21 avril 2014

Peau mixte et fond de teint crème, avec MUD

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Il y a quelques mois, début février, j’étais allée faire un tour chez Bobbi Brown à Bruxelles pour avoir un cours PARFAIT et apprendre à me maquiller (HAHAHA) le teint (REHAHAHA) sans avoir l’impression de m’être jetée la tête la première dans du plâtre finement moulu.

 

A la fin du cours, j’ai craqué, et je suis repartie avec le stick foundation en porcelain, ma teinte idéale.

Le genre de graal dont tu ne veux plus te séparer, et pourtant, force est d’admettre qu’à l’époque j’avais énormément de mal à travailler la texture, du coup, en moins d’une semaine, j’étais passée de « génial, c’est le top », à « nom de dieu, cette foundation ne se laisse pas faire, bitch ».

 

Un peu au bord de la crise de nerfs makeup-ale, je suis retournée me faire maquiller chez Kroonen & Brown, et Sybille a fait des miracles en utilisant la cream foundation de Make-upDesignory sur mon visage.

Je l’ai un peu achetée les yeux fermés vu que le rendu était super dans le miroir professionnel et que je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait donner en lumière naturelle, mais j’ai quand même tenté le diable (n’est fofolle que Mona), et je suis retournée chez moi avec le petit boîtier gris.

 

Du fond de teint crème sur peau mixte 

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Je ne me maquille pas tout le visage, contrairement à la plupart des gens, je suis plutôt du style à corriger les inégalités de couleur du teint (qui se concentrent sur la zone T, mes cicatrices, et mes zones qui rougissent sur les pommettes), dans le but d’unifier sans toucher aux zones « saines » et parce qu’après je vais de toute façon poudrer mon visage, donc je n’ai pas besoin d’en mettre partout.

 

Ce qui me faisait un peu peur de prime abord c’était la croyance d’une texture grasse qui ne laissait rien respirer.

Dans un cas comme dans l’autre, le côté crémeux m’inspirait « boutons, pustules et geysers de bactéries ». Pourtant rien de tout cela n’est arrivé, et après quelques mois d’usage, il est évident que mes a priori sont allés cavaler ailleurs.

 

L’avantage d’un BON fond de teint crème sur peau mixte :

  • ce type de peau est un paradoxe : avec ses zones de sécheresse et celles plus grasses, il faut quelque chose qui tienne malgré le sébum mais qui ne marque pas les petites peaux les mauvais jours
  • comme c’est émollient, c’est moins desséchant, donc moins de risque de briller avec une crème qu’avec un produit qui hurle « je vais boire tout ton sébum, et tant pis si on peut cuire des frites sur ton front » en fin de journée
  • ça dure, ça duuuuuuure

 

Cream Foundation par Makeup Designory, le coup de coeur de l’univers

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Je l’ai depuis trois mois et depuis, je n’utilise plus que ça pour créer ma toile de fond.

Certes, le fond de teint stick de BB me convient dans l’absolu, mais de grosses différences entre les deux formulations font plus pencher la balance vers mon petit compact d’amour que vers le tube.

 

Les deux marques ont un but cosmétique complètement différent : Bobbi a voulu créer des produits tout public pour embellir la femme au naturel quand MUD est une marque professionnelle à la base, destinée aux make-upartists, et que ce soit au niveau des fards à paupières, des blushs ou des fonds de teint, le constat est le même :: chez Make-upDesignory, tout est HYPER-pigmenté !

Qui dit chargé en pigments, dit très peu de produit nécessaire pour se maquiller là où le stick foundation demande un peu plus de matière.

 

Ensuite, la composition de la cream foundation est ultra-basique : de l’huile de coco fractionnée, un émollient, un hydratant, un silicone (une forme modifiée du dimethicone), un émollient, un liant, de la silice (absorbante, lissante optique), deux émulsifiants, un antioxydant, de l’extrait d’aloe vera, et encore un antioxydant.

Caprylic/Capric Triglyceride, Isopropyl Isostearate, Tribehenin, Phenyl Dimethicone, Polyisobutene, Ozokerite, Silica Silyate, Sorbitan Sesquioleate, Oleic Acid, Tocopheryl Acetate, Aloe Barbadensis Leaf Extract, BHT. May Contain (+/-): Titanium Dioxide (Ci 77891), Iron Oxides (Ci 77491, 77492, 77499), Red 33 Lake (Ci 17200), Ultramarines (Ci 77007, 77013), Red 30 Lake (Ci 73360), Yellow 6 Lake (Ci 15985), Blue 1 (Ci 42090).

