’embellir et non de couvrir de toute manière (on n’achète pas une fourchette pour boire une soupe, m’voyez), et on a droit à un SPF de 15.

 

Au début je n’osais pas l’utiliser, à cause du dimethicone dans les premiers ingrédients, et finalement, rien à signaler, pas plus de points noirs ni de boutons, pas d’horrible micro-kystes. Une merveille je vous dis.

On trouve aussi du dioxyde de titane (comme protection solaire), du sureau noir pour rafraîchir et hydrater, des esthers de jojoba pour assouplir la peau (et de l’huile de jojoba entière plus loin), de l’huile de tournesol, du beurre de karité, de l’extrait de thé blanc (antioxydant), de l’huile essentielle de lavande (cicatrisante, apaisante), entre autres.

Ingredients: Aqua/Water/Eau, Algae Extract, Titanium Dioxide (Ci 77891), Sambucus Nigra (Elder Flower) Extract, Dimethicone, Jojoba Esters, Octyldodecyl Neopentanoate, Glyceryl Stearate, Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Glycerin, Raphanus Sativus (Radish) Root Extract, Boron Nitride, Butyrospermum Parkii (Shea Butter), Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Camellia Sinensis (White Tea) Leaf Extract, Citrus Grandis (Grapefruit) Seed Extract, Lavandula Angustifolia (Lavender) Oil, Punica Granatum (Pomegranate) Extract, Glyceryl Polymethacrylate. [+/- (May Contain) Iron Oxides (Ci 77489, Ci 77491, Ci 77492, Ci 77499), Mica, Ultramarines (Ci 77007), Chromium Oxide Greens (Ci 77288)]

 

janeiredale3.jpgLà où l’histoire a vraiment commencé à devenir intéressante, c’est quand j’ai reçu un très beau cadeau de K&B dans ma boîte aux lettres : une box découverte dans laquelle se trouvait un produit sur lequel je louchais depuis longtemps, la purepressed base.

Waine Goss qualifie ce fond de teint de « naturel et lumineux malgré le fait que ce soit minéral », une petite prouesse dans un bijou qu’il place dans son top20 des produits à avoir, excusez du peu.

 

Encore une fois l’exemple qu’il ne faut pas s’arrêter au nom, il ne s’agit pas du tout d’une base mais d’une poudre pressée qui a une couvrance moyenne à forte, donc mieux vaut avoir la main légère si on l’utilise comme poudre de finition (au top!) parce qu’elle ajoute, par la porte ou par la fenêtre un petit voile de plus.

Il y a des produits poudreux qui laissent un effet sur la peau, comme une sorte de résidu, on voit que la bobine n’est pas naturellement veloutée mais qu’on l’a maquillée. Avec le pinceau du kit, que je mette la dose ou pas, en travaillant bien la matière, j’ai un rendu comme je n’en avais jamais vu avec du maquillage minéral.

J’ai utilisé du Lily Lolo pendant deux ans quasiment, en trouvant le résultat bien mais sans plus, mais ici le constat est sans appel : au niveau de la texture, on obtient un fini patiné complètement fondu dans la peau, et rien que pour ça, je demande un hands up.

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Au niveau de la composition, c’est kif-kif bourricot, Jane jette du dimethicone juste histoire de, mais vu le reste de la liste on est dans le bon : du mica, du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc pour la protection anti UV (SPF de 20), du boron nitride pour le toucher soyeux et la luminosité, le silicone, puis des extraits naturels (de plancton, pin et grenade).

Mica, Titanium Dioxide (Ci 77891), Boron Nitride, Zinc Oxide (Ci 77947), Dimethicone, Stearic Acid, Plankton Extract, Algae Extract, Pinus Strobus (Pine) Bark Extract, Punica Granatum (Pomegranate) Extract. [+/- (May Contain) Iron Oxides (Ci 77489, Ci 77491, Ci 77492, Ci 77499), Ultramarines (Ci 77007), Chromium Oxide Greens (Ci 77288)]

 

jane-iredale-pure-pressed-base.jpg

Pour l’instant j’utilise la teinte Amber ; j’ai encore un échantillon d’Ivory et de warm silk sous la main, mais je pense qu’ils m’iront mieux au coeur de l’hiver.

