ABOUT Baume du tigre rouge Baume du tigre blanc |
Je sors rarement de chez moi sans un sac qui me fait franchement pencher vers la gauche, la besace doit facilement avoisiner le poids du derrière d’un éléphant obèse, mais j’ai des raisons solides pour justifier ma marche de ginguois.
La première : j’ai toujours du dentifrice et une brosse à dent. Parce qu’un chewing-gum ça va deux secondes pour l’effet frais (même si Freedent veut te faire croire à la liberté du chicot).
La deuxième : je fourre une culotte dans la poche zipée (celle des trucs intimes), parce qu’on ne sait jamais que je me retrouve trempée pour une raison ou une autre.
La troisième : j’ai trop de makeup pour mon visage, mais je prends toujours tout avec. Alors que je ne fais absolument aucune retouche en journée. Juste pour le plaisir.
La quatrième : j’embarque toujours une brosse à cheveux. Je hais le poil qui rebique.
La cinquième : je me pare d’une trousse de médocs d’enfer. Avec plein d’antalgiques, d’anti-douleurs, des cachets pour la gorge et de l’antihistaminique. Potentiellement, je n’ai besoin de ces choses qu’une fois tous les mois, mais j’anticipe. Et puis on croise souvent quelqu’un qui a un mal de crâne pas possible, alors autant jouer sa carte de pharmacie ambulante.
On peut rajouter par-dessus tout ce mic-mac le filofax, la bouffe, le porte-feuille, deux trousseau de clefs, des papiers qui volent, des machins qui devraient être à la poubelle, et parfois le Macbook Air.
En gros, si je choisis de partir avec un nouvel objet en plus de tout ce bazar, c’est qu’il vaut vraiment la peine.
Le baume du tigre
Parmi les soins qui paraissent tout de go sortir du cerveau de Mamy les bons tuyaux, il y a le baume du tigre.
J’ai du utiliser ce produit plusieurs fois sur ma vie sans jamais l’acheter. Mais en ayant commencé le sport en mai, puis enchaîné pas mal d’heures au boulot à me courber, nettoyer, porter des poids, mon petit physique de moineau a fini par accuser le coup.
En lançant de partout.
Un peu dans les jambes les lendemains d’entraînements, sous forme de torticolis quand j’avais dormi comme une étoile tordue, par le biais d’un faisceau de maux de tête latents qui refusaient de dégager.
J’ai fini par débarquer comme une fleur fanée dans ma pharmacie de quartier pour choper la version rouge, le TIGER RED.
Deux jours plus tard, j’avais aussi la blanche, le TIGER WHITE.
(D’ailleurs, ma pharmacienne a toujours un air bien euphorique quand je passe le pas de la porte, c’est le signe que je suis une trop bonne cliente et qu’il serait pas mal temps que je me calme)
Les deux baumes sont magiques mais ne servent pas les mêmes besoins. D’où le combo (je me contente rarement d’un produit dans une gamme, Monagaga exagère).
LE ROUGE va surtout soulager tout ce qui est plutôt de l’ordre musculaire (quand c’est inflammatoire, qu’on se bloque une vertèbre, qu’on a la cheville en angle droit). Je m’en mettais joyeusement sur les épaules quand j’avais des tensions qui allaient dégénérer, sur les jambons quand la courbature commençait à installer son lit de camp, sur le bas du dos quand il avait trop casqué, en gros, dès que je voyais qu’une douleur allait me pourrir ma journée, je le dégainais.
Dedans il y a : du camphre (11%)(anti-inflammatoire, favorise la bonne circulation du sang), du menthol (10%)(pour l’effet antalgique immédiat), de l’huile essentielle de cajeput (7%)(tonifie, réduit la douleur également), de l’HE de menthe démentholisée (6%), de clou de girofle (5%), de cassia (a une action anesthésiante), le tout dans une base de paraffine.
LE BLANC (un peu moins connu) est de loin celui qui me servira le plus des deux dans les mois à venir même si je l’ai déjà bien entamé.
La majorité de son action est concentrée sur le visage et le système respiratoire : vu qu’il a une plus grosse dose de menthe, il se frictionne sur la poitrine en cas de grosse toux, sur le côté des narines pour déboucher sa trompe, et sur les piqûres de moustiques pour éviter la gratouille qui les accompagnent.
Il est également (et c’est là qu’il devient mon poto international) un excellent remède contre le mal de tête commun – pas la grosse crise migraineuse, dans ces cas-là, l’HE de menthe poivrée sera toujours plus efficace, surtout couplée à une bonne nuit de sommeil.
Plusieurs fois, je me suis retrouvée au boulot avec la caboche dans un petit étau de grand matin, et une petite dose massée sur les tempes m’a directement sauvé mes journées. C’est plus pratique à manier qu’une huile, ça se transporte facilement, et un pot de 20 grammes vous durera des mois.
Dedans il y a : de l’HE de menthe démentholisée (16%), de cajeput (13%), du camphre (11%), du menthol (8%), de l’HE de clou de girofle (1,5%), le tout dans une base de paraffine comme son frérot.
Les petites précautions
Comme pour n’importe quel « médicament naturel », on évite la surdose (il en faut TRES PEU pour un effet maximal), d’appliquer le tout trop près des muqueuses/yeux/zones d’irritation (complètement déconseillé), on se nettoie bien les mains après et on évite de porter des vêtements auxquels on tient (il est dit que ça peut décolorer, même si je n’ai rien observé de tel).
Aussi, les deux ont un effet chaud-froid et sentent très fort, donc si vous êtes une petit âme frêle et sensible, vous risquez d’avoir un mouvement de recul en ouvrant le pot.
En résumé, le blanc est plus souvent dans mes bagages que le rouge mais les deux valent vraiment la peine. Surtout qu’ils ne coûtent pas cher (7 euros les 20 grammes). La gamme est étendue parce qu’ils ont des solutions sous forme d’huile, des baumes apaisants pour les maux de nuque, une version soft pour les enfants, des patchs, etc.
Et puis ça ne pèse pas lourd. Et ne prend presque pas de place.
Deux raisons supplémentaires pour que je les fourre dans le bordel de ma maison sur le dos sans regrets.
Des bisous les Caribous !
Achetés en pharmacie (attention aux contrefaçons)