 

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La liste d’ingrédients est courte, ce qui est plutôt bien, mais je ne pense pas que ce genre de produit conviendra à tout le monde : il contient du SSO (Sorbitan Sesquioleate) qui est un potentiel allergène de contact – mais bon vous risquez d’avoir plus de problèmes avec un gel douche de supermarché au conservateur douteux ou un blush bourjois qu’avec cette crème.

Le deuxième composant est quant à lui connu pour être comédogène, mais, honnêtement, je n’avais pas lu le dos de la boîte durant les premières semaines d’utilisation, pour me faire un avis sans que les réactions de ma peau soit dues à ma psyché sous influence (GNAAAAH, du dimethicone, je vais mourir, donne moi du choucoulat, ce style d’humeur tu vois).

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cf00.jpg(éclairage de merde/peau gonflée par le pollen/deux boutons de fin de mois sur le menton/ une mini couche de cream foundation) 

Sur le dos de ma main, il paraît beaucoup plus jaune orangé et foncé que le stick foundation, donc le lendemain de l’achat j’étais en grosse crise de panique.

« Mona qu’est-ce que t’a fais, 40 boules dans un machin qui te fait un masque d’Orang-Outan drogué aux UV ? Ca va pas la tête ? »

Hé bien, je ne sais pas à quel moment la magie opère, mais c’est certain qu’entre le prélèvement de la matière et l’application sur mon petit épiderme, il se passe un petit miracle

 

C’est sur mon menton que le changement est le plus flagrant, je pose à peine le bout de mon pinceau dans le compact et en l’appliquant il y a unification immédiate.

Ce fond de teint a un rendu directement optimal, sauf quand il fait un peu plus froid, il faut alors attendre quelques minutes le temps qu’il se chauffe au contact du visage.

 

Le résultat et vraiment « comme ta peau mais en mieux », sans effet cakey, sans accentuation des zones de sécheresse quand il y en a et sans surcharge sensorielle (il ne se fait pas du tout lourd sur la peau).

Comme il a plus de pigments jaunes que le stick de BB, il atténue énormément les zones rouges du visage mais sans effet « banane femelle vivante », c’est ce que j’aime le plus chez lui.

 

Le jour où j’ai trouvé le bon outil

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Pour ces deux fonds de teint crème la phase d’adaptation est assez galère.

Parce que, autant travailler un fond de teint liquide c’est carrément accessible, même un gosse de 5 ans saurait comment se tartiner le minois avec, autant une texture crème, c’est VRAIMENT la galère internationale.

 

J’avais testé

  • au doigt : simple, on applique le produit par touches puis on étale avec les mimines : mouais, la crème n’est pas toujours malléable, surtout que la MUD est très dense, et elle a tendance à être moins contrôlable avec les doigts (on en met souvent trop)
  • à l’éponge : par la porte ou par la fenêtre, la miracle sponge de la soeur Pixiwoo n’est pas pour moi, elle pleure dans un coin de ma chambre depuis que je la trouve inutile (c’est-à-dire quasiment consécutivement à son achat). Mouillée elle arrive à bouffer trop de produit sans en rendre la moitié, et sèche, elle fait un piètre boulot sans parvenir à tout répartir uniformément

 

Finalement, c’est l’expert face brush de Real Techniques qui a été une véritable révélation. La plupart des gens ont le buffing brush de la marque, mais apparemment, le mien a des poils plus denses, donc une prise plus ferme sur l’épiderme.

Là où il est vraiment incroyable, c’est qu’il prend la juste dose et il restitue absolument TOUT sur la peau.

Donc il n’y a aucune perte en chemin, il donne un effet naturel quand je lui fait faire des mouvements circulaires, et je finis en buffant le produit dans les pores, histoire que ce soit PARFAIT.

 

Le tout me prend une à deux minutes avec cette brosse, alors qu’il y a trois mois, j’étais limite en pleurs devant le miroir en essayant de tout étaler avec mes doigts.

Le bon outil, ma mie, change la vie.

 

Le petit mot récapitulatif

Je ne suis pas certaine qu’un fond de teint crème soit vraiment à éviter quand on a une peau mixte, il s’agit de trouver une formule qui a des ingrédients valables et après, tout est affaire de tests.

J’ai surtout eu des problèmes pour ajuster ma routine du matin dans un premier temps – j’ai du virer l’huile de noisette, bien trop riche comme base avec ce make-up- et trouver la juste dose s’est avéré aussi épique, mais l’adaptation a pris deux petites semaines grand maximum avant que je trouve enfin la bonne combinaison.