 

Je trouve que, pour les jours où j’ai vraiment envie de faire ma bibiche, la combinaison dream tint plus la purepressed est une association d’enfer qui me donne l’impression d’avoir une peau de poupée mais pas du tout figée.

Incredibeul.

 

En vrac

J’ai eu l’occasion de tester d’autres produits de la marque pendant des sessions de maquillages chez Kroonen, donc en vrac :

  • le jelly jar eyeliner : un eye-liner en gel que j’avais acheté en brun, parce que yeux noisettes et envie de changement. Il a très vite séché, en deux-trois semaine maximum, du coup quand je veux encore l’utiliser, je dégaine le sèche-cheveux pour réchauffer mon mini-pot, j’ai vu plus pratique pour se préparer le matin. Mais sinon, très bonne tenue, une couleur magnifique parce que la matière est piquée de minuscules paillettes bordeaux. Mais bon, tant de regrets devant cette beauté séchée.Mention spéciale pour le pinceau sur lequel j’avais aussi craqué, « c’est de la bonne » comme on dit
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  • les blushs : copper wind est sur ma wishlist, mais en attendant, j’ai pu me faire la main avec cotton candy, et rien à dire :: ces blushs sont un vrai plaisir à appliquer, il n’y en a jamais trop, la tenue est presque excellente sur ma peau (quand il en reste en fin de journée c’est bon signe, non ?). Pareil que pour les autres produits de teint, il y a un silicone jeté dans la composition, mais je n’ai pas eu de bubons qui ont poussé sur les joues, donc je valide
  • la bb cream : un peu plus chargée en silicones, mais BON DIEU, si votre peau les supporte et que vous cherchez un produit make-up de ce style, qui cache/lisse/vous change la vie mais avec un effet lumineux incroyable, c’est cette bb crème qu’il vous faut (et le fait qu’elle soit très chargée en pigments la rend couvrante au possible)
  • le circle delete : s’utilise logiquement comme correcteur et illuminateur pour les cernes mais je l’utilise plutôt comme cache cicatrice quand j’ai envie d’être impeccable, sa compo naturelle jouant en sa faveur vu qu’il camoufle sans me faire pulluler (mais il faut hydrater dans les règles sinon il marque)
  • le lipdrink : un baume à lèvres qui sent le fruitella à l’orange, très hydratant (mais au rendu un peu blanc qui en fait plutôt un doudou des lèvres pour le soir). Une vraie gourmandise !

 

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Face // Dream Tint Light + Purepressed Base Amber + forever pink on the lips + cotton candy blush + high impact clinique + brow shaper bobbi brown mahogany

 

Sur la photo, on voit ma tête après une journée de shopping sur bruxelles (y avait un trolley dans l’histoire, à trimbaler dans une Rue Neuve complètement bondée, et une proposition d’abandon de la valise sous peine de virer hystérique), et le maquillage tient tout à fait ses promesses vu que rien n’a bougé.

 

Pour conclure, Guldur, je pense qu’il ne faut pas faire comme moi, c’est-à-dire loucher sur tous les produits de la marque. Pour l’avoir testé en long en large et en travers, son odeur et sa contenance, je recommande vivement le Dream Tint, à tous les types de peau vu que je lui trouve un effet un peu matifiant mais sans altérer l’état de la peau.

Mais j’aime tellement la Purepressed Base aussi.

Et le forever pink.
Et mon magic mitt.

Et leurs sprays hydratants qui coûtent un pont.

 

Bref y a le choix, mais ne vous fiez pas au prix, la majorité des packagings pour le teint sont au-dessus de la moyenne (50ml), donc durent longtemps. Puis, finalement, ce test sur plusieurs mois a encore été la preuve qu’il ne fallait pas que je m’arrête au seul silicone perdu dans les ingrédients, les formulations priment !

J’espère vraiment que le petit tour d’horizon de Jane iredale vous aura plu, je compte mes sous, moi, j’ai un blush qui n’attend que mes joues sauf qu’il ne le sait pas (encore).

