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16 novembre 2015

C’est déjà nowel

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J’avais envie de couleur depuis deux jours. De faire contraste avec le gris qui nous mord les jarrets.

Des témoins de Jehova frappent chaque année à ma porte et ce matin ça n’a pas raté, j’ai sauté du lit en pensant recevoir un colis, top pendouillant sur les boobs, pantalon moche sur les guiboles

« oui bonjour c’est pour quoi ? »

Le gars avait déjà  les dépliants en main, prêt à dégainer son discours à la ramasse, essayer de me rallier à sa cause, sa secte, son entourloupe de maladouf.

Il me demande si je cause en néerlandais, je lui réponds que je parle toutes les langues du pays mais que je viens de me lever à cause de lui, et que je n’ai vraiment pas envie de papoter illumination divine à 9h pétantes.

Moi et les réveils en sursaut, c’est une histoire à me faire râler pendant une journée entière, je rumine comme une vache en plein champ, la croupe tressautante, l’humeur au ras des pâquerettes en m’empiffrant de chocolat.

Pour diluer l’aigreur dans le sucre.

 

J’ai fait de gros efforts, pour ne pas l’envoyer paître, rester amicale. Il a du voir que je pensais à énucléer ses mirettes, trouver une courgette pour la lui mettre où je pense.

Oui, quand je suis énervée, j’ai du mal à me calmer.

 

Pour ça que j’aime mon blog, écrire, me tartiner la couenne et me maquiller. Au moins, personne n’a rien à dire sur ce que je bidouille.

Je suis remontée chez moi, j’ai viré mes guenilles, je me suis habillée (paraît qu’il ne faut pas rester en pijama all day long, ça coupe le rythme quotidien), et j’ai joué avec un colis reçu vendredi.

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L’oréal a sorti toute une gamme de noël, avec des trucs qui brillent en veux-tu en voilà :

  • deux mascaras féline volume million lashes : un black et son top coat vert pailleté pour aller avec ta tenue de mère Nowel
  • trois liners master ink Gemey Maybelline : un matte, un satin et un glitter (le matte est celui qui se démaquille le mieux, les deux autres s’accrochent comme des sangsues)
  • plein de vernis pour être raccord avec son sapin et ses boules
  • un enlumineur de teint golden glow (pow pow pow)
  • un color riche en red passion 297 (donne envie de plaquer ses lèvres sur les vitres, ça, pour dessiner une mosaïque de bisous)
  • et un quad jungle jade dans des tons verts-bruns, tout ce que j’aime

 

Me suis pas foulée, tu comprendras que la femme tendue comme un piquet de tente n’a pas envie de se compliquer la vie.

Le combo parfait liner – bouche rouge ne m’a jamais transcendée (sur moi), mais ce matin j’ai réussi à tout mettre sans bavure, d’un trait, comme une reine des pigments.

De l’enlumineur sur le haut des joues, la ligne noire sur les paupières, une touche du mascara féline qui donne un effet faux-cils tellement chou (les pwals fins mais aériens).

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Oui j’avoue, je suis assez fière de moi, mais surtout, des lèvres peps comme ça, ça met le monde entier de bonne humeur.

Faites péter les couleurs ce mois-ci, pour les gens du métro, le passant, le boulanger, la fille du café, les clients, pour qu’on sourie un peu en vous voyant dans la rue, et effacer les sautes d’humeur et la poisse de ces derniers jours.

La vie continue, mais c’est encore mieux si on la rend aussi éclatante qu’une lessive avec Mir Color.
Make your lips pop !

 

Des bisous les Caribous ! 
Tous les produits reçus par L’Oréal, merci 🙂
Collection Extravaganza

Caribouland
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7 mai 2015

L’ambiant lighting powder d’Hourglass, de la lumière en poudre

Hourglass 1

Que ceux qui disent qu’une poudre ne peut pas changer la vie lèvent la main, je vais vous parler d’une merveille qui vous fera changer d’avis – again.

