Author Archives: Mona

12 janvier 2017

Herbfarmacy refining cleanser, le baume du débutant

HERBFARMACY refining cleanser / @LoveLula

Avec tout ce qu’on branle sur nos blogs et youtube et le stagram et le twitteur, tu penses qu’on a encore le droit de venir clamer « je suis une débutante » ?

Non.

Même la petite midinette s’y connaît sûrement plus en crochet que sa grand-mère au même âge, la faute au système qui donne beaucoup d’infos sans les trier, on est pluri-capables, sans spécialité, des touche-à-tout qui se passionnent pour le lancer de « ah oui, je connais » – quand tu sais de quoi tu causes, t’es IN. Quand tu n’en a pas entendu parler, t’es OUT.

C’est aussi pour ça que je suis POUR l’apprentissage silencieux, ça te permet de rester chez toi sans te taper la honte, mais au moins demain, tu pourras lancer un « ha, j’en ai déjà entendu parler » ni vuch nich connuch.

 

Bref, quand j’étais une débutante dans le skincare (le genre qui utilise un gommage visage à grosses billes chaque jour « pour avoir la peau bien nette  » – quand je me scalpais, quoi), j’osais bruyamment poser des questions, je m’en fichais un peu du bazar d’être en deçà de la moyenne de connaissance couennale, j’avais envie de savoir comment je pouvais prendre soin de ma bouille comme une pro et j’emmagasinais tout ce que ces « chercheuses de bien-être » pouvaient bien me balancer.

Aujourd’hui, si tu oses demander ce qu’est une éponge konjac, tu risques la pendaison par fil dentaire.

 

Dans le toutim, j’aurais aimé – chose peu souvent arrivée – qu’on me guide à l’époque vers des produits basiques ET sensoriels. Pas les simples qu’on utilise en cas d’allergie / d’hypersensibilité passagère, pas ceux qui ne coûtent pas cher et nous enlèvent tout plaisir mais font leur boulot. Ni encore ceux « dont les ingrédients sont hors de prix, mais faut bien vendre sa famille si on veut des résultats cutanés, M’dame Donzelle ».

J’aurais juste aimé découvrir un soin original qui me ravisse plutôt que de mimer tout le monde et me ruer sur l’eau micellaire.

 

C’est un peu de tout ça qui m’a traversé l’esprit quand j’ai utilisé le refining cleanser pour la première fois, l’insatisfaction de l’époque a bêtement plié bagage en me laissant avec un regret de moins et une bouille ravie et crémeuse au-dessus de l’évier . J’aurais pu mettre le Liz Earle dans le même panier, sauf qu’il a le désavantage d’être moins old school et de sentir le spa – moi j’aime, mais tout le monde n’a pas une addiction pour l’eucalyptus, je crois. 

 

La marque / Le produit

La marque Herbfarmacy a obtenu le label « soil association organic », ses produits sont garantis cruelty free, sans ogm, avec des ingrédients issus en majorité de l’agriculture biologique (il y en a moins dans les crèmes visage par exemple, qui ont un émulsifiant non bio mais dérivé d’une plante, parce qu’ils n’ont pas pu faire autrement pour présenter une texture valable) et avec une production dans le respect de la biodiversité – pour les vegan, attention, certains de leurs produits contiennent de la cire d’abeille, les autres sont ok.

En gros, je n’ai pas craqué pour toutes ces raisons, mais c’est toujours bien de savoir qu’on n’a pas tué toute une écosphère et trois vaches en achetant son petit nettoyant.

 

Dans le refining cleanser, on trouve : de la camomille (bonjour toi, fleur du bonheur apaisante), de l’huile d’abricot (parfaite pour les peaux sensibilisées), de ricin (pour la réparation), de l’huile de tournesol, un agent nettoyant doux, de la cire d’abeille protectrice (c’est souvent elle qui laisse cette impression plus ou moins hydratée de la peau après le rinçage), de la glycérine hydratante, de l’extrait de racine de marshmallow et de calendula (pour soulager les irritations), de l’aloe vera (en poudre réhydratée, mieux que rien), du romarin pour tonifier, du géranium rosat pour régénérer et de l’ylang ylang pour revitaliser la couenne, entre autres.