Je l’aurai un jour, je l’aurai, la patience paye paraît-il.

 

Des bisous les Caribous !
Tous les produits de la marque sont vendus chez Kroonen & Brown
Dream tint light 50ml/39 euros
Vous pouvez également trouver un point de vente par ici
Sinon, sur feelunique, beautybay…

Caribouland
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13 août 2014

Les pieds au frais pour un moonwalk parfait

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Je me souviens que l’année passée, pour détendre mes pieds pris par la chaleur, je les plongeais dans une bassine remplie d’eau froide et aromatisée à l’huile essentielle de lavande.

Oui, je me faisais un bain pour petons comme les vieux et j’aimais ça, j’ai atteint un niveau de plénitude incomparable ces jours-là.

Quelques mois plus tard, complètement concentrée sur mon visage, je dénigrais mes mini-panards, les excluant volontairement de ma routine de soin (QUOI, MOI ? MASSER MES BOUDINS ? NO WAY), ne leur accordant qu’une lichette de baume corporel péniblement étalé du bout des doigts et les fourrant vite fait dans des chaussettes bien fluffy pour ne plus les voir.

 

En hiver on a d’autres chats à fouetter, on veut  se lover dans une couverture en plume d’oie, n’en sortir que pour un cas d’extrême urgence (Alfred qui a boulotté tout le chocolat), et moins on bouge plus on soupire de contentement.

S’il pleut et que l’orage se déchaîne sur les vitres, le sentiment d’être dans son cocon devient carrément jouissif, tout ce qu’on veut c’est ne penser à rien.

 

Bref, les saisons se suivent sans se ressembler, et il y a quelques semaines, mes pieds m’ont à nouveau fait souffrir.
Signal d’alarme enclenché au maximum, je souffrais jusqu’au mollet, les chevilles n’avaient plus envie de faire office de jointure dans le genre « fous-moi la paix », j’ai les guiboles qui ont la marche molle, je te dis pas la dégaine de chewing-gum.

Du coup, un peu par dépit, je me suis jetée corps et âme dans l’univers des soin pour panards effet fraîcheur, et, mazette, je suis vraiment conquise par mes découvertes !

 

Akileïne fraîcheur vive, le plus FRESH !

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Je ne connaissais absolument pas la marque, j’avais reçu le tube dans une box et l’avait vite remisé dans un coin de ma chambre, genre « c’est bon, je suis pas une vieille aux jambes lourdes, ne me zieute pas la couenne ».

Mhinhinhin.

Dedans il y a (selon la compo du mien, il me semble qu’il s’agit d’une nouvelle version, les pharmacies en ligne ne listent pas les mêmes ingrédients) : de l’eau, de l’alcool (gnouhouhou, vivifiant), un silicone volatil pour le toucher doux, de la glycérine (hydrate), du ginkgo biloba (pour la circulation améliorée), du marron d’inde (décongestionnant), entre autres.
Et pas de parabènes.

Aqua, alcohol denat, cyclopentasiloxane, glycerin, polyacrilamide, menthyl lactate, Ginkgo biloba leaf extract, Aesculus hippocastanum seed extract,  c13-14 isoparrafin, menthol, imidazolidynil urea, cytronellyl methylcrotonate, peg-36 castor oil, parfum, laureth-7, citric acid, potassium sorbate-CI 42090 (Blue)

 

gelaki1.jpgUn peu intriguée, j’ai commencé mon épopée avec un bête soin de pharmacie et je suis absolument fan de ce produit.

Ce soin se présente sous la forme d’un gel, complètement malléable, très agréable à travailler et qui laisse un peu de temps pour bien pétrir ses petits muscles. Une fois bu, le ressenti n’est pas collant ou huileux, les petons sont hydratés et non poisseux.

 

La couleur du gel est bleu lagon et donne envie de s’y baigner (crazy !), et même si le premier soir je lui trouvais une action peut évidente à déceler, une fois sous la couette, mon discours s’est mué en « bourdoul, j’arrive pas à réchauffer mes panards ! ».

Normal Germaine, ils avaient viré glaçons en moins de deux.