Il y a quelques semaines, Kimmy partait à Londres pour gambader chez les Fish&Chips people of the planet, et je lui avais demandé de swatcher et me ramener un produit Hourglass.

Les jours passent, puis elle m’annonce qu’elle vient d’avoir une crise intersidérale, que pour finir, la poudre, elle va aussi la prendre pour elle, parce qu’une vendeuse lui avait appliqué la chose sur le minois et qu’elle s’était retrouvée avec le teint de quelqu’un de frais et dispo en deux coups de pinceaux.

Forcément, c’est banco.

Je suis quand même toujours du côté sceptique de la rivière, j’ai besoin de sentir la matière, voir comment elle peut évoluer sur ma peau, les ricains ont le « WHAT AN AMAZING STUFF THIS IS » facile, moi je mâche le boîtier jusqu’à la moelle pour voir si on ne me raconte pas trop de conneries.

Wayne Goss en causait vraiment bien ceci étant dit.
Je sais, je suis faible comme une moule sans coquille.

 

Ambiant Lighting Powder d’Hourglass

hourglass powder

J’avais creusé le net, cherché une poudre qui ne contienne pas de talc- que pour finir je tolère dans certains produits de makeup (va savoir), je n’avais pas besoin de fond de teint, juste de cette touche de lumière qui rend heureux.

La base est minérale et le mica reconnu pour envoyer la dose en luminosité (c’est ce qu’on trouve chez Jane Iredale d’ailleurs), y a des polymères noyés dans la masse (pour assurer un fini velouté, moins chiant qu’un silicone), un actif fluorescent (celui qui est mis en gras, genre ampoule au plafond, tu vas remplacer un lampadaire), du silicone plus loin, un peu d’iso parrafine (émollient), entre autres.

Donc non ce n’est pas naturel, mais la composition reste plus acceptable que celles de la plupart des poudres de luxe.

Mica, Synthetic Fluorphlogopite, Boron Nitride, Hdi/Trimethylol Hexyllactone Crosspolymer, Polymethyl Methacrylate, Octyldodecanol, Silica, Benzimidazole Diamond Amidoethyl Urea Carbamoyl Propyl Polymethylsilsesquioxane, Sorbitan Sesquioleate, Magnesium Aluminum Silicate, Phenoxyethanol, Dimethicone, Sodium Dehydroacetate, Sorbic Acid, Polyacrylamide, Benzoic Acid, C13-14 Isoparaffin, Potassium Sorbate, Dehydroacetic Acid, Laureth-7, Ethylhexylglycerin, Trimethylsiloxysilicate. May Contain: Ci 77891 (Titanium Dioxide), Ci 77163 (Bismuth Oxychloride),Ci 77491 (Iron Oxide),Ci 77492 (Iron Oxide), Ci 77499 (Iron Oxide),Ci 75470 (Carmine).

Hourglass 3

J’avais choisi la teinte diffused light, censée reproduire l’effet d’un « rai de lumière matinal », il y a donc bien des personnes qui créent des produits de maquillage et se prennent pour dieu par la même occasion.

La texture est ultra-soyeuse et invite tout un charabia des années 90 comme « méga-top-la-classe », une fois étalée sur le dos de la main on voit au soleil un chouilla de petites particules pailletées, mais qui disparaissent au moment de l’application (me demande pas comment ça marche, ils se prennent pour God j’ai dit).

Il y en a bien une qui est considérée comme la plus mate des 6 coloris disponibles, Dim Light, d’où la très grande hésitation avant achat, mais vu l’argent que je devais débourser pour un seul poudrier, j’ai fait la raisonnable (hu hu) et suivi le troupeau.