Le phenoxyethanol clashe un peu avec le reste, mais sinon rien à redire.

Aqua (Water), *Chamomilla recutita, *Prunus armenica kernel oil, *Ricinus communis seed oil, *Helianthus annuus hybrid oil, sodium stearoyl lactylate, *Cera alba, cocoamidopropyl betaine, +glyceryl stearate, +glycerin, cetearyl alcohol, tocopherol, *Althaea officinalis root extract, *Calendula officinalis flower extract, *Aloe barbadensis leaf juice powder, *Rosmarinus officinalis leaf extract, *Pelargonium graveolens (Rose geranium) oil, *Cananga odorata (Ylang ylang) flower oil,  lactic acid (from sugar), phenoxyethanol, benzyl alcohol, potassium sorbate, *citonellol, *geraniol, *limonene, *linalool, *eugenol (Last 5 essential oil components) * = Organic + = Organic origin

 

Quand je dis qu’il me fait penser au parfait produit pour débutant c’est qu’il :

  • ne laisse pas un film gras outrageux – la peau est douce, mais sans surplus
  • a une odeur aromatique lactée, loin des fragrances plus roots qui divisent le public, ça change un peu
  • est efficace sur le mascara comme tout le reste du makeup
  • il se rince TRES facilement avec le muslin cloth fourni avec (pas besoin de plus de deux trois passages pour enlever le gros du gras, il disparaît super vite, jamais vu ça)
  • il ne coûte pas excessivement cher – environ 18 euros / 100ml mais se vide lentement
  • je le tolère mieux que la plupart de mes nettoyants depuis que j’ai commencé mon traitement antibio contre l’acné

Il a un côté très facile d’utilisation et se fond parfaitement sur la peau sans qu’elle le boive, donc ça laisse du temps pour bien masser à son aise. Et surtout, la composition du refining cleanser est a priori l’amie de 99% des couennes et d’autant d’addicts des ingrédients gentils pour le minois comme pour la terre.

 

Si vous n’avez encore jamais testé les crèmes démaquillantes, je vous le conseille à 1000%, il pourrait même vous donner envie de tomber (comme moi, quelques années plus tôt) dans la marmite des textures de plus en plus grasses, jusqu’à devenir un humain-huile.

Pour les blasés des baumes, il vous plaira aussi, mais plutôt comme une solution moins onéreuse que votre doudou chéri qui coûte une blinde, parce qu’on n’a pas tous les moyens d’investir chaque mois 500 lingots d’or dans un soin dégommeur de maquillage. On doit rester des goumiches et goumiche-men raisonnables,  

Enfin, pour les peaux sensibles qui n’aiment pas trop quand ça colle sous les doigts, il sera également parfait pour vous.

En résumé, je tourne en rond tu vois, c’est un soin pour tout le monde, c’est aussi simple que ça.

PS : au cas où ce n’était pas assez clair et que tu es vraiment un débutant de chez débutant, oui tu peux utiliser le refining cleanser comme démaquillant + nettoyant. 😉

 

Des bisous les Caribous !
Produit reçu par LOVE LULA (thanks !)

Caribouland
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9 janvier 2017

That pimple update et l’antibiotique

Je pense qu’un blog de skincare ne peut pas mieux commencer l’année.

Une Mona, qui arrive avec ses gros sabots de caribou et qui va te parler de sa pustule vagabonde dans un article, y a de quoi brancher tout le monde – un peu comme avec un bon souvenir de tartoune de foie gras engloutie au coin du feu, y a pas plus fédérateur comme topic.

Tout d’abord, j’avoue, je le concède, je mouline ma main et m’abaisse bien bas pour m’excuser d’avoir été si peu présente.

Il y a eu le boulot. Beaucoup de boulot.

Certes.

Mais aussi un vrai dégoût général quand, avec mes 29 ans qui allaient pointer le bout de leur nez, j’ai vu dans le miroir le reflet d’une peau DE-GO-MMEE.

C’est assez similaire à la prise de poids, il y a une phase où personne ne le voit, comme si rien ne se passait alors que tu te prends tranquilou des kilos dans les hanches.