 

Toujours est-il que je préfère sans détours la foundation cream de MUD au foundation stick de Bobbi Brown :

  • pour sa plus grande longévité
  • le fait qu’elle ne bouge absolument pas de la journée, qu’il fasse chaud ou froid, que je sue en faisant un peu de sport, le sébum passe, mais elle reste en place (paye ton slogan)
  • la teinte CB2 est parfaite pour moi
  • le prix est ULTRA-RAISONNABLE : j’ai payé 37.50 pour 11grammes de produit, et après trois mois d’utilisation, ça se creuse un mini ultra-chouilla. Je pense que j’en ai pour un bout de temps avant de la finir
  • elle ne me donne pas de boutons (celui de BB est un peu trop gras pour cette période-ci)
  • elle n’accentue pas les pores, elle a plutôt un effet flouteur
  • elle ne me fait pas plus briller qu’en temps normal
  • le fini est ultra-naturel et complètement modulable : c’est aussi pour ça que je l’adore, ce fond de teint permet d’aller d’une couvrance légère à totale
  • elle a un fini satiné, ni brillant ni mat, donc sera du plus bel effet sur n’importe qui

 

Je suppose que c’est flagrant, j’ai trouvé un fond de teint qui camoufle comme un charme et va avec mon teint lavabo, dis, toi aussi tu trouves ça beau comme un conte de fées ?

Si vous êtes sur Bruxelles, comme d’habitude, c’est chez Kroonen & Brown que vous pourrez l’essayer, et je pense que c’est aussi le moyen le plus raisonnable pour vous faire conseiller et livrer (ce site-ci propose aussi la cream foundation pour un total de 46 euros FDP compris vers l’Europe, plus intéressant si tu es frenchie).

 

Voilà, j’ai tout dit, plus complet ça risque d’être difficile (de toute façon, je n’ai plus que des moignons au bout des bras, j’ai perdu des doigts dans la bataille rédactionnelle).

 

Des Bisous les Caribous !
MUD SHOP

Caribouland
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19 avril 2014

Les petits pains sous la douche ou le glamour dans la savonnette

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Il y a quatre mois, je me suis mise au pain sous la douche.

Pas au multi-céréales qu’on se frappe sur la cuisse pour gommer la cellulite à coup de mie trouée, non, je te parle de savonnette.

Celle qui fait penser à la maison de retraite et à tes jeunes jours, ces deux seules extrémités qui admettent l’usage de ce genre de produit : parce que quand on est gamin on hurle de rire à le voir glisser des menottes, et quand on est vieux on est plus assez funky pour les gels douche senteur cactus pékinois.

 

MAIS, le pain a un avantage sérieux à l’achat, quand il ne fond pas trop vite et qu’on le conserve bien : c’est qu’il dure plusieurs mois et il ne faut que peu de bubulles pour se laver.

Avoue, ça te donne envie, bébé.

 

Ca n’a pas été facile, parce que j’ai du passer au dessus de mes préjugés quand j’avais ce petit carré blanc en main, mais finalement, après l’huile de douche, j’ai une seconde passion qui est en train d’éclore (oui c’est moi la seule jeune personne qui dans le rayons hygiène s’accroupit pour regarder les savons solides avec envie)(en même temps mémé, si elle s’agenouille, pas sûre qu’elle arrive à se dérouiller les genoux pour redevenir bipède)(kill me now).

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Bref, j’avais d’abord acheté le pain surgras au Cold Cream d’Avène, parce que j’avais besoin d’un savon au PH neutre (piercing frais oblige) et que j’avais beaucoup aimé cette gamme l’an passé.

Puis hier, alors que j’avais terminé mon premier bagel (pourquoi toujours l’appeler pain, je fais ce que je veux), j’ai reçu celui pour peaux intolérantes, une petite nouveauté.

Bon, les gens qui me connaissent savent que je voue un culte à cette marque, j’imagine que ça faisait mieux passer la pilule, quand, trempée, j’essayais de remettre la main sur ma miche (DE PAIN) ou quand il ne me restait plus que trois copeaux lamentables pour me nettoyer.

Glamour, passe ton tour.

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Au niveau de la composition, le Cold Cream a une base lavante douce, du laurate de sodium (un savon, également présent dans le savon d’alep par exemple), de la paraffine (et paraffine liquide plus loin), du parfum, un peg (émollient), de l’eau thermale d’Avène, de la cire d’abeille, du BHT (pas top, évite que le savon moisisse), des tensioactifs et émollients et du TEA (vraiment pas bien, régule le pH).