 

Comment l’utiliser

Un peu à la manière d’une poudre de finition qui va frapper là où on en a besoin. Elle annule les rougeurs diffuses, elle floute les pores (sur ce coup-là, c’est même plutôt incroyable), elle apporte un glow sans brillance, elle est invisible, ne bouge pas, il en faut peu pour finir le teint.

DONC NON, il ne s’agit pas du tout d’un highlighter grand format, elle s’apparente à une mineralize skinfinish de Mac, mais sans obtenir l’effet lumineux par irisation (donc la dose de paillettes), ici la composition va vraiment donner un coup de flash imperceptible.

 

La première utilisation a été un peu chaotique, directement après application je ne voyais pas de différence. C’est après 2 ou 3 minutes que j’ai constaté le changement. Pas de wow effect donc, mais le même genre de surprise que lorsqu’on travaille une poudre minérale, faut le temps que les pigments prennent place. Et une fois que la magie opère, c’est un rien qui change tout.

Un « je ne sais quoi » qui me ravit.

hourglass 4

 + BB cream Bobbi Brown light + Jane Iredale Purepressed amber zone T + Diffused light Hourglass sur tout le visage + +Blush pretty pink Bobbi Brown+

Tu piges l’extase ?

Hourglass 6

Alors, forcément ça ne va pas atténuer Kistounay (qui s’est accompagné d’un pote depuis hier sur le menton, la fête), mais pour le reste du visage, il y a vraiment un très beau rendu. Le résultat donne encore mieux à la vraie lumière du soleil – mais j’habite en Belgique, je vais pas courir après chaque rayon, s’entend.

Depuis ce matin il y a un micro-climat qui trône au-dessus de mon village, j’ai déjà assez râlé comme ça pour obtenir des photos potables – puis comme ça on dira que c’est dans le thème « ray of morning light ».

 

Je dirais que si tu cherches un miracle, que ton porte-monnaie te le permet, ou que tu as simplement envie d’être la plus belle au marché en plein air quand tu achètes des courgettes, l’ambiant lighting powder rendra ta vie plus facile.

Le boîtier contient 10 grammes et au rythme où je l’utilise, le bombé est toujours comme au premier jour, ce qui suggère que le bidule est du côté des produits qui durent une plombe.

Aussi, vu le nombre de revues sur le net, même en achetant la poudre sans l’avoir vue, il est difficile de se tromper, par la porte ou par la fenêtre, elles sont toutes censées flatter le teint en reproduisant une ambiance qui réussit à la majorité des gens – la diffused light étant adaptée à une lumière naturelle, mais je louche gravement sur luminous light qui, elle, reproduit celle d’une bougie. Mraw.

En tout cas elle mérite bien la réputation qui la précède, cette beauté soyeuse, pour une fois, je m’incline bien bas, je dis oui, et j’en veux encore ! Mais vu le prix, je suis calmée pour quelques mois. Je pense. Pas sûre. On y croit.

 

Des bisous les Caribous !
Ambiant lighting powder Hourglass, teinte diffused light
Achetée 51 euros, dispo sur SpaceNK (les FDP ne sont qu’à 5 livres pour l’Europe)

Caribouland
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9 avril 2015

La purepressed base powder de Jane Iredale, une bonne fois pour toutes

jane poudrier

En long, en large, en diagonale, j’ai tanné le peuple de la terre entière (du moins mon entourage)(qui voulait bien m’en entendre parler) avec un produit de maquillage qui trône désormais sur le siège de mes indispensables.

Au diable les femmes qui pensent qu’une touche de make-up annihile complètement la liberté de la goumiche, la pousse au rang d’esclave du pinceau et des pigments. Je veux bien être soumise si c’est par un produit qui me rend plus belle, me met en joie, m’offre du glow et le son des maracas.

Cela faisait donc des mois et des mois que j’épuisais mon échantillon de la purepressed base powder de Jane Iredale (à ne pas confondre avec la version « matte », qui n’a rien à voir), en me disant QU’UN JOUR, je m’achèterais le full size.