Et un beau matin, ça fuse, on découvre enfin qu’il y avait un éléphant en tutu qui se baladait sous notre pif, la petite danseuse innocente. Tout le monde abuse du « t’as changé, t’es ravagée, c’est quoi ces pustules ? » – tu te demandes s’ils se sont passé le mot, parce que toi-même, tu n’avais rien vu venir.

 

Ces boutons sont le signe d’une peau qui me casse les poupounes à périodes régulières. Je ne parle pas de cycle de ragnagna, ou de « mhan dieu, ATTENDRE UN AN pour le retour de grey’s anatomy ? », nope, juste d’une sorte de récurrence aléatoire mais qui me tombe sur la gueule – littéralement – toutes les trois draches.

Je ne m’acharne jamais, je reste calme, je vise même des produits encore plus doux, je ne traite en local que quand le bouton est prêt à coopérer, je ne peux pas être plus impliquée que cela. Mais j’avais, il y a deux mois, atteint une limite cutanée presque perceptible et il fallait que j’agisse.

 

Un peu désespérée, j’avais booké un entretien en dermatologie, un vrai, avec une personne qui avait l’air compétente pour une fois. On a causé de triacnéal, de différin, de solution topique préparée en pharmacie et de ces kystes qui me bourrent dans le lard depuis que j’ai 18 balais.

Je lui ai glissé que 11 ans plus tard, la valse me faisait tourner la tête et j’avais besoin que tout s’arrête ou, qu’au moins, on essaie autre chose, en interne pourquoi pas.

Je m’étais toujours juré de ne pas toucher aux traitements antibiotiques contre l’acné – pas spécialement parce que c’était médicamenteux mais plus pour la représentation de mon échec dans une pilule à gober chaque jour.

C’est déjà assez pénible de se lever en espérant que le mont rouge ait désenflé, si en plus on a l’impression d’être malade et de devoir se soigner avec des cachetons, ça en rajoute une couche sur la marmelade. Mais j’ai capitulé, elle m’a prescrit du Tetralysal et le gel Treclinax sans sourciller, et je suis repartie du rendez-vous en traînant des pieds avec un sourire collé à la bouche (oui, j’avais une foule de sentiments contradictoires qui se bousculaient sous ma caboche).

 

Ceux qui verront la photo sans connaître mon cas se diront que j’exagère, que ce ne sont que quelques bubons insignifiants, qu’est-ce qu’elle a à baver sur les touches la dadame ?

La donzelle que je suis produit de l’acné kystique (modérée par rapport à certains cas quand même), de quoi se trimballer avec une espèce de menton à trois têtes quand certains specimens atteignent 2 cm de large sur autant de profondeur.

Ca met des plombes à se barrer à Hawaïobubon, ça ne veut rien entendre (plus têtu qu’un âne) et les gens n’osent même pas la blague du « tiens, t’as un téton sous les babines », parce qu’honnêtement c’est moche et qu’on ne se moque pas de Quasimodo quand on est bien élevé.

 

Cette année je suis la devise du qui ne tente rien n’a rien et on verra bien si ces bidules aplanissent mon visage sans trop de dommages collatéraux.

Quant à mes futurs choix cosmétiques – je préfère te prévenir – ils seront surtout axés « anti déshydratation intense et anti pelade » parce que je crains plus que tout les futurs matins parsemés de lambeaux d’épiderme, petits bouts de couenne perdus sur le coussin comme des méduses flottant en pleine mer.

Y a plus sexy comme réveil, tu sais, moi je veux juste une peau douce PARTOUT qui me fasse glapir « ha merveille », c’est le genre de rêve que je titille du bout du pied.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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9 décembre 2016

Where is your lip balm ?

ABOUT
By Terry Baume de Rose

Il y a quelques semaines, mes lèvres ont vécu l’enfer.

Sûr que de savoir ce que branle ta voisine à 3h du matin quand t’as l’impression d’entendre un bruit ronflant de perceuse chez elle a plus de chance de t’intéresser.

Mais moi je suis toute babine aujourd’hui, je vais mettre en place un contexte labial stressant pour occuper tes mirettes.