SODIUM COCOYL ISETHIONATE. STEARIC ACID. SODIUM LAURATE. SODIUM STEARATE. PARAFFIN. SODIUM MYRISTATE. WATER (AQUA). FRAGRANCE (PARFUM). PEG-45 PALM KERNEL GLYCERIDES. AVENE THERMAL SPRING WATER (AVENE AQUA). BEESWAX (CERA ALBA). BHT. C20-40 PARETH-10. CETYL ALCOHOL. CETYL PHOSPHATE. GLYCERYL STEARATE. METHYLPARABEN. MINERAL OIL (PARAFFINUM LIQUIDUM). SODIUM HYDROXIDE. TITANIUM DIOXIDE. TRIETHANOLAMINE

 

J’ai utilisé ce pain pendant plus de trois mois et je l’ai beaucoup aimé pendant 2 mois, après je n’en pouvais plus de son odeur.

Donc en gros :

  • j’ai aimé sa longévité : 5 euros pour 3 mois d’utilisation, c’est vraiment bien, même si mon savon de Marseille dure plus longtemps (genre, une éternité)
  • l’odeur est typique de la gamme au cold cream, mais devient vraiment écoeurante, j’ai l’impression qu’elle était plus forte dans cette version solide
  • il ne faisait pas tirer ma peau mais ne l’hydratait pas non plus spécialement : j’ai remarqué que sur les aisselles, il fallait vraiment bien frotter pour être sûre de ne plus rien sentir dans cette zone
  • pour un pain surgras j’attendais mieux : à part quelques éléments émollients et filmogènes, les ingrédients ne font pas vraiment envie, je lui préfères le gel nettoyant surgras de loin

 

Mais j’ai quand même utilisé ce savon jusqu’au bout parce que voilà, il était assez basique, faisait bien son boulot, et contrairement à mon savon d’alep, il ne laissait pas cette sensation de peau qui tire après un tour sous l’eau.

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C’est quand j’ai vu Hélène parler du nouveau pain pour peaux intolérantes que j’ai crié « hallelujah » !

Une formule sans parfum pour peaux chiantes (qui tirent, s’irritent facilement), avec des composants plus raisonnables et surtout adoucissants : un tensioactif booster de moumousse, un agent filmogène, une base lavante douce, de l’eau (avant l’eau thermale d’Avène, j’aurais aimé le contraire), de la paraffine, du beurre de karité, de l’huile d’amande douce, un correcteur de pH, etc.

DISODIUM LAURYL SULFOSUCCINATE, MALTODEXTRIN, SODIUM COCOYL ISETHIONATE, STEARIC ACID, WATER (AQUA), CETEARYL ALCOHOL, PARAFFIN, AVENE THERMAL SPRING WATER (AVENE AQUA), BUTYROSPERMUM PARKII (SHEA) BUTTER (BUTYROSPERMUM PARKII BUTTER), CETEARETH-6, PRUNUS AMYGDALUS DULCIS (SWEET ALMOND) OIL (PRUNUS AMYGDALUS DULCIS OIL), CITRIC ACID, MICROCRYSTALLINE WAX (CERA MICROCRISTALLINA), POLYETHYLENE, SERINE, TITANIUM DIOXIDE (CI 77891)

 

Et celui-ci me plaît plus, de loin :

  • il laisse VRAIMENT la peau douce (bon mes jambes ont besoin de leur rasade de crème chaque soir, mais ça ne changera jamais, y a que le savon noir qui apporte un mieux)
  • il n’irrite pas ma peau
  • la balance avec les huiles et le beurre de karité me paraît bien (on verra sur la durée)
  • j’apprécie de buller sans parfum (la grosse guedin, mais oui), on sent vraiment le côté crémeux quand on masse la fougasse entre ses doigts (tu savais que j’allais faire la blague)

 

Donc, oui, il y a moyen de se wash wash le corps avec un petit carré, ça ne fait pas mémé, je n’ai pas le sentiment d’avoir attrapé le syndrome de Benjamin Button après ces quelques semaines sous savonnette.

Je pense essayer de creuser la piste, plus profond, me diriger vers du saponifié à froid, comme quand j’étais dans mon époque Alepienne (je me refuse toujours à utiliser ce qui est à base de lait d’ânesse, à cause de mon imagination : j’imagine les pis de la bête qui me gicle une substance lactée sur mon beau corps en hurlant « allez lave-toi ». J’en ai fait des cauchemars)(pareil avec tout ce qui est à bave d’escargot. Même si on me dit que c’est miraculeux, jamais j’y touche, c’est une histoire à devenir zinzin sous la douche).