Histoire de pouvoir parader avec mon boîtier pimpé d’un Swarovsky, de m’enchanter en ouvrant le poudrier, sachant qu’il était mien et qu’on ne se séparerait jamais.

Oui un peu comme un gollum trouve son anneau, j’ai eu du mal à résister.

 

Purepressed Base Powder par Jane Iredale

Je trouve qu’il est incroyablement pénible de trouver une poudre qui ne fasse pas effet poudré (la fille peu chiante, je te l’accorde) : JE DETESTE l’aspect plat, sans dimension, qui laisse une impression de visage sans relief ni vie, un peu dans l’esprit « je me suis mis de la farine, on voit les grains ». Hin hin, je passe mon tour.

jane iredale purepressed powderLa première fois que j’ai pu la tester, c’était chez Kroonen & Brown, j’ai eu droit à un maquillage de pro par Sybille et je suis devenue une fan de la première heure.

Ce qui m’a conquise sans détours est son côté modulable: on peut aussi bien l’utiliser comme correcteur sur des zones qui en ont besoin, comme poudre de finition, ou carrément comme fond de teint. Par la porte ou par la fenêtre, je lui trouve un côté « couteau suisse du minois » qui a TOUT pour me plaire.

Sans compter que la couleur colle parfaitement à mon teint – j’utilise Amber, et la matière « dissout » les imperfections en un geste sans avoir à faire de retouches en journée.

 

J’avais déjà abordé la question dans l’article « discover the brand Jane Iredale », mais ici, les peaux les plus sensibles/intolérantes devraient trouver leur bonheur, vu qu’il n’y a pas de TALC dans la composition (il m’irrite, me saupoudre de micro-kystes, dur de l’éviter quand on sait qu’il est présent dans la majorité des textures sèches dans le domaine du maquillage).

A part le dimethicone jeté en plein milieu de la soupe, il n’y a vraiment pas de quoi être pointilleux, on est face à une liste d’ingrédients exemplaire.

dream tint light jane iredale

 

En général, ma routine teint se résume à :

  • Une noisette de dream tint sur tout le visage dès que le beau temps revient

    C’est l’hydratant teinté parfait, le primer invisible, celui qui s’arrange pour apporter un effet soft focus sans boucher les pores, un petit miracle de printemps
  • Puis j’enchaîne sur la poudre

    Comme il s’agit d’un fond de teint minéral, la matière doit se patiner pour donner tout son potentiel, donc je prend bien mon temps pour enchaîner les mouvements circulaires, en augmentant les couches progressivement selon le rendu que je veux. Si je suis dans un jour light, je passe le mini handi brush à la va vite (pinceau poudre minérale de la marque que je vais aussi finir par acheter en grand format), juste histoire d’apporter de la lumière et de l’unification sans pour autant pousser le bouchon vers le teint PARFAIT

 

avant après jane purepressed base 3JI 2

+ Face Jane Iredale’s dream tint light + purepressed base en Amber + Copper Wind en Blush + Just Kissed en forever peach + 

Je pense que si je suis aussi fan c’est parce que la couleur me correspond parfaitement et que le rendu est vraiment AU TOP, quelle que soit ta qualité de peau : les jours où je ne suis vraiment pas en forme, elle va se charger de me rendre un peu de dignité, et si en plus j’ai des plaques sèches qui traînent par-ci par-là, elle ne les accentue pas – un miracle je te dis.

 

Du matin au soir, il n’y a rien qui bouge, qui se barre, elle a un SPF de 20 qui me protège en journée et COMME c’est du minéral, je ne perds pas l’indice de protection en cours de route, il reste fiable plusieurs heures après l’application.

Aussi, j’ai lu qu’elle était résistante à l’eau et la sueur, mais je n’ai pas testé la chose en condition plus rude que la drache nationale belge, et pour info, oui, ça résiste, la pluie n’en vient pas à bout.

