Premier Bilan et évolution à 1 mois et demi
Les outils d’aide au nettoyage de la face sont toujours, pour moi, un grand sujet de débat qui me met en joie.
Parce que d’un côté du panier il y a ceux qui s’insurgent et hurlent au scandale cosmétique, catastrophe épidermique, tu vas finir comme une vieille.
Et de l’autre celles qui jouent le jeu, et advienne que pourra.
Je suis une « advienne que pourra ».
La clarisonic fait partie de ces accessoires qui rendent le lavage à la main complètement has been (pourquoi utiliser ses mimines quand on peut mettre quelque chose dedans qui fait tout à sa place ?), mais ne me dédouane pas d’un démaquillage dans les règles avec massage du visage et tutti quanti.
Oui parce qu’il faut se démaquiller avant de nettoyer – les cleansings balms non émulsionnables ne sont pas concernés par cette affirmation
En cinq mois de temps, et un court passage par des températures hivernales, je me suis rendue compte que non seulement mon usage du bidule était totalement intuitif, mais qu’en plus de ça, ma peau n’est pas retombée à son ère primaire à savoir : boutons aléatoires, bouche et menton ravagés.
Tout est réglé depuis un moment (en mettant à part mes expérimentations cosmétiques, mais c’est une autre histoire) et je ne m’en porte pas plus mal.
L’usage intuitif
Loin des idéaux d’une routine militaire, qui admet un temps défini pour chaque étape et ne subit ni contraintes ni changement, vit la fille qui est confrontée à l’extérieur,qui mange du chocolat, qui affronte un vent plus froid que la veille, qui a mal dormi, est contrariée, qui a ses hormones qui lui brouille le teint ou eu une allergie dermo-cosmétique.
Mon utilisation de la clarisonic est totalement imprévue.
Certains soirs, je sentais que ma peau était plus agressée que d’habitude à cause du vent, hop, nettoyage à la main obligatoire.
Le lendemain, je touchais à du lait entier en mangeant une boîte de pralines et je me ruais sur ma Mimi.
Je ne suis donc pas braquée, je l’utilise en moyenne 5 fois par semaine, uniquement le soir, mais il peut m’arriver de l’utiliser chaque soir pendant sept jours, puis de faire l’impasse dessus pendant deux jours. Ca dépend (ça dépasse), j’essaye d’écouter ma peau et aussi de faire selon mes envies.
Les jours sans/de diète, j’utilise le magic mitt qui démaquille et nettoie ma peau en douceur, sinon, j’utilise l’ultrasimple de Lush (et oui il m’en reste toujours !).
Du changement d’embout, des charges
En voyant la tête que faisait ma brosse avant-hier, j’ai changé l’embout pour le delicate, celui avec le pourtour bleu et il s’avère que les poils sont beaucoup plus denses et serrés ce qui non seulement nettoie extrêmement bien, mais laisse la peau incroyablement douce. J’ai eu un gros coup de coeur, cela va sans dire.
Cela faisait donc 5 mois que j’avais l’embout de base et il commençait à devenir urgent de le changer, même si au ressenti, je n’avais pas l’impression qu’il était moins efficace qu’au premier jour.
Avec l’utilisation que j’en fais, cela me reviendra donc à 45 euros par an pour deux brosses, deux fois moins que ce que j’avais pu calculer avant d’avoir mis la main sur la clarisonic.
Concernant les charges, je tiens plus ou moins 24 jours avec un chargement, cela dépend, et le fait que cela prenne plusieurs heures avant qu’elle ne soit à nouveau pleine ne me dérange pas : qui a besoin de sa clarisonic au réveil ?
De son intégration dans une routine/mes concessions
J’éprouve un amour inconsidéré pour ma Mia, mais ce que je ressens pour les cleansing balms est du même acabit.
Le soucis, c’est que dans une routine de soins, les deux sont difficilement compatibles, à moins de faire comme je fais, à savoir, utiliser un baume démaquillant les jours où je n’utilise pas la clarisonic, histoire d’équilibrer les choses.