 

J’avais les deux boudins crevassés, meurtris, en sang (un peu par endroits, pas gravissime), et absolument aucune envie de retourner à la pharmacie pour exposer ma bidoche éventrée. Les contours n’étaient plus nets, les gens m’observaient en se demandant si, vraiment, je n’avais pas honte – si si, mais fallait bien que je fasse mes courses en plein jour.

Ma ventouse était habillée de pomortes qui volaient au vent et j’arrivais lentement mais sûrement au pic tendu où je tape de manière automatique remèdes de grand-mamy sur Gougeul.

Un soir de déchéance totale, j’ai appliqué généreusement le fameux baume de rose sur la zone de guerre, en me disant qu’au moins, ça boucherait les tranchées le temps de trouver une solution valable et qu’au pire, on resterait sur un statu quo.

J’avais un effet gloss intenable, une surdose de produit, je ressemblais à une cinquantenaire le lendemain d’une séance de botox labial, mais en moins de 24h, mes deux boudins infirmes ont été requinqués comme jamais.

 

J’utilise le by Terry à petites doses, parce que la composition est une horreur (bien que l’ingrédient principal soit de l’huile de ricin, un cicatrisant épais très recherché pour une action rapide), et que, SURTOUT, je ne veux pas finir avec une bouche à trois niveaux – y a de l’octonixate dedans, entre autres, un filtre UV qui perturbe les hormones et tout le toutim.

Si je veux bien faire, je vais d’abord miser sur un soin PROTECTEUR – avec des cires haut placées dedans, c’est ce qu’il y a de plus efficace sur le court terme. Et quand le tout recommence à ressembler à quelque chose, passer à une formule qui cible les bons ingrédients sans tomber dans le panneau du stick culte de chez Labello.

Parce que lui, pour le coup, c’est une pure crasse à l’odeur addictive.

 

Il faut juste que j’abandonne cette vieille habitude de peupler mes tables de baumes à lèvres sans en emporter aucun quand je sors de chez moi. Il y a des réflexes à la con qui m’abandonnent quand je dois faire preuve de bon sens.

Typiquement, le meilleur produit culte au monde aura beau être une bombe, s’il est à 10km de moi, j’aurai du mal à saisir son efficacité. Gnih.

Un jour je répondrai à la phrase « where’s your lipbalm darling ? » avec la nonchalance d’une donzelle qui gère tout en lançant un « dans mon sac, Ginette ». En attendant je me balade la couenne au vent comme une goumiche bien trop téméraire, en me jurant de ne plus jamais oublier mon doudou de babines.

Jusqu’à la prochaine amnésie. Y en a là-dedans.

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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7 décembre 2016

Winter makeup removers, et fondre pour de Mamiel

ABOUT
Liz Earle Cleanse & Polish
de Mamiel botaniques Restorative Cleansing Balm
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Je suis encore une fois naturellement repassée de l’huile au baume démaquillant.

Je vais d’ailleurs pleinement rejeter la faute sur le temps hivernal qui m’arrache l’épiderme chaque matin (tope-là si tu vas à véli-vélo au boulot), chaque soir je me lamente en passant la main sur mes pauvres joues, en chouinant entre deux « ouin ouin » que le carnage est total, que ça tire-ça brûle-j’ai mal. Mais j’ai trouvé la parade.

 

En général, dès que les températures frôlent l’indécence, je change complètement la manière de prendre soin de moi.

Il faut absolument oublier tout ce que l’on sait sur une routine, essayer de se concentrer sur l’agression extérieur (Froide La Putasse) et la contrer de la manière la plus simple possible.

 

Pour commencer, en journée je mets du costaud et surtout, je ne me nettoie pas le visage avant de le faire – une habitude bizarre mais qui fonctionne, cela permet à ma peau de garder un peu des bénéfices de la nuit + de profiter de sa protection naturelle + de celle que je lui apporte par-dessus en étalant un soin doudou. Si il y a un surplus de matière, « j’éponge » simplement en tapotant avec un mouchoir, et basta.

Ma crème hivernale, tu la connais déjà, c’est le fluide confort absolu à l’amande de Weleda qui, en plus d’avoir un nom complètement approprié, est imbattable pour soigner une peau mixte qui tiraille – à condition d’hydrater un peu dessous aussi avec un sérum hydratant ou…une lichette de crème gorgée d’eau tant qu’à faire, parce qu’elle est plus chargée en corps gras qu’en phase aqueuse.