 

Je n’ai pas NON PLUS pu me retenir quand j’ai vu que le just kissed (mon chouchou de baume rose) était sorti en version peach : il est complètement différent du forever pink, même si la texture et la facilité d’application restent identiques. Il a une tonalité plus rouge-orangée, je deviens donc frivole avec « ma bouche mordue », à ma badigeonner la ventouse dans le tram/le bus, t’as vu la teinte de foufou ?

Il a la même qualité que son acolyte à savoir qu’après avoir mangé/bu, même si la brillance part, la teinte ne bouge pas. Et utilisé en blush, il est vraiment craquant et tient lui aussi plusieurs heures sur les joues.

just kissed

Je pense que j’ai signé un contrat avec le diable à compter du jour où j’ai vu la marque s’étaler devant moi sur un présentoir. J’étais déjà foutue à cause des packagings, mais une fois que tu touches à du maquillage minéral de ce niveau-là, tu préfères marcher sur les nuages plutôt que de tester pour moins cher.

Tu deviens difficile, tu te prends pour une reine.

Je ne regrette pas mon achat, vu que j’avais pu épuiser un échantillon avant de passer à la caisse, je savais dans quoi je m’engageais en investissant (oui oui) dans le boîtier complet.

Une fois que j’aurai fini la poudre, il me suffira de racheter la recharge pour la mettre dans le poudrier.

 

Chaque matin, je suis RAVIE de me maquiller, parce que je sais que je ne vais pas devoir me battre avec une poudre qui n’en fait qu’à sa tête, qui s’étale mal, est trop visible ou pas assez pigmentée. Y a assez de jaune dans Amber pour atténuer les rougeurs, y a de la tenue, un rendu satiné et glowy à la fois et une protection solaire dans le toutim.

Tu comprends pourquoi je suis happy maintenant.

 

Des bisous les Caribous !

Jane Iredale PurePressed Base, achetée 48 euros le refill de 10gr + 15 euros le boîtier
Jane iredale Juste kissed Forever Peach acheté 26 euros
Le tout chez Kroonen & Brown, sinon demandez les points de vente à la marque

Caribouland
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6 décembre 2014

Real Techniques

realtechniques5Y a deux mondes dans le milieu du maquillage : celles qui ont des pinceaux, celles qui n’en ont pas.
Celles qui jurent que c’est indispensable, celles qui disent que ça ne vaut pas les doigts.

Deux terrains, deux points de vue, et comme d’habitude, je suis sur la ligne médiane entre les clans, j’ai toujours juré qu’en travaillant la matière avec ses boudins chauds, on arrivait à un meilleur résultat.

 

Mais depuis ma rencontre avec l’expert face brush, en avril, plus question de me tartouiller le minois avec mes mimines (sauf quand j’utilisais mon dream tint de Jane iredale (une crème teintée)), ce pinceau avait un rendu de dingue, restituait tous les fonds de teint crème d’une manière lisse et impeccable, un vrai dingo de la cosméto que j’aurais bien voulu acheter en plusieurs exemplaires.

 

Puis, la marque a débarqué comme une merde sur un trottoir.

Au détour d’un rayon d’un Di, je me suis retrouvée le mois passé nez à nez avec une tête de gondole jaune/mauve et rose, et j’ai lâché un « putain » appuyé sans pouvoir me retenir.

Finalement, quelques semaines après, j’ai quand même complété ma trousse avec deux petits nouveaux.
Viens que je te montre ce qui vaut le coup d’oeil.

 

Mon dino : l’expert face brush 

realtechniques6.jpg

Il a fait partie de mes premiers coups de coeur dans le domaine : je l’avais acheté pour travailler la matière compliquée de mes premiers VRAIS produits pour le teint, et clairement, entre SANS ou AVEC lui, je choisis de vivre ma vie entière agrippée à son manche (phrase du domaine du make-up, merci).