Le fresh effect dure au moins une heure (avant que je m’endorme), mais chez Akiléïne, ils carburent au Fristi et jurent qu’on peut tenir 7h avec les patounes glacées – m’est avis qu’après un moment, la zone devient anesthésiée.

Je ne peux pas valider cette affirmation, mais au réveil, je me sens le peton guilleret, c’est bon signe j’imagine, et je n’ai jamais loupé une application après une journée de boulot.

Donc je valide !

 

Promenade sur le Boulevard de Lush : le plus doudou !

promenadeboulevardlush.jpg

Puis, après avoir quasiment siphonné la moitié du tube d’Akiléïne en quelques semaines et voulant un peu changer d’atmosphère (l’effet glaçon me plaît, mais varier les textures aussi), j’ai fait un saut chez lush et je suis repartie avec Promenade sur le Boulevard.

En vrai la dame voulait me vendre un machin pour patoune-qui-pue-le-rat, mauvais discours, mauvaise audience, j’étais sa première cliente mais pas docile pour autant.

 

Dedans il y a 

De l’arnica (pour soulager à merveille, dégonfler), des ingrédients adoucissant/nourrissants (amande douce, cacao, glycérine), et trois huiles essentielles (menthe poivrée et verte pour rafraîchir et donner un coupde fouet, et de tagète comme anti-mycosique, antibactérien).

Et oui, y a des parabènes.

Eau (Aqua), Infusion d’arnica (Arnica montana), Huile d’amande douce (Prunus dulcis), Beurre de cacao bio issu du commerce équitable (Theobroma cacao), Glycérine (glycerin), Acide stéarique (Stearic acid), Triéthanolamine (triethanolamine), Huile essentielle de menthe verte (Mentha spicata), Huile essentielle de menthe poivrée (Mentha piperita), Huile essentielle de tagète (Tagetes minuta), Lanoline (lanolin), Alcool cétéarylique (cetearyl alcohol), Limonène* (limonene), Linalol* (linalool), Parfum (parfum), Colorant 17200 (CI 17200), Parahydroxybenzoate de méthyle (Methylparaben), Parahydroxybenzoate de propyle (Propylparaben)

 

promenadeboulevardlush1.jpg

Clairement, cette formule-ci est un peu plus tournée vers le soin, la détente le temps d’un massage et la nutrition du peton en prime.

 

J’avoue que la texture m’a un peu rebutée (maintenant je prends un malin plaisir à tremper mon doigt dedans) : on est entre la lotion et l’esprit d’un yaourt bien ferme, la couleur fait penser à un malabar fondu quand l’odeur se rapproche d’un chewing-gum mentholé, une contradiction totale.

Mon nez n’est pas en accord avec mon cerveau, il n’arrive toujours pas à avouer ce qu’il sent, un parfum de fraise m’aurait sûrement plus convenu, vu le visuel, ou alors une odeur de menthe plus affirmée et moins sucrée (je suis pas tatillonne, juste perturbée).

Avant de l’acheter, j’avais lu pas mal de revues, et vu que des gens étaient déçus parce que les crevasses persistaient malgré une bonne couche de PSB…

 

Alors

  • il s’agit d’une lotion, donc ce n’est clairement pas un produit bien mastoc comme un baume, quand on a des problèmes de sécheresse bien ancrés, on choisit plus costaud et pas un soin post-promenade urbaine !
  • elle s’étale (un peu trop) bien, donc je procède par « couches » pour éviter d’en mettre une tonne, et de me retrouver à masser les jambons de la terre entière pour me débarrasser du surplus
  • l’effet frais est moins convaincant (mais présent !) et elle apaise beaucoup plus que le gel Akiléïne
  • je suis comme une gamine quand je prend une dose, le simple fait de tremper le bout des doigts dans une pâte rose est complètement régressif
  • gaffe à bien faire pénétrer le produit sinon vous jouerez Happy Feet dans votre salle de bains, le mieux c’est de faire comme moi, d’enfiler des chaussettes illico et on n’en parle plus
  • Ce soin est PARFAIT en post-rasage pour s’éviter des gambettes qui grattent !