 

Le soir, le délire atteint d’autres sommets étant donné mon addiction à tout ce qui enlève le maquillage.

Pour ne pas passer pour la troisième dingo du coin, je résumerai le délire comme suit :

  • soit j’ai la flemme, pas envie de passer du temps avec ma tête par-dessus le lavabo : c’est l’eau micellaire que je choisis, parce que ça va vite, c’est simple et sans prise de tête. Je rince à l’eau thermale, puis hop, je crème
  • soit je suis de bon humeur mais économe : alors je me rue sur mon cleanse & polish de Liz Earle – un peu comme pour le pot nivea qui traîne chez une personne lambda, tu trouveras toujours un cleanse & polish chez moi. Il sent bon le spa (l’eucalyptus, oui), est crémeux à souhait et laisse la peau très douce sans ce film persistant qui en dérange plus d’une
  • soit je suis vannée – exténuée – moralement raplapla et j’ai envie d’un remontant : là je me rue sur mon baume démaquillant
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Restorative Cleansing Balm par De Mamiel

Comment vous exprimer à quel point j’ai été ravie de recevoir ce produit-ci au pied de ma porte magique ? En gros, j’ai ressenti comme une forte envie d’exécuter la danse de la joie sur un pied, avec des arcs-en-ciel qui me seraient sorti par le bout des doigts. La joyance pure nature, Michel.

Pour info, De Mamiel me poursuit depuis quelques mois comme une ombre qui plane et s’insinue lentement dans mon ciboulot, en me murmurant doucement chaque nuit que j’ai besoin d’elle, qu’elle rendra ma vie plus belle et tout le toutim.

Il est désormais plus qu’évident maintenant que ce baume rend mes fins de journées fondantes et côtoie gaiement le cleanser 27, l’ultra simple et le Lulu & boo dans mon top 5 des cleansing balms qui me rendent le sourire instantanément.

Comme quoi, je n’ai pas fini d’être surprise.

 

Dedans il y a

De l’huile DE CAMELIA (rooooh, une bombe anti-âge, adoucissante au possible, PAR-FAITE pour cette saison), de mangue (nutrition cutanée intense), de tournesol, de la cire d’abeille, de la bourrache (revitalisante cutanée), de l’huile de kukui (extrêmement pénétrante, elle va réparer en profondeur), de moringa (soulage la sécheresse), de riz (adoucissante), de baobab (encore pour contrer l’aspect sec), du squalane végétal (pour aider à garder l’eau dans l’épiderme), de l’huile de marula (pour donner un coup de boost à l’éclat et la qualité de la couenne), du beurre de murumuru (voilà d’où vient le fondant ?), du beurre de cacao (protecteur), de la cire de rose (anti-âge), de l’huile de ricin – du bisabol et de l’HE de calendula (pour contrer l’inflammation et apaiser la peau), de l’extrait de carotte pour redonner vie au teint, l’HE de fragonia (histoire de rester zen et d’éviter les rougeurs), du géranium rosat pour cicatriser plus vite, HE d’eriocephalus (pour calmer l’anxiété), une variété de tea tree pour le côté antibactérien, du tea tree citronné (sédatif, calmant), de l’eucalyptus (qui fait du bien quand on inspire), entre autres.

Camellia oleifera seed oil*, Mangifera indica seed oil, Helianthus annuus seed oil*, Cera alba/beeswax*, Borago officinalis seed oil*, Aleurites moluccana (kukui) seed oil, Moringa oleifera seed oil, Oryza sativa bran oil, Adansonia digitata (baobab) seed oil*, Squalane, Sclerocarya birrea (marula) seed oil*, Astrocaryum murumuru (murumuru) seed butter, Theobroma cacao seed butter*, Polysorbate 20 (derived from coconut), Rosa damascena (rose) cera, Ricinus communis seed oil*, Bisabolol, Calendula officinalis flower oil*, Daucus carota sativaroot extract*, Agonis fragrans (fragonia) leaf oil, Pelargonium graveolens (rose geranium) leaf oil*, Eriocephalus punctulatus (cape chamomile) oil**, Melaleuca teretifolia (honey myrtle) leaf oil,  Leptospermum petersonii (rose myrtle) leaf oil, Eucalyptus radiata leaf oil*, Tocopherol . Geraniol˚, Linalol˚, Citronellol˚, Citral˚, Bespokely botaniques, created from flower and environmental essences, LightBringer Essences Alpine Meadow  (Self heal, Le jardin des alpes, Campanula rotundifolia (harebell), Aster alpinus (alpine aster), Parnassia palustris (grass of parnassus)) *Certified organic ˚Natural essential oil constituents