 

Ce que j’adore

  • depuis que je l’ai il n’a pas bougé/perdu un poil/changé de matière : il est toujours aussi doux et efficace et ne craint aucun lavage
  • son effet wonder pore : quelle que soit la matière, il la lisse comme un dieu, roi de la peau sans défaut (ou presque) et tutti guili-guili
  • il étale très bien le produit tout en offrant une couvrance moyenne : même quand j’en mets peu (du stick bobbi brown par exemple), il arrive à étirer sans se surcharger, donc quoiqu’il arrive, on se retrouve avec la même dose de fond de teint à l’arrivée. Aucune perte !
  • son petit dôme rend le travail d’une poudre minérale très intéressant : pour le moment je l’utilise pour la finition quand je n’applique pas trop de fond de teint (faut quand même bien buffer, donc ne pas l’utiliser si on a déjà une bonne dose de make-up avant la dernière touche), et il convient : il patine aussi bien qu’un kabuki et, vu qu’il est très dense, il écrase très bien les pigments

 

Clairement, son domaine de prédilection est celui des fonds de teint plutôt épais, gras, j’avais tellement galéré pour trouver un outil impeccable pour fonctionner avec ma Mud Foundation, qu’une fois que j’ai constaté qu’il était mon sauveur, j’ai été la plus faible de ses admiratrices.

Au taquet.

 

Le stippling brush

realtecnhiques4.jpg
Acheté récemment, je voulais juste voir si j’étais complètement obnubilée par l’expert face brush ou si je pouvais faire un peu de place à un outil plus adapté à ma dream tint.

Honnêtement, j’adore l’appliquer au doigt, elle s’étale comme un charme et sans broncher, mais certains jours, quand je me réveille avec la tête en losange, je cherche ce petit plus qui change tout.

 

Je pense que le mien est devenu le stippling brush :

  • moins « hard » que son compère, le stippling a plutôt tendance à offrir un rendu ULTRA naturel (avec FDT crème ou liquide), en donnant l’illusion d’un teint impeccable
  • avec ma dream tint, il vit une histoire d’amour : pas facile de trouver un pinceau qui fonctionne bien avec une crème teintée (y a déjà pas beaucoup de pigments, faudrait pas que ça soit gâché inutilement !), mais, fait étonnant, comme la matière est fluide, je sens que les poils se saturent puis redonnent tout ce qu’ils ont en magasin. J’aime beaucoup ce genre de prouesse
  • il est un peu moins doux (parce que moins dense) que l’expert face brush
  • tout aussi maniable

 

J’aime beaucoup ce pinceau, qui est un peu plus tout-terrain que l’expert face brush mais apporte cette « natural touch » et léger effet airbrush que j’aime tellement, le rendu du dream tint est d’ailleurs encore plus joli avec ce pinceau qu’avec mes doigts de fée.

Puis, bon, il est…rose.

 

Un top et un flop

realtechniques9_Fotor_Collage.jpgQuand j’avais acheté la Miracle Complexion Sponge, je croyais au mouvement de foule qui hurlait « ouais, c’est génial, t’as pas vu mon épiderme de wafoudingue avec mon tapotement ». J’ai essayé, mouillée, à peine humide, sèche, même épic fail.
Next.

J’ai, à la suite d’un commentaire de Léo, tenté de l’utiliser uniquement pour le dessous de l’oeil, pour mieux appliquer mon correcteur. Bah, j’aime autant te dire qu’avec mes doigts je vais plus vite puis surtout je m’évite un obus orange en collision avec mon oeil de grand matin (rapport à ma maladresse génétiquement non modifiable).

Mais dans l’absolu, ça fonctionne bien pour cet usage, j’ai juste la flemme de rajouter un outil pour une si petite zone. 

 

Et puisque j’aime la contradiction, j’ai quand même pris un petit pwalu pour la paupière (very small area) : je ne voulais pas spécialement le shading brush, mais juste un pinceau pour les yeux qui puisse me permettre de bien estomper les fards.