 

promenadeboulevardlush2.jpg

Dans l’ensemble, les deux se complètent vraiment bien, vu que le gel détend en jetant un coup de frais quand PSB apaise du feu de dieu et se prête plus au massage.

A choisir, je garderais le produit lush, parce qu’il est bien foutu, donne vraiment envie de l’utiliser (alors que bon, on la connaît la paresse des soirs de fatigue pédestre), et a un meilleur rapport quantité-prix.

Mais si comme pour moi, certains jours font de votre démarche un vrai parcours du combattant (la ligne droite devient optionnelle sur les derniers mètres avant d’arriver chez soi), alors je vous conseille le petit lagon bleu d’Akiléïne, plus direct pour soulager même si un peu moins funky à l’usage.

Et de le mettre au frigo pour décupler son action au passage !

 

En tout cas, ce sont deux belles découvertes pour ce mois-ci, je commence déjà ma recherche pour des cosmétiques chauffants, histoire de passer l’hiver sous des températures estivales (qui a dit que j’avais les saisons bancales ?).
En attendant, je vais me tartiner jusqu’aux genoux avec ma marmelade rose bonbon.

Y a qu’une fille pas nette pour trouver ça normal, genre moi, c’est clair.

 

Des bisous les Caribous !
Promenade sur le boulevard, acheté 14.45 euros les 225grammes en boutique
Gel fraîcheur vive Akiléïne, reçu, environ 14 euros les 125ml en pharmacie

Caribouland
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8 août 2014

Le Cleanser 27 ou ce baume nettoyant extraordinaire. Vraiment.

cleanser27.jpg

Comme toujours, l’histoire commence par un échantillon jeté au fond d’un sac au moment de l’achat, Mona qui rentre chez elle, arrive complètement vannée, se dit « oh bon, on va essayer ».

Le Cleanser 27 n’est pas un baume nettoyant qui s’essaye, c’est un cleanser qui s’adopte.

 

Les yeux brillants de la gosse qui découvre ses jouets sous la sapin, qui vient d’apprendre une très bonne nouvelle, qui entrevoit de nouvelles sensations, un monde olfactif fantastique par lequel on voyage, s’apaise.

J’ai entrevu tout ça la première fois que j’ai utilisé ce foutu soin, et depuis, après 3 samples, j’avais commencé à mettre de côté pour m’acheter le grand format, me persuadant qu’il était utile, vital que je le possède.

De tous les cosmétiques de démaquillage, il n’y a que lui qui me mette dans un état pareil.
Kimmy dit qu’il fait glousser, oui c’est un peu ça, la danse de la joie en prime, et les mains qui rient.

 

Cosmetics 27

Bien loin d’une atmosphère américaine, la marque a été créée par  Michèle Evrard (à qui je voue un culte sans limites depuis, je lui construis un pont, un kaléidoscope sans plan, tout ce qu’elle veut).
Elle a voulu « proposer des soins dermo-cosmétiques essentiels », dont l’ingrédient central est la centella asiatica, et viser des formulations avec un maximum d’ingrédients d’origine naturelle, sans parabènes, phénoxyethanol, dérivés pétrochimiques ou silicone.

Il y a seulement 7 produits qui ont été développés, le plus connu étant le baume 27, petite bombe qui contient 27 ingrédients actifs et permet aux peaux le plus sensibles de se remettre sur pieds, un genre de doudou universel qu’on dégaine dès que notre visage a du mal à retrouver le droit chemin .

 

Cleanser 27

cleanser272.jpg

Quand j’ai découvert mon premier baume nettoyant, je pensais qu’il n’y avait que les huiles démaquillantes qui faisaient bien leur boulot pour se débarbouiller, et qu’une autre texture ne serait jamais aussi efficace.

Boum dans le mur.

Faux faux faux, depuis que j’ai viré mes huiles je ne jure plus que par des textures qui se présentent sous forme de pâtes, fondent sur le visage et me procurent un plaisir intense, le but étant que plus c’est épais et gras, plus j’aime ça.

Donc quand le cleanser 27 a débarqué dans ma vie, j’avais déjà roulé ma bille, grand dinosaure, roi de la jungle, diplodocus qui pensait brouter la même herbe que d’habitude, et pourtant, même lorsqu’on pense avoir tout vu, l’étonnement nous guette encore et surprend sans crier gare.