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J’ai du mal à utiliser ce baume nettoyant tous les jours. Il n’a pas tellement un côté addictif, le pot est petit, il renvoie à une notion de précieux et de conservation plus qu’à une débauche pendant le démaquillage.

Mais il est divin.

Il rime avec un bain quand on a les muscles tendus, avec un grand verre d’eau quand on est assoiffé, le moment où l’on s’assoit enfin en fin de journée et que tout se relâche, ou encore avec un massage de la nuque jouissif.

Il se suffit à lui-même, offre plus que du cocooning, il évoque à lui tout seul l’acte même de détente.

 

J’en prends toujours une noisette généreuse, la glisse au creux de mes paumes pour la laisser fondre un instant. Puis j’assouplis ma peau avec la matière, histoire d’en profiter pleinement, avant de placer une muslin imbibée d’eau chaude sur tout mon visage.

Breath in, breathe out, j’inspire profondément. On sent le frais, la nature légèrement acidulée s’introduire dans les narines, le tout évanoui en un coup de tissu chaud et humide qui essuie ma bouille. Je retire lentement les derniers résidus et sors de la douche avec le sentiment d’avoir vraiment pris soin de moi.

Juste avec un excellent démaquillant (même sur le mascara).

 

Tous les cosmétiques du monde devraient être comme le baume de Mamiel, une fenêtre ouverte sur le plaisir simple – cru -fondant et une invitation à lever le pied de temps à autre. Ils ont réussi à faire entrer un génie relaxant dans ce pot, une séance de hammam et des ingrédients qu’on voit peu dans la même formule.

Non vraiment, chapeau l’artiste, et merci pour le soulagement cutané, ça n’a pas de prix.

 

Des bisous les Caribous !
Baume nettoyant de Mamiel, offert par Mon Corner B (MERCI nom de dieu)
A partir de 50 euros / 50ml, à offrir ou s’offrir

Caribouland
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27 novembre 2016

Le cheveu précieux avec l’huile de camélia

ABOUT
Huile de Camélia Laboratoire du Haut-Ségala
camelia

Cette année, j’ai brûlé ma perruque chez le coiffeur. Façon de parler.

Je traînais sur pinterest en plein milieu des vacances, la chaleur estivale me chatouillant les narines, je me suis dit qu’un petit ombré tirant sur du auburn serait le must de la sexitude pour trancher avec le ciel bleu. Deux jours plus tard, je me suis pris une douche chimique sur la trogne pour avoir un bout d’Ariel dans la fibre.

Sans vraiment me préoccuper des conséquences – tu penses.

Mi-brune mi-rouge du tif, la coiffeuse a du s’y reprendre à deux fois pour me décolorer les cheveux, tout en clamant qu’ils étaient en excellent état – tu apprécieras le contraste du monstre qui te prend en chasse tout en te complimentant sur le fait que tu coures bien.

Trois mois plus tard, je ne suis plus aussi joyeuse du bulbe. La faute à ma faute.

J’en ai eu marre de ressembler à une ado « qui essaie des choses », j’ai reteint par-dessus mes restes de mèches décolorées pour repartir sur un brun foncé uniforme qui s’est patiné depuis. Si le tout a encore plus ou moins de la gueule (avec des zones rouges-châtain qui ressortent, bonjour), c’est parce que le lundi soir est dédié au soin du cheveuillou en profondeur.

Même la raclette ne passe pas avant. Ni les hot-dog moutarde d’Ikea à 1 balle.