Et là, grosse découverte aussi, vu que cette petite brush m’évite de voir passer le sentiment « héhé, cool ton style droopy avec ton smokey brun mal foutu à la lumière de l’aube », tap tap, elle prend bien les pigments, adoucit les zones trop chargées, et ne me fait en aucun cas regretter le maquillage au doigt.

Maintenant, faudrait que je m’en trouve un autre pour vraiment faire de l’estompage plus prononcé, et ce sera PER-FECT.

 

Revue dix ans après la pluie, revue qui s’enrichit de plusieurs mois de test pour certains pinceaux, mais si je ne devais vous en conseiller qu’un ce serait l’expert face brush et le stippling brush (comment ça, je ne sais pas compter ?)(je triche)(un peu). Vraiment, je ne vois pas mon beauty bag sans ces pinceaux, au même titre que le brow shaper de bobbi, si je pars sans, il faut que je fasse demi-tour.

Oui, à ce point-là.

 

Dans l’absolu, pour en revenir aux deux clans, si vous êtes une sans-pinceaux convaincue parce que vous pensez que la nature, donc les mimines, font toujours mieux le travail sans accessoire de maquillage, sautez quand même le pas : on peut passer à côté de très grands produits de teint quand on utilise les mauvais outils.
C’est du vécu.

It’s just a tip.

 

Des bisous les Caribous !
La marque est dispo dans tous les Di en belgique

Tous les produits ont été achetés en magasin ou sur feelunique

Caribouland
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21 novembre 2014

Une (beauty) makeup d’automne

unebeauty10.jpg

Si je ne devais citer que trois marques qui m’inspirent confiance et des produits de qualité (durée, résistance aux larmes, à l’échauffement, aux crises de rires), je choisirais sans hésiter Jane Iredale, Bobbi Brown et Une Beauty.

Jane, parce que c’est une histoire d’amour entre ses produits et ma peau, une histoire de colorimétrie parfaite, de maquillage que je peux appliquer les yeux fermés sans me retrouver avec une trace mal étalée en plein jour (clairement, la marque que je choisis quand je dois me peinturlurer le visage à l’aube sans lumière naturelle).

Bobbinette, parce que, lors des matins compliqués, le stick foundation et son correcteur me sauvent la mise quoiqu’il arrive (même quand j’ai le teint brouillé à la fin du mois, paf la matière étirée jusqu’aux oreilles et je retrouve mon visage bien aimé).

Puis Une Beauty.

 

Une natural beauty

Bon, ça se saura, je ne suis pas VRAIMENT une makeup addict : je mets du temps avant de trouver ce qui me plairait sur le papier, j’en ai rien à fiche des dupes et autres compromis à moitié prix :: je regarde la compo, les revues, et si tout reste dans un canevas classique et indémodable, tu me retrouves à la caisse.

unebeauty9

La poudre minérale légère de la marque avait déjà été un gros coup de coeur, pour sa tenue sur mon minois, la bonne teinte pour peau de bidet, et puis surtout son petit budget.

Je l’avais achetée en avril, elle s’est décomposée il y a un mois, et elle a fini comme toute mes poudres compactes qui se cassent la pipe, dans ma boîte vintage au couvercle indestructible.
Pof pof, le pinceau qui écrase les pigments, pof pof, on patine le tout sur les bajoues.

Et roule ma poulette de compète.

 

J’avais aussi testé un de leurs breezy cheeks, rien de foufou au niveau du panel de couleur, mais de quoi avoir sous la main un blush qui tient la route et surtout, ne déclenche pas de crise de boutons quand on est dans une période de guerre déclarée (la fameuse « touche-moi pas sinon je te fais des pustules, gudule »). Une petite touche de fraîcheur qui fait du bien, dans un boîtier qui contient plus de 3 grammes de produit, qui dirait non devant tant de générosité ?