BOUH !

 

Packaging, texture et composition

Côté packaging, rien de bien filou, un pot, une spatule, et roule ma poule.

Au niveau des ingrédients, la tête de liste est occupée par des huiles estérifiées/hydrogénées (donc pas pures, surtout là pour apporter un vrai plaisir pendant le massage), de l’huile de sésame (émolliente et antioxydante), de tournesol (adoucissante), du beurre de karité (nourrissant, protecteur), de l’huile de macadamia (normalisante, apaisante), poudre de bambou (action exfoliante et détoxifiante), du parfum, huile de pracaxi (puissant hydratant cutané, antiseptique), du bisabol (anti-inflammatoire reconnu), de l’alcool, de la centella asiatica (plante magique, excellente anti-radicalaire, apaisante, calmante, et cicatrisante) et de l’extrait de camomille allemande, entre autres.

Comme promis, on ne retrouve pas de silicone, pas d’huiles minérales, rien que du bon.
Dans l’absolu, j’aurais aimé une base plus active, rien qu’à la lecture des composants, mais finalement, à l’utilisation, l’équilibre a été parfaitement pensé et je n’ai rien à redire dessus.

Caprylic / Capric triglyceride, Hydrogenated palm kernel glycerides, Caprylic/Capric glycerides polyglycerin-10 esters, Tribehenin, Glyceryl dibehenate, Sesamum indicum (Sesame) seed oil, Sucrose distearate, Hydrogenated castor oil, Trihydroxystearin, Hydrogenated palm glycerides, Helianthus annuus (Sunflower) seed oil, Butyrospermum parkii (Shea butter) extract, Macadamia ternifolia seed oil, Glyceryl behenate, Bambusa arundinacea stem extract, Glyceryl undecylenate, Parfum (Fragrance), Pentaclethra macroloba seed oil, Aqua (Water), Tocopherol, Bisabolol, Alcohol, Centella asiatica extract, Chamomilla recutita (Matricaria) flower extract.

 

Les doigts dans le pot

La première fois que je me suis démaquillée avec ce petit précieux, j’avais passé un excellent moment chez kroonen & brown, un maquillage élaboré sur le visage, le genre de terrain favorable pour voir ce qu’un cleansing balm avait dans le ventre, et en à peine une utilisation, je suis tombée amoureuse.

Les doigts dans le (minuscule échantillon) pot, j’ai prélevé une noisette, et commencé à masser mon visage avec. Au rinçage le résultat était sans appel, mon petit épiderme respirait comme jamais, une merveille.

 

Ce qui séduit avant tout, c’est le parfum qui se déplie comme une fleur, rien de tropprenant, quelque chose de crémeux et très relaxant (contrairement à certaines odeurs de parfumerie qui m’assomment d’une migraine rien qu’en sniffant le pot, ici MADAME, y a de la délicatesse).

Il me serait incapable de décrire ce qui se dégage comme fragrance pendant que je masse mes bajoues, mais ce n’est ni herbacé, ni artificiel, très particulier et directement enchantant (la fille sous acide te dit que ça sent BON).

cleanser271.jpg

La pâte se transforme rapidement en huile sans se faire prier et glisse comme du petit beurre sur la peau. On est donc plus proche d’un démaquillant huileux que gras (oui, dans ma tête, il y a une différence, tu me diras si tu fais la même), fin sous les doigts sans mimer une texture trop »sèche ».

 

Après deux-trois utilisations, j’ai fini par suivre le protocole exact :

  • Prélever à l’aide de la spatule une noix de baume
  • Appliquer à sec sur le visage, le cou et le décolleté
  • Masser durant 1 minute, le baume se transforme et devient huileux
  • Humidifier le visage , le baume se transforme en une émulsion crémeuse et douce
  • Continuer le massage encore 1 minute pour parfaire le nettoyage  et l’exfoliation douce
  • Rincer à l’eau, puis sécher le visage en tamponnant à l’aide d’un linge propre.