Le problème d’incompatibilité se pose parce que ce genre de démaquillant (pour les versions qui ne s’émulsionnent pas) est un agglomérat de différentes cires et huiles végétales et qu’en rinçant avec un tissu imbibé d’eau chaude, on n’ôte que les résidus.
La peau reste couverte d’une sorte de film protecteur que laisse le baume, d’où mon refus de me débarrasser de ce manteau bénéfique en nettoyant ensuite à la Clarisonic (je ne suis même pas sûre que l’action sonique puisse « casser » les lipides en surface et ensuite nettoyer les pores en profondeur, il doit y avoir un effet barrière assez solide).
Du coup, je jongle entre les deux techniques pour avoir un visage propre, et chaque démaquillage reste un vrai plaisir.
Le petit Bilan après 5 mois
- L’effet waouw est un peu passé parce que la clarisonic et ma peau ont trouvé leur rythme de croisière et que, forcément, on voit moins le changement quand on est en plein dedans
- J’ai remarqué qu’elle n’a qu’un effet très modéré sur les points noirs quand j’en ai : l’arrêt d’un produit trop gras règle plus vite le problème que l’acharnement sur la zone concernée au moment du nettoyage
- La plus haute vitesse m’a été utile les jours où j’avais la peau très encrassée, type je me suis pris la poussière de l’aspirateur en plein sur le visage pendant la journée, c’est tout à fait adapté pour ce genre de situation.Sinon, elle ne m’est indispensable
- Le nettoyage de peau est bien plus performant sur peau humide que sur peau sèche : oui parce que moi je préfère souvent me laver le visage en appliquant la mousse sans avoir mouillé la peau au préalable, he bien, revirement de situation, j’imbibe la brosse à outrance tout comme mon visage, et roule ma poule
- Elle n’est pas exfoliante : grand constat, elle n’élimine pas les peaux mortes comme le ferait mon gommage miel+sucre, donc je ne compte plus sur elle pour faire ce boulot-là, c’est un appareil de NETTOYAGE et non de GOMMAGE, il est important de le préciser.
Après autant de temps à avoir tourné le sujet dans tous les sens, il y a encore certaines personnes pour s’offusquer, demander à ce qu’elle tonde le jardin et fasse pousser les plantes, mais sorry darling, la marque n’a pas menti sur la marchandise : elle nettoie six fois mieux qu’avec tes mains et puis c’est TOUT.
Ce que je retiens de ce second mais premier vrai bilan sur le moyen terme, c’est que malgré les a priori qui continuent à courir sur cet engin, la Clarisonic est un vrai favori pour moi.
Ce qui m’impressionne toujours c’est la rapidité à laquelle mes soins sont bus les soirs où j’utilise ma Mia, de là a dire que leur efficacité est doublée, il n’y a qu’un pas.
Comme d’habitude, je ne pousse pas à l’achat, j’essaye seulement d’expliquer en long et en large à quoi elle sert et ne sert pas, pour éviter les déçus, les épidermes en crises et surtout une mauvaise réputation qui est entretenue pas les milliers de réactions diverses qui répondent à un environnement particulier.
L’important c’est de garder en tête, comme dit dans mon premier bilan, qu’il faut savoir jouer avec trois variantes, FREQUENCE-NETTOYANT-BROSSE, et qu’une fois qu’on a trouvé le bon équilibre, c’est un vrai bonheur.
PS : j’ai encore eu des questions concernant la tosowoong, pourquoi je l’avais lâchée au profit de mon nouveau joujou. Ma réponse est toujours la même : pas le même terrain de jeu, pas la même façon de « travailler » (il suffit de voir le diamètre des poils de la toso qui chatouillent plus profond dans le pore, quand la clarisonic le nettoie grâce à l’action vibration sonique + eau).
Donc ce n’est pas pareil, mais surtout ça fait double emploi : se laver le visage le soir avec la Mia2, et le matin avec l’autre, pour ma part, c’est TROP et en contradiction avec ma routine sans eau du réveil.
Des bisous les Caribous !
La Clarisonic se trouve chez Ici Paris Xl en Belgique
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Caribouland