 

Si vous avez une peau pas terrible en ce moment, et peu de sous (la totale quoi), le pain pour peaux intolérante pourrait vous convenir.

Il peut même s’utiliser sur le visage en cas de grosse crise, tu gagnes donc à la loterie en un passage à la pharmacie, j’ai vu moins chanceux dans la vie.
Pour l’entretien, évites le porte savon, c’est une poisse à nettoyer, moi je préfère poser mon savon sur un couvercle de pot de confiture, et il sèche droit comme un I pendant la nuit.

C’est une installation du futur mais au moins tu évites le cas classique du bagel qui traîne dans son jus.

Tu me suis ?

 

Des bisous les Caribous
Le pain PI en pharmacie, 5 euros/100gr

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17 avril 2014

Mon carré bouclé par Georgie & Greg

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J’ai toujours été très fidèle à mon coiffeur.

J’ai été chez le même pendant des années, jusqu’à ce que je déménage, et je ne suis pas ressortie une seule fois avec la larmichette à l’oeil et l’envie d’étriper des canards parce que « tu comprends, j’ai l’air d’une fofolle aux cheveux mal repassés ».

Non.

J’ai toujours été satisfaite et toutes les hystériques du poil de tête le savent : quand tu trouves un CoupTifMan qui te convient, tu ne le quittes PLUS d’une semelle.

JAMAIS.

 

Et bien, désormais, je fais partie d’une catégorie hybride, j’ai trouvé une autre personne qui comprend mes attentes capillaires, et ne me fait pas repartir avec une coupe iroquoise quand je demande un simple carré.

En gros, j’ai la chance d’avoir deux coiffeuses qui me comprennent, donc oui, je crâne (et cuir chevelu).

 

Georgie & Greg

J’ai été invitée avec Kimmy pour tester un des salons bruxellois de G&G, celui d’Auderghem (il y en a également un à Saint-Gilles et un autre à Charleroi), et en poussant la porte, j’ai été assez impressionnée par la taille du salon : il y a moyen de valser entre les chaises et de faire deux roues d’affilée dans la salle principale.

(J’ai pas essayé, mais sûr que c’est complètement envisageable si un jour ils se convertissent en espace de gymnastique artistique).

BREF.

Take your coat off, sit down, talk with the man, drink your tea

 

Je me suis demandée le soir-même pourquoi j’étais si crevée, et je pense avoir trouvé : on a passé un bon moment à papoter, à boire du thé, à en apprendre plus sur le salon, les vieilles dames qui viennent tous les mercredi, les gens plus foufous qui veulent changer de look en un coup de ciseaux.

Pas de chichis, tout le monde est admis (et honnêtement, je pense qu’avec tous les tubes de couleur qu’ils ont en stock, il y a moyen de finir comme le poney arc-en-ciel de mon enfance).

Une très bonne ambiance qui m’a fait me sentir comme à la maison, il n’en fallait pas plus pour déclencher mon moulin à paroles.

 

Le choix de la coupe et mes doutes

Pour kimmy, c’était tout tracé, elle voulait qu’on redonne un coup d’éclat à son tye & die, qu’on lui taille une frange bien droite et roule ma poule.

Me concernant, j’avais l’esprit torturé depuis trois bons jours.

J’ai le cheveu bouclé, pas la cascade très serrée, mais de grosses ondulations qui, une fois bien travaillées, donnent vraiment un coup de peps à ma coiffure.

 

J’étais donc entre deux eaux : soit je gardais ma longueur au milieu des omoplates, et je partais pour un dégradé, une mèche et basta.

Soit je coupais la moitié de ma perruque.

Et j’ai choisi la seconde option, je voulais un carré flou.

Parce que visage allongé, parce que printemps, parce que moins d’entretien, parce que ça rajeunit et donne un air de gamine que j’entretiens depuis des années.

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C’est Sandrine qui m’a coupé les cheveux, en m’expliquant les étapes, le coiffage, comment faire pour obtenir un gonflant sans pareil (parce que je suis une buse du diffuseur et que je me cogne à chaque fois la tête ou le front avec)(oui je sais, il n’y a pas d’hair sur le front, mais le passage d’une main à l’autre est tortueux).

Je voyais déjà un peu le changement dans le miroir quand les mèches volaient au sol, mais une fois séché, c’était absolument dingue.

J’avais retrouvé du volume à la racine, ma tête de gosse et mes bouclettes, Monette dans toute sa splendeur.