 

Pour une meilleure action des principes actifs, il est recommandé de réaliser un massage complet d’environ 2 à 3 minutes. Cet exercice stimulera la circulation ce qui aura pour effet de décongestionner les tissus, d’améliorer l’éclat et la tonicité de la peau

 

Parce qu’il est addictif, j’ai toujours eu du mal à décoller les mains de mon visage pour ajouter de l’eau, voulant prolonger le massage (qu’il soit de la phase grassouillette ou crémeuse), le rinçage est un moment de déception totale, de descente du carrousel quand on veut encore faire hue dada.

On aimerait se balader avec le minois mouillé et revivre sans arrêt la phase pâte/huile/eau lactée/pâte/huile/eau lactée, ne jamais se séparer du cleanser 27.

Dormir avec.

 

Une fois qu’on a tapoté et séché sa peau avec une serviette, elle est lisse (mais lisse !) comme celle d’un bébé et tellement agréable au toucher qu’on oublie tout, on retournera faire hue dada dans 24h, en attendant, on se plotera les joues devant une série.

 

J’ai noté 5 choses importantes, finalement :

  • une fois, utilisé sans arrêt pendant quelques soirs (5 au total), il a fait cicatriser en un temps record un kyste que j’avais charcuté jusqu’à la moelle comme une cannibale
  • il laisse la peau d’une infinie douceur : pas d’effet filmogène légèrement épais comme avec le Ultrasimple. Ici la peau ressort du nettoyage comme un tissu de soie précieuse, MAIS VRAIMENT, je n’ai jamais eu ma peau aussi douce, même pas avec la clarisonic !!!!
  • je pleure déjà le moment où je vais finir le pot alors que je viens seulement d’acheter le full size (après trois échantillons), bonjour la négativité
  • dans l’absolu, il vaut mieux éviter de l’utiliser pour se démaquiller les yeux, la marque le déconseille, j’ai essayé, et une fois sur trois, effectivement, ça picote un peu la gouttière, donc je me pré-démaquille les yeux quand je l’utilise
  • Il est parfait pour les peaux sensibles/réactives : j’ai pas eu de réactions (boutonneuses ou de plaques rouges) et les ingrédients sont sans « danger », donc validé ! Son action exfoliante sur la peau grâce au bambou ne se fait pas sentir (pas de crissement, on ne perçoit pas de grains sous les doigts), mais c’est certain qu’il participe au résultat grandiose

 

Je pense arrêter mon blog ici.

Fermer boutique.

J’ai trouvé le summum du cocooning facial, à quoi ça sert de continuer, hein ?

 

Bon , très clairement, il s’agit du produit le plus cher que j’ai jamais acheté pour prendre soin de moi, me chouchouter. J’ai fait ça comme une grande, en mettant un peu de côté, donc l’achat a été mûrement réfléchi, mais il ne s’agit pas d’un produit INDISPENSABLE pour une personne qui compte ses sous.

Donc oui, j’envoie du rêve parce que ce produit me fait rêver/baver, mais j’assume.

Il transforme ma peau en tapis doux comme une caresse (l’effet perdurant), a une odeur qui reste et m’enveloppe le soir quand je l’utilise. Je n’ai aucune sensation de tiraillement (je me balade pendant deux trois heures avant de me coucher sans rien mettre sur ma bobine, et puis parfois je mets rien en fait), pas de rougeurs, des boutons qui cicatrisent plus vite (là j’en ai plus, mais c’était valable il y a deux semaines), une peau pleine de vie (comme si elle était partie faire un jogging sans toi).

 

Si ça ne tenait qu’à moi, je ne ferais que parler en superlatifs pendant toute la soirée, te vendre le cleanser 27 en te faisant des grand yeux pour te tenter sous hypnose.

Mais enfin, à quoi bon convaincre le monde entier tant que je suis convertie et convaincue par ce doudou épidermique, il n’y a que ça qui compte.

Je suis aux anges, et je le fais savoir. #Gniiiiiiiih

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 60 euros les 125ml chez Kroonen & Brown à Bruxelles (livraison possible !)
Disponible également sur le site de la marque pour les frenchies et les corses
Et y a sûrement d’autres sites mais la flemme de chercher…

Caribouland
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