J’ai donc encore été happée comme une débutante, à force d’errer dans les rayons du Di, de voir les « wouhou, viens m’acheter avec un autre poto de ma gamme, je suis à -25% ». Tout ce qui comporte un moins me fait courir à ma perte.

Pour ça que je ne fais jamais les soldes. Never. Ever.

Deux produits pour les yeux plus tard, une soirée sous le bras et une tenue impeccable, j’ai du admettre que même au niveau du makeup pour les mirettes, Une gérait son bouzin.

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Je cherchais depuis un petit moment un khôl brun (à défaut de trouver un liner brun qui ne sèche pas après trois utilisations) histoire d’avoir un crayon ready-to-go, facile à appliquer, et pas onéreux.

J’ai une échelle de valeur en cosmétiques, si un produit de ce genre excède 20 euros, j’ai vraiment du mal, ou alors il faut qu’il ait une couleur de dingue et me fasse danser la capouera.

En le swatchant et l’estompant, j’ai bien senti qu’on allait être amis : rien que sur le dos de ma main il s’accrochait comme une sangsue qui se modère, donc ni trop ni trop peu, histoire d’avoir le temps de le travailler un peu, et la tonalité était froide.

Puis j’ai vu les -25%.

Du coup j’ai acheté une palette dans la foulée, alors que je venais de finir de composer mon quad perso avec les fards de chez MUD (oui oui, je vous montrerai ça), donc achat inutile sur le moment, mais goumiche voulait accomplir son devoir de femme en mode shopping.

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J’ai pris la P07. J’ai longtemps hésité avec la P08, plus dans des tons rosés et bruns, puis je me suis dit qu’il me fallait quelque chose de plus basique : un beau gris clair et un brun, tous deux irisés, et un sfumato gris.

Les trois teintes ne sont pas disponibles séparément, mais si je ne devais en garder qu’une ce serait le browny, complètement « buildable » et couleur parfaite pour mirettes noisette (cookie sur cookie ça fait des chocapics).

unebeauty1-copie-1.jpg

Et depuis quelques semaines, je ne cherche pas les complications : fard clair sur la paupière, le petit browny dans le creux, le crayon en ras de cils et un peu de gris pour intensifier le bas et SFUMATER tout ça en douceur

Au niveau de la tenue, le crayon bat largement les ombres à paupières, vu qu’il faut que j’insiste bien avec mon baume pour le désintégrer, mais les fards tiennent quand même une bonne partie de la journée (même sans base, sur mes noeils).

unebeauty3.jpgJ’ai déjà essayé de m’amuser avec le sfumato gris seul, mais sans pinceaux (le mois prochain, je vais dévaliser les Real Techniques), c’est assez GALÈRE et comme vouloir chercher les poux dans une mer, une cause perdue d’avance.

 

Juste un petit bémol général, tant que j’y suis : autant j’adore les packagings de la marque autant je les hais par la même occasion. A la moindre chute, les matières en poudre se disloquent, et c’est parti pour aller chercher les bouts un peu partout sur le sol. Je te plains d’avance si tu as de la moquette chez toi, ou si ta maladresse mime la mienne.

Mais à part ça, rien à dire.

 

Beautiful makeup, beautiful mood, j’aime bien les marques qui font l’effort d’une compo safe et sont accessibles au grand public avec des prix raisonnables (bon, y a Bourjois derrière tout ça, donc pas d’étonnement). Pour les porteurs de lentilles, les ingrédients de la palette ou le crayon sont sans danger, donc aucun soucis de compatibilité !

Je sais pas vous, mais ça me donne envie d’aller boire un café latte et manger des macarons dorés.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés : crayon Une K02 (khôl noirs absolus) & Palette yeux Universelle P07 
Le tout pour moins de 20 euros (bah oui, les 25% !)

Caribouland
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