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Je pense que la longueur est tout juste, je mettrai du temps avant d’avoir le coup de main pour garder un peu de style, mais il faudra que j’y retourne dès que j’ai du temps pour couper mes cheveux…encore un peu plus court, histoire que ça frôle les épaules sans reposer dessus.

A part ça, je suis vraiment contente.

J’ai déjà eu des carrés mais vu que je n’avais pas coupé mes cheveux depuis presque deux ans, j’avais oublié ce que ça faisait de faire partie des mid-hair-people.

Maintenant je sais, c’est coquelicot et légèreté.

 

Puisque c’est Sandrine qui nous a coiffées, je ne jure que par elle (typique de la gosse qui goûte un fruitella fraise et s’en fout des autres goûts), mais les autres CoupTif-Wo-Men font aussi bien le boulot et ont des formations régulières pour rester à niveau.

VWALA,

J’ai beaucoup aimé cette matinée à me faire chouchouter et à regarder Kimmy devenir à moitié blonde (complètement contradictoire pour une geisha), et vu que ce coiffeur est à 10 minutes de chez moi, je risque d’aller les embêter de temps en temps.

Bueno, quoiqu’il en soit, c’est le moment pour se faire une coupe de printemps, et si vous êtes dans le coin carolo ou bruxellois, vous savez où aller pour ressortir avec une tête de beau gosse.

 

Des bisous les caribous !
Georgie & Greg

Caribouland
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13 avril 2014

Because beauty is a state of mind

Parfois, on s’étonne soi-même.

Ce pouvoir de croire en des choses et de regarder plus loin avec un placebo qui nous donne le sourire, nous aide vraiment sans avoir de réelle action sur notre corps.

J’ai commencé à admettre que tout était dans le psychisme et qu’un body n’était pas qu’une maison, mais aussi un endroit qu’on décorait et qu’on habitait avec plus ou moins de conviction, savoir qu’en poussant la porte, on découvrirait une ambiance chaleureuse plutôt qu’un désert me confortait dans l’idée que ce qui fait avancer est définitivement lié à l’esprit et la positivité.

Et puisque qu’avec ce qu’on l’on a à l’intérieur on peut changer l’extérieur, j’ai appris à ne plus me regarder comme quelqu’un qui a un côté du visage un peu plat, l’autre plus mobile, comme une image presque entièrement refaite, j’ai juste essayé de me construire avec un nouveau sourire, un nouveau-moi, tout ce qui est une nouveauté précède un changement n’est-ce pas.

 

Ce qui me donne le courage de m’accepter passe par tout ce que j’écris ou lis, voir d’où je viens, ce que j’ai déjà vécu et surmonté avec ma petite personne, les changements physiques sont sûrement les plus durs à assumer, mais j’ai fait de mon mieux pour m’y habituer.

On ne devient pas qui on est d’un coup de baguette magique, on passe par des moments où un bout de madeleine trop trempé qui tombe dans le café nous ferait pleurer (la gourdasse), puis un autre où une blague bien placée nous rend hilares.

 

Il y a très certainement un pouvoir des peurs, de ne pas être à la hauteur, d’espérer ne pas fuir avant la victoire (abandonner son régime avant d’avoir pu mettre une jambe dans son falzard préféré), de faire de son mieux (ne pas craindre le ridicule à une soirée karaoké), voire viser ce qui nous met en danger pour découvrir une nouvelle facette de notre personnalité (le « mieux se connaître »).

Il n’y a rien qui peut faire bouger une montagne si ce n’est hulk les tremblements de terre, mais taper du pied au sol ne change pas les évènements, faut que ça bouge, qu’un déclic, un bouquet, une chute, un message, une porte qui vous enferme dehors vous tourne dans la bonne direction, comme le coq sur les toits se colle au vent.

 

Et même si certains matins, on aimerait bien qu’un patch résolve un air morose et une petite mine, peut-être qu’en fin de journée tu auras trouvé ton estime en recevant un compliment.

Finalement, ça valait la peine d’attendre quand on sait que potentiellement tout arrive, il faut seulement faire preuve de patience et observer ses qualités.

Smile, just smile, and let life become bright bébé.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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11 avril 2014

Cuir chevelu, gratouille et shampoings

cg1.jpgGlamour jusqu’au bout des poils, j’ai envie de te parler de mon cuir.

Je suppose que si tu es sujet aux gratouilles comme moi, à te rendre dingue, te faire croire que tu es infesté de poux, alors que non, c’est juste ton stress et le mauvais choix de produits capillaires qui rendent ton scalp tout foufou, alors tu as sûrement du essayer de trouver des solutions.