 

Après quelques mois de traque, j’ai enfin pu mettre la main sur un trésor végétal sur lequel je zieutais depuis un bail, la merveilleuse huile de camelia (oui, non, même gougeul ne voulait pas coopérer, pourtant je tapais bien le mot, pas cameliane, ni cameline, tu vois). La fameuse se vante d’être le secret des japonaises pour avoir des lianes impeccables et qui réfléchissent la lumière comme un miroir, en gros, si tu n’as pas ce flacon, tu rates ta vie capillaire et ta reconversion en panneau solaire.

 

Il en existe trois variétés essentielles :

le camelia sinensis ou camelia chinois, essentiellement utilisé pour la cérémonie du thé

le camelia oleifera dont les graines produisent l’huile qu’on retrouve en général dans le domaine alimentaire et cosmétique

le camelia japonica, la version japonaise du sinensis, qu’on se passait sous le manteau à une époque, tellement elle coûtait cher et se faisait rare

Ceci étant dit, les trois produisent l’huile de camelia.

 

Je ne reviendrai pas (trop) sur le mythe de l’huile qui répare la fibre: si elle est déglinguée, elle le restera, juste que les écailles seront plus disciplinées si vous suivez un traitement grassouillet régulier. Une huile va, le plus souvent, assouplir et détendre votre cheveuillou pour le rendre moins stressé du bulbe et donner une IMPRESSION de gros changement.

On mate les mèches rebelles, on évite le plus gros des frisottis, on a moins de mal à se peigner la perruque, en gros, on revit.
Et puis surtout, on aide sa tignasse à rester lubrifiée tout du long, ce qui est une grande lacune des cheveux secs – ils ont le sébum « lent ».

 

La particularité de celle-ci, c’est qu’elle est TRES riche en acide oléique (avec un dosage encore plus élevé que dans l’huile d’olive), ce qui lui donne un haut pouvoir nourrissant et assouplissant. On n’oubliera pas ses effets antioxidants et anti-âge grâce à la vitamine E (combien de fois on ne t’as pas emmerdé avec « le thé, ça rajeunit la bouille et dégage les cernes »), elle stimule le collagène et ralentit les effets du vieillissement (à prendre avec des pincettes, tout de même). Elle a, par-dessus le marché, un effet protecteur plus que probant.

 

Personnellement, je l’utilise sur mes cheveux comme un bain d’huile classique, en la laissant poser pendant tout l’après-midi si possible, et le soir je file sous la douche. NB : cette huile végétale de camelia convient aussi bien en pré qu’en post-shampoing sur les pointes

Comparé aux autres huiles que j’ai déjà pu utiliser, celle-ci a un énorme avantage pour elle : la légèreté en texture comme dans le résultat au séchage. Et cet effet perdure à chaque fois pendant 4 jours, avant de légèrement s’estomper.

Il y aussi le lissage sans perdre dans les ondulations, un peu comme on repasserait un vêtement fluide, sans lui enlever son volume ou sa souplesse. Et puis, du gonflant en racine, pour encore embellir le tableau.

Au niveau de la brillance, je pense qu’il doit y avoir un mieux – mais j’ai toujours eu le tif qui brille comme une guirlande, donc je ne suis pas le meilleur juge du monde de ce point de vue-là.

camelia2

Je lui voue un culte parce que dans un monde de base, une chevelure qui s’est pris trois teintures dans la figure en 2 mois de temps devrait plutôt ressembler à un casque filandreux mimant une barbapapa.

Ce qui n’est pas mon cas – même la coco et l’argan n’ont pas donné ce résultat-là.

Alors, soit j’ai un ADN mutant dans ma fibre, soit l’huile de camelia est miraculeuse. Je penche quand même pour la deuxième option, sachant qu’avec la première j’aurais du naître avec la perruque de Megan Fox.

Et on en est vraiment loin.

J’attends juste que tout pousse pour que je puisse tailler mes cheveux et survivre avec un carré sain, parce que si je vais me raccourcir l’ensemble maintenant, il ne me restera qu’une coupe au bol immonde.
Du coup je m’enduis généreusement les longueurs en attendant que l’orage passe.

Et pour l’instant, cette huile végétale de camelia a plus que sauvé les meubles, donc je vais pouvoir attendre que pousse se fasse en toute sérénité.

 

Des bisous les Caribous !
Huile de Camelia Haut Ségala, achetée 20 euros environ sur Love Lula

Caribouland
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