J’ai fait une petite sélection de shampoos qui ne me donnent pas envie de frotter ma tête contre une scie aux dents bien aiguisées, ne coûtent pas tropcher, et font du bien à la caboche.

What else, Totoche ?

 

A la base, y a la racine

Je me souviens très clairement du dernier rendez-vous que j’avais eu chez la dermatologue : je venais pour faire vérifier mon million de grains de beauté et lui parler perruque. Je voulais qu’elle observe mes cheveux et les quelques plaques que j’ai parfois quand je suis en situation de crise (trois fois par an en moyenne).

Elle n’a même pas daigné y jeter un oeil, sous prétexte que si j’avais voulu qu’elle le fasse, il aurait fallu que je me pointe en sueur avec un paquet de sébum au sommet du crâne.

 

Je vis en société moi madame, je me lave.

 

ENFIN BREF, comme d’habitude, j’ai fait l’humain qui veut trouver des solutions, et le premier shampoing que j’ai beaucoupaimé pour ce petit problème m’avait été conseillé chez Desmecht, il s’agissait du logona à l’acacia bio

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Une bouteille verte, avec une odeur de plante, qui coûtait dans les 10 euros, mais m’a duré pas mal de temps (quatre mois je pense).

Chez Logona, la plupart des shampoing possèdent de l’alcool dans leur composition, ce qui peut assécher les longueurs. En tout cas, sur moi, il fallait impérativement que je le fasse suivre par un après-shampoing.

 

Dedans, il y a trois bases lavantes extra-douces (classées dans les non/peu irritantes), de la glycérine, de l’inuline et du miel d’acacia pour hydrater et apaiser, de l’extrait de prêle pour son côté anti-inflammatoire, de l’extrait de grenade et de graines de moringa pour assouplir les cheveux.

Aqua (Water), Coco Glucoside, Alcohol*, Glycerin, Disodium Cocoyl Glutamate, Sodium Cocoyl Glutamate, Inulin, Mel (Honey)*, Glyceryl Oleate, Xanthan Gum, PCA Glyceryl Oleate, Sucrose Laurate, Arginine, Sodium PCA, Lactic Acid, Dipotassium Glycyrrhizate, Equisetum Arvense Extract*, Lilium Candidum Flower Extract*, Moringa Pterygosperma Seed Extract, Punica Granatum Seed Extract*, Phytic Acid, PCA Ethyl Cocoyl Arginate, Maltodextrin, Dextrin, Parfum (Essential Oils), Linalool, Benzyl Salicylate

 

C’est le shampoing qu’il vous faut si vous avez des plaques (les miennes sont sèches) qu’aucun lavage ne « décolle ».

Même chose pour les personnes qui sont sujettes aux pellicules, il fait le boulot comme un roi et aère bien les racines : volume garanti pendant plus de trois jours. Il est vraiment parfait si on l’utilise en cure, sur le long terme il est trop »efficace », donc à alterner avec un autre wash wash si vous l’adorez.

 

Après, j’ai enchaîné sur deux autres shampoings que j’utilise toujours.

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Le shampoing sensitiv de Lavera

Également ciblé pour les cuirs chevelus sensibles, c’est mon shampoing de base, celui qui remet les pendules à l’heure, s’invite comme une grande pause pour mes cheveux et mon crâne.

Il n’agit pas spécialement sur les irritations, ni même vraiment sur les plaques sèches, il s’agit plutôt d’un basique, qui nettoie bien, a une odeur spéciale mais pas dérangeante (un caramel version plante je dirais, oui je sais ça t’aide ENORMEMENT) et fait son job sans agresser.

 

Ici la base lavante reste douce même si elle est un cran au-dessus de celle du logona. Il y a du sel marin dedans, de l’extrait d’huile d’amande douce et de feuille d’hamamélis, de l’extrait de macadamia, d’huile d’olive, de réglisse, de riz, d’huile de germe de blé, d’avoine et de germe de soja.

Water (Aqua), Sodium Coco-Sulfate, Lauryl Glucoside, Betaine, Sea Salt (Maris Sal), Alcohol*, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Seed Extract*, Hamamelis Virginiana Leaf Extract*, Macadamia Ternifolia Seed Extract*, Olea Europaea (Olive) Fruit Extract*, Glycyrrhiza Glabra (Licorice) Root Extract*, Oryza Sativa (Rice) Extract*, Triticum Vulgare (Wheat) Germ Extract*, Avena Sativa (Oat) Straw Extract*, Glycine Soja (Soybean) Germ Extract*, Sodium PCA, Sodium Cocoyl Glutamate, Disodium Cocoyl Glutamate, Sodium Phytate, Fragrance (Parfum)**, Linalool**, Limonene**, Citronellol**

 

Donc tout est vraiment tourné vers le soin, pour apaiser, hydrater et nourrir la perruque : quand je l’utilise, il me fait vraiment de belles boucles bien dessinées, et je n’enchaîne même pas avec un après-shampoing, il se suffit à lui-même.

Pour vous, si vous cherchez un shampoing de base mais qui a quand même une action apaisante. Un très bon produit d’entretien de la fibre capillaire aussi.

 

La gamme Soin à la Racine du Cheveu du Couvent Des Minimes

cb2.jpgContrairement aux deux autres shampoings, le Shampoing Doux Bienfaisant est un peu plus traditionnel dans sa composition vu qu’il contient tout de même des sulfates (mais pas de silicones).

 

MAIS, tout l’intérêt réside dans le reste dans ingrédients : il y a énormément d’huiles essentielles réputées pour apaiser et traiter les problèmes du cuir chevelu :

De l’huile essentielle de menthe verte (calmante, anti-inflammatoire), de menthe poivrée (recommandée pour les cheveux gras, les pellicules), de l’hydrolat et de l’huile essentielle de sauge officinale (régule le sébum, tonifie), de l’extrait d’ortie blanche (voir mon article sur l’ortie), de l’huile de romarin (purifiant), de la glycérine, et du polyquaternium 10 (qui ici a une action similaire au silicone pour rendre le cheveu souple et doux).

 

Il a un mode d’emploi très particulier, il faut faire un double nettoyage – ce que je fais systématiquement avec chaque wash wash que j’utilise : on prend une noisette, on masse les cheveux, on rince, puis on reprend du produit, on PREND son temps pour bien masser, on attend quelques minutes, puis on rince bien.

 

Pendant que le Doux Bienfaisant agit sur les racines, j’applique le masque crème riche sur les longueurs (j’ai déjà essayé de le mettre partout, mais je finissais avec des cheveux gras après seulement deux jours).

Au niveau de la composition il est moins intéressant, même s’il contient de l’huile de noisette, de jojoba, un extrait d’amande douce, de l’huile essentielle de menthe poivrée, de l’hydrolat de sauge, de l’extrait d’ortie blanche, de l’huile de tournesol et de l’extrait de romarin (feuille et huile essentielle). J’ai déjà vu mieux pour gaver ma touffe même s’il reste convenable dans sa catégorie et travaille en parfaite synergie avec le shampoo.

Tous les deux contiennent du phenoxyethanol, au cas où.

 

PAR CONTRE, il a une odeur de dingue.

Mama mia, c’est la première fois que j’ai envie de manger un cosmétique : ça sent l’amande, sucrée, qui active tellement mon odorat que j’en perds mes moyens. Plongez votre nez là-dedans et vous m’en direz des nouvelles.

Le Doux Bienfaisant a aussi une très bonne senteur, fraîche et mentholée, très agréable au réveil.

 

Ces deux soins conviennent aux personnes qui n’ont que des problèmes mineurs du cuir chevelu.

Le shampoing a un excellent effet sur les racines, il donne beaucoupde volume mais tout en légèreté. Pour les cheveux bouclés, un soin est nécessaire après pour éviter l’effet vaporeux, même s’il et moins présent qu’avec le Logona.

 

En conconclusion

Mes cheveux s’habituent très vite à un shampoing c’est aussi pour ça que j’alterne entre le Lavera et celui du Couvent des Minimes, j’essaie de garder l’efficacité mais sans que cela soit trop agressif.

A côté de ça, j’utilise toujours le Jasmine Hair’Oïne, ou alors je me fais des bains d’huiles avant d’aller sous la douche histoire de bien nourrir les longueurs.

Je n’utilise pas de sprays ou de mousses de coiffage ou tout ce bordel pour apporter de l’épaisseur au cheveu ou donner un effet plage.

Moi pas connaître tout ça.

Moi pas vouloir t’en entendre parler.

Moi oreilles bouchées. GNAGNAGNAGNAGNAH !

 

J’espère qu’un de ces soins aidera un cuir chevelu perdu sous les pellicules quelque part sur la planète,
parce que bon, si t’es pas sexy du cuticule, tu te sens pas au top de ta forme.

Et oui, si je peux sauver quelqu’un d’une réflexion type « hey mec, on a besoin de ta tête pour faire du parmesan râpé », ce sera déjà ça de gagné.

 

Des Bisous les Caribous !
Tous les 3 dans les 10-15 euros selon les points de vente

Caribouland
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